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Retrouvez le replay de la 3e étape du Tour des Alpes du 19/04/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:08 On est à mi-course sur ce Tour des Alpes et pour l'instant il y a un homme qui domine
00:00:12 depuis le début, depuis lundi, vainqueur des deux premières étapes, c'est Théo Gaggenhart.
00:00:16 Attention, derrière il y a Félix Gall, pointé à 18 secondes, Jürg Karti, pointé à 22
00:00:21 et d'autres coureurs également, mais ça va être peut-être difficile d'aller bousculer l'équipe Ineos.
00:00:25 Aujourd'hui on va se retrouver ensuite sur le plateau de "Ça va frotter" avec Pierre Carré qui reste avec moi
00:00:30 et Patrick Chassé, Christophe Ribelon et Cédric Pinault sont déjà aux commentaires.
00:00:34 Merci Claire, cette étape est annoncée comme l'étape Rennes, s'agira-t-il de l'étape Rennes ?
00:00:40 On en a discuté, c'est évidemment les coureurs qui en décideront. En tout cas c'est une étape qui offre
00:00:45 un dénivelé important, près de 3000 mètres sur une distance relativement contenue puisqu'elle fait
00:00:51 cette étape à peu plus de 160 km. Pour l'instant les coureurs sont partis depuis un peu plus de 2h30.
00:00:57 La Godissey est la première grosse difficulté, elle est actuellement franchie par les coureurs,
00:01:03 ensuite redescente à Avio avant d'escalader la dernière difficulté, la montée vers Plane Tonico.
00:01:10 San Valentino pour le terme de cette étape, 15,5 km d'ascension finale, une véritable arrivée au sommet
00:01:17 d'un col, c'est ce que l'on vous propose cet après-midi pour la troisième étape du Tour des Alpes.
00:01:23 Juste une image, le départ réel qui a été donné ce matin peu après 10h. On est partis tôt ce matin et on va
00:01:35 finir un peu plus tôt que d'habitude. On essaie d'harmoniser un peu les courses, maintenant que toutes
00:01:41 les courses sont retransmises à la télévision pour que les téléspectateurs puissent en voir un maximum.
00:01:46 Regardez ces paysages magnifiques que l'on a quittés sur des premiers kilomètres roulants, puisqu'on était
00:01:53 quand même en altitude, à plus de 1100 m d'altitude lorsque le départ a été donné. Au commandement, l'équipe
00:02:00 Ineos, l'équipe du leader de la course depuis le premier jour, Tao Gegenhardt, ancien vainqueur du Giro,
00:02:07 c'était en 2020, et toujours le porteur du maillot vert, le maillot distinctif du leader de la course.
00:02:15 Ça roule très vite aujourd'hui, ça roule trop vite d'ailleurs, diront les téléspectateurs et nous-mêmes avec eux.
00:02:20 Parce que finalement, au moment où l'on reçoit les premières images, ils ont déjà basculé, c'était prévu, au sommet
00:02:26 de cette première difficulté de deuxième catégorie, la montée de la Godissey. Vous avez à l'image l'échappée du jour.
00:02:36 L'échappée du jour dans laquelle on retrouve un coureur de la formation Bahrain, Yasha Sutherland, un coureur
00:02:44 de la formation AG2R Citroën, il s'agit d'Andrea Ventrame, un coureur de la formation Movistar, Yuri Holman,
00:02:55 un coureur de la formation DSM, Lorenzo Milesi, Joe Dobrowski, qui est le mieux placé dans cette échappée,
00:03:02 mais quand même relégué à 6 minutes 42, appartient à la formation Astana. Je vous ai cité les principaux noms,
00:03:08 surtout les principales équipes. Il faudrait également citer Mathia Baiss de l'équipe Eolo-Kometa,
00:03:13 puisqu'il dispose d'un équipier dans le top 10 du classement général. Le coureur en question, il s'agit de Lorenzo Fortunato.
00:03:23 - Mon favori. - Votre favori. Alors, tout de suite, la première question qui s'impose, si on a mis, pas toutes,
00:03:28 mais certaines équipes qui jouent le classement général des hommes à l'avant, j'imagine que ce n'est pas complètement innocent
00:03:33 et pas seulement pour une victoire d'étape. Peut-être ne serez-vous pas d'accord. Qu'en pensez-vous ?
00:03:37 - J'ai mon avis, c'est que l'équipe Bahrein, certes, on a mis un homme à l'avant en vue peut-être de lancer ce coureur
00:03:47 qui sert de point d'appui dans la dernière montée, tout comme Uri Holman de la formation Movistar pour son leader Ivan Sosa.
00:03:54 Votre favori, je crois, Patrick ? - Oui. - Donc, c'est deux des formations qui pourraient s'appuyer sur ces coureurs
00:04:01 dans la montée finale. Après, des fois, vous savez, on met un homme à l'avant parce qu'on se dit aussi que l'échappé peut se disputer de la victoire.
00:04:09 Ça aurait pu être le cas aujourd'hui. Ils sont quand même 12 coureurs à l'avant. C'est une grosse échappée.
00:04:14 Ils ont eu jusque 7 minutes et 15 secondes d'avance au pied de la difficulté qu'ils viennent d'escalader.
00:04:19 Le peloton a dû accélérer dans cette montée parce qu'ils ont perdu pratiquement 3 minutes, même plus de 3 minutes.
00:04:25 Les échappés n'ont plus que 3 minutes 30. Donc voilà, on a accéléré dans le peloton, mais on a vu une nouvelle formation rouler en tête de peloton
00:04:31 qu'on n'avait pas encore vue depuis le début de cette course. - C'est sûrement eux qui ont réduit cet écart en fonction de l'équipier.
00:04:38 Et là, on voit le passage au sommet. - Le passage au sommet de cette difficulté. - C'est ce turning.
00:04:45 C'est Jasha, ce turning qui est passé en tête. - Et qui a pris les points de ce deuxième catégorie.
00:04:51 On fera le classement à la fin de cette étape. Ça ne va pas changer la donne.
00:04:57 Pour l'instant, 6 points pour Jasha Sutterlin. C'est le troisième homme, cela dit, à avoir 6 points dans ce Tour des Alpes.
00:05:04 Puisqu'on avait vu Buitrago prendre 6 points. - Et Cepeda aussi, il me semble.
00:05:11 C'était hier. Et Cepeda avant-hier, effectivement. Comme le règlement indique qu'à égalité de points, c'est le dernier à être passé en tête au sommet d'un col qui endosse le maillot.
00:05:20 Buitrago l'ayant fait hier, il a endossé ce maillot de leader de la montagne.
00:05:26 C'est un maillot bleu ciel. Vous l'apercevrez peut-être, ce maillot distinctif.
00:05:31 Mais on va voir s'il est capable de le garder. Non, pour l'instant, en tout cas. Il faudra qu'il marque des points.
00:05:35 Au moins un point sur la dernière ascension. Ce qui est tout à fait possible de la part de Buitrago, puisqu'il est considéré comme l'un des...
00:05:41 - Puisqu'il va gagner l'étape, si vous m'avez écouté dans les pronoms. - Voilà, puisqu'il va gagner l'étape, il nous a dit.
00:05:46 Donc si vous aviez quelque chose d'urgent à faire cet après-midi, n'hésitez pas. Maintenant qu'on vous a donné le résultat avant tout le monde, on plaisante bien entendu.
00:05:55 - Il y en a un qui poursuit sur sa lancée, c'est Iha Söterlin dans la descente. - Donc ça va peut-être dans le sens de ce que disait Cédric au niveau de la stratégie de course.
00:06:03 C'est que l'équipe Bahrain a certainement mis Söterlin à l'avant pour ses points d'appui. On a vu qu'on a perdu beaucoup de temps sur cette ascension.
00:06:09 Donc tout simplement, je pense que Söterlin, lui, il n'a qu'un seul objectif, c'est d'arriver au pied de la dernière section avec le maximum d'avance possible.
00:06:16 Pour éviter de se faire reprendre dans les tout premiers kilomètres, voire même avant la montée. Donc voilà, il est en train d'essayer de faire le forcing pour redynamiser un peu cet échappé.
00:06:24 - Le problème que va rencontrer Söterlin, c'est qu'on a une grande vallée maintenant, en bas de cette descente. - Oui, il va y avoir au moins 30 kilomètres.
00:06:30 - 30 kilomètres de vallée. Donc tout seul, face à un groupe de ses anciens coéquipiers d'échappé qui vont certainement être organisés encore.
00:06:40 - Donc c'est complètement suicidaire. - C'est un peu bête, je trouve.
00:06:44 - On va voir. Après, ce n'est peut-être pas tout le groupe. Ce que vous pouvez noter, c'est qu'ils étaient 12 dans cet échappé et apparemment on n'a perdu personne dans cette ascension.
00:06:53 - Ça veut dire qu'on n'est vraiment pas monté vite. Donc voilà, je pense que Söterlin, tout simplement, soit il y avait des coureurs qui ne roulent pas, soit lui se sent vraiment bien.
00:07:01 - Et a bien vu que dans l'échappé, il n'y avait pas le niveau pour vraiment accélérer. On va voir si c'est une bonne opération. Ce qui est sûr, c'est que ça montre quand même l'envie de Bahrein et notamment de Söterlin de vouloir faire que cet échappé roule plus vite.
00:07:15 - Et bien, regarde où sont ses anciens coéquipiers. - Söterlin, c'est avant tout un excellent rouleur. Ce n'est pas un coureur qui a gagné beaucoup de courses. Je crois qu'il n'a qu'une seule victoire à son palmarès.
00:07:27 - C'est un coureur d'expérience. Mais c'est un coureur qu'on a souvent vu sur des places d'honneur dans les grands contre-la-montre des grandes courses, y compris d'ailleurs le Tour de France, le Tour d'Espagne, le Tour d'Italie.
00:07:44 - Je ne suis pas sûr qu'il connaisse bien. Mais quoi qu'il en soit, s'il a fait le Tour d'Italie une année, c'était l'année dernière. Je n'avais pas noté, mais l'année dernière, il a fait le Tour d'Italie.
00:07:53 - Donc quoi qu'il en soit, Yasha Söterlin, justement, ses qualités de rouleur, il va devoir les mettre à profit pour essayer de résister. Ou bien la sagesse va lui commander de se relever, voyant que derrière, on reste unis à rouler contre lui.
00:08:09 - Il n'a vraiment pas beaucoup d'avance. Regardez ce plan d'hélicoptère. Je pense qu'il a allé à moins de 10 secondes d'avance sur ses anciens compagnons d'échappée.
00:08:17 - C'est vraiment volontaire ? Vous pensez qu'il est cette sortie dans la descente où il est simplement en train de faire une descente sinueuse, en étant assez à droit, alors que derrière, on joue peut-être davantage la prudence ?
00:08:32 - Oui, il est passé en tête au sommet du grimpeur. Il a certainement abordé la descente bien appliquée. Si vous êtes avec un coureur dans votre groupe qui est moins habile, moins agile que vous, vous prenez vite 50-100 mètres.
00:08:48 - Il a continué sur sa lancée. On voit qu'il se retourne beaucoup. Je ne pense pas qu'il ait l'intention de continuer seul. Il connaît le parcours. Il a son directeur sportif qui doit bien le guider en lui disant qu'il reste au moins 25 km de plaine avant d'attaquer la montée finale.
00:09:04 - Tu seras plus efficace avec les autres coureurs dans ta roue.
00:09:09 - Si il se relève maintenant, il n'a pas fait beaucoup plus d'effort que les autres dans l'échappée. Il s'est fait plaisir dans la descente. On va voir. En bas, dans la vallée, on va vite avoir la réponse.
00:09:20 - On voit l'équipe IF qui est en train de s'afficher comme l'équipe qui peut aller embêter l'équipe INEOS. Avec Yuck Carty, Jefferson Cepeda qui sont les deux coureurs les mieux classés de cette équipe.
00:09:39 - Il se relève. - Il se retourne. Il continue de rouler. - L'écart est reparti à l'hausse. On voit 3 minutes 54. Dans l'échappée, on a roulé plus vite que le peloton.
00:09:54 - J'allais vous interroger là-dessus. Sutherland, on trouve que ce n'est pas très judicieux de lâcher ses compagnons d'échappée dans la descente. Mais ça risque de faire une course poursuite qui peut avoir pour avantage de faire progresser l'écart si Sutherland n'est pas tout de suite rejoint.
00:10:14 - Aucun de ces coureurs n'est dangereux au classement général. Le plus dangereux était à 6 minutes 42, c'est Jodowrowski. Les positions au classement général vont être modifiées.
