Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, était l’invitée du Face-à-face sur BFMTV-RMC.
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00:00La Nouvelle-Calédonie, c'est le dernier conflit colonial.
00:03Je suis très inquiète par ce qui se passe là-bas.
00:06Nous sommes très choqués par la façon dont Emmanuel Macron a traité le sujet
00:11de façon extrêmement nonchalante, on va dire, au mieux,
00:15avec une multiplication de provocations envers les habitants de Nouvelle-Calédonie.
00:21Provocations pour vous ?
00:23Oui, provocations, bien sûr.
00:24Prendre au gouvernement Sonia Bakhès, qui représente l'aile dure des loyalistes en Nouvelle-Calédonie,
00:29c'est une provocation.
00:30Remettre en cause les accords de Nouméa en remettant en cause le corps électoral,
00:34c'est une provocation.
00:35Le corps électoral, dans les accords de Nouméa, il y avait déjà l'idée d'aller progressivement
00:39vers un dégel du corps électoral.
00:40Oui, sauf que ça ne devait se faire toujours dans un cadre de dialogue.
00:45Ce cadre de dialogue a été rompu par le gouvernement.
00:48Ce qu'il faut, c'est que le gouvernement retrouve la voie du dialogue,
00:52mette en place une médiation extrêmement rapide avec des médiateurs qui rassemblent
00:57et qui sont indépendants pour pouvoir apaiser la situation.
01:01Là, c'est vraiment la méthode Macron qui est responsable de ce conflit qui était tout à fait prévisible.
01:06La CGT travaille en lien avec le syndicat Canac, l'USTKE, que j'ai rencontré il y a huit mois.
01:11Il y a huit mois, déjà, ils m'ont dit « tu vas voir, ça va mal se passer ».