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ATELIER PARTENAIRE : LA SNPC, SES PROJETS DE DEVELOPPEMENT, D’INVESTISSEMENT ET RSE

- La place de la SNPC dans l’économie congolaise
- Positionnement de la SNPC dans la valorisation du gaz comme énergie de transition
- Énergies du futur au Congo : Hydrogène blanc et Helium
- Partenariats et contenu local

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Transcription
00:00 Bienvenue à cet atelier sur la Société nationale des pétroles du Congo, ses projets de développement, d'investissement et sa politique RSE.
00:08 Nous serons accompagnés aujourd'hui par Monsieur le ministre Ludovic Ngadze, ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille public, ici au centre,
00:20 par Madame Gili Tsumugavuka, conseillère en communication et relations publiques du directeur général de la SNPC, en rouge au centre,
00:30 par Madame Bidi Ibata, chef de la division association et relations tutelles, en bleu sur le côté,
00:38 Monsieur Luis Anzuano, chef de département database SNPC, en bleu près de la fenêtre,
00:45 et Monsieur Jean-Alexis Moussounda, conseiller amont pétrolier du directeur général de la SNPC.
00:51 Donc beaucoup d'experts pour cette entreprise que vous allez découvrir et qui est beaucoup très différente de ce à quoi on peut s'attendre.
00:59 Justement, Gili, est-ce que vous auriez s'il vous plaît la gentillesse de nous expliquer ce qu'est la SNPC, cette société qui fête ses 25 ans dans quelques jours ?
01:10 Bonsoir et merci beaucoup, Sambra, pour la parole. Alors, ma collègue l'a dit tantôt lors de son intervention ce matin,
01:18 nous nous excusons de la non-venue de notre directeur général qui devait être ici présent, qui est empêchée, qui n'a pas pu être parmi nous,
01:26 mais nous sommes là et nous allons faire ce que nous avons à faire. La SNPC, qu'est-ce que c'est ?
01:31 La Société Nationale des Pétroles du Congo. Elle a pour mission de contribuer au développement et à la gestion efficace du patrimoine pétrolier congolais.
01:42 Elle est en charge de l'exploration, de l'exploitation, du développement et aussi de la distribution des hydrocarbures au Congo.
01:50 Elle fait cela en partenariat avec des sociétés internationales qui sont basées au Congo.
01:57 Et pour ce faire, la SNPC est un acteur majeur et incontournable du secteur pétrolier congolais.
02:03 Je dis ça sous la tutelle du ministre du Budget qui est là et qui, j'espère, va le confirmer et non l'infirmer.
02:10 C'est un outil technique de l'État congolais. Elle détient la base des données pétrolières du Congo.
02:20 Et là, j'ai mon collègue M. Anzono qui en est le chef de département, donc qui pourra développer un peu plus tard à ce propos.
02:27 Et de ce fait, la SNPC joue un rôle crucial dans l'économie congolaise.
02:35 Et en ce qui concerne le pétrole, elle détient de fait 15% de participation dans tous les permis qui sont octroyés en République du Congo.
02:43 Ça, c'est ce qu'elle a déjà. Je vais quand même repartir sur la République du Congo.
02:47 Ma collègue l'a dit tantôt. C'est le troisième pays producteur de pétrole en Afrique subsaharienne.
02:53 Elle a une production d'à peu près 252 000 barils/jour. Ça, ce sont des données de l'année dernière, donc 2022.
03:00 Et elle est membre de l'OPEP, mais aussi de l'APO. À propos de l'APO, je voudrais vous informer que la SNPC,
03:08 donc le directeur général, est depuis le mois dernier à la présidence de la réunion des directeurs généraux des sociétés nationales africaines,
03:19 donc membres de l'APO. Et pour ce faire, nous allons organiser à Brazzaville la prochaine réunion, normalement en septembre l'année prochaine.
03:26 La SNPC est dirigée depuis 2018 par M. Raoul Ominga, qui... J'en reviendrai plus tard, parce qu'il y a beaucoup d'informations.