00:10:23 - Tao Gegenhardt a quand même 16 secondes d'avance sur le leader de la formation AG2R Citroën, Félix Gall. Félix Gall qui est autrichien. L'Autriche doit être donné le départ de ce Tour des Alpes.
00:10:36 - Björk Karti est troisième avec 22 secondes de retard. C'est le leader de la formation IF Easypost. Et le quatrième, c'est un coéquipier de Tao Gegenhardt. Tous les deux appartiennent à l'équipe Ineos, anciennement l'équipe Sky.
00:10:49 - Pavel Sivakov qui on le sait a la double nationalité mais maintenant qui course avec une licence française. Il a grandi dans le sud-ouest de la France.
00:10:57 - Et puis Ivan Sosa est cinquième. Ca nous fait plaisir de voir le jeune Colombien revenir à un bon niveau, ce qui n'était pas vraiment le cas ces derniers mois.
00:11:05 - Jack Haig pour l'équipe Bahrein et son coéquipier Santiago Buitrago sont les deux coureurs de la formation Bahrein Victorious, respectivement sixième et septième.
00:11:15 - Et là, l'écart est déjà de pratiquement 30 secondes pour ces coureurs. Et puis ensuite, Lorenzo Fortunato pour l'équipe Eolo Kometa.
00:11:25 - Et surtout, Jefferson Cepeda. Je dis surtout Cepeda parce qu'il a montré à l'équatorien qu'il était quand même assez offensif. Neuvième devant les deux coureurs de la formation Bora qui, eux, hier ont perdu du temps.
00:11:36 - Je parle d'Alexander Vlasov et de Léonard Kemna et qui sont donc désormais dixième et onzième.
00:11:42 - Un mot quand même sur l'autre coureur en pointe de l'équipe AG2R Citroën, Aurélien Paré-Peintre. Il est quatorzième de ce classement général.
00:11:51 - Son retard par rapport au leader est quand même important désormais. Pratiquement une minute trente de retard pour Aurélien Paré-Peintre.
00:12:00 - Là-dedans, il y a bien sûr les bonifications engrangées par Tao Gegenhardt. Les dix secondes prises chaque jour puisqu'il a gagné les deux premières étapes.
00:12:07 - Il y a déjà des gros écarts. La première arrivée était difficile. Hier, on a vu qu'on était quand même arrivés groupés. Malgré tout, avec ces deux victoires et les bonifications prises à l'arrivée, il a fait des écarts.
00:12:19 - Tao Gegenhardt, quand on voit même un Vlasov qui est dixième du général, a déjà 55 secondes. Il y a déjà des gros écarts.
00:12:27 - Il y a même Ivan Sosa, cinquième à 28 secondes. Il y aura aussi des bonifications à l'arrivée. On l'a dit, l'arrivée est beaucoup plus difficile que les autres jours.
00:12:39 - Elle est plus longue, mais malgré tout, il y a du temps à reprendre à Tao Gegenhardt.
00:12:42 - Sacha Sutherland est repris par les 11 hommes, donc 12 coureurs à nouveau en tête de cette troisième étape du Tour des Alpes. Nous sommes maintenant au bas de la descente du Lago d'Issei.
00:12:59 - C'est parti pour une trentaine, une petite, quand même. 25 kilomètres environ. 25 kilomètres de transition avant de parvenir à Avio, au pied de la montée finale de cette étape qu'on vous propose de vivre tout à l'heure avec les favoris.
00:13:14 - Brentonico San Valentino, ce sera là-haut que sera jugé l'arrivée de cette troisième étape. En attendant, avant de vivre les 40 derniers kilomètres, on tourne une page de publicité.
00:13:27 - On ne s'entend pas dans cette échappée en tête de cette troisième étape du Tour des Alpes. 12 coureurs sont devant. On a vu Yasha Sutherland s'échapper tout à l'heure dans la longue descente de Lago d'Issei, qui était la grande première difficulté.
00:13:45 - La deuxième étant tout simplement la montée vers l'arrivée, le col vers l'arrivée sur les hauteurs d'Avio. Et vous le voyez, c'est un petit peu désuni. On vient, on repart, on ne s'entend pas.
00:13:56 - Lucas Postelberger essaye de remettre un petit peu d'unité. Ici, c'est le grand gabarit de Liam Johnston. Alors qu'en tête du peloton, on a la formation EF Education Easy Post qui roule, qui imprime le rythme.
00:14:11 - Et puis attardons-nous un petit peu sur l'attitude de cette équipe EF, qui fait le job alors qu'on le rappelle, elle n'a pas le maillot de leader. C'est le maillot de leader. Il est possession de Tao Gegenhardt.
00:14:22 - Est-ce que ça veut dire qu'on pense que Tao Gegenhardt est possiblement prenable dans cette ascension finale ?
00:14:30 - Oui, si on roule, c'est qu'on a déjà confiance en ses leaders. On a deux coureurs qui sont capables de s'imposer dans cette équipe avec Hugues Carty et bien sûr Jefferson Cepeda.
00:14:42 Donc deux coureurs qui ont montré depuis le début de la semaine des belles qualités, des belles aptitudes. On joue les étapes, on joue la classe en général.
00:14:49 Donc si on ne roule pas aujourd'hui pour ces coureurs, si on ne tente pas de faire vaciller Tao Gegenhardt, on ne le fera jamais. Donc il faut prendre ses responsabilités.
00:14:59 On n'a personne à l'avant. Ils ont mis des hommes à l'avant hier notamment avec le coureur Simon Carr qui était échappé, qui s'est fait revoir dans le final hier.
00:15:09 Donc là on a changé de tactique. On l'avait dit hier dans la précourse qu'il va falloir changer de tactique pour les équipes s'ils voulaient mettre en difficulté Ineos et Tao Gegenhardt.
00:15:20 Parce que collectivement ils ont une équipe très forte. Donc du coup là on travaille. On va tenter de réduire l'écart dans un premier temps parce qu'on l'échappait.
00:15:28 Même si on vient de le dire Patrick, on n'a pas l'air de bien s'entendre à l'avant. Ça a l'air décousu en tout cas à l'avant. C'est bizarre.
00:15:35 C'est pas très fluide en tout cas. Et c'est dommage parce que c'est dans cette portion où il faudrait bien s'entendre. C'est dans cette portion là avant le pied de la montée finale.
00:15:43 Là si on arrive à limiter un écart, imaginez ils arrivent avec 4 minutes au pied de la montée finale. Ah bah la donne c'est pas la même.
00:15:49 Je reviens quand même à l'équipe IF parce que je vous avais posé la question pour savoir justement sur leur stratégie mise en place en début d'étape.
00:15:58 C'était pour avoir votre sentiment avant de donner la parole à celui qui peut justement faire une bonne opération aujourd'hui.
00:16:05 Quel était son état d'esprit ? Est-ce que c'était prévu ? Est-ce que c'était prémédité finalement de prendre la responsabilité de la poursuite ?
00:16:15 Justement Charles-Antoine Nora et Charlie Boursereau ont posé la question ce matin au départ à Hugh Carthy, 3ème du classement général on vous le rappelle, derrière Tao Gaguenhart et Felix Gall.
00:16:26 Ecoutez la réponse du britannique.
00:16:29 Aujourd'hui c'est impossible de se cacher, il n'y a quasiment pas de plat, pas de sprint possible, c'est une longue montée donc c'est un vrai test.
00:16:37 Ce sera difficile aussi parce que Ineos a une super équipe, ils roulent vraiment fort avec un gros tempo dans les montées.
00:16:43 Il faudra être intelligent, ne pas attaquer trop tôt parce qu'ils rouleront sur tout le monde.
00:16:49 Mais après c'est pas impossible de les battre, en tout cas on va essayer.
00:16:54 Vous avez entendu ce que nous disait à l'instant Hugh Carthy.
00:17:00 Il est conscient de la supériorité manifeste de l'équipe Ineos.
00:17:04 Mais ce qui est bien, on voit ici en gros plan le leader de la course Tao Gaguenhart dans la route de ses équipiers.
00:17:08 Mais indépendamment de tout ça, crânement on tente sa chance.
00:17:12 On durcit la course, on est sur un rythme élevé dans la vallée.
00:17:16 En direction donc de cette dernière difficulté du jour qu'il faudra escalader.
00:17:22 Blen Tonico sans Valentino qui est un col de première catégorie.
00:17:27 Un vrai col qu'on peut retrouver dans les Alpes.
00:17:31 15 km 500 à 7,5% ça commence à causer.
00:17:36 C'est difficile donc il faut être en forme.
00:17:39 Dans le peloton on y croit, dans l'échappée on y croit.
00:17:43 Ça promet un beau match dans les kilomètres qui vont arriver.
00:17:46 Là on retrouve les hommes de tête avec Mathia Baiss de l'équipe Eolo-Kometa.
00:17:52 Le frère de Davidet qui est également dans cette équipe et dans la course, dans ce peloton.
00:17:59 Une échappée de 12 coureurs avec quand même quelques personnalités notables.
00:18:05 On a parlé de Sacha Söterling.
00:18:07 On connaît un petit peu Andrea Vendramme parce qu'il court sous les couleurs d'une équipe française.
00:18:14 C'est un coureur qui est connu pour ses exploits en montagne.
00:18:20 Quoique ce n'était pas en montagne mais c'était une étape bien vallonnée.
00:18:23 Il avait remporté une belle étape à Bagnodi Romagna.
00:18:26 La deuxième étape il y a deux ans sur le Tour d'Italie en Baroudeur.
00:18:31 Donc attention à Andrea Vendramme qu'en France on connaît surtout pour sa victoire dans le Trobro-Léon.
00:18:37 C'était en 2019 le Trobro-Léon du côté de L'Annelies.
00:18:42 L'épreuve chère à Jean-Paul Mellouet.
00:18:45 Les autres personnalités, on peut citer des vainqueurs d'étapes sur le Tour d'Italie.
00:18:50 Dans le passé il y a Lucas Postelberger également.
00:18:53 Qui est là sous le maillot de la sélection autrichienne.
00:18:55 Qui habituellement court chez Jaiko Aelula.
00:18:58 On n'a pas oublié sa victoire surprise sur le Giro.
00:19:02 C'était la première étape en 2017.
00:19:04 Il était sorti comme ça dans le final.
00:19:07 Un petit peu pas en facteur mais on n'y croyait pas trop.
00:19:11 Et puis finalement il avait tenu tête à un peloton lancé à ses trousses.
00:19:14 Avec au sein de ce peloton tous ses sprinteurs.
00:19:18 Et c'était d'ailleurs le premier coureur autrichien à revêtir le maillot rose dans l'histoire du Giro.
00:19:24 Là ici on retrouve le coureur de la formation baragne Sacha Sötterlin.
00:19:36 Alors qu'au sein du peloton le leader de la course reste serein.
00:19:41 Dans la roue de ses équipiers mais toujours très haut placé.
00:19:44 Maintenant je voudrais vous interroger sur un élément.
00:19:47 L'écart 4 minutes 19.
00:19:49 Combien faut-il pour pouvoir s'imposer ?
00:19:52 C'est un peu la question rituelle mais c'est aussi la question un peu boule de cristal quand même.
00:19:56 Combien faut-il pour pouvoir espérer s'imposer ?
00:19:59 En ce qui concerne l'échappée par rapport au peloton.
00:20:02 Quand on arrivera au pied de ses 15,5 km d'ascension finale.
00:20:06 Là ils ont déjà un bel écart.
00:20:08 Pour moi il faut au moins 4 minutes.
00:20:12 Donc là c'est jouable ?
00:20:14 Pour l'instant c'est jouable.
00:20:16 Ce qui m'inquiète c'est que l'équipe IF roule.
00:20:21 Elle a repris beaucoup de temps dans un premier temps.
00:20:23 L'écart est repassé au-dessus des 4 minutes.
00:20:25 J'imagine que s'ils roulent alors qu'ils n'ont pas fait exploser le peloton dans l'ascension précédente.
00:20:31 Ils vont essayer de prendre les bonifications.
00:20:35 Dans l'état actuel des choses, si on fait rouler que 1 ou 2 coureurs de l'équipe IF.
00:20:40 Face à 12 coureurs à l'avant qui s'entendent relativement bien.
00:20:46 C'est tout plat jusqu'à la dernière ascension.
00:20:48 Je ne vois pas comment on va pouvoir revenir avec un écart dans des proportions.
00:20:52 Qui vont pouvoir laisser espérer la victoire au peloton.
00:20:55 Honnêtement je ne comprends pas trop la stratégie de l'IF.
00:20:57 Je n'ai pas l'impression qu'on roule très vite dans le peloton.
