SMART PATRIMOINE - Enjeux patrimoine du mercredi 19 avril 2023

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Mercredi 19 avril 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Alexandre Laing (Cofondateur, Tudigo) et Jean-Pierre Nadir (Fondateur, FairMoove.fr et Easyvoyage)
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00:00 Comment investir dans le tourisme ? Voilà la question qui va nous animer aujourd'hui
00:08 dans Enjeu Patrimoine.
00:09 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Jean-Pierre
00:13 Nadir.
00:14 Bonjour Jean-Pierre Nadir.
00:15 Bonjour.
00:16 Vous êtes fondateur de Easy Voyage, vous êtes fondateur de Fairmove et vous êtes
00:20 également investisseur dans Qui veut être mon associé ? Et vous êtes d'ailleurs associé
00:25 à Tudigo pour lancer un club d'investissement.
00:27 On va en parler dans un instant, nous avons le plaisir de recevoir également sur le plateau
00:31 de Smart Patrimoine Alexandre Lin.
00:32 Bonjour Alexandre Lin.
00:33 Bonjour.
00:34 Vous êtes le co-fondateur de Tudigo.
00:35 Tudigo qui est une plateforme de financement participatif des TPE, PME et donc vous avez
00:40 monté un club d'investissement avec Jean-Pierre Nadir dédié au secteur du tourisme.
00:45 Vous allez nous expliquer comment on sélectionne des entreprises dans le tourisme.
00:48 Dans un instant Jean-Pierre Nadir.
00:49 Tout d'abord Alexandre Lin, comment on monte un club d'investissement dédié au secteur
00:54 du tourisme ? Qu'est-ce qui vous a animé dans la création de ce club d'investissement
00:57 ?
00:58 Alors il faut partir un peu de la mission de Tudigo.
00:59 Chez Tudigo, on s'est donné comme mission de rendre accessible l'investissement non
01:03 coté à tous au service d'un monde plus durable, plus juste.
01:06 Donc dans cette mission-là, il y a l'idée d'aider le particulier à investir dans des
01:11 sociétés qui sont bénéfiques, durables, responsables.
01:14 D'où la rencontre d'ailleurs avec Jean-Pierre Nadir il y a bientôt un an qui a donné lieu
01:21 à une levée de fonds pour faire un move sur Tudigo.
01:23 Oui c'est ça, c'est qu'en fait vous aviez déjà travaillé ensemble avant ce club d'investissement
01:27 pour la levée de fonds de Fairmove.
01:28 Alors Fairmove, on peut en parler rapidement avant de revenir effectivement au club d'investissement
01:32 pour que tout le monde comprenne.
01:33 Fairmove qui a vocation à faire du tourisme durable.
01:37 C'est ça Jean-Pierre Nadir ?
01:38 Oui à promouvoir en fait le tourisme responsable.
01:40 Et donc ça veut dire expliquer déjà, donc conscientiser autour de ces notions.
01:45 Parce qu'en fait si je vous demande la définition du tourisme responsable, il y a peu de chance
01:48 que vous la connaissiez complètement.
01:50 Vous avez certainement une idée mais vous ne la connaissez pas forcément.
01:52 Et donc le tourisme responsable ça consiste à vouloir réconcilier les enjeux de la planète
01:56 des populations locales et des touristes.
01:59 Et donc dans l'appréciation aujourd'hui qu'on a du durable, du responsable, en permanence
02:03 donc on a le prisme du CO2 et de la décarbonation.
02:07 Mais on a très peu en fait le prisme de l'impact social.
02:09 Or le tourisme a un impact social au niveau mondial absolument conséquent, déjà donc
02:14 à date, mais encore plus si on considère que c'est le principal levier aujourd'hui
02:18 de développement de bon nombre de pays en difficulté.
02:20 Donc c'est pas juste réduire ses émissions carbone quand on se déplace, au moins prendre
02:23 l'avion.
02:24 Donc c'est à la fois effectivement décarboner cette industrie et en même temps effectivement
02:28 c'est mesurer l'impact social à la destination.
