Les opposants à la réforme des retraites ont reproché à Emmanuel Macron d’être à l’origine du mouvement de grève du 7 mars en raison de son manque d’écoute à l’égard des manifestants. Résultat, ils promettent de « mettre la France à l’arrêt » avec les manifestations de ce mardi.
« Pourquoi est-ce que le conflit se durcit aujourd’hui ? a interrogé Ian Brossat sur RTL. Parce qu’on a une mobilisation depuis maintenant des semaines et parce qu’on a un gouvernement qui n’entend rien, qui n’écoute rien et qui continue à se foutre de la gueule des Français. » « S’il y a aujourd’hui un bloqueur en chef, il est à l’Élysée, c’est Emmanuel Macron » a affirmé le porte-parole du Parti communiste.
Alors que le gouvernement déplore la volonté des opposants de « bloquer le pays » au lieu de « contester » la réforme, les organisations syndicales revendiquent un mouvement « exemplaire » et « graduel pendant trois semaines ».
« On a eu droit à deux déclarations du président de la République, une à Rungis et l’autre au Salon de l’agriculture. (...) Il se fout quand même un peu de nous », défend François Hommeril, président confédéral de la CFE-CGC, sur Public Sénat. « Je pense que le gouvernement, en tout cas le président de la République, aurait pu avoir un peu d’humilité. Il aurait pu venir vers nous en disant : Bon, écoutez, il se passe quelque chose » a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mélenchon a aussi considéré que le président de la République est « directement et personnellement responsable » du blocage du pays. L’ancien candidat à la présidentielle a jugé au micro de BFMTV que c’était à lui « d’ouvrir une porte de sortie vers le haut » avec un référendum ou une dissolution de l’Assemblée pour faire voter les Français.
« Pourquoi est-ce que le conflit se durcit aujourd’hui ? a interrogé Ian Brossat sur RTL. Parce qu’on a une mobilisation depuis maintenant des semaines et parce qu’on a un gouvernement qui n’entend rien, qui n’écoute rien et qui continue à se foutre de la gueule des Français. » « S’il y a aujourd’hui un bloqueur en chef, il est à l’Élysée, c’est Emmanuel Macron » a affirmé le porte-parole du Parti communiste.
Alors que le gouvernement déplore la volonté des opposants de « bloquer le pays » au lieu de « contester » la réforme, les organisations syndicales revendiquent un mouvement « exemplaire » et « graduel pendant trois semaines ».
« On a eu droit à deux déclarations du président de la République, une à Rungis et l’autre au Salon de l’agriculture. (...) Il se fout quand même un peu de nous », défend François Hommeril, président confédéral de la CFE-CGC, sur Public Sénat. « Je pense que le gouvernement, en tout cas le président de la République, aurait pu avoir un peu d’humilité. Il aurait pu venir vers nous en disant : Bon, écoutez, il se passe quelque chose » a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mélenchon a aussi considéré que le président de la République est « directement et personnellement responsable » du blocage du pays. L’ancien candidat à la présidentielle a jugé au micro de BFMTV que c’était à lui « d’ouvrir une porte de sortie vers le haut » avec un référendum ou une dissolution de l’Assemblée pour faire voter les Français.
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00:00 S'il y a aujourd'hui un bloqueur en chef, il est à l'Élysée, c'est Emmanuel Macron.
00:04 Le président de la République doit l'entendre, c'est lui qui est directement et personnellement responsable de cette situation.
00:11 [Musique]
00:23 Quand 91% de ceux qui travaillent, 91% disent "cette réforme elle est pas bonne", soit on fait comme si ça n'existait pas, soit on écoute.
00:34 On fait le bilan, 5 journées de mobilisation très fortes, très importantes avec des gens déterminés et un gouvernement qui provoque le mouvement social.
00:44 Pourquoi est-ce que le conflit se durcit aujourd'hui ? Parce qu'on a eu une mobilisation depuis maintenant des semaines et parce qu'on a un gouvernement qui n'entend rien, qui n'écoute rien et qui continue à se foutre de la gueule des Français.
00:56 Ce qui est intéressant, c'est de savoir si les Français soutiennent cette réforme ou pas.
01:00 Ils ne la soutiennent pas et non seulement ils ne la soutiennent pas, mais ils soutiennent la grève reconductible.
01:05 Donc s'il y a aujourd'hui un bloqueur en chef, il est à l'Élysée, c'est Emmanuel Macron et il faut qu'il écoute ce que disent les Français qui ne veulent pas de cette retraite.
01:13 Moi je trouve que le mouvement est assez exemplaire, tout le monde l'a remarqué, il est graduel.
01:18 Et pendant trois semaines on a eu droit à quoi en fait ? On a eu droit à deux déclarations du président de la République, une à Rungis et l'autre au Salon de l'agriculture.
01:26 Ou pour tout dire, il se fout quand même un peu de nous.
01:28 Je pense que le gouvernement, en tout cas le président de la République, aurait pu avoir un peu d'humilité.
01:32 Il aurait pu venir vers nous en disant "bon écoutez, il se passe quelque chose".
01:35 Ce gouvernement a refusé toutes les alternatives.
01:38 On nous dit "c'est une question de financement". Nous avons proposé des dizaines et des dizaines de pistes de financement pour faire autrement que cet impôt sur la vie des gens.
01:46 Et je trouve qu'il y a une brutalité extrême de la part de ce gouvernement à vouloir avoir raison contre tout le monde.
01:51 Le président aurait tort de compter sur le désarroi, le pourrissement, la fatigue populaire.
02:00 Ce serait une erreur parce que le peuple français mérite mieux que cette situation.
02:05 Son dévouement pour l'intérêt général qu'il est en train de manifester en ce moment montre quelle intensité à sa mobilisation.
02:15 Le président de la République doit l'entendre. C'est lui qui est directement et personnellement responsable de cette situation.
02:22 C'est à lui donc, dans le cadre de la démocratie, d'ouvrir une porte de sortie par le haut.
02:28 - Merci.