Retraites: au lendemain du vote des motions de censure, la séance des questions au gouvernement s'annonce tendue

  • l’année dernière
Le rejet de la motion de censure transpartisane ce lundi 20 mars à l'Assemblée nationale n'a pas calmé la colère, ni dans la rue, ni dans l'hémicycle. Les députés de l'opposition, très remonté vis-à-vis des violences policières à l'égard des manifestants, sont attendus cet après-midi pour une séance de questions-réponses avec le gouvernement.

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Transcription
00:00 Ce qu'il faut savoir c'est que les députés de l'opposition, ils n'ont pas du tout mis le sabre à terre.
00:04 Nous sommes plus déterminés que jamais, il ne faut surtout pas croire que le combat s'arrête aujourd'hui,
00:09 me disait un député de la NUPES.
00:10 Ils mettent d'ailleurs beaucoup d'espoir ces députés d'opposition sur le recours au Conseil constitutionnel.
00:15 L'un d'eux me disait tout à l'heure, ça peut être une porte de sortie pour Emmanuel Macron.
00:18 En tout cas, pas possible que cette loi soit adoptée sans avoir été votée au Parlement.
00:23 Des députés de l'opposition qui attendaient énormément de la prise de parole du Président,
00:27 demain vous vous en doutez, ils espéraient trois choses, soit l'annonce d'un référendum,
00:31 soit l'annonce d'une dissolution, soit l'annonce du retrait de cette réforme.
00:34 Vous le savez, il n'y aura rien de tout ça, il va mettre le feu à la rue, me disait un député de gauche.
00:39 Et la rue notamment, il en sera question dans cette séance de questions au gouvernement qui débute dans 30 minutes maintenant.
00:45 Pourquoi ? Parce que les députés de la NUPES, notamment, sont très remontés sur la gestion du maintien de l'ordre lors de ces manifestations.
00:53 Il n'est pas possible, me disait un député de gauche, de voir des jeunes qui sont acculés contre un portique se faire frapper par les forces de l'ordre.
01:01 Il y aura donc des questions sur ce maintien de l'ordre, notamment par la France Insoumise.
01:06 Et un député socialiste me disait, oui, cette séance de questions au gouvernement s'annonce très très chaude.

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