02:30 Quand Jean Covici nous explique qu'il faudrait arrêter de prendre l'avion, voilà pour
02:33 moi, si tu veux, c'est la pire bêtise qu'on puisse effectivement donc énoncer.
02:38 Quand on explique que par contre il faut décarboner l'aérien, c'est une évidence.
02:41 Alexandre, là on a rapidement parlé de Fairmove, on y reviendra sûrement.
02:45 Vous vous êtes rencontré il y a un an pour une levée de fonds pour Fairmove et ensuite
02:48 là vous créez un club d'investissement cette fois-ci pour aller investir dans d'autres
02:52 sociétés mais dans le secteur du tourisme.
02:53 C'est vrai que quand on parle du secteur du tourisme, on l'a compris, on ne parle
02:55 pas que des transports mais on parle de quoi concrètement ?
02:57 On parle d'entreprises qui viennent disrupter les usages grâce au digital dans le secteur
03:02 du tourisme dans le cadre de la thèse d'investissement Fairmove, d'entreprises qui vont rendre le
03:08 tourisme au plus global.
03:09 C'est-à-dire que ça va du transport à l'hébergement en passant par l'alimentation, les énergies
03:14 renouvelables, le traitement de l'eau.
03:15 En fait c'est extrêmement large donc on va retrouver des entreprises qui sont dans
03:19 le secteur de l'intelligence artificielle, dans les biotech, des entreprises dans le
03:24 digital également.
03:25 Toujours donc en fait derrière cette thématique tourisme on peut aller investir dans le digital
03:27 par exemple ?
03:28 Oui, tout à fait.
03:29 Vous allez avoir des entreprises qui vont permettre aux voyageurs par exemple de voyager
03:39 de manière plus responsable.
03:40 C'est le cas par exemple de Fairmove, on est au digital.
03:43 On a également des entreprises qui permettent de venir partager le transport, de trouver
03:50 des modes de transport plus durables également pour avoir une destination.
03:53 Une entreprise d'ailleurs qui a été financée sur Trudigo et dans laquelle Jean-Pierre Nadir
03:57 est actionnaire qui est Tic Tac Trip qui permet de faire un trajet multimodal via une seule
04:05 et même plateforme donc de permettre à un voyageur qui aurait privilégié l'avion
04:09 de voyager avec une combinaison train, bus, voiturage.
04:13 D'accord et donc de comprendre effectivement que ça existe alors qu'on ne le sait pas
04:16 forcément par exemple.
04:17 Exactement.
04:18 Jean-Pierre Nadir, le secteur du tourisme vous le connaissez depuis longtemps, on a
04:21 parlé de Fairmove, avant ça vous avez fondé donc Easy Voyage.
04:23 On pourrait se dire aujourd'hui que lorsque l'on veut justement faire du tourisme responsable
04:29 ou durable c'est forcément du circuit court, c'est arrêter d'aller à l'autre bout
04:32 de la planète mais c'est commencer par visiter son pays ou les pays aux alentours.
04:35 Moi je ne crois pas du tout à ça.
04:36 Aujourd'hui en fait, quel est le problème du monde ? Le problème du monde n'est pas
04:40 que le climat monte, le problème du monde c'est qu'il y a des grands déséquilibres
04:44 dans le monde dans lequel on vit et notre objectif c'est de créer un monde apaisé.
04:48 Dans ce monde apaisé il y a 3 milliards de gens aujourd'hui qui vivent avec moins de
04:51 2 dollars par jour.
04:52 Ces gens-là donc ils vivent tous dans des pays qui sont défavorisés et à qui on va
04:55 expliquer qu'il va falloir qu'ils restent chez eux parce que de toute façon effectivement
04:58 on veut nous, on va ici tout fermer.
05:01 Donc en fait on est bien dans une logique où au contraire il faut à destination créer
05:06 de la richesse pour pouvoir effectivement la répartir, faire en sorte que les gens
05:09 s'épanouissent sur leur sol et donc créer un maximum d'emplois et de valeurs.
05:14 Or les deux principaux leviers d'emploi du monde que sont le manufacturier ou l'agriculture
05:19 sont deux leviers qui sont fortement en baisse dans ces pays.