00:20:59 En tout cas on ne met pas tous les moyens pour aller chercher l'échappée pour l'instant.
00:21:02 Je ne dis pas qu'il faut aller la chercher avant le pied.
00:21:04 C'est sûr que ce sera impossible.
00:21:06 Mais il faut absolument réduire l'écart pour l'équipe IF.
00:21:08 Pour être dans une position plus confortable pour Yougk Karti ou Cepeda.
00:21:12 Pour pouvoir déjà faire des différences face à Gagnelhart.
00:21:14 Et essayer de profiter des bonifications à l'arrivée.
00:21:16 Ça ne s'entend pas dans l'échappée.
00:21:20 Depuis tout à l'heure j'observe un peu.
00:21:22 Et on a il me semble Yassin Suturling qui ne collabore plus en tête d'échappée.
00:21:27 J'ai beaucoup vu à l'arrière.
00:21:29 Du coup ça perturbe un peu.
00:21:31 Là il est remonté au milieu de l'échappée.
00:21:33 Le maillot rouge que vous avez sur cette vue d'hélicoptère.
00:21:35 Mais j'ai l'impression qu'il se rend compte que l'écart est trop important.
00:21:39 On évoquait tout à l'heure sa stratégie de partir en éclaireur.
00:21:42 Pour servir de point d'appui à Buitrago.
00:21:45 Pourquoi pas dans le final.
00:21:46 Mais là si vous regardez bien son attitude.
00:21:48 Pour moi il ne collabore plus.
00:21:50 Et du coup ça met une mauvaise entente dans cette échappée.
00:21:53 Regardez là encore deux coureurs qui prennent quelques longueurs d'avance.
00:21:56 Parce que Suturling ne passe plus.
00:21:58 Donc d'autres coureurs ne vont plus passer non plus.
00:22:01 Ça va énerver certains autres coureurs de l'échappée.
00:22:03 Vendramé et non qui s'est relevé.
00:22:06 Je crois que c'est Postelberger.
00:22:08 Qui a un souci mécanique.
00:22:09 Loin des deux coureurs autrichiens.
00:22:11 On rappelle on avait deux coureurs de la formation autrichienne.
00:22:14 Oui Postelberger et Alexander Hayek qui est un tout jeune coureur.
00:22:18 Il a 19 ans.
00:22:20 C'est peut-être lui qui a des crampes.
00:22:22 C'est possible en tout cas.
00:22:24 Mais l'entente n'est pas bonne à l'avant.
00:22:29 Malgré tout on arrive à reprendre du temps.
00:22:32 Parce que derrière on ne roule pas très vite dans le peloton.
00:22:35 Franchement je suis un petit peu inquiet.
00:22:37 On a vu c'était Merawi Kudus qui roulait.
00:22:40 Ce n'est pas le meilleur rouleur pour la vallée.
00:22:42 Je ne sais pas s'il était relayé.
00:22:44 On n'a pas assez d'images de la tête du peloton pour faire un vrai bilan.
00:22:47 Mais dans le peloton je ne comprends pas trop la stratégie de l'équipe IF.
00:22:52 Pour moi la seule raison pour laquelle il roule c'est d'aller chercher l'échappée.
00:22:57 Pour avoir le bénéfice des modifications à l'arrivée.
00:23:00 Là en laissant un écart aussi important on se met en grande difficulté pour jouer la victoire d'étape.
00:23:05 On est toujours en train de longer la digue.
00:23:07 La digue qui a donné bien sûr son nom à la province du Trentin Haute-Adige.
00:23:16 Et qui nous emmènera donc au pied de cette difficulté finale.
00:23:23 12 km on est au pied.
00:23:26 Ça va arriver vite.
00:23:29 On a perdu un coureur.
00:23:42 On n'a pas de nouvelles. On ne l'a pas revu.
00:23:44 Le coureur de l'équipe autrichienne.
00:23:47 Il saute en ligne. Hop, il saute en relais encore.
00:23:51 Lui clairement il ne roule plus.
00:23:54 Lui, s'il y a de la discorde dans cette échappée, il ne faut pas chercher ailleurs.
00:24:01 Il en est évidemment le principal responsable.
00:24:05 Juste avant dans la descente, c'est lui qui faisait la descente.
00:24:07 C'est le grimpeur qui a fait la descente dans le tête.
00:24:09 Qui avait pris quelques longueurs d'avance.
00:24:11 Il avait une minute 32 mois quasiment.
00:24:13 Il y avait certainement un intéressement là.
00:24:15 Mais pour moi ça nous donne quand même des indices sur la stratégie de l'équipe Bahreïn.
00:24:18 Il n'est clairement pas à l'avant pour jouer sa carte.
00:24:20 Sinon il prendrait des relais.
00:24:22 Il participerait à l'avancée de cette échappée.
00:24:23 A prendre le maximum d'avance.
00:24:25 Clairement là s'il reste en retrait, c'est parce qu'ils ont jugé dans l'équipe Bahreïn
00:24:29 que l'écart était assez grand.
00:24:31 Que certainement, on va tenter quelque chose du côté de l'équipe Bahreïn.
00:24:36 Et sauter en ligne va certainement servir de point d'appui.
00:24:40 Joe Dobrowski ici à l'image.
00:24:42 Qui lui aussi est présent dans cette échappée.
00:24:45 Un ancien vainqueur du Tour de l'Utah.
00:24:47 Mais vainqueur également lui aussi d'une étape sur le Tour d'Italie.
00:24:50 C'était il y a deux ans à Sestola.
00:24:52 Une arrivée difficile.
00:24:55 Sur le papier c'est peut-être lui le meilleur grimpeur.
00:24:57 En tout cas c'est lui qui a le plus de talent à la base.
00:24:59 Même s'il avait du mal à confirmer depuis quelques années.
00:25:02 Oui et cette saison on n'a pas vu chez Dobrowski de résultats particuliers.
00:25:09 Depuis le début de l'année.
00:25:10 Que ce soit sur le Tour d'Andalousie, Tireno-Adriatico.
00:25:13 Ou le Tour de Catalogne qui était la dernière course à laquelle il a participé.
00:25:17 Cette saison.
00:25:20 On l'avait vu s'échapper un peu comme ça cette année.
00:25:23 En début d'année sur le Tour d'Andalousie.
00:25:25 Lors d'une étape.
00:25:26 Mais il avait été repris avant la fin de cette étape.
00:25:32 Le jeune coureur le plus une coureur de l'échappée.
00:25:34 19 ans, il est en train de rentrer.
00:25:35 Hayek.
00:25:36 Alexander Hayek.
00:25:38 Il avait disputé l'année dernière le Tour de l'Avenir.
00:25:40 Il a toujours pas réglé son problème.
00:25:44 C'est pas son vélo.
00:25:46 Il a pas de plaque de cadre.
00:25:48 Il a pas de bidon.
00:25:50 Donc il a dû changer de vélo.
00:25:51 Son vélo est sur la gauche de la galerie.
00:25:55 En plus c'est un vélo en équipe nationale.
00:25:59 Donc c'est peut-être pas la même marque de vélo.
00:26:01 C'est pas évident pour le coureur.
00:26:05 Parce que ce coureur habituellement il est pas toujours en sélection.
00:26:07 Il appartient à une équipe continentale.
00:26:09 Il court habituellement sous le maillot de la formation Tyrol KTM.
00:26:13 Une équipe continentale autrichienne.
00:26:15 Il a dû changer de marque de vélo en prenant le vélo de rechange.
00:26:19 Vous avez dit Tyrol KTM.
00:26:22 Donc ça veut dire qu'il roule sur un KTM.
00:26:24 Là il est sur un Felt.
00:26:26 Il va peut-être aimer.
00:26:29 S'il gagne l'étape je pense.
00:26:34 On ne dira peut-être pas sur quel vélo il a gagné à ce moment-là.
00:26:36 Ça risque de se voir quand même sur les photos.
00:26:40 Ça s'entend pas.
00:26:44 Regardez ça fait des écarts là le coureur.
00:26:46 J'arrive pas à voir de ses...
00:26:49 Là on est loin quand même.
00:26:50 C'est écarté complètement pour que tout le monde puisse passer.
00:26:53 C'est un des signes du peloton.
00:26:55 On va voir un peu comment ça se passe.
00:26:56 C'est vraiment dommage que tout le monde ne collabore pas.
00:26:59 Parce qu'il y avait vraiment une belle occasion.
00:27:02 C'était une belle occasion pour ces douze coureurs d'aller se disputer la victoire.
00:27:05 Mais là ils ne se donnent pas les moyens j'ai l'impression.
00:27:07 Bon écoutez.
00:27:09 Comme les positions sont un peu figées pour l'instant.
00:27:10 4 minutes.
00:27:12 On en profite pour tourner la dernière page de publicité.
00:27:14 J'espère que c'est la dernière.
00:27:16 Pour ne pas me faire disputer sinon.
00:27:17 C'est la dernière.
00:27:19 Merci.
00:27:20 La dernière.
00:27:21 Et ça nous permettra de voir bien sûr l'intégralité de l'ascension finale.
00:27:23 On vous le rappelle.
00:27:25 Fait 15,5 km.
00:27:26 Tout se décidera dans cette ascension au terme de la troisième étape vers Brentonico.
00:27:31 Sans Valentino.
00:27:32 Allez.
00:27:33 A tout de suite.
00:27:34 Avec bien sûr Christophe Riblon et Cédric Pignot.
00:27:36 Toujours 4 minutes d'avance.
00:27:43 Encore un peu plus.
00:27:44 Même pour l'échapper.
00:27:45 L'échapper des douze coureurs qui animent aujourd'hui cette troisième étape.
00:27:48 Tracée entre Rennon ou Riten.
00:27:52 Comme vous le voulez.
00:27:53 Puisqu'on était dans une province bilingue en Italie.
00:27:57 La province de Bolzano.
00:27:58 Maintenant nous sommes dans le 31.
00:28:00 Direction Brentonico.
00:28:02 Sans Valentino.
00:28:03 Et l'entente qui n'était pas bonne tout à l'heure semble pour l'instant aller un petit peu mieux.
00:28:11 En tout cas vous voyez les relais passent.
00:28:13 C'est dommage parce qu'on avait peut-être moyen d'augmenter cette avance par rapport au peloton.
00:28:18 En ce qui concerne les douze hommes.
00:28:19 Parmi les échappés.
00:28:20 On retrouve Andrea Vendramé de l'équipe AG2R Citroën.
00:28:26 On retrouve également Lorenzo Milesi de la formation DSM.
00:28:31 Sacha Söterling de la formation Barragne Victorius.
00:28:33 L'allemand Juri Hollman.
00:28:35 L'autre allemand Juri Hollman de l'équipe Movistar.
00:28:38 L'américain Joe Buddobrovski pour la formation Astana.
00:28:41 Vous voyez que les équipes du World Tour sont quand même bien représentées dans cet échapper.
00:28:48 Qui je ne vous ai pas cité également dans ce groupe d'échappés.
00:28:51 Alors qu'on continue de longer la dige.
00:28:54 Eh bien Ricardo Luca également qui appartient à la formation Green Project Bardiani.
00:28:59 On retrouve Tchomin Kruaristi de la formation Euskaltel Euskadi.
00:29:05 Giovanni Carboni qui n'est plus lui chez Bardiani depuis un petit moment déjà.
00:29:13 Il est maintenant chez Kern Pharma.
00:29:15 Et puis Mathias Baiss pour l'équipe Eolo-Kometa.
00:29:19 Ainsi que les deux coureurs de la formation autrichienne.
00:29:21 Vous voyez d'ailleurs à l'instant passé le jeune Alexander Hayek.
00:29:24 Il y a également Lucas Postelberger.
00:29:27 J'allais oublier de citer cet homme.
00:29:28 Liam Johnston qui est également présent pour la formation Trinity.
00:29:33 C'est le maillot qui fait un peu mal aux yeux.
00:29:35 Et que l'on a présent dans cet échapper.
00:29:38 Attention que se passe-t-il ? L'écart a été d'un seul coup revisité.
00:29:41 L'écart a été réajusté là.
00:29:44 Et puis on voit que derrière dans le peloton on a pris les choses en main.
00:29:47 Ça roule beaucoup plus vite là du côté de l'équipe IF.
00:29:49 Ça roule plus vite mais toujours avec la même équipe.
00:29:51 Et toujours aucun soutien des autres formations.
00:29:53 C'est un peu la réponse du berger à la bergère.
00:29:55 Hier l'équipe, rappelez-vous l'équipe INEOS.