03:38 Donc elle est dirigée par M. Raoul Ominga. Elle est constituée en groupe. Nous avons six filiales.
03:44 Il y a une holding, six filiales, qui couvrent toute la chaîne des hydrocarbures en allant de l'amont à l'aval,
03:50 de l'exploitation à la distribution d'hydrocarbures. Nous avons également une fondation d'entreprise.
03:57 Et cette fondation d'entreprise est notre outil, en fait, pour redistribuer, si je puis me permettre, la manne pétrolière aux populations congolaises.
04:06 Il me vient en anglais de dire "we deserve it", mais c'est exactement ça.
04:13 Donc que dire de plus ? La Société nationale des pétroliers du Congo compte 110... Non, 1 010 agents.
04:22 C'est un grand groupe. Et comme a dit Sandra Tanto, le 23 avril, nous fêtons nos 25 ans. Et je pense que je vais m'arrêter là.
04:31 La seule chose que je peux vous dire, c'est que la vision que nous avons, c'est de faire de la SNPC le levier de développement économique
04:39 en apportant l'énergie du pétrole aux populations congolaises. Donc Sandra, déjà, pour commencer comme ça,
04:46 j'espère que je vous ai brossé un tableau déjà de ce que nous sommes. Et puis...
04:52 M. le ministre, justement, pour étayer les propos de Guilly, puisque vous connaissez bien la SNPC, vous la connaissiez dans une autre vie,
05:00 et vous êtes aujourd'hui au budget, est-ce que vous pourriez, s'il vous plaît, nous présenter l'importance de la SNPC
05:07 dans l'ensemble de l'économie congolaise et non seulement dans le secteur des hydrocarbures ?
05:12 Madame, merci beaucoup. Merci de m'avoir invité à cette session. Et donc je remplace la ministre du plan.
05:20 J'étais plutôt prévu pour l'autre partie, mais on a shifté pour qu'on soit efficaces au maximum.
05:26 Je souhaiterais remercier ici, en fait, les dirigeants de la SNPC d'avoir répondu favorable à votre invitation.
05:33 La SNPC, pour nous, c'est une grande aventure et c'est un grand résultat pour notre pays.
05:39 Moi, j'ai été au démarrage du projet. Je peux vous dire à titre personnel que je n'y croyais pas trop.
05:43 De remplacer cette grande mastodonte pétrolière en ENI totale par une structure locale, je n'y croyais pas beaucoup.
05:51 J'étais, c'est vrai, à l'époque très jeune aussi, donc peut-être que ma jeunesse faisait que j'étais pas forcément conscient des enjeux.
05:57 Mais aujourd'hui, c'est quelque chose de formidable pour notre économie, en ce sens que des recettes budgétaires
06:05 que moi, en tant que ministre du budget, collecte et gère, nous avons 70% quand même qui viennent de la SNPC.
06:13 Vous savez que la SNPC, au-delà de ce que madame a dit, elle commercialise la part état du pétrole
06:18 qui est tiré des associations, enfin des contrats de partage de production.
06:23 Et donc, cette seule ressource fait environ 1900 milliards, tout au moins la dernière distribution.
06:29 C'est plus de deux tiers des recettes budgétaires. Je ne parle même pas des dividendes qu'on attend en parallèle de la SNPC.
06:37 Je ne parle pas de la fiscalité que reverse la SNPC. Donc, vous voyez qu'on peut aller au-delà des 75%, voire 78% de recettes budgétaires.
06:46 La SNPC aussi, c'est un formidable élan de développement, comme madame l'a présenté, dans tous les domaines,
06:53 principalement de l'industrie pétrolière, en ce sens qu'elle est aussi bien à la main, donc, de l'explo-production qu'à la val,
07:01 avec le raffinage et tout le reste des services. La SNPC va nous aider, avec le nouvel environnement que nous connaissons aujourd'hui,
07:10 à savoir la découverte du gaz, à faire que le pays profite au maximum de cette nouvelle ressource qui va contribuer à nous permettre de migrer,
07:21 de réaliser la transition écologique, notamment en s'appuyant d'abord du gaz qui est une énergie temporaire, mais qui va quand même durer un peu longtemps.
