• l’année dernière
GRÈVE - « Il se fout de notre gueule », voici comment les manifestants ont perçu l’interview télévisée d’Emmanuel Macron de la veille. Si la réforme des retraites a été adoptée, la rue, elle n’a pas dit son dernier mot. Une neuvième démonstration de force est organisée aujourd’hui par les syndicats. Une mobilisation qui se déroule une semaine après le déclenchement du 49.3, deux jours après l’échec de la motion de censure et au lendemain d’une interview du président au journal de 13h. Emmanuel Macron est enfin sorti du silence, pour répéter qu’il « assume » et que la réforme ne sera pas retirée. Un discours qui passe très mal auprès de ces manifestants.

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Transcription
00:00 Ils se foutent de notre gueule.
00:01 Ils se foutent très clairement de notre gueule.
00:03 La réforme des retraites est adoptée,
00:05 mais la rue n'a pas dit son dernier mot.
00:07 Une neuvième démonstration de force
00:09 est organisée aujourd'hui par les syndicats.
00:11 Au lendemain d'une interview télévisée d'Emmanuel Macron,
00:13 le président est enfin sorti de son silence,
00:15 mais simplement pour dire qu'il assume cette réforme
00:18 et qu'elle ne sera pas retirée.
00:19 Et s'il faut derrière endosser l'impopularité aujourd'hui,
00:22 je l'endosserai.
00:22 Voici ce qu'on a retenu ici de cette prise de parole du chef de l'État.
00:25 Ils se foutent de notre gueule.
00:26 Tout simplement, ils se foutent de notre gueule.
00:27 Il a du mépris pour nous, ça se voit.
00:30 De toute manière, on sait très bien que maintenant,
00:32 depuis son premier mandat, il n'en a rien à faire de nous.
00:34 Tout ce qu'il veut, c'est ses intérêts à lui.
00:36 Il s'avère qu'il ne valait mieux pas qu'il parle,
00:38 parce qu'il n'a rien dit de particulier.
00:42 Certes, il a fait des propositions,
00:44 mais bon, ça reste toujours du blabla.
00:47 Nous, ce n'est pas les réponses qu'on attend.
00:50 Nous, ce qu'on veut, c'est qu'il recule sur cette réforme,
00:52 parce que je pense que ça se voit aujourd'hui,
00:54 on n'en veut pas.
00:55 Les sondages, c'est la même chose, on n'en veut pas non plus.
00:59 Ils se foutent de notre gueule.
01:01 Ils se foutent très clairement de notre gueule.
01:03 Macron, il est du genre à ne pas apaiser les tensions,
01:06 et au contraire, les attiser.
01:09 C'est pour ça qu'on vient à Paris, d'ailleurs.
01:11 Nous, on vient du Nord, du sein de peu de Gravelines.
01:15 Et aujourd'hui, on est en grève contre lui,
01:17 contre Macron, contre sa réforme.
01:19 Ça a été un tissu de mensonge.
01:22 C'est hallucinant qu'il laisse Elisabeth Borne au pouvoir
01:25 avec ce qui s'est passé.
01:26 Il n'a pas d'écoute.
01:28 Il explique que le peuple, en fait, il s'en fiche.
01:31 Vous n'avez pas des comparaisons avec le Capitole, les États-Unis ?
01:33 Vous en avez pensé quoi ?
01:34 Ça n'a rien à voir, la France et les États-Unis,
01:36 on est deux mondes complètement différents.
01:38 On est des états d'esprit différents.
01:40 J'y ai vécu, donc c'est complètement différent.
01:43 On ne peut pas mélanger les deux choses.
01:45 C'est malvenu et mettre tous les gens dans un même sac,
01:48 ça n'a pas de sens.
01:50 Ce n'est pas intelligent.
01:51 Il trouve toujours les mots pour endormir tout le monde.
01:55 D'ailleurs, c'est ce que j'ai vu sur ma petite pancarte
01:58 "S'enrichit de jour en jour".
01:59 Il est complètement à côté de la plaque.
02:02 Il ne sait pas ce que c'est que de travailler comme nous.
02:05 Sous-titrage ST' 501
02:07 ...
02:09 ...
02:11 Merci à tous !
02:13 [SILENCE]

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