00:29:57 Elle avait le maillot de leader déjà sur les épaules de Tao Gegenhardt.
00:30:00 Elle avait été seule à rouler à la poursuite des échappés.
00:30:03 Ils étaient moins nombreux, l'étape était moins difficile.
00:30:05 Mais personne n'était venu leur prêter main forte pour favoriser une arrivée groupée.
00:30:10 Et c'est eux qui avaient finalement condamné l'échapper.
00:30:13 Alors qu'hier il n'y avait pas non plus de coureurs vraiment dangereux au classement général.
00:30:17 C'est la même chose aujourd'hui.
00:30:19 Le coureur le mieux placé parmi les noms qui s'affichent sur votre écran.
00:30:23 Les noms des représentants de cet échappé à l'avant de la course.
00:30:27 Le mieux placé c'est l'américain Joe Dobrofsky.
00:30:30 Qui avait 6 minutes 42 secondes de retard ce matin.
00:30:34 Au départ de l'étape.
00:30:36 Donc autant vous dire qu'il ne présente pas de danger.
00:30:38 Et ça attaque là.
00:30:40 Dans l'échappé, clairement on n'a pas tous les mêmes intérêts.
00:30:42 Il y en a qui veulent absolument que ça avance pour essayer d'aller le plus loin possible.
00:30:45 Et il y a notamment les 3 équipes World Tour, Bahrein, TSM et Movistar.
00:30:51 Qui eux ne prennent pas ou très très peu de relais.
00:30:54 Ils ne sont pas du tout intéressés par la victoire d'étape.
00:30:56 Plus par le classement général avec leur leader qui est à l'arrière.
00:30:58 Pas de relais du tout même.
00:30:59 Ils prenaient les 3 là.
00:31:00 Ils ne relaient plus du tout ces derniers kilomètres.
00:31:03 Du coup ça crée des tensions dans l'échappé.
00:31:06 Et là on essaye de ressortir.
00:31:08 De recréer un petit groupe.
00:31:10 On va pas tarder à arriver au pied d'ici 2,5 km.
00:31:14 2,5 km ok.
00:31:15 Donc c'est un petit peu plus long que ce que nous on avait vu.
00:31:18 15 km.
00:31:19 Moi je croyais que c'était 15,5 km.
00:31:20 1,5 km c'est le sprint Bonif.
00:31:21 Ah ce sera le sprint alors.
00:31:22 Oui dans la traversée d'Avio.
00:31:24 Qui sera la localité qui à la sortie de laquelle on va dire débutera l'ascension.
00:31:28 Mais ça s'entend pas.
00:31:30 On veut se débarrasser certainement des cours qui ne collaborent pas.
00:31:33 Mais je vais, pardon pour cette question un peu naïve.
00:31:37 Mais pourquoi ne pas attendre les premières pentes du col pour lâcher.
00:31:39 C'est quand même plus facile.
00:31:40 Parce qu'on n'a pas trop de temps.
00:31:41 On n'a pas trop de temps en fait.
00:31:42 Franchement pour l'avoir vécu moi aussi sur le vélo.
00:31:45 Quand on sent comme ça que l'échappée peut aller loin.
00:31:47 Les parties dans les vallées c'est les pires.
00:31:49 Parce qu'en fait peu importe le nombre qu'on est dans l'échappée.
00:31:52 Tout le monde a dans la tête d'essayer de s'économiser au maximum pour la montée finale.
00:31:57 Mais tout en s'économisant, il faut quand même prendre des relais.
00:32:00 Donc on est obligé de prendre un peu des relais pour maintenir le maximum d'écart avec le peloton.
00:32:04 Tout en ayant en arrière pensée de se dire il ne faut pas que j'en mette de trop là.
00:32:08 Parce qu'après il y a en l'occurrence 15 km d'ascension.
00:32:11 Donc en fait on est un peu dans un...
00:32:13 Et là effectivement on voyait bien que dans l'échappée on était en train de s'enterrer.
00:32:17 De perdre beaucoup de temps par rapport à ce peloton.
00:32:19 Et notamment les deux coureurs de l'équipe IF qui eux ne se posent pas du tout de questions en tête de peloton.
00:32:23 Ils roulent au maximum.
00:32:24 Eux ils savent que dans 5 km pour eux c'est terminé.
00:32:29 Donc eux ils roulent sans arrière pensée.
00:32:31 En fait on veut absolument essayer de capitaliser au maximum.
00:32:33 De garder le maximum d'avance avant le pied.
00:32:35 Donc on continue de rouler.
00:32:37 Si ça ne roule pas on tente de ressortir et de jouer son va-tout.
00:32:42 Voilà pourquoi à l'avant il y a des intérêts divergents.
00:32:45 Mais c'est vrai que ce sont des phases de course qui sont toujours un peu délicates à gérer.
00:32:48 Où on sait qu'il faut en garder pour la montée finale.
00:32:50 Mais malgré tout il faut quand même faire avancer l'échappée.
00:32:53 Et essayer de trouver un accord avec tout le monde.
00:32:55 Et en plus il y a différentes stratégies.
00:32:56 On a les coureurs des formations World Tour qu'on a cité avec la Bareng, avec la DSM, avec Movistar.
00:33:01 Eux ils étaient dans l'échappée pour servir certainement de point d'appui à leurs leaders qui sont dans le peloton.
00:33:05 Mais là l'échappée a pris tellement d'avance qu'ils ne collaborent plus.
00:33:09 Parce que leur stratégie est complètement bouleversée.
00:33:11 Là on voit l'image, deux coureurs sont ressortis.
00:33:13 Paul Stolberger et Wendramé.
00:33:16 Paul Stolberger qui sont sortis.
00:33:18 Ils ont joué le bon coup.
00:33:20 C'est deux coureurs qui continuent à collaborer dans l'échappée.
00:33:23 Et c'est peut-être deux coureurs, on se met bien d'accord.
00:33:26 Le gars lui a expliqué qu'on allait tourner bientôt.
00:33:29 Oui et je pense qu'on a aussi parlé du sprint.
00:33:31 Parce qu'on va arriver au sprint intermédiaire et je pense qu'il lui a dit, à mon avis, Wendramé,
00:33:36 il lui a dit "c'est pour toi, je m'en fous du sprint".
00:33:38 J'ai cru, du moins à l'attitude j'avais l'impression que c'était ça.
00:33:42 En tout cas c'est clair qu'il ne faut pas du tout se disputer ce sprint.
00:33:47 Il faut rester solidaire entre ces deux coureurs.
00:33:50 Et bon ça montre bien que c'est compliqué en échappée, la collaboration.
00:33:54 Et on va y arriver très vite de toute façon dans le vif du sujet maintenant avec ces deux hommes.
00:33:59 On a parmi les coureurs de l'échappée deux des meilleurs, on va dire deux des favoris finalement.
00:34:04 D'abord par leur état de service.
00:34:06 N'oublions pas qu'ils courent tous les deux dans une World Team.
00:34:10 Même si pour l'occasion Postelberger n'est plus dans une World Team.
00:34:16 Ici il est en équipe Ayko, Jayko, Aloula.
00:34:20 Ah oui bien sûr.
00:34:21 Donc c'est des coureurs quand même tous les deux.
00:34:24 Je ne sais pas pourquoi, je l'ai dit en plus de tout tout à l'heure.
00:34:27 On voit le casque là, regardez.
00:34:29 Pas de problème.
00:34:30 Le vélo.
00:34:31 Ah oui, le casque n'est pas du tout assorti au maillot, mais c'est normal.
00:34:34 Puisque le maillot de Jayko et Aloula est un maillot bleu.
00:34:39 Voilà, on est passé au sprint intermédiaire.
00:34:41 Postelberger qui est passé devant Vendramé.
00:34:44 Dans un kilomètre ils vont attaquer les premières pentes.
00:34:47 C'est bon pour Vendramé, qui est quand même plutôt un bon grimpeur.
00:34:51 C'est avant tout un puncher, il a une belle pointe de vitesse.
00:34:54 Il s'exprime bien quand la route est accidentée.
00:34:57 Après sur les grands cols, il ne fait pas partie des meilleurs grimpeurs du monde, on le sait.
00:35:01 Lui aussi.
00:35:02 Mais sur une échappée comme ça, 4 l'avance, une étape, même si c'est un col difficile.
00:35:06 Ce dernier col, 15 km à 7,5%, pente moyenne.
00:35:09 Avec des coureurs qui ne sont pas forcément plus forts que lui intrinsèquement.
00:35:13 Il peut s'en sortir, il a une belle carte à jouer.
00:35:15 Ça peut jouer, ça peut jouer effectivement.
00:35:17 Et puis il a un double rôle, s'il se fait reprendre, il aura Félix Gall derrière.
00:35:20 Son leader pour qui certainement il va essayer de travailler au maximum.
00:35:23 On sent par exemple que la stratégie chez Agile Aux Aires Citroën n'était pas du tout la même que chez Bahrain Victorious par exemple.
00:35:31 Lui, Vendramé, se donne à fond dans l'échappée pour essayer de jouer la victoire.
00:35:36 Alors que Vyacha Sutherland pour la formation Bahrain était là pour servir de point d'appui à son leader.
00:35:49 Et c'est Dombrovskii qui se fait un peu avoir.
00:35:53 Parce que Dombrovskii avait aussi une carte à jouer.
00:35:56 Une carte à jouer dans cette étape, on disait l'un des meilleurs grimpeurs de cette échappée.
00:36:01 Alors 3.28, c'est l'avance des deux hommes de tête sur le peloton.
00:36:10 Ces coureurs sont intercalés.
00:36:12 Donc eux, ils doivent avoir évidemment un peu moins.
00:36:15 Regardez la situation avio, le pied de la montée du Brentonico San Valentino, col de première catégorie.
00:36:23 Ça va monter jusqu'à 1314 m d'altitude.
00:36:26 Et le peloton, toujours sous la conduite des coureurs de IF Easy Post.
00:36:32 Bon là c'est un petit peu confus parce qu'il y a ce rond-point qui a été franchi à vive allure.
00:36:36 Mais on vient se replacer parce qu'évidemment il y a la montée du col.
00:36:40 Alors la montée est assez régulière. Le début, le pied ne va pas être extrêmement brutal.
00:36:45 Par rapport à ce qu'on a vu, rappelez-vous, les deux premiers jours où c'était des montées courtes.
00:36:49 Si vous étiez en notre compagnie, on était plutôt sur des montées de 4-5 km.
00:36:55 Mais parfois avec des pourcentages effrayants.
00:36:57 Là il y aura effectivement, dans les dernières pentes difficiles, un passage à 16%.
00:37:01 Mais il restera encore derrière 4 ou 5 km d'ascension.
00:37:08 Donc sinon, hormis ce passage difficile, la montée est plutôt quand même assez régulière.
00:37:16 Voilà, vous voyez ici le passage à 14% situé après 10 km d'ascension.
00:37:24 Donc même à un peu plus de 5 km du sommet.
00:37:27 Ça va aller très vite malgré tout. Parce que le peloton a attendu cette ascension.
00:37:34 Vous voyez que le peloton est "compacto" comme on dit en Italie.
00:37:39 Ils sont tous ensemble. On n'a pas perdu, enfin tous ensemble, l'Hormis l'échappé à l'avant.
00:37:43 Mais alors que déjà...
00:37:44 Vendramé en train de partir.
00:37:45 Et oui, et Postelberg ne peut pas suivre.
00:37:47 Dès le pied.
00:37:48 Donc Vendramé, là lui, il continue sur son rythme. Là-bas, là maintenant, c'est mieux.
00:37:55 C'est mieux pour lui, c'est mieux pour Vendramé.
00:37:56 Au moins, il n'a pas de questions à se poser.
00:37:58 Il a juste à monter à son rythme, faire du mieux possible là sur 14,8 km maintenant.
00:38:03 Il sait qu'il va avoir environ 3 minutes d'avance sur le peloton.
00:38:06 On va voir l'attitude du peloton au pied.
00:38:11 Est-ce que dès le pied, on va commencer à rouler très vite ?
00:38:13 Ou est-ce qu'on va temporiser un petit peu ?
00:38:15 On le sait, souvent, ça roule très vite pour se placer au pied.
00:38:17 Et puis après, ça peut temporiser un petit peu.
00:38:19 En tout cas, pour l'instant, on n'est pas encore sur des très forts pourcentages.
00:38:22 On voit Vendramé qui est encore sur le grand plateau.
00:38:25 Ça roule plutôt bien pour l'instant.
00:38:30 Vendramé qui a eu l'occasion cette année de prendre la deuxième place du trophée Laiguelia.
