• il y a 2 ans
Raquel Garrido, députée La France insoumise et Nupe, était l’invitée du Week-end direct ce vendredi soir sur BFMTV. Elle s’est exprimée sur la crise politique en cours, notamment liée à la réforme des retraites.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 -Eh bien, excellent.
00:01 J'ai hâte de la découvrir davantage.
00:05 Je suis heureuse que ce soit une femme
00:07 qui, pour la première fois, devient secrétaire générale
00:11 de cette grande et belle organisation.
00:13 Elle sort d'un congrès qui est allumé par le feu de la mobilisation,
00:17 puisqu'il y avait directement les doigts
00:19 dans la prise des secteurs les plus mobilisés du pays.
00:23 Et à la fois, il y avait des difficultés pour fédérer,
00:26 et elle y est arrivée.
00:28 Et ça, pour moi, c'est très précieux, cette aptitude-là.
00:31 -On sent quand même que vous en parlez pas de la même manière
00:35 que lorsque vous parlez de Philippe Martinez.
00:37 C'est plus simple avec elle. -Non, j'ai pas de...
00:40 On va voir.
00:41 J'avais pas spécialement de difficultés avec Philippe Martinez.
00:45 -Pas vous, mais avec Jean-Luc Mélenchon, c'était compliqué.
00:48 -Moi, justement, c'est ça qui m'échappe un petit peu,
00:51 si vous voulez. On est dans un moment de grande unité dans le pays.
00:55 On peut bien y regarder de près,
00:57 mais c'est un sujet, les retraites, qui est très fédérateur.
01:00 93 % des actifs sont contre la retraite à 64 ans.
01:03 La très grande majorité des Français sont d'accord
01:06 pour défendre notre retraite par répartition.
01:08 C'est un moment très fédérateur.
01:10 L'intersyndical est uni comme jamais.
01:13 Et alors, c'est vrai qu'on a vu poindre de temps en temps,
01:16 depuis trois mois, de temps en temps,
01:18 des petites guéguerres de coq. -De coq, ouais.
01:21 -Moi, je peux vous dire quelque chose
01:23 qui est peut-être insupportable à entendre,
01:25 mais du point de vue d'une femme politique...
01:28 -Parmi les coqs, Jean-Louis Mélenchon, on est d'accord.
01:31 -Je n'irai pas jusqu'à donner des noms,
01:33 mais il me semble que...
01:35 Moi, qui ai tendance, vous savez bien,
01:37 à toujours ramener tout à la question institutionnelle.
01:40 Je ramène toujours tout à la question institutionnelle,
01:43 c'est mon défaut, mais c'est aussi une constance.
01:46 La présidentialisation, la monarchie présidentielle,
01:49 notre système politique,
01:52 conduit à donner une prédominance
01:54 à l'élection présidentielle sur toutes les autres élections
01:57 et tous les autres types de confrontations politiques.
02:00 Et du coup, ça génère des profils
02:02 qui sont des profils de l'affiche de poste,
02:05 c'est-à-dire qu'il faut avoir un peu cette grain de folie
02:08 pour dire "moi, je vais être président".
02:10 La difficulté, c'est de concilier ces types de profils
02:13 avec des moments dans notre pays où il faut de la chorale,
02:17 il faut du collectif.
02:18 -C'est pour ça que j'adore l'anubis.
02:20 -Dans ces moments-là, il faut que les grandes gueules
02:24 se mettent un peu de côté et laissent la place à l'unité.
02:27 -C'est pas forcément en se mettant de côté,
02:29 puisque toutes les grandes gueules,
02:31 et je fais partie des grandes gueules aussi,
02:34 doivent réfléchir à comment aider
02:36 et pas forcément se singulariser.

Recommandations