Louis Aliot : «Nous avons des déficits partout, les services publics sont en ruine, il faut se résigner à préparer l'alternance»

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Le maire Rassemblement national de Perpignan, Louis Aliot, était invité de La Matinale, ce lundi 17 avril, sur CNEWS. Il s'est exprimé l'allocution d'Emmanuel Macron ce lundi, à 20h : «Nous avons des déficits partout, les services publics sont en ruine, il faut se résigner à préparer l'alternance»

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00:00 la TVA ? Peut-être arriverons-nous un jour à réguler les prix, je n'en sais rien. Mais l'essence, on voit bien que Total
00:05 arrive à réguler les prix, puisqu'il ne dépasse pas le litre d'essence à 2 euros. Mais là aussi, plus l'essence est chère,
00:12 les Français devraient... plus l'État engrange un certain nombre de taxes dans l'escarcelle de ces caisses. Et malgré tout,
00:20 nous avons des déficits partout, les services publics sont en ruine, et on voit bien que la France a du mal à avoir
00:27 une dynamique économique, et malheureusement, on ne voit pas le bout du tunnel. Donc M. Macron, il va nous dire quoi ?
00:35 Eh bien je pense qu'aujourd'hui, il faut se résigner à préparer l'alternance. S'il y a une dissolution, eh bien lors de la
00:42 dissolution, sinon, dans 4 ans, il faudra remettre les pendules à zéro.
00:45 Pour en revenir à Emmanuel Macron, c'est un président impuissant aujourd'hui. Il a une majorité relative au Parlement,
00:51 il veut accélérer le rythme des réformes, c'est en tout cas ce qu'a dit Elisabeth Borne, il en a les moyens.
00:55 C'est un président impuissant, mais c'est aussi un président inquiétant. C'est son dernier mandat. Il ne pourra plus se présenter.
01:01 Et il ne faudrait pas que dans son esprit, il joue la politique de la terre brûlée, c'est-à-dire de dire finalement je suis là,
01:06 j'y reste, et je fais ce que bon me semble avec les gens qui votent pour moi, notamment les parlementaires, et avec ceux qui
01:14 iront à la soupe, parce que nécessairement, il y a des gens qui vont à la soupe. Donc de ce point de vue-là, c'est ça qui est le plus
01:18 inquiétant. Et peut-être que les contre-pouvoirs devraient s'organiser, les partis politiques devraient regarder les majorités
01:26 qui seraient possibles demain, parce que je pense qu'il faut changer rapidement de politique et de majorité au Parlement
01:33 et de président la prochaine fois.
01:34 [Musique]
01:38 [SILENCE]

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