Emmanuel Macron peut-il encore seulement sortir de l’Elysée sans donner des sueurs froides à son service de sécurité ? Partout où notre bien-aimé président de la République s’en va, il fait face à des comités d’accueil bien particuliers. Et même quand il sort du territoire français.
Ce mercredi 12 avril, à Amsterdam, il en a fait l’amère expérience.
Mais il n’y a pas qu’aux Pays-Bas que Macron se fait alpaguer. On se souvient qu’il s’était barré en Espagne avec une bonne partie du gouvernement lors de la première journée d’action et de mobilisation contre la réforme des retraites. Misère, il avait été accueilli notamment par un jeune militant français vivant en Espagne, qui a très vite enlevé sa chemise et arboré un t-shirt lui rappelant ce qu’il voulait oublier.
Ces dernières semaines, dans l’Hexagone aussi , les Français, ont décidé dec”venir le chercher”. Tente-t-il d’aller à Savines-Les-Lacs dans les Hautes-Alpes pour présenter son plan sur l’eau, à quelques jours de la manifestation contre les méga-bassines à Sainte-Soline ? Eh bien, la promenade lacustre de celui qu’Olivier Besancenot appelle le pyromane de l’Élysée est interrompue par des manifestants.
Il n’y a guère qu’en Chine qu’il peut prendre des bains de foule, ce qui ne fait pas plaisir à son “ami” Donald Trump, qui le dit en des termes très fleuris…
Ce mercredi 12 avril, à Amsterdam, il en a fait l’amère expérience.
Mais il n’y a pas qu’aux Pays-Bas que Macron se fait alpaguer. On se souvient qu’il s’était barré en Espagne avec une bonne partie du gouvernement lors de la première journée d’action et de mobilisation contre la réforme des retraites. Misère, il avait été accueilli notamment par un jeune militant français vivant en Espagne, qui a très vite enlevé sa chemise et arboré un t-shirt lui rappelant ce qu’il voulait oublier.
Ces dernières semaines, dans l’Hexagone aussi , les Français, ont décidé dec”venir le chercher”. Tente-t-il d’aller à Savines-Les-Lacs dans les Hautes-Alpes pour présenter son plan sur l’eau, à quelques jours de la manifestation contre les méga-bassines à Sainte-Soline ? Eh bien, la promenade lacustre de celui qu’Olivier Besancenot appelle le pyromane de l’Élysée est interrompue par des manifestants.
Il n’y a guère qu’en Chine qu’il peut prendre des bains de foule, ce qui ne fait pas plaisir à son “ami” Donald Trump, qui le dit en des termes très fleuris…
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00:00 Emmanuel Macron peut-il encore seulement sortir de l'Elysée
00:03 sans donner des sueurs froides à son service de sécurité ?
00:06 Partout où notre bien-aimé président de la République s'en va,
00:10 il fait face à des comités d'accueil bien particuliers,
00:13 et même quand il sort du territoire français.
00:16 Ce mercredi 12 avril à Amsterdam, il en a fait la mère expérience.
00:21 (Chant)
00:44 Ah, qu'est-ce que c'est beau, l'hymne des Gilets jaunes chanté
00:47 avec ce charmant accent néerlandais.
00:49 La veille toujours aux Pays-Bas, mais dans la capitale la haie,
00:53 Emmanuel Macron se préparait à prononcer un discours sur l'Europe,
00:56 se voulant inspirer quand soudain…
00:59 Et bim ! Notons qu'une pancarte rebaptisant le chef de l'État français
01:18 président de la violence et de l'hypocrisie était bien en vue
01:21 avant l'évacuation des contestataires de la salle.
01:24 Bien évidemment, Macron a voulu répondre à ces détracteurs
01:27 une fois qu'ils avaient été mis dehors.
01:30 Vous pouvez manifester, oui.
01:44 Vous pouvez aussi vous faire rouler dessus par une moto de la Bravem,
01:47 passer un petit week-end détente en garde à vue préventive
01:49 et vous faire éborgner ou mutiler.
01:51 C'est ça, la démocratie.
01:53 Mais il n'y a pas qu'aux Pays-Bas que Macron se fait alpaguer.
01:56 On se souvient qu'il s'était barré en Espagne avec une bonne partie du gouvernement
02:00 lors de la première journée d'action et de mobilisation contre la réforme des retraites.
02:05 Misère ! Il avait été accueilli notamment par un jeune militant français vivant en Espagne
02:10 qui a très vite enlevé sa chemise arborée un t-shirt lui rappelant ce qu'il voulait oublier.
02:16 Pim ! Le service d'ordre lui est tombé dessus.
02:19 À l'époque, il avait raconté sa mésaventure à notre collègue Jemim Sandli.
02:23 On a procédé à une fouille assez musclée,
02:27 étant donné qu'on a pris absolument tout ce que j'avais sur moi,
02:32 mes différentes cartes d'identité, mes cartes de crédit, mon téléphone également.
02:38 On a récupéré votre téléphone ?
02:40 Oui, on a récupéré mon téléphone et on a supprimé certaines données personnelles,
02:45 toutes les photos qui étaient relatives à cet acte politique ont été supprimées.
02:51 Heureusement, il y a eu la presse et d'autres personnes également qui étaient présentes
02:55 qui ont pris des photos et donc tout n'est pas perdu, heureusement.
