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Transcription
00:00 - On s'habite à l'étranger Christophe, avec la fin de la visite d'Emmanuel Macron en Chine.
00:03 - Et rendez-vous à Canton aujourd'hui pour le président français.
00:06 Il s'entretiendra une dernière fois avec Xi Jinping, le numéro un chinois, avant de rentrer à Paris.
00:11 Hier, les deux dirigeants ont abordé la guerre en Ukraine, seule avancée notable.
00:15 Un appel commun à des pourparlers de paix, proposition écartée par Moscou.
00:19 La situation avec l'Ukraine est trop complexe pour espérer un règlement politique, dit le Crémin,
00:24 qui exclut par ailleurs la possibilité d'une médiation chinoise.
00:28 - La Chine, c'est aussi le dossier des vendredis thématiques de la rédaction d'Europe 1.
00:32 Aujourd'hui, on parle souvent de nouvel impérialisme chinois.
00:36 Comment le définir ? Quels sont ses modes d'action ?
00:38 En tout cas, il y a une certitude, c'est que les Chinois changent de stratégie vis-à-vis de la France.
00:42 - Oui, ce nouvel impérialisme se joue d'abord sur le terrain économique.
00:45 Ces 20 dernières années, la Chine avait listé une série de secteurs où elle avait bien,
00:48 elle était bien décidée à investir.
00:50 Industrie, tourisme, aéroports et même le sport.
00:53 La crise sanitaire a changé la donne, dit Stomorin.
00:56 - Oui, entre 2000 et 2018, la Chine a investi pour plus de 14 milliards d'euros en France,
01:01 à la clé des succès comme le rachat du groupe Club Med,
01:05 mais aussi des échecs comme les vignobles du Bordelais pour parties revendues
01:09 ou l'aéroport de Toulouse acquis puis revendu à la hâte.
01:13 C'est l'épidémie de Covid qui a tout changé, comme l'explique Philippe Lecor,
01:16 enseignant-chercheur à l'ESSEC et spécialiste de la Chine.
01:19 - Les Chinois travaillent beaucoup dans les relations, dans le contact, dans la confiance.
01:24 Quand vous ne pouvez pas rencontrer les gens sur le plan des affaires, c'est très compliqué.
01:28 Et donc, dans le cas des Chinois, en plus, ils ont une procédure de décision qui est très longue.
01:32 Et après la crise, le parti communiste chinois a mis le hôla sur les investissements
01:36 dans les secteurs jugés peu stratégiques.
01:38 Désormais, deux domaines principaux intéressent Pékin à l'étranger,
01:42 les technologies et les infrastructures.
01:44 En octobre dernier, la Chine a par exemple investi dans le port d'Ambourg.
01:48 Pour le reste, elle semble maintenant faire face à la méfiance des Européens.
01:52 - Baptiste Morin du service Économie de Repos.

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