07:28 Vous savez qu'aujourd'hui, la production installée en électricité gaz, c'est près de 1 000 MW sur les 1 200 que peut produire le pays.
07:41 Et demain, il y a de formidables opportunités à aller de l'avant, parce que, vous savez, une centrale à gaz, on l'a construite en 18 mois, 12, 18 mois,
07:50 alors qu'un barrage, c'est 10 ans, c'est 7 ans, c'est 8 ans, quand on y inclut les études. Et donc, de cette ressource qu'est le pétrole, le gaz,
07:59 nous allons fonder notre transition vers les énergies renouvelables, à savoir l'hydroélectricité, pour lequel nous avons un très grand potentiel.
08:08 Mais j'aimerais aussi parler de la SNPC comme contributrice sociale, en tant que société responsable. Madame l'a dit, nous sommes heureux de constater au jour le jour,
08:19 qu'au-delà des efforts faits par le gouvernement à travers le budget, que la SNPC contribue aussi parallèlement, notamment à développer la formation initiale,
08:28 la formation qualifiante, notamment à nous aider à bâtir les infrastructures scolaires, les infrastructures sanitaires.
08:35 Très récemment encore, les Congolais ont pu constater que la SNPC a permis de connecter sur des centaines de kilomètres des villages qui étaient ignorés par le boulevard énergétique.
08:47 Comme vous le savez, notre président l'a dit, nous avons investi énormément ces dernières années dans les infrastructures. Mais on ne peut pas tout faire au niveau central.
08:56 Nous avons un boulevard, une ligne à haute tension, à très haute tension, qui est de pointe noire, qui dépasse le centre du pays, qui arrive vers Macrois, au Wando.
09:06 C'est près de 1 200 kilomètres qu'on a développé ces dernières années. Mais le courant est passé rapidement d'un point vers l'autre, sauf les grandes agglomérations,
09:13 donc les grandes villes. Et la SNPC a entendu nous aider à connecter. Et c'est ça qui est vraiment formidable, parce que parallèlement,
09:21 le gouvernement fait des efforts à travers ses agences, ses sociétés spécialisées à le faire. Mais la SNPC le fait aussi.
09:27 Voilà. Donc il y a aussi toute autre chose, l'eau au milieu villageois, enfin disons rural. Et je disais tout à l'heure à Madame que j'implorais le directeur général de la SNPC
09:40 dans mes villages natals, en fait, où je suis député, parce qu'elle le fait par ailleurs, dans le Congo, le Congo profond.
09:50 Et donc c'est vous dire qu'il y a des attentes importantes des populations congolaises aujourd'hui vis-à-vis de la SNPC, alors même qu'il y a 15 ans,
09:56 personne n'imaginait que cette société pouvait nous être aussi utile pour notre développement. Merci.
10:01 Merci beaucoup, M. le ministre. Et je pense qu'il faut également souligner que la SNPC est vraiment un centre de formation au Congo,
10:13 puisque beaucoup de carrières commencent à la SNPC et se poursuivent au plus haut poste. Guilie, justement, est-ce qu'il y aurait des causes
10:22 ou des projets spécifiques qui illustrent votre politique de RSE dont tu souhaiterais parler pour appuyer les propos de M. le ministre ?
10:30 Alors, venir après le ministre, ça devient compliqué, parce qu'il a presque tout dit. Ce que je peux juste rajouter, mais c'est vraiment pour illustrer.
10:41 Il parlait d'un district, l'accès à l'eau potable qui a été fourni par la SNPC. Je parlais de 21 villages d'un seul district.
10:51 Donc ça, ça s'est fait il y a quelques mois. Donc je vais juste donner des chiffres. Mais en fait, tout ce qu'il a dit n'a même pas besoin d'être illustré.
