Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de Lidl France, était l’invité de BFMTV pour réagir au sujet de l’inflation et aux changements d’habitude de consommation des Français face à la hausse des prix.
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00:00 Pour commencer, à combien vous évaluez l'inflation entre début 2022, quand ça commence à se gâter, et cet été ?
00:08 On va arriver à quel niveau ?
00:10 – Je pense 20%. – Dans l'alimentaire ?
00:12 – Ouais, au niveau global, dans l'alimentaire, je pense 20%, même un peu plus que 20%.
00:17 Après, certaines enseignent un peu moins, comme nous par exemple,
00:20 où on a seulement 10% de marques nationales,
00:22 ces fameuses grandes marques qui ont été négociées au 1er mars,
00:25 on en reparlera certainement. – On va en reparler, évidemment.
00:28 Et donc, sur les produits de marques de distributeurs, nos marques à nous,
00:32 où on négocie au fil de l'eau, tout au long de l'année,
00:35 il y a déjà des baisses qui sont en train de s'appliquer dans les magasins,
00:39 parce qu'on négocie, parce que les fournisseurs viennent nous voir en disant
00:42 "il y a des matières premières qui ont baissé fortement, je vous rétrocède".
00:46 – Dès maintenant, tout à fait.
00:49 – Parce qu'on nous explique qu'en fait, l'absorption de cette baisse
00:51 de coût des matières premières ne peut être répercutée,
00:53 c'est ce que disait un certain Bernard Ristre, que une fois l'an.
00:56 – Oui, mais ça c'est encore une fois pour les grandes marques.
00:59 Ces fameuses marques dont une loi toute puissante qui régit ces marques,
01:04 c'est la loi de modernisation de l'économie, qu'il faut d'urgence dépoussiérer,
01:08 revoir dans l'intégralité, il faut revoir tout le système,
01:11 pour moi, de négociation de ces grandes marques.