00:38:35 C'est ce que l'on vous rappelle.
00:38:37 D'ailleurs, c'était un doublé de l'équipe AG2R Citroën.
00:38:41 Nans Petters avait remporté la victoire.
00:38:43 C'est presque, au sens large, le local.
00:38:47 Il est originaire du Veneto, la Vénétie.
00:38:51 Province voisine du Trentin, à Voltoiseau.
00:38:55 Et puisque il est né où ça lui ?
00:38:59 A Coneliano.
00:39:01 C'est à une centaine de kilomètres de l'endroit où nous sommes actuellement.
00:39:05 Pas très loin des bords du lac de Gardes.
00:39:08 On n'est pas sur ces routes d'entraînement.
00:39:13 Il ne faut pas exagérer.
00:39:14 Ça fait un bon sorti.
00:39:16 Oui.
00:39:17 Et l'écart a diminué quand même fortement.
00:39:19 La Dige, la rivière, le fleuve que l'on a allongé, d'ailleurs,
00:39:23 part ensuite en Vénétie pour se jeter au sud de Venise, dans l'Adriatique.
00:39:28 Et non pas, comme on pourrait le penser, puisqu'il passe tout près dans le lac de Gardes.
00:39:33 Allez, tout seul devant.
00:39:35 Le problème, moi j'ai retenu ce que vous avez dit tout à l'heure.
00:39:38 4 minutes, il ne les avait pas au pied de cette ascension sur le peloton.
00:39:41 Il avait une minute de moins.
00:39:42 Il avait que 3 minutes.
00:39:43 Donc à moins qu'on ait super vendramé sur les pentes de ce col,
00:39:48 de cette montée vers Brentonico San Valentino,
00:39:51 ce sera difficile pour lui de résister.
00:39:54 Ce n'est pas comme ça qu'il faut présenter les choses.
00:39:56 À moins qu'il n'y ait pas de course derrière pendant un long moment.
00:39:58 Et dans ce cas-là, effectivement, le temps jouera en sa faveur.
00:40:03 C'est sûr que si derrière vous avez un tempo de l'équipe IF,
00:40:07 mais sans être un tempo infernal où tout le monde ne peut pas suivre,
00:40:11 il a toutes ces chances, enfin ces chances augmenteront d'aller s'imposer.
00:40:16 Mais quand on voit l'écart qui diminue assez rapidement,
00:40:18 on est passé sous les 2 minutes 50.
00:40:21 Je pense que dans le peloton, on a commencé à aborder le pied de l'ascension aussi.
00:40:25 Et ça doit bien rouler.
00:40:28 Ça s'attaque toujours dans la contre-attaque.
00:40:30 En tout cas, sur son visage, ça a l'air d'aller plutôt bien pour vendramé.
00:40:37 Difficile de dire si c'est réellement efficace.
00:40:39 S'il roule vite, il faudrait qu'on ait peut-être une image du peloton.
00:40:42 Mais en tout cas, lui, il ne semble pas du tout en difficulté.
00:40:46 Il est complètement dans la gestion.
00:40:48 C'est encore mieux géré.
00:40:51 C'est AG2R en tête de peloton.
00:40:55 On a certainement remplacé Félix Gall.
00:40:58 C'est Valentin Paré-Pinte qui est devant.
00:41:03 C'est Simon Carr qui est en train de rouler.
00:41:10 On monte vite dans le peloton.
00:41:13 Ce n'est pas une allure pour tout faire exploser, mais ça monte très vite.
00:41:16 On veut absolument continuer de reprendre du temps.
00:41:20 Et les Boras aussi qui viennent de se replacer.
00:41:26 On voit Vlasov là-bas, en troisième position.
00:41:29 On revient sur la tête de la course avec Vendramé
00:41:36 qui creuse son avance par rapport à un groupe auquel il appartenait
00:41:41 et qui lui perd des unités petit à petit.
00:41:44 On a perdu deux hommes de ce groupe.
00:41:46 Derrière, il n'y a plus que neuf coureurs.
00:41:49 Enfin, huit coureurs même, à moins que Postelberger.
00:41:52 Postelberger a peut-être été repris maintenant par le...
00:41:55 On voit justement les coureurs qui sont...
00:41:57 C'est même plus que ça un peu partout.
00:42:00 Les meilleurs grimpeurs du groupe sont en train de s'isoler.
00:42:04 Exactement.
00:42:06 On retrouve, je crois, Bahis.
00:42:10 On retrouve Grubowski.
00:42:12 Un maillot rouge peut-être.
00:42:16 Il y a Mileysi aussi, il me semble, maillot de DSM devant là-bas.
00:42:19 Oui.
00:42:20 En quatrième position.
00:42:21 Lorenzo Mileysi, coureur prometteur.
00:42:24 Le coureur basque espagnol, de la formation Scatel aussi.
00:42:28 Juaristi.
00:42:29 Juaristi, qui fait partie des quatre coureurs.
00:42:32 On a même fait passer la voiture derrière Vendramé.
00:42:37 C'est confirmé, l'écart doit être au-delà des 30 secondes par rapport au groupe qu'on apercevait, vu l'hélico.
00:42:43 On les voit là, juste en bas du lacet.
00:42:48 Effectivement, il y a un bel écart déjà.
00:42:50 Et on va voir peut-être le peloton.
00:42:59 Je pense qu'on va peut-être voir tout le monde là.
00:43:01 Arrivés en bas là.
00:43:04 2 minutes 32, ça fait quand même une certaine distance.
00:43:08 On voit mal un coureur qui figurait dans l'échappée, maintenant revenir sur Vendramé.
00:43:23 Je ne dirais pas le contraire.
00:43:25 L'écart se réduit.
00:43:27 On avait quand même des bons grimpeurs derrière, avec Dombrovski notamment.
00:43:30 Et puis c'est encore en train de faire une sélection.
00:43:32 Regardez, ils sont 3 maintenant.
00:43:34 Ils avancent 20 secondes seulement de retard pour la contre-attaque.
00:43:41 L'avantage pour Vendramé, c'est qu'il n'aura pas eu à subir tout ce que les coureurs du contre ont subi au pied.
00:43:47 On les a vus, ils se sont attaqués plusieurs fois.
00:43:49 Toutes ces accélérations, ce n'est jamais très agréable.
00:43:52 Les yeux fixés sur le capteur de puissance.
00:43:57 Ça aide énormément un coureur quand il est seul comme ça, dans une montée de colle de 15 km.
00:44:04 Il connaît ses valeurs de puissance.
00:44:06 Il sait dans quelle zone il doit se mettre pour être efficace, pour ne pas se mettre dans le rouge surtout.
00:44:15 Vendramé qui était un ancien coéquipier du Colombien Bernal, vainqueur du Tour de France à l'époque où lui et Bernal couraient chez Androni Giocattoli.
00:44:26 C'était en 2017 lorsque Vendramé était arrivé dans cette formation.
00:44:34 Même promo que Bernal, mais également que David Irebelli.
00:44:38 Ce n'est pas la même génération que Irebelli.
00:44:43 Balerini, Masnada, Gavazzi, des coureurs qui ont confirmé par la suite.
00:44:50 Dans le peloton, ce n'est pas vraiment une équipe qui roule.
00:44:53 C'est plusieurs formations qui se postent en tête.
00:44:56 On a la Movistar pour Sosa.
00:44:58 On a la Bora qui est en train de mettre un tempo pour Flasso.
00:45:01 On a la Borda qui est en train de mettre un tempo pour Flazzard.
00:45:04 On a la Borda qui est en train de mettre un tempo pour Sosa.
00:45:08 On a la Borda qui est en train de mettre un tempo pour Flazzard.
00:45:11 Pour l'instant, c'est un tempo pour rester placé à l'avant.
00:45:15 Pour l'instant, on n'a pas vraiment entamé la poursuite.
00:45:18 L'objectif pour l'instant, ce n'est pas de faire exploser le peloton.
00:45:23 On est plus dans un moment d'attente.
00:45:28 [Bruit de moteur]
00:45:32 Est-ce que ça rentre sur Vendramé ?
00:45:45 Il n'y a plus qu'un.
00:45:47 Il y en a un qui est en train de rentrer.
00:45:49 Dombrovski, certainement.
00:45:51 J'ai l'impression que c'est Dombrovski.
00:45:53 Dombrovski est en train de rentrer.
00:45:55 Aristi.
00:45:57 On a demandé à la voiture.
00:46:02 Basile de Zastroïne, il me semble, de repasser à l'avant.
00:46:05 L'écart qui augmente. 2 minutes 50.
00:46:08 Vous avez vu, ça fluctue beaucoup entre l'écart qu'on annonce avec le peloton.
00:46:21 Il y a des grands plateaux encore à Vendramé.
00:46:24 Oui.
00:46:25 Peut-être que la montée n'est pas aussi régulière que le montrait le graphique.
00:46:31 On a fait garer la voiture à Zastroïne pour ne pas bénéficier pour Dombrovski.
00:46:38 Ne pas avoir trop d'abris ou de points de mire.
00:46:41 Effectivement, Dombrovski, comme on le le pressentait, le meilleur grimpeur de cette échappée,
00:46:46 est en train de revenir sur Vendramé.
00:46:50 Il va pouvoir le mieux placer au classement général.
00:46:53 Il est à 6 minutes 42.
00:46:55 Après, cette échappée ne lui permettra pas de faire une excellente opération au classement général.
00:47:00 Malgré tout l'écart qu'il y aura au sommet.
00:47:03 Ça montre seulement la qualité de grimpeur qu'il a par rapport au reste de ses anciens compagnons d'échappée.
00:47:09 L'équipe Astana retrouve des couleurs.
00:47:13 J'ai l'impression que depuis quelques jours, sur cette saison 2023, une équipe...
00:47:19 Ça ne pouvait être que mieux Patrick.
00:47:21 Oui, mais il faut le dire aussi quand c'est mieux.
00:47:24 Ils n'ont pas encore beaucoup gagné.
00:47:27 Trois victoires depuis le début de l'année.
00:47:30 Je parle de ça parce qu'on a suivi le Tour de Sicile la semaine dernière avec Alexey Lutsenko,
00:47:35 qui s'est imposé après avoir remporté l'étape de Diarray.
00:47:39 La dernière étape ?
00:47:41 Oui, la dernière étape.
00:47:43 Lutsenko qui a fait cinquième ensuite de l'Amstel Gold Race dimanche dernier.
00:47:49 Dobrowski est revenu sur Vendramé.
00:47:53 Là, on a Juaristi qui n'est pas très loin derrière.
00:47:56 Ça a l'air plus dur.
00:47:57 Ça me paraît compliqué quand même.
00:47:58 Surtout que maintenant, bien sûr, Dobrowski semble volontaire pour accélérer.
00:48:05 Enfin, continuer sur sa lancée plus exactement.
00:48:08 Avec Vendramé qui va tenter de rester en sa compagnie.
00:48:12 Et si tout à l'heure, le Basque n'a pas pu suivre Dobrowski,
00:48:19 ce n'est pas forcément maintenant qu'il va parvenir à le faire.
00:48:22 On va se méfier des écarts qu'on vous annonce depuis tout à l'heure.
00:48:24 Parce que là, on vient de nous mettre 2,15 d'un coup.
00:48:26 On était pratiquement à trois minutes.
00:48:28 Donc, on va rester prudent.
00:48:30 Cet écart GPS n'a de GPS que le nom.
00:48:33 C'est vrai.
00:48:34 [Bruit de moteur]
00:48:39 Est-ce qu'il arrive encore trois minutes là ?
00:48:41 C'est intéressant quand même.
00:48:43 Il est forcément accroché.
00:48:48 Là, tu demandes un relais.
00:48:49 Je ne pense pas qu'il va te relayer, mon garçon.
00:48:51 Rien que le ton.
00:48:53 Il y a une façon de demander le relais.
00:48:55 Le coup de coude était assez autoritaire, j'ai trouvé.
00:48:58 Ça ne plaît pas quand même.
00:48:59 Tu passes maintenant ?
00:49:00 Voilà pourquoi il ne prend pas de relais.
00:49:01 Il est en train de se faire distancer.
00:49:02 Il va trop vite pour vendre un mètre.
00:49:04 Il est en train de se faire distancer.
00:49:06 Il va le faire passer.
00:49:09 Il a mis le petit plateau.
00:49:10 Là, on est sur des pentes plus difficiles ici.
00:49:12 On a baissé le petit plateau pour vendre un mètre.
00:49:14 Il était jusqu'à maintenant sur le grand plateau.
00:49:17 Et là, Dobrowski est en train de s'échapper, de s'envoler.