10:57 Donc il y a des choses, effectivement, qui sont faites par la politique RSE. Ça touche le domaine de l'éducation, mais ça touche aussi le domaine de la santé,
11:04 avec la construction de centres de santé, de complexes sanitaires, de maternités. Ça touche le domaine de l'éducation, avec la construction à l'intérieur du pays
11:17 de complexes scolaires qui permettent, avec interna, donc permettant aux jeunes habitants dans les villages alentours de ne pas faire des kilomètres et des kilomètres,
11:26 je ne voudrais pas raconter l'histoire ici de notre président de la République qui a raconté qu'il faisait autant de kilomètres pour aller à l'école lorsqu'il était plus jeune.
11:34 Mais voilà, c'est pas qu'on veut éviter ça aux jeunes Congolais. Mais maintenant, ils ont accès à un internat où ils peuvent résider.
11:43 Qu'est-ce que nous avons à l'université Mariengwabi ? Nous intervenons pour faciliter la thèse de certains étudiants.
11:50 Parce que vous savez, aller à l'école, c'est très bien, pouvoir faire des études, mais pouvoir avoir sa thèse et pouvoir contribuer à cela.
11:56 Donc la SNPC, via sa fondation, parce qu'on a une fondation SNPC, elle fait cela. Donc il y a toutes ces choses qui ont déjà été bien illustrées par le ministre.
12:04 Ce que je pourrais dire, ce que je voudrais peut-être rajouter, parce que je profite de ce que je vais dire, c'est que l'arrivée de M. Ominga en 2018,
12:15 il y a eu quand même... Ce n'était pas facile, les résultats maintenant. Il a dû mettre en place une politique. Il a redressé la société.
12:24 Le Covid est passé par là également. Donc ça n'a pas été facile. Mais aujourd'hui, on peut dire que des résultats de sa première période,
12:32 parce qu'il a quand même eu un mandat qui a été renouvelé en 2022, donc 2018-2022, on a redressé la société, on a renégocié la dette.
12:39 Et là, pareil, je parle en présence du ministre. Donc elle a renégocié la dette pour pouvoir faciliter la croissance de cette société.
12:49 Il y a eu la réévaluation. Et là, pareil, toujours sous le contrôle de mes collègues, mon collègue de l'amont, elle a réévalué le potentiel du champ MKB,
12:59 qui est pour nous le premier champ où nous avons été opérateurs, et avec des possibilités de croissance. Mais M. Moussounda en parlera un peu plus tard.
13:08 Et bien sûr, l'élaboration du masterplan gaz dont parlera ma collègue Mme Ibata, le Dr Ibata. Et juste pour dire, il y a eu ça.
13:20 Et là, maintenant, 2022-2025, nous allons partir sur quelque chose que nous appelons un projet de développement qui s'appelle la performance 2025,
13:29 qui est basé sur quatre piliers principaux. Donc je vais juste vous les dire, mais mes collègues pourront détailler.
13:37 Le premier pilier, c'est l'augmentation des revenus, donc pour faciliter la croissance, la maîtrise des coûts, la contribution à l'action gouvernementale,
13:48 puisqu'il faut bien payer ses dividendes, l'État, M. le ministre, et enfin la gouvernance et la maîtrise des activités.
13:55 Donc nous sommes dans cet élan, nous sommes ici pour cela aussi, parce que nous avons besoin d'un appui de différents partenaires pour pouvoir continuer à performer.
14:09 Et je suis ravie d'avoir entendu de la part du gouvernement que la SNPC, on n'y croyait pas, maintenant, elle contribue, elle est une société centrale.
14:18 Merci beaucoup.
14:20 Très très bien.
14:23 (Applaudissements)
14:29 Donc Dr Bidi Bata, vous êtes chef de la division Association et Relations tutelles.
14:35 Est-ce que vous pourriez brièvement nous parler de ce master plan gaz ou plan directeur gaz que la SNPC a élaboré sous la supervision du ministère des Hydrocarbures en 2021
14:48 et qui ouvre de nouvelles portes, je pense, pour le secteur ?