05:22 Le manufacturier c'est 2 à 3% de moins d'emplois dans le monde chaque année.
05:25 Pourquoi ? Parce que la machine remplace tout et les chinois piquent tout.
05:28 Donc les deux réunis font qu'il ne reste pas grand chose pour les autres.
05:31 Deuxième effectivement donc secteur, l'agriculture.
05:35 Aujourd'hui dans un secteur industriel dans un pays comme les Etats-Unis, un gars avec
05:39 un tracteur fait 400 hectares tout seul.
05:41 Donc là où avant il fallait 6 personnes pour un hectare.
05:43 Donc dans ces pays, Malagascar, le Sénégal, pour en citer quelques-uns, même la Tunisie,
05:49 quel est l'avenir pour ces pays ?
05:50 Donc il faut conserver l'économie touristique c'est ça ?
05:52 Il faut préserver l'économie.
05:53 Donc moi je veux bien qu'on m'explique laquelle.
05:55 Et moi la seule que je vois c'est le tourisme.
05:57 Parce que le tourisme, comme l'a très bien expliqué Alexandre, c'est au cœur de tous
06:00 les modèles de réinvention.
06:01 C'est au cœur de l'éco-bâti, c'est au cœur du traitement des eaux, c'est au
06:04 cœur des énergies propres, c'est au cœur de la relocalisation.
06:07 Vous savez que l'empreinte carbone, 50% de l'empreinte carbone mondiale, c'est
06:11 les importations.
06:12 Exportation, importation.
06:13 En France c'est 52%.
06:14 Donc dans ces pays on importe tout.
06:16 Parce qu'il n'y a rien.
06:17 Et pourquoi il n'y a rien ?
06:18 Parce qu'il n'y a pas d'acheteurs.
06:19 Donc en général un gars à Malagascar qui produit dans le nord du pays, quand il ramène
06:22 sa production, donc déjà à Tadane, il arrive à la capitale, il a perdu 50% de la production.
06:26 Parce qu'il n'y a pas de chaîne de refroid, les routes sont minables, etc.
06:29 Donc ensuite de quoi ? Il se fait avoir par le grossiste qui pique toute la marge.
06:33 On charge des bateaux de CGA qui à la fin ont fait des bénéfices énormes, mais qui
06:38 polluent un maximum.
06:40 Et on t'explique que c'est ça le modèle d'actuels gagnants.
06:42 Absolument pas.
06:43 Moi je dis que manger une mangue à l'île Maurice à la bonne saison, par un touriste
06:46 qui est venu en avion, en vol direct, et bien ça a moins d'empreinte carbone que de la
06:50 manger ici.
06:51 Pareil pour les tomates cerises.
06:52 Les tomates cerises du Maroc.
06:53 On ne va pas faire tous les légumes et tous les fruits.
06:55 Non, mais c'est important d'avoir un élément concret.
06:57 Ce qui est important, c'est de bien comprendre de quoi on parle.
07:00 Les gens ont un prisme qui est un tout petit modèle.
07:04 En fait, il faut avoir une vue complète des systèmes.
07:05 Et quand on a une vue complète des systèmes, alors le tourisme devient non pas le problème,
07:09 mais la solution.
07:10 Si on vient au-delà du transport qu'on a mentionné, sur l'impact social concrètement,
07:15 comment est-ce que demain un touriste qui va à l'autre bout du monde peut avoir un
07:17 impact social plus concret que ce qu'il a aujourd'hui ?
07:19 Forcément en prenant les prestataires qui eux ont une application locale extrêmement
07:23 forte qui commence effectivement par ce que j'ai expliqué, c'est-à-dire à reproduire
07:26 localement.
07:27 Quand tu reproduis localement, tu crées des chaînes qui sont gagnantes à destination.
07:29 La permaculture, les réforesteries, c'est 6 salariés par hectare.
07:33 Donc tout de suite, tu crées un modèle gagnant si l'hôtel commence à s'approvisionner
07:37 localement.
07:38 Un exemple concret, l'arrivée dominicaine, 75% des hôtels importent 100% des produits.
07:44 100%.