00:49:21 Mais rappelons-le, les favoris sont derrière.
00:49:24 On n'a pas beaucoup de vue du peloton.
00:49:26 Probablement parce que pour l'instant, il n'y a pas d'attaque.
00:49:29 On est à 10 km du sommet.
00:49:31 Plutôt 11, que disent d'ailleurs.
00:49:33 On va seulement terminer le premier tiers de l'ascension.
00:49:37 On est sur un gros kilomètre ici.
00:49:40 Je pense qu'on est aux alentours de...
00:49:42 C'est le kilomètre annoncé à 11 %.
00:49:46 Et c'est peut-être pour ça d'ailleurs que Vendramé a vraiment du mal
00:49:50 à suivre sur des pentes plus sévères celui qui vient de le rejoindre.
00:49:54 Dans le peloton, on retrouve l'équipe Bora.
00:49:58 Et toujours la formation INEOS qui reste sur la défensive.
00:50:03 Pour eux, c'est du pain béni.
00:50:06 Pas de coureurs dangereux au classement général à l'avant.
00:50:09 Pas besoin de travailler.
00:50:11 Les autres équipes le font pour eux.
00:50:14 On est sur la défensive pour la formation INEOS.
00:50:27 Pour l'instant, la formation INEOS n'a pas beaucoup de travail.
00:50:31 Depuis qu'on a pris l'antenne, on ne les a pas vus encore une seule fois en tête de peloton.
00:50:36 A priori, il devrait rester quand même pas mal de force autour de Tao Giganath
00:50:41 qu'on aperçoit là sur la droite avec son maillot vert.
00:50:45 Ils ont peut-être perdu les principaux rouleurs dans cette équipe.
00:50:50 Pour l'instant, l'INEOS, à savoir Lucro et Puccio.
00:50:54 Sinon, les 5 autres coureurs doivent être encore dans le peloton.
00:50:58 Non, pas Lucro.
00:51:00 Pas Lucro, Swift, pardon.
00:51:02 Ben Swift.
00:51:03 Je me confonds.
00:51:05 Lucro, il rejoindra ses 7 coureurs au moment du Giro.
00:51:09 Peut-être.
00:51:10 En tout cas, il fait partie de ceux qui sont sollicités pour éventuellement participer au Giro.
00:51:15 Mais la liste est longue.
00:51:17 Et il reste encore une carte à choisir.
00:51:23 Alors, dans notre casque, Garance vient de nous dire 1 minute 31.
00:51:27 Donc voilà, on va vraiment se méfier de l'écart GPS.
00:51:30 Donc 1 minute 30, oui, mais nous on ne va pas se méfier des écarts de Garance.
00:51:33 Attention à ce que vous dites.
00:51:34 Non, non, on va se méfier de ce qui est affiché là.
00:51:36 Donc on a perdu plus de terrain que ne semble l'indiquer cet écart.
00:51:41 Ça revient vite quand même.
00:51:43 1 minute 30 à 10 km du sommet.
00:51:45 Autant vous dire que ça ne laisse pas beaucoup d'espérance pour les échapper.
00:51:49 Même si Dobrowski faisait une belle impression.
00:51:52 Finalement, derrière, on n'a pas eu d'attaque.
00:51:54 On roule sur un tempo élevé.
00:51:57 On commence à reprendre les coureurs qui étaient échappés auparavant.
00:52:02 Ici, le coureur de la formation Green Project, Bardiani, qui était à l'avant, c'était Riccardo Luca.
00:52:10 Et on a perdu beaucoup d'éléments, évidemment, dans ce peloton depuis le pied de cette ascension.
00:52:19 La sélection par l'arrière va se poursuivre, bien sûr, dans les 10 derniers kilomètres d'ascension.
00:52:25 Puisqu'on reste sur un rythme quand même assez élevé.
00:52:28 Assez élevé, mais pas d'attaque.
00:52:30 Alors, derrière Vendramé, qui lui-même a été distancé par Dobrowski,
00:52:41 on aperçoit toujours le Basque, Rui Arristi, qui est en compagnie apparemment de Lorenzo Millesi.
00:52:52 Dobrowski qui participera normalement au prochain tour de Romandie.
00:53:10 Il n'est pas prévu sur la liste des coureurs participant au Giro.
00:53:14 Lui, il sera sur les routes du Tour de France.
00:53:17 Alors, c'est Fabro qui roule là pour la formation.
00:53:30 J'ai l'impression, oui.
00:53:31 On a 4 coureurs encore, je crois, pour la formation Bora, qui est en tête de peloton.
00:53:37 Ce n'est pas le même style entre le coureur qui roule en tête de peloton et Joe Dombrowski.
00:53:40 On sent que Dombrowski est moins dans la gestion.
00:53:42 Il se donne beaucoup plus.
00:53:44 Ça y est là, le rythme a clairement augmenté.
00:53:50 Dans le peloton, on le voit, c'est beaucoup plus en fine indienne.
00:53:52 Il y a beaucoup plus de coureurs en difficulté à l'arrière.
00:53:54 Sur les pentes les plus difficiles aussi de cette montée.
00:53:57 On sait que la fin de cette montée, les pentes seront un petit peu moins dures.
00:54:01 Donc si on veut faire des différences, c'est peut-être à partir de maintenant.
00:54:05 Ça y est, l'équipe Bora a bien route.
00:54:08 De toute façon, ils n'ont pas trop le choix, l'équipe Bora.
00:54:10 S'ils veulent essayer de renverser le classement général, il faut très rapidement faire un écrémage.
00:54:14 Il faut attaquer de loin.
00:54:15 Surtout eux, ils sont loin.
00:54:16 55 secondes, le coureur le mieux classé c'est Vlasov.
00:54:18 Donc 55 secondes, on ne les reprend pas comme ça.
00:54:20 Hier, ils sont passés à travers, on l'a dit.
00:54:23 C'était l'équipe qui s'est loupée hier.
00:54:25 Qui s'est loupée, oui.
00:54:28 Ça n'a pas été très tactique finalement hier.
00:54:30 Parce que c'était le rouleau compresseur d'Ineos.
00:54:32 Et ils n'ont pas tenu le choc à la pédale.
00:54:35 Ils ont fini par user par ce tempo régulier des équipiers de Tao Gegenhardt.
00:54:41 Ils ont fini par céder.
00:54:42 Dobrowski, c'est un gabarit assez grand, vous le voyez, assez fin, longiligne.
00:54:51 1m85.
00:54:52 Pour moins de 70 kg.
00:54:57 Et c'est un coureur qui compte au total 4 victoires à son palmarès.
00:55:12 Je vous ai cité les plus importantes victoires obtenues sur le Tour de l'Utah.
00:55:19 Y compris le classement final en 2015.
00:55:22 Le Tour de l'Utah qui n'était pas, puisque c'est une épreuve qui n'existe plus.
00:55:29 Une course toute plate, loin sans faux.
00:55:32 L'Utah c'est montagneux.
00:55:34 Et puis cette victoire obtenue il y a 2 ans sur les routes du Tour d'Italie.
00:55:39 A Sestola.
00:55:41 Au terme d'une échappée au long cours.
00:55:48 Et c'était déjà à Sestola une arrivée après une ascension.
00:55:53 Mais qui n'était pas aussi longue que celle qui est proposée aujourd'hui.
00:55:57 Allez Fabro qui continue ce travail.
00:56:05 Il fait mal à ses équipiers.
00:56:07 Il fait peut-être même mal aussi à ses leaders.
00:56:09 Et on va reprendre le coureur de DSM qui était échappé, Lorenzo Milesi.
00:56:17 Milesi, un coureur qui a eu l'occasion de se faire remarquer sur les routes du Tour de l'Avenir.
00:56:25 L'année dernière il avait remporté l'étape de Villarroge.
00:56:29 Un peu derrière la moto là, c'est pas mal.
00:56:36 La moto était proche.
00:56:38 Alors il en est où Joe Dombroski ?
00:56:43 Vous avez à droite les images, c'est les cours les poursuivants.
00:56:47 On n'a pas sur cette image Joe Dombroski.
00:56:50 20 secondes !
00:56:53 On a un souci avec les 15 GPS.
00:56:58 Ce qui est sûr, on l'a bien compris, de toute façon ce sera impossible pour Joe Dombroski d'aller au bout.
00:57:04 Parce que clairement derrière on n'a toujours pas encore déclenché les attaques.
00:57:08 C'est encore les équipiers qui sont en train de rouler.
00:57:10 L'équipe Bora a clairement envie d'inverser la tendance.
00:57:14 Hier on s'est loupé, aujourd'hui on veut essayer de corriger ça.
00:57:17 En parlant de Dombroski, j'aurais pu aussi vous citer sa victoire dans le Babi Giro.
00:57:25 Le Giro réservé aux espoirs.
00:57:27 En 2012, il avait remporté cette épreuve devant Fabio Aru.
00:57:33 Il est aussi coureur italien prometteur, à un autre niveau que Dombroski.
00:57:38 Il a quand même gagné un grand tour, mais qui n'a pas confirmé tout le bien que l'on pensait de lui en Italie.
00:57:43 Dombroski c'est un petit peu la même chose.
00:57:45 A une époque où les américains cherchaient un successeur à Alan Samstrong.
00:57:49 Dombroski c'était un bon coureur, mais qui n'a pas vraiment confirmé quand même.
00:57:54 Très bon coureur d'annoncée même.
00:57:55 Quand il est arrivé chez les pros, on en faisait vraiment un futur crack.
00:57:57 Malheureusement pour lui, ça ne s'est pas confirmé.
00:58:01 On va rattraper encore des coureurs qui étaient intercalés dans cette échappée.
00:58:10 On avait 12 coureurs, on n'a pas rattrapé tout le monde.
00:58:12 On en voit 4 sur ce plan là devant le peloton.
00:58:14 Le peloton qui est petit à petit en train de maigrir.
00:58:23 On perd mètre après mètre des coureurs.
00:58:26 Regardez là il y a encore 5 coureurs à l'arrière qui sont à la limite de la rupture.
00:58:33 Oui c'est Fabro qui excelle dans ce rôle.
00:58:37 Pour user les hommes du peloton en roulant ainsi sur un tempo très élevé.
00:58:52 Il commence à se retourner pour regarder en dessous s'il n'aperçoit pas l'avant-garde du peloton.
00:58:57 Parce qu'il sait que son avance est en train de passer sous la minute.
00:59:01 Et puis il est perdu parce que son directeur sportif lui dit qu'il a 1 minute 30,
00:59:04 après il n'a plus que 30 secondes, puis il a 2 minutes d'avance.
00:59:06 C'est peut-être ça.
00:59:09 Ils ont radio course quand même.
00:59:12 Ils ont radio course qui donne des informations un peu plus précises.
00:59:14 On l'espère.
00:59:19 On l'a perçu là-haut Tombroski.
00:59:22 Il a encore une boîte de plus d'une minute pour moi.
00:59:24 Ça me parait long.
00:59:31 Baïs et Carboni viennent d'être repris par le peloton à leur tour.
00:59:35 Ces deux coureurs italiens qui faisaient partie de l'échappée initiale de 12 coureurs.
00:59:50 Ça doit être gratifiant quand même pour l'homme de tête de voir quand il se retourne le peloton diminué.
00:59:56 Oui, c'est sûr.
00:59:57 Et puis de voir qu'il reprend les échappées également, les uns après les autres.
01:00:02 Ça fait mal à ces Kourad qui est en deuxième position.
01:00:05 Il n'est pas au mieux.
01:00:07 Kourad, Kamna en troisième et puis Vlasov en dernière position.
01:00:10 Mais depuis tout à l'heure, Patrick Kourad, c'est un peu un supplice d'être là.
01:00:15 J'ai l'impression d'être dans la route de Fabro.
01:00:17 On se souvient que Patrick Kourad avait été distancé lors de la première étape.
01:00:22 J'avoue hier.
01:00:24 Vendramé s'est fait rattraper.
01:00:25 Je ne sais pas où il en était, mais Vendramé est repris.
01:00:28 Oui, Patrick Kourad hier aussi, il avait été distancé.
01:00:44 On annonce sur Radio Tour une minute vingt avec le peloton entre Dombrovski et le peloton.
01:00:48 Ce n'est pas pareil.
01:00:49 Non, ce n'est pas pareil du tout.
01:00:51 Et encore une fois, on fait beaucoup plus confiance aux écarts donnés sur Radio Tour
01:00:56 que les écarts d'un GPS qui apparemment est tourmenté par les reliefs.
01:01:00 Parce que sur Radio Tour, les écarts sont effectués en poste fixe par les motards qui suivent la course.