14:52 Merci pour la parole. Donc comme vous l'avez dit, en 2021, le Congo, sous la supervision du ministère des Hydrocarbures et par le biais de la SNPC, a élaboré un master plan gaz.
15:03 Nous n'avons pas pu présenter le master plan gaz en 2021, parce qu'au moment où il a été prêt, il y a eu un remaniement ministériel
15:10 et le nouveau ministre a voulu, en fait, s'impliquer et voir ce qu'on avait fait.
15:14 Et juste au moment où on s'apprêtait à le présenter, l'échiquier international du gazier a complètement basculé avec la guerre en Ukraine.
15:22 Tous les pays cherchent du gaz et toute la géopolitique gazière du monde a changé.
15:26 Donc il a fallu qu'on fasse des aménagements sur le plan. Il est quasiment terminé. D'ici quelques semaines, on va le présenter.
15:33 Donc le master plan gaz, en fait, fait... Comment on dit ? Il a recensé, en fait, toutes les ressources gazières disponibles au Congo.
15:42 Et pour vous donner un peu un exemple, le Congo compte à peu près 352 milliards de mètres cubes de ressources de gaz naturel.
15:51 Et de ces 352 milliards, il y a environ 152 milliards qui sont considérés techniquement récupérables.
15:59 Et ces 152 milliards sont largement suffisants pour couvrir, en fait, les besoins du Congo en électricité ou toute autre activité relative au gaz naturel.
16:07 Donc dans le master plan gaz, on a identifié deux axes de développement pour toutes les ressources en gaz.
16:12 Le premier axe concerne le développement des marchés locaux. Et dans les marchés locaux, on a l'électricité.
16:18 À savoir qu'aujourd'hui, au Congo, l'électricité est produite à 70% par le gaz naturel, essentiellement par le biais de la centrale électrique qu'on a à Pointe-Noire, à Côte-Mathève,
16:28 qui a été une centrale réalisée avec un de nos partenaires historiques, Eni Congo. Et le reste de l'électricité est essentiellement produite par l'hydraulique.
16:37 On a un gros potentiel hydraulique. Mais comme on l'a dit, ça prend du temps de construire un barrage.
16:41 C'est beaucoup plus pratique de faire une centrale électrique à gaz. Et d'autant plus qu'aujourd'hui, on parle beaucoup de transition énergétique.
16:48 Et pour nous, le Congo, utiliser le gaz, c'est vraiment en fait un choix stratégique.
16:53 Parce que non seulement ça nous permet de continuer à développer nos hydrocarbures, mais en même temps, ça nous permet de coller à ce grand schéma de transition énergétique dont tout le monde parle.
17:06 Et tout le monde dit un peu, on va dire, tout et pas forcément des choses qui s'adaptent à l'Afrique.
17:14 Parce qu'en fait, les agendas sont totalement différents pour les pays africains comme le Congo et pour l'Occident.
17:19 En Afrique, on a encore plus de 900 millions d'habitants qui n'ont pas accès au gaz domestique.
17:24 On a plus de 600 millions d'habitants qui n'ont pas accès à l'électricité.
17:28 Et du jour au lendemain, on nous demande d'abandonner les énergies fossiles.
17:31 C'est pas du tout possible comme ça. On va le faire, mais on va le faire de la manière la plus bénéfique pour nos populations.
17:37 Parce que sinon, si on arrête complètement l'eau fossile, qu'est-ce qu'on dit à nos populations, en fait ?
17:42 Vous allez rester dans la pauvreté. Vous allez pas vous développer. C'est pas possible.
17:45 (Applaudissements)
17:50 Donc nous, au Congo, avec le Masterplan Gaz, on a fait le choix de valoriser au mieux les ressources gazières du pays
17:56 tout en restant proche de la transition énergétique. Parce que comme je l'ai dit, le gaz naturel, c'est l'hydrocarbure fossile le plus propre
18:02 qui émet très peu de carbone lors de sa production. Donc pour l'instant, on passe par le gaz naturel.
18:07 Mais à terme, on va aller vers d'autres sources d'énergie renouvelable, notamment l'hydrogène peut-être.