07:45 Donc localement, tu pourrais déprimer les cultures.
07:48 Donc ça n'alimente pas l'économie locale, c'est ça ?
07:49 Du tout.
07:50 Et ça crée de l'emprunt de carbone.
07:51 Donc ce qu'il faut, c'est alimenter l'économie locale, c'est mieux payer les salariés,
07:55 c'est les former, c'est avoir des horaires plus adaptés.
07:58 Bref, c'est être dans une vraie logique éthique qui est un des éléments du RSE.
08:01 Jean-Pierre Nadir, si je reviens sur le club d'investissement, alors il est prévu que
08:06 vous identifiez notamment les entreprises de demain dans le secteur du tourisme.
08:09 Est-ce que ce sera forcément avec un biais durable ou ça va être beaucoup plus large
08:12 effectivement que cela ?
08:13 Non, c'est vraiment dans l'idée effectivement de dire que tous ces modèles de réinvention
08:16 vont se faire autour de ces considérations.
08:18 L'avenir du tourisme en fait, c'est effectivement d'accompagner aujourd'hui la transition écologique
08:24 du secteur, que ce soit celle de l'hôtellerie ou effectivement celle du transport.
08:27 Et ça tombe bien parce qu'il y a en France plein de start-up qui effectivement essayent
08:32 d'apporter leur contribution.
08:33 Vous avez un salon Foodtech qui illustre très bien la chose, vous avez plus de 300 exposants
08:38 avec que les start-upeurs qui ont tous des solutions assez géniales mais qui ont du
08:41 mal à se financer parce qu'en fait le démarrage est toujours plus compliqué.
08:45 Donc en fait, tu as un peu de love money, ensuite effectivement tu vas aller voir des
08:48 fonds mais entre les deux, c'est bien d'avoir un accompagnement.
08:51 Et puis c'est bien surtout d'avoir un peu de mentora pour ouvrir en fait le réseau.
08:55 Et c'est ce qu'on va faire, on va apporter les deux éléments du mentora, de l'expertise
09:00 et puis de l'accompagnement et du carré d'adresse.
09:02 En plus, il y a le club d'investissement parce que sur Tudigou en fait on reçoit des
09:06 dossiers, 800 à 1000 dossiers par mois, on sélectionne 5 à 10 qu'on présente.
09:11 Que vous présentez du coup au grand public qui ensuite peut investir donc via la plateforme
09:15 et on investit entre 1 et 2 millions d'euros par semaine dans ces dossiers-là, aux côtés
09:19 de Business Angel Aguery, de fonds.
09:21 Mais en général ces dossiers-là ne vont pas bénéficier de la valeur ajoutée d'un
09:27 investisseur qui peut les accompagner dans le développement du business.
09:30 Ce qui est intéressant via le club d'investissement de Firmouv Invest, c'est que là vous avez
09:35 Jean-Claire Nadir qui avec Firmouv va tout un écosystème qui permet à ces entreprises-là,
09:41 à ces startups qui sont à des stades d'initio de développement, de bénéficier d'énormément
09:45 de synergie et d'accélérer grâce à des contacts B2B notamment qui vont leur permettre
09:51 vraiment de démultiplier leur business.
09:52 Ça veut dire qu'on limite le nombre d'entreprises qu'on va sélectionner pour ensuite pouvoir
09:57 les accompagner ?
09:58 Oui, absolument.
09:59 On est sur une sélection d'une entreprise par mois dans un premier temps et puis on
10:02 passera à deux entreprises dans un second temps.
10:05 Mais oui, absolument, c'est vraiment une hyper sélection.
10:08 Tudigo, on est une plateforme régulée par l'entreprise des marchés financiers.
10:12 On a déjà un process de sélection qui est très très fort et qui permet vraiment de
10:16 filtrer les meilleurs projets auxquels on rajoute en plus le prisme d'analyse d'un
10:21 expert du tourisme qui est Jean-Pierre Nadir qui en plus est un CRL entrepreneur qui a
10:25 réussi dans ce domaine.
10:26 Alors concrètement vous allez les accompagner comment Jean-Pierre Nadir ces entreprises ?