01:01:08 L'hélicoptère est perdu. Il cherche les coureurs, mais il ne les voit pas.
01:01:19 Il y en a un là qui se fait rattraper aussi à son tour.
01:01:21 Fabro, c'est fini pour Fabro.
01:01:42 Là, on retrouve Kourad qui roule devant Kamdyn et Flasov.
01:01:47 On retrouve les coureurs de la Ligne aux 100 km/h derrière.
01:01:50 On a encore quatre coureurs, cinq coureurs même je pense.
01:01:52 On aperçoit Lorenz de plus, Pavel Sivakov, Monsieur Tao Gaganart.
01:01:58 Et donc, il y a deux possibilités.
01:02:01 Si Patrick Kourad s'écarte, soit on verra une attaque de l'un ou l'autre, peut-être de l'équipe Bora.
01:02:10 Ce serait logique vu le travail qui est fait.
01:02:13 S'ils n'ont pas les moyens de le faire, c'est l'équipe Ineos qui va prendre le coup.
01:02:16 Ou soit l'énergique de Kamda peut aussi se sacrifier pour Flasov.
01:02:19 On peut avoir soit une attaque d'un des deux, de Kamda ou de Flasov.
01:02:22 Ou alors Kamda qui augmente encore le rythme pour tenter de mettre en difficulté les adversaires de Flasov
01:02:29 et pouvoir bénéficier après à Flasov s'il est en capacité de pouvoir attaquer.
01:02:40 Cette vue nous a montré que ce sont des très longs lacets pour monter jusqu'à Brentonico-San Valentino.
01:02:52 En tout cas, sur cette portion qui nous était donnée.
01:03:06 L'écart qui diminue. 1 minute 6 secondes annoncées sur Radio Tour entre Dobrovski et le peloton.
01:03:12 On voit la distance à environ 300 mètres.
01:03:17 L'écart GPS va finir par être bon alors.
01:03:20 Là il y a moins de monde. Je pense que le GPS est un peu plus lisible pour lui.
01:03:25 Il y a moins de monde à intercaler.
01:03:28 Il y a une longue ligne droite. Je ne sais pas si on y est déjà.
01:03:43 Il sera difficile pour lui de rester.
01:03:48 Oui, on y est déjà.
01:03:51 On va y être.
01:03:54 On voit au loin les coureurs. Il y a de très légères courbes.
01:04:01 Mais l'homme de tête, en tête du peloton plus exactement, pourra apercevoir en point de mire le coureur qui est en tête de la course.
01:04:09 Après les 5 derniers kilomètres, ce sera un peu plus tourbanté.
01:04:12 On aura vraiment un profil de col avec des vrais épingles à cheveux.
01:04:17 Beaucoup plus de virages.
01:04:21 Le problème c'est qu'à ce moment-là, il y a de fortes chances que Dobrovsky soit vraiment tout près d'être repris, voire déjà repris.
01:04:33 On va surveiller quand même. Conrad ne nous a pas montré grand-chose ces deux premiers jours.
01:04:37 Est-ce qu'il est capable de réduire l'écart par rapport à Dobrovsky ?
01:04:40 On voit quand même les visages derrière. Il a l'air de faire un peu mal à tout le monde.
01:04:46 Y compris le leader de la course.
01:04:49 Hugo Guéguenart, ici, maillot vert, grand ouvert, qui emmène juste devant le Colombien Buitrago, qui porte le maillot distinctif de la montagne.
01:05:03 Lorenz II+ est à la rupture. Il est en train de s'écarter.
01:05:08 C'est bientôt fini.
01:05:10 Il y a de la pente. On a retrouvé une bonne pente aussi.
01:05:15 Tout en vélocité.
01:05:19 Il continue de perdre du temps. Dobrovsky, 53 secondes annoncées. 46 par le GPS.
01:05:39 Attaque de Kamna. On a choisi l'option offensive du côté de l'équipe Bora.
01:05:45 Kamna ne se sacrifie pas pour Vlasov. On veut faire travailler l'équipe Ineos. C'est intelligent.
01:05:50 On a ces deux cours qui sont autour de moins de la minute au classement général.
01:05:55 Il n'est pas dangereux de Kamna. Il a 59 secondes. On peut laisser partir.
01:05:58 On peut laisser partir, mais on est obligé de travailler pour l'équipe Ineos.
01:06:06 Il était content qu'on rade. Il est content que ça ait attaqué.
01:06:09 C'est bon, je peux m'écarter. J'ai terminé.
01:06:11 Merci les gars.
01:06:12 Regardez, on a réagi tout de suite. L'équipe Ineos a réagi tout de suite.
01:06:17 C'est peut-être Guilhem Thomas qui a pris la tête de ce peloton.
01:06:24 En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ça fait perdre du temps à notre homme de tête.
01:06:32 Dombroski, c'est un tag de Konrad à l'arrière.
01:06:36 Il a retrouvé des pourcentages un peu moins difficiles ici.
01:06:44 On a demandé à son directeur sportif, Alexander Schäfer, de stopper sa voiture.
01:06:52 On l'a vu sortir sur le bord de la route pour encourager son coureur.
01:06:56 Ça veut dire évidemment que l'écart est insuffisant pour qu'on laisse des véhicules intercalés.
01:07:01 Hormis bien sûr la moto ici qui suit le coureur avec le preneur de vue.
01:07:07 Il se bat. C'est magnifique, mais c'est malheureusement vain pour ce coureur.
01:07:17 Trop loin de l'arrivée pour espérer résister Kamna.
01:07:21 Il a fait un beau trou par rapport au peloton et à l'équipe INEOS.
01:07:28 On ne les voit toujours pas, ils sont tous là-bas au bout.
01:07:30 Il y a déjà une quinzaine de secondes.
01:07:33 C'est possible ça.
01:07:35 En tout cas, c'est très bien joué de la part de Lennart Kamna.
01:07:38 On avait dit qu'ils étaient un peu condamnés à attaquer de loin.
01:07:41 Et bien c'est ce que fait Lennart Kamna.
01:07:43 C'est dommage qu'un coureur de la formation IF n'ait pas pris la roue.
01:07:50 Kamna c'est le vainqueur de l'étape de Villars Delan sur le Tour 2020.
01:07:53 Ce Tour de France qui s'était disputé à des dates complètement inhabituelles au mois de septembre.
01:08:01 Septembre début octobre.
01:08:03 Et l'étape de Villars Delan, il avait fait une longue échappée.
01:08:08 Avant de sortir dans le final et d'aller s'imposer en solitaire.
01:08:18 Et c'est un coureur qu'on a vu également gagner l'année dernière sur les routes du Giro.
01:08:21 L'étape de l'Etna.
01:08:23 En début de Giro sur l'île de Sicile.
01:08:28 Il est perdu là, il est en train de montrer les coureurs qui vont à l'arrière.
01:08:35 Il montre les coureurs distancés là.
01:08:37 On a lancé 15 secondes là sur Radio Tour entre Kamna et Lopleton.
01:08:43 Je crois que les licos ils retournent au départ.
01:08:48 Il est pas...
01:08:49 Ça doit être sa première course non ?
01:08:52 Les écarts là-haut pareil, ne vous y fiez pas, c'est pas bon du tout.
01:08:57 25 secondes pour Kamna et 40 secondes pour Lopleton par rapport à l'homme de tête.
01:09:02 On retrouve la course.
01:09:08 Et on arrive justement dans ces portions dont vous parliez tout à l'heure avec des petits virages.
01:09:13 C'est pas plus mal même si on n'est pas très loin derrière.
01:09:17 Ça lui permet de se mettre à l'abri.
01:09:19 Kamna juste en dessous.
01:09:20 Et le groupe des favoris.
01:09:23 Ah oui effectivement.
01:09:24 C'est Butrago il me semble qui est tenté de sortir.
01:09:26 Ça attaque avec un IF.
01:09:27 Et surtout Tao Gaggenhart n'a pas réagi.
01:09:29 Pour l'instant ouais.
01:09:30 On reste collectif, on reste groupé pour l'équipe Ineos.
01:09:42 15 secondes de retard pour Kamna.
01:09:44 32 secondes de retard pour Lopleton.
01:09:46 Dernier écart communiqué sur Radio Tour.
01:09:48 On a vu, les écarts vont certainement évoluer là.
01:09:50 Parce qu'on a vu que ça attaquait dans le peloton à 5 km de l'arrivée.
01:09:54 C'est un peu tous contre Ineos là.
01:09:57 On a l'équipe Bora, Bahrain, IF qui ont attaqué.
01:10:02 C'est l'équipe à battre.
01:10:04 Et pour l'instant sur le peu d'images qu'on a vu, l'équipe Ineos restait groupée
01:10:11 en retour de Gaggenhart.
01:10:12 Pour l'instant Gaggenhart n'a pas réagi.
01:10:13 Pareil, ça ce sont des coureurs lâchés.
01:10:16 Si on n'a pas de Moto2 et si l'hélico n'est pas sur les bons coureurs,
01:10:24 c'est sûr qu'on ne va pas s'en sortir.
01:10:25 Oui, ça ce sont des coureurs lâchés.
01:10:26 C'est rare qu'on voit un groupe étau quand même sur les images
01:10:30 dans une fin finale d'étapes de montagne.
01:10:32 C'est original, c'est bien ça.
01:10:33 Alors Kamna ici qui n'aperçoit pas, toujours pas.
01:10:39 Ça y est, il l'aperçoit bien sûr maintenant, l'homme de tête.
01:10:42 S'il se retourne, je pense que ça va vite revenir aussi derrière lui.
01:10:46 Ça revient sur Kamna il me semble.
01:10:53 Regardez, le maillot rose c'est Peda.
01:10:55 Si c'est Cepeda, oui.
01:10:58 Cepeda qui vient de revenir sur Kamna.
01:11:02 On l'a vu très actif hier, Cepeda aussi il a attaqué.
01:11:05 Jefferson.
01:11:09 Jefferson Cepeda qui est au classement général.
01:11:13 Il a 40 secondes.
01:11:16 Oui pareil, il est assez loin, 40 secondes, enfin assez loin.
01:11:18 Lui, obligé d'attaquer de loin, s'il veut reprendre du temps au classement général,
01:11:21 il est obligé de partir d'assez loin.
01:11:23 Oh, il rattaque Cepeda encore.
01:11:30 Ah oui, oui, Cepeda très très fort.
01:11:32 Il est en train de distancer Kamna.
01:11:33 Ah, Buitrago qui est derrière aussi, le maillot bleu qui est sorti du peloton.
01:11:36 Vous vous rappelez, dans la première étape, il avait déjà fait un numéro,
01:11:38 c'est lui qui avait dynamité le peloton, un petit peu de cette façon,
01:11:41 sur un col évidemment beaucoup plus court.
01:11:43 Ah là il est parti, Jefferson Cepeda est parti.
01:11:46 Et derrière là, on va voir, je pense, si le caméraman se retourne,
01:11:51 Buitrago, il est là.
01:11:55 Non, non, non, non, mais il ne faut pas se retourner, il ne faut pas se retourner.
01:11:58 Lui, ne lui donnez pas des consignes comme ça.
01:12:00 Il est là-bas là, Buitrago, on le voit avec son maillot bleu de meilleur grimpeur.
01:12:04 Et derrière, on reste toujours regroupé autour de Taoui Géganart.
01:12:10 Et bien voilà, le dernier escapé de cet échappé de 12 coureurs,
01:12:15 l'américain Joe Dobrowski de l'équipe Astana,
01:12:18 qui avait lâché tous ses compagnons d'échappé dans cette ascension,
01:12:22 est en train de se faire reprendre par l'avant-garde des favoris
01:12:26 avec Jefferson Cepeda en compagnie de Léonard Kamna,
01:12:30 parti juste auparavant, sorti du peloton du groupe des favoris juste auparavant.
01:12:35 Le groupe des favoris qu'on voit ici.
01:12:37 Attention, il n'y a plus que 8 coureurs dans ce groupe.
01:12:39 Il n'y a plus que Sivakov aussi pour rouler pour Kéguenna, pour Taoui Géganart.
01:12:42 Félix Galles, ça semble compliqué à l'arrière du groupe, il a pris 3-4 mètres.
01:12:46 Allez, Buitrago qui finalement va se faire reprendre par le groupe.
01:12:51 Oui, le travail de Sivakov permet de maîtriser cette attaque de Buitrago.
01:12:58 On va vous remettre les écarts au classement général,
01:13:01 que vous ayez bien conscience des enjeux,
01:13:03 parce que les coureurs que vous voyez là sont tous ou quasiment dans le top 10 du classement général.
