• il y a 2 ans
Le ministre délégué à la ville et au logement Olivier Klein, était l’invité de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS.

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Transcription
00:00 Laurence, vous recevez Olivier Klein ce matin.
00:02 Bonjour Monsieur le Ministre,
00:03 bienvenue dans la Matinale de Seine.
00:04 Nous allons parler de ce qui s'est passé à Marseille.
00:06 Un sixième corps a été retrouvé sous les décombres de l'immeuble
00:09 qui s'est effondré au 17 de la rue Thivoli.
00:12 Est-ce qu'il y a encore des chances de retrouver des survivants ?
00:14 Combien de personnes portaient disparu encore ?
00:17 Écoutez, oui, il y a toujours des chances de retrouver des survivants.
00:21 Je voudrais évidemment faire part de mon émotion
00:23 et présenter mes condoléances aux premières familles déjà touchées
00:27 et puis dire aux forces de secours, notamment aux marins-pompiers de Marseille
00:32 que j'ai vu hier extrêmement mobilisés faire un travail formidable, difficile,
00:37 toute la reconnaissance du gouvernement et du pays tout entier.
00:42 Ils travaillent dans l'espoir de trouver des survivants.
00:45 Il semble qu'il y ait encore deux personnes disparues.
00:49 Tant qu'on n'aura pas complètement fouillé les décombres,
00:53 on n'aura pas de certitude ni sur la présence de survivants,
00:56 ni sur le nombre, il faut rester extrêmement prudent.
01:00 Mais ils travaillent vraiment dans des conditions difficiles.
01:04 Ils y travaillent depuis de nombreuses heures maintenant.
01:06 Bien sûr, et on salue le travail des marins-pompiers
01:08 qui eux-mêmes sont très éprouvés par ce qu'ils découvrent.
01:11 Plus les heures passent, on le sait très bien,
01:12 plus les espoirs de retrouver des survivants s'amenuisent.
01:15 Comment s'organisent les recherches ?
01:16 C'est pierre par pierre pour éviter qu'il y ait un ébouli ?
01:19 Pareil sur l'incendie, il fallait éviter d'asphyxier les éventuelles victimes ?
01:25 Oui, le travail a commencé dès la première nuit,
01:28 vers 1h du matin, avec cet effondrement très important.
01:32 Un feu qui couvait, donc les pompiers ont décidé bien évidemment
01:36 d'arroser, mais modérément, ne pas utiliser de mousse.
01:39 Puis ensuite, il y a eu ce deuxième effondrement dans la matinée du 15,
01:43 donc il y a évidemment ajouté des décombres aux décombres.
01:47 C'était un travail extrêmement difficile.
01:50 Ils ont repéré le lieu des chambres,
01:52 compte tenu de l'heure de l'effondrement,
01:54 où pouvaient probablement être présents les personnes de l'immeuble.
01:59 Donc il y a une évacuation des gravats différentes,
02:02 entre l'avant du bâtiment et l'arrière où se trouvent les chambres.
02:06 Il y a aussi des tracts au pèle.
02:08 Et puis, une séparation en plus des gravats du 17 et du 15,
02:12 pour que la police judiciaire puisse faire son enquête
02:14 dans les meilleures conditions possibles.
02:16 C'est vraiment un travail extrêmement minutieux.
02:18 J'ai pu rencontrer l'amiral des marins pompiers de Marseille,
02:22 Gérald Darmanin, il était la veille pour présenter vraiment le soutien du gouvernement.
02:27 Rencontrer évidemment aussi le maire de Marseille, toutes les équipes, le SDIS.
02:31 Tout le monde est extrêmement busé, la police municipale, la police nationale.
02:35 C'est un travail très dur.
02:38 Et puis, les Marseillais sont une nouvelle fois très éprouvés par ce drame.
02:42 Très touchés, effectivement.
02:43 On est d'accord que le deuxième immeuble qui s'est effondré,
02:45 il n'y avait personne dedans, il avait été évacué ?
02:47 Oui, les immeubles voisins avaient été évacués tout de suite après l'explosion.
02:52 Et l'évacuation dans le quartier est importante.