10:30 Vous commencez déjà à en accompagner ou vous en avez peut-être déjà identifié
10:32 certaines aujourd'hui ?
10:33 Je suis investisseur de longue date donc en fait comme ça a été indiqué, j'ai déjà
10:38 investi dans différentes entreprises soit dans le tourisme, soit en dehors au travers
10:44 de l'émission que vous avez rappelé qui venons l'associer où on rappelle qu'on
10:47 n'est pas des jurys, on est des investisseurs, on vient avec notre argent qu'on met dans
10:51 les boîtes et il nous faut en une heure juger et jauger de la capacité effectivement
10:56 à investir.
10:57 Donc je pense que j'ai une bonne vista à la fois parce que ça fait 30 ans que je connais
11:01 le secteur et donc moi je crois beaucoup à l'expertise sectorielle.
11:04 Je pense qu'en fait quand on investit dans tous les domaines, c'est quand même compliqué
11:07 effectivement d'avoir une thèse et de se forger des convictions.
11:11 Donc moi je connais bien le tourisme et donc j'en connais bien les besoins et donc je
11:15 peux sentir effectivement et ressentir quelles sont les entreprises qui vont pouvoir se développer
11:18 et puis surtout je pense que j'ai développé une bonne expertise sur comment accompagner
11:22 intelligemment les hommes, c'est-à-dire à la fois pour les aider, les stimuler, les
11:25 pousser mais en même temps sans les brider parce qu'il n'y a rien de pire effectivement
11:28 que de brider un créateur d'entreprise.
11:30 Pour les gens qui nous écoutent, le tourisme effectivement, on en a quand même beaucoup
11:33 parlé sur les dernières années sur le fait que c'était un secteur d'activité qui
11:36 souffrait effectivement des différents confinements à travers le monde.
11:39 On est maintenant dans des changements, dans des questionnements vis-à-vis des manières
11:43 de voyager ou de faire du tourisme.
11:45 Il reste des opportunités dans le secteur du tourisme aujourd'hui ?
11:47 Il n'y a que des opportunités mon cher ami.
11:48 Alors je ne vais pas vous refaire le coup des tomates et des tomates purises.
11:51 On les connaît c'est pour vrai.
11:52 Celle-là j'ai déjà faite mais en tous les cas il n'y a que des opportunités.
11:55 Pourquoi ? Parce que le tourisme c'est en gros 5% de croissance par an sur les 30 dernières
12:01 années Covid mis à part.
12:03 Donc c'est une industrie qui ne cesse effectivement de se développer.
12:06 Le tourisme c'est l'un des 2-3 grands désirs énoncés par l'ensemble de l'humanité
12:10 quand on leur demande ce qu'ils voudront faire le jour où ils auront un peu d'argent.
12:13 Et donc aujourd'hui ce qui fait le tourisme ce sont les primo-voyageurs, c'est-à-dire
12:16 les chinois qui sont à la consommation et les fameux indiens qui vont être aujourd'hui
12:19 la population numéro 1 mondiale.
12:21 Chaque fois qu'un ingénieur indien touche son premier salaire, la première chose qu'il
12:24 veut c'est aller voir la tour Eiffel.
12:26 Et donc aujourd'hui on peut expliquer qu'on va empêcher tout ça, ça ne marchera jamais.
12:30 Donc ce qu'il faut c'est accompagner, c'est expliquer, c'est conscientiser, c'est décarboner
12:35 et c'est upgrader tous les leviers qui sont à notre disposition dans le monde du voyage
12:39 et ça ouvre des possibilités absolument incroyables.
12:40 Le voyage aujourd'hui est sans doute le nouvel Eldorado des Green Tech.
12:44 - Bon alors Alexandre là un petit mot quand même sur les investisseurs.
12:48 À présent on a beaucoup parlé des entreprises.
12:50 Concrètement ce club d'investissement il est ouvert à tout le monde mais il y a un
12:54 nombre de personnes limitées qui au final pourront y avoir accès.
12:56 - Oui tout à fait.
12:57 Nombre de personnes limitées pourquoi ? Parce que nombre d'opportunités d'investissement
13:01 également limitée.
