Référendum sur la réforme des retraites : «4,8 millions de signatures avant l'été», parie André Chassaigne

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Transcription
00:00 va rester sur le fond du sujet. Vous savez que le président André Chassen ne va pas enterrer sa réforme.
00:05 Désormais tous les regards sont tournés vers le Conseil constitutionnel pour son avis sur le texte,
00:09 mais aussi pour le RIP, le référendum d'initiative partagée qu'il doit valider. C'est votre dernier joker.
00:15 Je pense que sur le recours constitutionnel, il y a des articles qui vont sauter.
00:20 Malheureusement, les articles qui sauteront, c'est peut-être ceux qui étaient considérés comme...
00:25 Comme l'index senior.
00:26 Voilà l'index senior, la pénibilité du travail. C'est d'ailleurs pour cette raison, peut-être, que la première ministre va discuter,
00:32 si elle y arrive, avec l'intersyndical, sur le RIP. Sur le RIP, tous les constitutionnalistes qu'on a pu consulter
00:40 sont extrêmement optimistes quant à l'argumentation que l'on a développée. Alors il semblerait qu'il y a peut-être...
00:47 Il y a peut-être... Le seul risque qui pourrait surgir du Conseil constitutionnel, c'est qu'ils nous disent...
00:53 Alors c'est un peu technique, mais c'est qu'ils nous disent "Votre proposition de loi ne réforme pas".
01:01 Or, "ne réforme pas", c'est-à-dire n'apporte pas un bouleversement...
01:05 - Oui, sur le chemin André Chassagne. Il faut 10% des inscrits, 1/10 des électeurs, le tout en 9 mois.
01:11 Mais en réalité, avec ce référendum, vous allez juste entretenir la contestation.
01:14 - Alors là, c'est faux.
01:15 - Les braises sociales.
01:16 - Je voulais dire... Ils n'auront pas d'argument. Il y a le précédent d'ADP.
01:23 Je pense qu'il n'y aura pas d'argument au niveau du Conseil constitutionnel pour, effectivement, rejeter.
01:28 Alors, je reviens maintenant à la collecte. La collecte 4,8 millions.
01:33 Mais vous imaginez le bouillonnement démocratique que ça va être que vous ayez les syndicalistes,
01:39 que vous ayez les politiques, les associatifs, des citoyens qui fassent du porte-à-porte,
01:44 qui aillent sur les marchés, dans les ateliers. On va, en quelque sorte, surfer sur ce mécontentement populaire.
01:50 - 4,8 millions en 9 mois ?
01:51 - Oui, on les aura. J'espère qu'on les aura avant.
01:53 Il y a un tel mouvement dans le pays, si on quadrille le pays, si on part ensemble,
01:58 avec les syndicalistes, avec les organisations politiques, avec tous ceux qui sont opposés à ce projet de loi,
02:03 moi je fais le pari qu'on n'aura pas besoin d'autant de temps.
02:06 Et ce que je souhaite, c'est très très rapidement, pourquoi pas avant l'été,
02:10 qu'on puisse avoir les 4,8 millions de signatures, parce qu'on est dans le train avance.
02:16 Le mécontentement populaire est là, il est là le mécontentement populaire.
02:20 - Et vous faites ce pari sur Europe 1 ce matin, peut-être avant l'été, de réunir ce 10e des électeurs ?
02:26 - Oui, parce que je pense que ça va être un mouvement considérable.
02:28 - Et qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent "mais en fait vous n'avez plus de porte de sortie vous-même d'ailleurs dans l'opposition,
02:32 et vous voulez entretenir justement cette contestation soufflée sur les braises sociales ?
02:36 - Mais bien sûr ! Ah mais quelle fierté j'ai d'être un souffleur, de souffler sur les braises sociales,
02:43 et de dire surtout "on a dans ce pays quelque chose d'extraordinaire, c'est une intersyndicale qui tient le coup, qui tient le coup !"
02:51 On n'a jamais vu ça ce qui se passe aujourd'hui.
02:53 - D'ailleurs entre les communistes et Mme Sophie Binet, désormais à la tête de la CGT,
02:57 c'est un chemin qui commence ou qui se poursuit, vous la connaissez bien ?
03:01 - Non je ne la connais pas, mais vous savez, nous on respecte.
03:03 C'est-à-dire que c'est fini la période où le parti communiste tirait les ficelles de la CGT depuis longtemps.
03:09 - Maintenant c'est la CGT qui tient la ficelle ?
03:11 - C'est fini depuis longtemps, non !
03:13 Je pense que la CGT est suffisamment majeure, responsable pour ses orientations.
03:17 Je me félicite qu'après un congrès qui a été un peu mouvementé, j'y ai été allé à l'ouverture le lundi après-midi avec Fabien Roussel,
03:23 c'est vrai que c'était quand même pas mal bouleversant, c'était très animé.
03:29 animé et le fait qu'il sorte par le haut de cette façon j'en suis très très heureux.

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