02:55 Il y a 200 personnes aujourd'hui qui sont toujours en dehors de leur logement.
02:59 Certains pourront probablement y revenir dans les heures qui viennent,
03:03 puisque les ingénieurs, les architectes regardent la qualité des structures.
03:07 Mais on sait que les immeubles adjacents, le 19 probablement qui est à l'angle,
03:12 le 15 qui s'est effondré et peut-être le 11 ne pourront pas être réhabités.
03:18 Et donc, c'est aussi le sens de mon déplacement,
03:19 travailler avec la ville, la métropole, les services de la préfecture
03:24 pour organiser le relogement des familles.
03:27 Ce matin, les enfants devaient aussi retourner à l'école.
03:29 Tout ça est extrêmement complexe dans une situation où il y a des gens qu'il faut soutenir.
03:33 Et c'est des situations de relogement à long terme,
03:35 dans l'occurrence, sur le deuxième immeuble que vous venez d'évoquer ?
03:38 Oui, pour un certain nombre de familles, très probablement, il s'agira de long terme.
03:41 Donc, il faut regarder.
03:42 C'est un travail qui doit se mettre en place.
03:45 La situation, la composition familiale, la situation financière.
03:48 Est-ce qu'ils étaient propriétaires ou locataires ?
03:50 Est-ce qu'il y a des emprunts à la banque ?
03:53 Et donc, il faudra regarder avec la Banque de France pour obtenir des délais.
03:56 Bien évidemment, le travail des assurances aussi va commencer.
03:59 Mais je peux vous assurer que la ville, le gouvernement et la préfecture
04:04 seront aux côtés des familles sur le long terme, si c'est nécessaire.
04:07 L'État va accompagner chacune de ces familles qui ont été relogées sur le long terme.
04:11 Vous vous y engagez ce matin ?
04:12 Oui, d'abord la municipalité, parce que c'est le travail de proximité que fait une municipalité.
04:17 Malheureusement, les maires ont l'habitude d'être au plus proche de leurs habitants,
04:22 y compris dans les mauvais moments.
04:24 Mais la préfecture de Marseille et l'État restera aux côtés des familles,
04:29 y compris dans la phase de relogement.
04:31 Il va falloir que chacun mobilise son contingent, comme on dit,
04:34 celui de la préfecture, celui de la ville, celui de la métropole,
04:37 pour trouver des solutions les plus adaptées.
04:39 Ces personnes sont dans un choc très important.
04:42 On va essayer de les accompagner le mieux possible.
04:44 Du mobilier, tout simplement, des affaires, s'ils sont sous les décombres pour ceux du 15.
04:50 C'est tout ce travail qu'il faut mener en grande proximité,
04:54 avec beaucoup d'attention et de solidarité.
04:56 La solidarité s'est déjà mise en place, bien évidemment, à Marseille.
04:59 De façon spontanée ?
05:00 De façon spontanée.
05:01 Les associations, les associations caritatives, la mairie de Marseille,
05:05 dont je souligne la qualité du travail, les services de la préfecture,
05:09 tout le monde est extrêmement mobilisé depuis trois jours.
05:12 Le travail d'identification des victimes a commencé.
05:14 Est-ce qu'on connaîtra leur identité dans les prochaines heures ?
05:16 Oui, bien sûr.
05:17 La procureure est présente sur place quasiment en permanence.
05:23 La police judiciaire aussi.
05:25 Laissons faire toutes les enquêtes, celles pour comprendre ce qui s'est passé,
05:28 et puis celles de l'identification,
05:30 qui est évidemment un moment extrêmement difficile pour les familles.
05:33 Évidemment, et on pense à ces familles.
05:37 L'origine de ce drame, c'est une explosion au gaz.
05:41 Est-ce qu'on a avancé quelques pistes là-dessus ?
05:43 Et à quel moment les enquêteurs vont pouvoir vraiment travailler in situ ?
05:48 Alors, depuis ce matin, les enquêteurs peuvent rentrer sur le site,
05:51 compte tenu maintenant de l'absence, semble-t-il, de dangerosité.