01:13:09 Le deuxième général se fait lâcher.
01:13:11 Le deuxième général Félix Galles est distancié, maintenant irrémédiablement.
01:13:14 On a Flassoff, on a Huckkarty, on a aussi le meilleur grimpeur qui est Sosa.
01:13:26 Fortunato aussi qui est là pour l'équiper au loco méta.
01:13:29 Alors que Lennart Kéguenna lui à l'avant il s'est quand même bien refait,
01:13:31 il a réussi finalement à accrocher ses pédas.
01:13:33 On voit le classement là à droite, Félix Galles, le deuxième du général qui était à 16 secondes,
01:13:37 qui s'est fait distancer maintenant du peloton.
01:13:39 Huckkarty à 22 secondes, Sivakov 28, Ivan Sosa 28 secondes.
01:13:43 Il est là Sosa ?
01:13:45 Non, il n'est pas là Sosa.
01:13:46 Ah, il n'est pas là Sosa aussi non plus, donc on a perdu le deuxième et le cinquième.
01:13:49 Votre favori Patrick.
01:13:50 Ben oui, je sais, ce n'était pas la peine de le rappeler.
01:13:53 Jack Egg 28 secondes, Butrago 28 secondes, Fortunato 32, Cepeda 40 et Vlasov 55.
01:13:59 Ceux-là en revanche sont tous dans le groupe des favoris.
01:14:03 Allez, Cepeda qui relance.
01:14:05 Ça oblige évidemment les adversaires de Cepeda et Huckkarty à rouler derrière en poursuite.
01:14:12 Et on vous rappelle que le leader de la course n'a plus qu'un équipier à ses côtés,
01:14:16 Pavel Sivakov également, quatrième du classement général.
01:14:22 Vous avez vu derrière, Dobrovski en dépit de ses nombreux kilomètres d'échappée, ne s'est pas écroulé.
01:14:27 Il continue, ne s'est pas relevé, il n'a pas explosé.
01:14:31 Il continue à monter sur son rythme.
01:14:34 On a Max Poul aussi, le meilleur jeune de la DSM qui est là en avant-dernière position.
01:14:38 Effectivement.
01:14:39 Et un coureur de la formation Israël.
01:14:44 Un coureur de la formation Israël qui est là en dernière position de ce groupe.
01:14:50 Voilà, peut-être un petit coureur, un petit gabarit.
01:14:55 Alors ce n'est pas Pozzovivo.
01:14:56 Non, c'est peut-être Bervik, Sébastien Bervik.
01:14:58 Bervik, peut-être.
01:14:59 Neuf coureurs qui composent ce groupe.
01:15:11 Oui.
01:15:16 Et toujours Sivakov derrière qui est en train de rouler pour Gegenhardt pour l'instant.
01:15:21 Et Gegenhardt est resté calme, sage.
01:15:24 Je ne suis pas sûr qu'on roule plus vite maintenant derrière que les deux hommes de tête.
01:15:27 Parce que Sepeda, Kamna, Kamna on le sait avait roulé vite pendant un moment pour creuser l'écart.
01:15:32 Puis c'est un peu écrasé.
01:15:33 Sepeda est revenu sur lui.
01:15:35 Est-ce qu'il va subir le même sort ?
01:15:37 Alors que Pavel Sivakov est sur un rythme régulier.
01:15:41 Attention il y va Gegenhardt, c'est parti.
01:15:43 Attaque de Tao Gegenhardt.
01:15:44 Tao Gegenhardt pour l'instant suivi.
01:15:46 Pourquoi au moment où il attaque, c'est mieux de rester sur cette image.
01:15:50 C'est Jack Egg qui est dans sa roue.
01:15:52 Ah la butte Rago, ça semble un peu compliqué.
01:15:54 Il est en train de coincer un peu.
01:15:56 Jukkarti qui est là.
01:15:57 La sauve.
01:15:58 Ce n'est pas une attaque très tranchante j'ai l'impression par rapport à ses adversaires.
01:16:03 Mais il n'a peut-être pas tout donné encore.
01:16:05 De toute façon, il a un peu de marge par rapport à tous les coureurs en général.
01:16:09 C'est juste d'aller chercher les coureurs à l'avant, de reprendre un peu de temps.
01:16:12 En tout cas, ça va vite quand même.
01:16:14 Ça va vite par rapport à Dobrowski.
01:16:16 Qui se fait maintenant dépasser par tous ses coureurs.
01:16:20 Il prend ses responsabilités en tout cas Tao Gegenhardt.
01:16:22 Tao Gegenhardt en première position devant Jack Egg.
01:16:26 En troisième position Jukkarti.
01:16:28 Jukkarti dont l'équipier ici Cepeda était toujours en tête.
01:16:32 En compagnie de Lennart Kemna.
01:16:34 On voit que ça bute devant là.
01:16:35 Cepeda en plus qui se retourne beaucoup.
01:16:37 Ça revient vite là pour Gegenhardt.
01:16:40 On aperçoit Sivakov derrière qui est toujours à 50 mètres derrière.
01:16:44 Buitrago, ça sent compliqué à l'arrière.
01:16:46 Je suppose que Buitrago il a explosé.
01:16:48 Ça y est, c'est fini.
01:16:49 Fortunato aussi à la limite.
01:16:51 Oui, je crois qu'on peut dire que c'est l'étape prenne.
01:16:53 Parce qu'en tout cas, les favoris se s'expliquent.
01:16:56 Et on va avoir des écarts.
01:16:58 Mais attendez, c'est peut-être pas fini quand même.
01:17:00 On fera les comptes au sommet.
01:17:01 Tout dépend de la capacité des adversaires de Tao Gegenhardt à réagir dans ce final.
01:17:09 Est-ce que c'est le maillot vert qui va encore dominer ?
01:17:11 Il y a beaucoup de motos là quand même.
01:17:13 On est en train de faire passer là.
01:17:14 Ça y est, on a vu le régulateur là juste derrière qui était en train de dire aux motos de doubler.
01:17:17 Il est vraiment costaud pour l'instant Tao Gegenhardt.
01:17:21 Ça va très vite là.
01:17:22 On va arriver dans le dernier kilomètre.
01:17:24 Les hommes de tête vont bientôt y être après cette chicane.
01:17:27 Ce virage, on va être dans le dernier kilomètre.
01:17:30 Celui qui est bien pour l'instant quand même c'est Lennart Kemna.
01:17:32 Cepeda ne lui demande rien du tout.
01:17:33 Depuis tout à l'heure il n'a pas pris un seul relais.
01:17:35 Il ne lui demande rien du tout.
01:17:36 Il va continuer de l'emmener sur un plateau là.
01:17:38 Il ne reste quand même qu'un kilomètre.
01:17:40 Il y a une grosse dizaine de secondes.
01:17:42 Le dernier kilomètre est un peu plus facile.
01:17:44 Ça peut jouer quand même pour Cepeda et Kemna à l'avant.
01:17:48 Surtout que derrière on va laisser Tao Gegenhardt.
01:17:52 Alors on vous rappelle les écarts quand même en ce qui concerne ces hommes.
01:17:57 Lennart Kemna avait 59 secondes de retard sur le leader de la course.
01:18:04 Cepeda était à un peu plus près à 40 secondes.
01:18:06 Donc si vous comptez 10 secondes de bonification pour celui qui s'impose,
01:18:09 Cepeda il faut qu'il termine avec 30 secondes d'avance pour pouvoir espérer le maillot de leader.
01:18:15 Vous voyez que ce ne sera pas le cas.
01:18:16 Ça veut dire quoi ?
01:18:17 Ça veut dire que Tao Gegenhardt qu'on aperçoit à l'arrière-plan,
01:18:19 il est là surtout pour préserver son maillot de leader,
01:18:25 perdre un minimum de terrain et pour l'instant l'entreprise est réussie.
01:18:29 Certes il n'est peut-être pas en position de s'imposer,
01:18:31 de faire à la fois la poursuite et de s'imposer.
01:18:34 Mais en tout cas il est en position de sérénité où il gère cet écart.
01:18:39 Attention Kemna qui va chercher la victoire d'étape peut-être.
01:18:43 Cepeda s'il explose maintenant.
01:18:46 Erreur, grosse erreur quand même de Cepeda d'avoir emmené Kemna depuis tout à l'heure.
01:18:50 500 mètres.
01:18:51 Il est en train de perdre la course Cepeda.
01:18:53 Oui mais Kemna c'est un coureur d'expérience
01:18:56 et qui a senti justement que Cepeda pouvait être un allié de circonstance
01:19:01 à partir du moment où l'équatorien est revenu sur lui
01:19:04 et où il n'a pas lâché le coureur allemand.
01:19:07 Et bien regardez Leonard Kemna continue sur sa lancée
01:19:11 et va probablement aller chercher ce succès d'étape.
01:19:15 On n'est pas encore arrivé, c'est encore tout là-bas à gauche,
01:19:18 je ne sais pas où ils sont derrière.
01:19:19 Regardez, on va peut-être les apercevoir sur cette caméra fixe.
01:19:22 Cepeda pour l'instant toujours en deuxième position.
01:19:24 On ne revient pas derrière, enfin on ne vient pas.
01:19:26 Il a gagné, il a gagné Kemna.
01:19:27 C'est gagné, l'arrivée pratiquement pour Leonard Kemna.
01:19:33 Cepeda qui donne tout, même si on a l'impression que ça revient vite derrière quand même.
01:19:37 Avec Vlasov justement, le coéquipier de Leonard Kemna
01:19:40 qui essaye de reprendre du temps.
01:19:42 On a contré la victoire de Leonard Kemna.
01:19:44 Et derrière le doublé peut-être.
01:19:46 Le doublé avec Vlasov qui prend la deuxième place.
01:19:48 Cepeda troisième et le leader de la course, Tao Gegenhardt, quatrième de cette étape.
01:19:54 Il ne prend pas de bonification pour la première fois aujourd'hui,
01:19:58 au terme de cette troisième étape, mais restera leader de la course.
01:20:01 C'est une certitude.
01:20:03 Tao Gegenhardt donc sauve son maillot vert de leader.
01:20:08 Mais quel exploit des coureurs de l'équipe Bora.
01:20:11 L'équipe Bora-Hansgrohe qui a marqué une belle réaction
01:20:14 après la déception de l'étape d'hier où ils avaient tous les deux perdu du temps.
01:20:17 On avait pointé du doigt hier cette équipe après l'arrivée.
01:20:20 Dans notre débrief, on avait dit qu'ils étaient loupés,
01:20:22 qu'ils s'étaient passés à travers.
01:20:23 Et là aujourd'hui, ils ont rectifié le tir 1 et 2.
01:20:26 Donc on ne peut pas faire mieux, sincèrement.
01:20:28 Tactiquement parfait, Kamna qui a bien su maîtriser Cepeda.
01:20:34 Je pense que lui qui a été très mauvais, on peut le dire, tactiquement.
01:20:37 En ne demandant aucun relais.
01:20:39 C'est la huitième victoire de sa carrière pour Lennart Kamna.
01:20:44 Huitième victoire.
01:20:45 La dernière fois qu'il avait remporté un succès,
01:20:48 c'était l'an passé au mois de juin.
01:20:50 Il avait remporté le titre contre la montre de champion d'Allemagne.
01:20:54 Et puis auparavant, on l'avait vu l'an passé s'imposer sur le Tour d'Italie.
01:20:59 Dans cette étape dont je vous ai raconté tout à l'heure l'issue,
01:21:04 avec cette montée de l'Etna.
01:21:06 Le Tour des Alpes, c'est la deuxième fois de sa carrière qu'il gagne une étape.
01:21:11 Et c'était déjà d'ailleurs la troisième étape.
01:21:13 Voilà en tout cas pour ce coureur, également vainqueur en France,
01:21:18 on l'a dit, d'une étape à Villars-de-Lens sur les routes du Tour de France.
01:21:21 Et puis également son premier succès qu'il avait obtenu à Meugeve
01:21:26 sur les routes du Critérium du Dauphiné.
01:21:28 C'était en 2020.
01:21:30 Et oui, Lennart Kamna dont on a déjà raconté l'histoire,
01:21:32 mais qu'on va raconter à nouveau parce qu'elle est intéressante,
01:21:35 surtout sur ces dernières années.
01:21:37 Lennart Kamna qui vient chercher cette étape aujourd'hui.
01:21:40 Vlasov qui fait deuxième, doublé pour la Borensgrohe.
01:21:43 Mais nous, on va déjà tenter de tirer des conclusions sur le classement général.
01:21:47 Restez avec nous, on ouvre ça d'après.
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