02:59 Souvenons-nous, en 2019, en pleine affaire Benalla, Emmanuel Macron disait ceci.
03:06 Et s'ils cherchent un responsable, dites-leur, dites-leur chaque jour, vous l'avez devant vous.
03:13 Le seul responsable de cette affaire, c'est moi.
03:16 S'ils veulent un responsable, il est devant vous, qu'ils viennent le chercher.
03:20 Et ce responsable, il répond au peuple français et au peuple souverain.
03:25 Ces dernières semaines, dans l'Hexagone, les Français ont décidé de le prendre au mot.
03:29 Tentent-ils d'aller à Savigne-les-Lacs, dans les Hauts-Alpes, pour préparer son plan sur l'eau ?
03:34 À quelques jours de la manifestation contre les méga-vaccines à Sainte-Sauline ?
03:38 Eh bien, la promenade, l'acustre de celui qu'Olivier Besancenot appelle le pyromane de l'Elysée,
03:43 est interrompue par des manifestants.
03:45 [Musique]
04:15 Depuis des décennies, le Salon de l'agriculture est l'endroit de prédilection des présidents français,
04:21 qui vont y faire les beaux sous les flashes des photographes et les caméras des chaînes d'info.
04:25 Mais même ce moment de bonheur, les Gaulois réfractaires l'ont retiré à notre Jupiter incompris.
04:30 [Cris de joie]
04:47 On n'arrêtera pas parce que là, on ne peut plus demander gentiment.
04:50 C'est nos vies qui sont en jeu, on ne peut plus demander gentiment.
04:52 Mais entendez ça, sinon ça va être terrible ce qui vous passe.
04:55 Tous les rapports scientifiques vous le disent. Pourquoi vous ne les écoutez pas ?
04:58 Pourquoi ? Pourquoi ? Regardez ça. Pourquoi vous ne nous le faites pas ?
05:02 Vous nous menez dans le gouffre des millions.
05:04 Si jamais vous ne faites rien, il y aura des gens qui iront en prison.
05:08 Ça n'arrêtera pas, il n'y aura rien qui nous arrêtera. J'ai fini ce que j'avais à dire.
05:11 Mais revenons à l'international et à la perception d'Emmanuel Macron à l'étranger en ce moment de crise en France.
05:16 On se souvient que le nouveau roi d'Angleterre, Charles III,
05:19 avait été contraint d'annoncer l'annulation de sa première visite d'État,
05:23 qui devait avoir lieu en France. Et c'est depuis la Belgique qu'il avait dû le faire.
05:28 À partir du moment où hier soir, l'intersyndicale a annoncé une nouvelle journée de mobilisation mardi,
05:34 et que la visite du roi était prévue de lundi à mercredi,
05:37 je pense que nous ne serions pas sérieux, et nous manquerions d'un certain bon sens,
05:42 à proposer à sa majesté, le roi et la reine consort, de venir faire une visite d'État au milieu des manifestations.
05:49 Mais la honte, l'aveu d'impuissance.
05:52 C'est d'autant plus fâcheux que, comme d'autres présidents de la Ve République,
05:56 Emmanuel Macron aime bien briller à l'étranger dans des objectifs bassement domestiques.
06:00 Surtout quand il est en difficulté à domicile.
06:03 On se souvient comment il avait joué la carte président de l'Europe avant l'élection présidentielle de 2022,
06:09 notamment pour empêcher tout vrai débat avec ses adversaires sur les sujets de fond avant le premier tour.
06:16 Il s'était passionné pour la guerre en Ukraine,
06:18 et s'était imaginé en faiseur de paix entre Moscou et Kiev.
06:23 Avec l'échec que l'on sait.
06:26 Aujourd'hui, rebelote.
06:27 Macron, qui n'est pas parvenu à faire la paix avec son intersyndical,
06:31 s'en va en Chine, le nez au vent.
06:33 Promis, juré, il va convaincre le président chinois, Xi Jinping,
06:38 allié de Vladimir Poutine, de faire un mouvement vers l'Occident dans le cadre de la guerre en Ukraine.
06:44 Et comme on pouvait s'y attendre…
06:46 Les attentes étaient déjà faibles, même avant la visite,
06:50 et finalement, sans grande surprise, Emmanuel Macron quitte la Chine
06:53 sans avoir convaincu le président chinois, Xi Jinping, de quoi que ce soit de nouveau
06:58 en ce qui concerne la guerre en Ukraine.
07:00 Voilà. Fin du film.
07:03 Enfin, pas tout à fait.
07:04 Le président français se fait attraper la veste par ses alliés occidentaux
07:08 qui l'accusent de jouer le jeu de Pékin.
07:10 Il ne manquait plus qu'une déclaration de l'ancien président américain Donald Trump,
07:14 qui n'en manque pas de formule fleurie.
07:17 Vous avez un problème. Vous avez ce monde fou qui est en pleine crise
07:21 et les États-Unis n'ont absolument rien à dire.
07:23 Et Macron, qui est un ami de moi, est en train de se faire baiser avec la Chine.
07:30 En même temps, en Chine au moins, le pouvoir tient son peuple.
07:35 Et sous l'égide du parti unique, Emmanuel Macron peut s'offrir de jolis bains de foule.
07:45 Mais en voilà un pays qui sait se tenir sage.
07:47 Gaulois réfractaires, prenez-en la graine.
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08:01 Merci à tous !
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