05:54 Donc, ils peuvent s'approcher du premier effondrement
05:57 pour ramasser un certain nombre d'objets, regarder, comprendre.
06:02 Je ne suis pas un policier scientifique, donc je vais les laisser faire leur travail.
06:06 Du côté des pompiers, il y a aussi des spécialistes pour comprendre ce qui s'est passé.
06:10 On le sait, la procureure l'a dit, on voit des images de vidéo protection
06:14 d'une explosion et ensuite de l'effondrement.
06:17 Ce qui pourrait laisser penser à une explosion liée au gaz.
06:19 Ce qui peut laisser penser à une explosion liée au gaz,
06:20 mais il faut laisser vraiment l'enquête se poursuivre
06:23 et comprendre ou essayer de comprendre ce qui s'est passé.
06:26 C'est important de comprendre l'enchaînement des événements,
06:30 parce que notre responsabilité aussi, c'est d'éviter que ce type de drame
06:35 puisse se reproduire et plus on aura compris ce qui s'est passé,
06:38 plus on pourra prendre des dispositifs de précaution
06:41 pour qu'un autre drame de ce type ne se reproduise pas.
06:43 Est-ce qu'il y avait un problème sur cet immeuble ?
06:44 Est-ce qu'on est sur une problématique d'immeuble insalubre ou pas ?
06:47 Vraiment, je tiens à le dire, parce qu'on fait vite des liens,
06:50 mais cet immeuble n'était pas repéré comme insalubre.
06:55 On est dans un quartier qui va bien dans le centre de Marseille.
07:00 On n'est pas sur d'autres problématiques d'habitat insalubre
07:02 comme on a pu le connaître et comme on le connaît encore à Marseille et ailleurs,
07:05 dans cet habitat ancien sur lequel on est extrêmement mobilisé.
07:09 Mais là, non, il n'y avait aucun signe de fragilité sur cet immeuble.
07:13 C'est pour ça qu'il est extrêmement important de comprendre ce qui a pu se passer
07:16 et comment une explosion qui a été décrite comme très violente par les témoins,
07:20 c'est aussi le travail des policiers d'écouter les témoignages,
07:23 d'entendre ce qui a pu se passer.
07:26 Et ce travail a commencé par la police judiciaire
07:29 pour qu'on puisse vraiment analyser ce drame et le comprendre
07:33 pour qu'il ne se reproduise pas.
07:34 Mais cet immeuble, je tiens à le redire, n'était pas qualifié d'insalubre.
07:37 Au contraire.
07:38 - De quand datait-il cet immeuble ?
07:39 - Écoutez, je n'ai pas les détails, mais de la fin du 19e, semble-t-il.
07:44 Ce n'est pas un immeuble récent, mais on est dans le centre ancien,
07:46 comme on a dans de nombreuses villes.
07:49 C'est une rue typique marseillaise, légèrement en pente,
07:52 avec une école à côté qui sert de centre névralgique des secours.
07:57 Et puis, voilà, une rue classique,
08:01 comme on peut en connaître dans beaucoup de centres anciens.
08:03 - Le souffle de l'explosion a provoqué l'effondrement du deuxième immeuble
08:06 et a fait des dégâts tout autour aussi ?
08:08 - Oui, oui. Alors, quand les pompiers m'ont décrit,
08:11 une scène extrêmement impressionnante avec des voitures écrasées,
08:15 beaucoup de poussière.
08:16 On le voit sur les immeubles en face, le souffle a abîmé des rideaux de fer,
08:20 donc des choses extrêmement solides.
08:22 On voit des rideaux de fer complètement gondolés.
08:24 Donc, ça laisse imaginer la puissance de cette explosion
08:28 qui a, bien évidemment, provoqué cet effondrement.
08:31 Donc, il fallait que l'explosion soit extrêmement puissante.
08:35 - Marseille avait déjà été touchée en 2018, rue d'Aubagne,
08:39 avec un sinistre concernant des immeubles insalubres,
08:41 cette fois, et on le précise, qui avait fait 8 morts,
08:43 dont 2 pompiers, 66 blessés et environ 400 sinistrés.
08:48 On a l'impression que Marseille ne s'en sort pas, au plan logement.