13:02 Donc en entrant dans le club, vous avez une adhésion qui est payante, donc tous les membres
13:07 du club doivent pouvoir avoir accès à l'investissement dans les projets qui sont présentés.
13:11 Donc on limite le nombre d'adhérents à 500 aujourd'hui, il sera étendu à 1000
13:17 demain pour pouvoir permettre à tous d'entrer dans chacun des deals qui seront présentés.
13:22 - Donc une adhésion payante pour ensuite avoir accès aux propositions d'investissement
13:26 et choisir ensuite si on investit dans les projets identifiés par Thibault et Jean-Pierre
13:30 Nadir.
13:31 - C'est ça, pourquoi un petit ticket d'entrée parce que c'est 1000 euros.
13:32 Donc pourquoi ce ticket ? Pour montrer la bonne volonté des gens de vouloir adhérer
13:36 à ce club pour investir ensuite.
13:37 Parce que ensuite quand on va présenter les dossiers, si personne n'investit dans
13:41 les dossiers en question, ce sera peine perdue.
13:43 Donc toute la problématique c'est que nous on va mettre 5% systématiquement voire peut-être
13:47 plus pour créer l'effet de levier et montrer collectivement le niveau de croyance qu'on
13:52 a dans le dossier en question.
13:53 - Quand vous dites nous, donc c'est vous Jean-Pierre Nadir qui allez investir ?
13:55 - C'est Fairmoove.
13:56 - C'est Fairmoove, d'accord.
13:57 - Alors peut-être que là, c'est un peu la question, j'ai reçu beaucoup de questions
13:59 à ce sujet-là sans savoir si moi je mettrais également.
14:01 Pourquoi pas, je verrais, en tous les cas je vais privilégier déjà les 500 qui seront
14:05 avec nous, sachant que par exemple le Tic Tac Trip qu'on a évoqué tout à l'heure,
14:10 on l'aurait fait sur Fairmoove si effectivement on avait eu le club d'investissement.
14:13 A l'époque moi je l'ai fait seul parce que j'estimais justement que cette start-up
14:16 avait un vrai impact dans mon secteur et qu'il était important qu'on puisse l'aider
14:22 à se développer.
14:23 - Dernière question, donc effectivement on investit, ensuite on choisit les projets
14:28 sur lesquels on investit, Tudigo analyse également les sociétés, j'imagine qu'il y a le flair
14:34 de l'entrepreneur et l'analyse financière quand même ?
14:36 - Oui, la particularité entre des clubs d'investissement privés un peu obscurs qui ont émergé ces
14:44 deux dernières années et le club d'investissement qu'on fait là aujourd'hui avec Fairmoove
14:48 et Jean-Pierre Nadir, c'est que vous avez une plateforme régulée directement par l'autorité
14:52 des marchés financiers avec toute la rigueur, l'expertise et les process de sélection de
14:57 la plateforme.
14:58 Le projet qui arrive sur le club d'investissement Fairmoove Invest, il a été déjà validé
15:02 par Tudigo.
15:03 C'est un projet qui est doublement validé par Tudigo et par Jean-Pierre Nadir.
15:07 - Ce qui n'empêche que ça reste des investissements risqués quand même précisément.
15:10 - Ça reste des investissements risqués, nous notre travail au quotidien c'est vraiment
15:14 de réaliser des audits stratégiques financiers, extra financiers pour sélectionner et négocier
15:19 les meilleures conditions d'investissement et encore une fois aujourd'hui et d'ailleurs
15:23 on le voit de plus en plus, on investit aux côtés des fonds d'investissement, des fonds
15:26 de capital risque aux mêmes conditions.
15:28 - Merci beaucoup à tous les deux d'être venus sur le plateau, merci Alexandre Lain
15:31 co-fondateur de Tudigo, merci également Jean-Pierre Nadir fondateur de Easy Voyage,
15:35 de Fairmoove et investisseur effectivement de Qui Veut Être mon associé.
15:39 Merci à vous également de nous avoir suivis et on se retrouve très vite sur Bsmart.
15:42 [Musique]

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