08:53 - Écoutez, on est tous très mobilisés sur la question du logement
08:56 et sur la question du logement à Marseille en particulier.
08:58 Vous savez que le président de la République a lancé Marseille en grand
09:02 il y a quelques années maintenant.
09:04 - Quel résultat concret ?
09:05 - Le gouvernement est extrêmement mobilisé.
09:07 On travaille beaucoup sur la question.
09:09 Il y a plusieurs organismes qui ont été créés.
09:11 Un organisme qui a été créé sur l'habitat insalubre,
09:14 qui achète les appartements,
09:15 qui regarde s'ils peuvent être réhabilités ou pas.
09:17 - Les appartements insalubres ?
09:19 - Les appartements et les immeubles insalubres.
09:21 S'ils sont réhabilitables, on les réhabilite.
09:23 S'ils ne le sont pas, ils seront démolis
09:25 et on reconstruira la ville sur la ville.
09:27 Il y a un autre organisme qui a été créé
09:29 parce que le président de la République et le gouvernement
09:31 sont très attentifs sur les écoles.
09:33 Et là encore, on a lancé un très grand plan de réhabilitation des écoles.
09:36 Comme ancien président de l'Agence nationale du renouvellement urbain,
09:40 j'ai beaucoup travaillé sur ces questions de patrimoine scolaire.
09:45 Comme ancien prof aussi, je suis très attaché
09:47 à la qualité de l'école.
09:48 Mais ne mélangeons pas les drames.
09:50 Le drame qui est devant nous n'est pas un drame de l'insalubrité.
09:53 Mais oui, le gouvernement est extrêmement mobilisé
09:55 sur l'habitat insalubre à Marseille, comme partout ailleurs.
09:58 - Mais est-ce qu'il n'y a pas trop de structures justement
09:59 qui s'occupent du logement à Marseille ?
10:01 Est-ce qu'il ne fallait pas simplifier et avoir un seul organisme ?
10:04 - Non, on est dans une structure assez simple.
10:06 Il y a évidemment la ville, la métropole, les services de l'État.
10:09 Et on vient en renfort pour être présent aux côtés des Marseillais
10:14 pour réhabiliter, reconstruire la ville sur la ville.
10:18 On est dans une ville magnifique où il ne faut pas faire n'importe quoi.
10:21 Il faut être attentif.
10:22 Il faut sortir les gens de l'insalubrité.
10:25 Il faut se battre.
10:26 Et on le fait en permanence contre les marchands de sommeil
10:28 qui profitent de la misère.
10:29 Et c'est tout ça que l'on mène conjointement, l'État,
10:33 la ville de Marseille et la métropole.
10:34 - Les habitants sont en colère.
10:35 Ils disent que les choses ne vont pas assez vite.
10:38 Ils sont touchés par ce double drame au Bagnes et Thivoli.
10:41 Qu'est-ce que vous leur dites ce matin ?
10:44 - D'abord, il ne faut pas mentir.
10:45 La question du logement est une question complexe.
10:48 Il faut racheter, il faut réhabiliter.
10:50 Mais je peux vous assurer qu'on est extrêmement mobilisés.
10:52 J'ai vu hier matin le directeur de cette société
10:55 qu'on a créée sur l'habitat insalubre.
10:57 J'étais à Marseille il y a quelques mois pour travailler,
10:59 faire le point de la situation.
11:01 Le gouvernement suit heure par heure la question marseillaise.
11:04 J'ai fait plusieurs réunions téléphoniques avant ce drame
11:07 avec les équipes de Marseille.
11:08 Et on en fait très régulièrement pour voir l'avancée des chantiers.
11:12 C'est trop long.
11:13 Oui, évidemment, c'est toujours trop long quand on vit dans l'indignité
11:16 et qu'on veut mieux et on veut tous mieux.
11:18 Mais c'est des situations qui sont complexes.
11:20 Il faut construire plus de logements partout dans ce pays
11:22 parce que pour pouvoir avancer, il faut pouvoir reloger.
11:25 Et c'est toutes ces questions-là qui sont dans mes prérogatives
11:28 et pour lesquelles on est très mobilisés,
11:30 je peux vous assurer, avec la ville de Marseille
11:31 comme avec beaucoup d'autres villes.
11:32 - Qu'est-ce qui bloque dans la construction du logement nouveau ?
11:35 Les maires ? Les communes ?
11:38 - Construire du logement, c'est un acte fort.
11:40 Il faut accepter l'idée qu'à côté de chez soi,
11:42 on est un petit immeuble qui se construise.
11:45 Et parfois, on n'en a pas envie.
11:46 Moi, ce que je dis, c'est qu'on doit tous...
11:49 On a tous besoin d'un logement et d'un toit sur la tête
11:51 pour soi, pour ses enfants.
11:52 Et l'acte de construire doit être un acte heureux,
11:55 d'une certaine manière.
11:56 Il faut être attentif.
11:58 Il faut construire avec moins de carbone.
11:59 Il faut construire beau parce que tout le monde a le droit au beau,
12:02 qu'on habite dans un quartier populaire,
12:04 qu'on habite dans un quartier de centre-ville.
12:06 Tout le monde a le droit à un logement à toutes les étapes de sa vie.
12:09 Moi, je me décris comme le ministre du parcours résidentiel.
12:12 Donc, j'aide les sans-abri.
12:14 J'aide les gens qui ont besoin d'un logement social
12:15 parce que le logement social, c'est le logement de tout un chacun.
12:18 Le ministre qui est devant vous a habité dans du logement social
12:20 et j'en suis particulièrement fier.
12:22 Et puis, il faut aussi aider la promotion immobilière
12:24 qui est en crise aujourd'hui.
12:25 Et ça aussi, c'est les chantiers qui sont les miens.
12:27 Mais permettez-moi aujourd'hui de rester concentré
12:30 sur le drame de Marseille et notre capacité à être solidaires,
12:34 utiles et vraiment encourager les secours qui sont présents
12:37 depuis de nombreuses heures.
12:38 Les marins pompiers sont encore mobilisés.
12:39 Il y a combien d'hommes sur le terrain ?
12:40 Et jusqu'à quand vont-ils poursuivre la recherche ?
12:42 Il y a eu plus de 100 marins pompiers mobilisés,
12:46 111 de mémoire.
12:47 Ils vont continuer jusqu'au dernier moment leur recherche.
12:51 Et puis ensuite, une fois qu'on estimera
12:54 que l'ensemble des corps ont été retrouvés,
12:57 et je l'espère vivant parce qu'il faut garder cet espoir-là,
13:00 eh bien, d'autres phases viendront.
13:03 Et puis, la phase de l'enquête continuera
13:05 aussi longtemps que nécessaire.
13:06 Et puis, un certain nombre de familles
13:08 devront pouvoir regagner leur domicile.
13:10 Une cinquantaine étaient encore à l'hôtel hier soir.
13:12 Des enfants étaient encore à l'hôtel.
13:14 Donc, c'est tout ça qu'on doit mener.
13:16 Et je reprendrai attache avec le préfet de Marseille
13:20 et le maire de Marseille dans la journée
13:21 pour voir comment les choses avancent.
13:22 Vous dites que certaines de ces familles sont à l'hôtel.
13:25 Il n'y en a pas dans des gymnases à Lourdes, non ?
13:26 Non, non, non.
13:27 Les familles ont été accueillies
13:28 soit dans leur propre famille ou chez des amis.
13:31 D'autres ont été mis à l'hôtel
13:33 grâce au soutien de la ville de Marseille.
13:36 Et puis ensuite, les assurances prendront le relais.
13:38 Mais aucune des salles ont été ouvertes dans l'urgence.
13:41 Mais aujourd'hui, personne n'est installé,
13:43 ce qui pourrait être le cas par la protection civile
13:45 ou autre dans des salles municipales.
13:48 Merci beaucoup Olivier,
13:48 que vous ayez revenu ce matin dans la matinale de CNews
13:50 pour évoquer ce drame à Marseille.
13:52 Merci à vous et à vous Romain Nézard
13:53 pour la suite de la matinale.
13:54 (Générique)