18:12 Mon collègue va vous en parler tout à l'heure. Et l'hydraulique et autres.
18:15 Mais vraiment, le gaz naturel, c'est l'énergie de transition de choix qui va nous permettre de rapporter plus de revenus à l'État
18:20 et en même temps d'améliorer les conditions socio-économiques de nos populations tout en préservant l'environnement de notre planète.
18:26 D'accord. Donc la SNPC va être le fer de lance de la valorisation du gaz comme énergie de transition.
18:33 Oui, la SNPC, c'est l'outil technique de l'État en matière d'hydrocarbures liquides et gazeux.
18:37 Et comme on a dit, on a été vraiment à la tête du projet Masterplan Gaz. Et là, on continue de collaborer avec le ministère des Hydrocarbures.
18:44 On est en train de rédiger un code gazier qui va être aussi finalisé avant la fin de l'année.
18:48 Et ce code gazier va nous permettre vraiment de rassurer les investisseurs dans le milieu du gaz naturel parce que c'est un milieu qui n'était pas très développé au Congo.
18:56 On a un code des zéro carbure qui couvre certaines dispositions sur le gaz naturel. Mais ces dispositions étaient incomplètes.
19:02 Donc là, avec le code gazier, on va renforcer les dispositions amont sur les hydrocarbures gazeux.
19:07 Mais en même temps, on a rajouté des clauses pour tout ce qui est midstream et aval gazier.
19:11 Et ça va vraiment permettre aux investisseurs de se sentir plus en sécurité.
19:15 Et pour terminer, je dirais juste qu'on a un premier projet de gaz naturel liquéfié qui va être lancé à la fin 2023.
19:21 Et ce projet va vraiment permettre à la SNPC et au Congo tout entier de s'afficher en tant qu'acteur majeur dans les secteurs gaziers mondiaux.
19:29 Magnifique. On vous attend.
19:32 (Applaudissements)
19:35 Monsieur Anzono, justement, en parlant de ses potentialités, de ce gaz, on a touché également brièvement l'hydrogène blanc, l'hélium, qui sont donc de nouvelles découvertes.
19:47 Est-ce que vous pourriez nous parler tout d'abord de ce DTB que vous avez, qui finalement est un projet de référence pour les partenaires et investisseurs étrangers
19:56 qui peuvent être intéressés par le secteur pétrolier ou du gaz au Congo ?
20:01 Merci, madame. Et donc ici, nous allons présenter quelque chose d'extraordinaire, pas d'ordinaire, parce que généralement,
20:13 ici, on a parlé du gaz, ici, on a parlé du pétrole, le gaz naturel, ça, tout le monde le sait.
20:18 Mais nous allons parler de quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire, c'est-à-dire de l'hydrogène naturel.
20:24 Voilà. Et l'hydrogène naturel que nous entendons aujourd'hui, ou l'hydrogène tout court, qui devient aujourd'hui le plus beau garçon, en acquittant, remplacera les autres carbures.
20:36 Et donc, comme actuellement, toutes les sociétés pétrolières qui sont en charge des stations de pétrole ont mis également à leur côté des sujets,
20:51 pratiquement des projets, ayant entré à la transition énergétique, et donc la SNPC aussi, elle n'est pas restée derrière.
21:00 Et donc, depuis, disons, de 2020 à 2021, la SNPC va donc lancer un grand projet d'acquisition des données géophysiques à reporter,
21:15 de gravimétrie et de magnétométrie à haute densité, sur tout l'étendue du bassin de la cuvette congolaise.
21:24 Pour ceux qui savent, l'étendue du bassin de la cuvette, c'est un grand bassin. Il est plus grand que notre bassin côtier.
21:31 C'est plus de 180 à 1 000 km². Et donc, la SNPC, pour valoriser, pour diversifier ses ressources énergétiques, va donc lancer cette campagne d'acquisition,
21:46 avec l'aide de la compagnie Excalibur, qui a remplacé CGG. Voilà. Et donc, on va lancer cette campagne pour pouvoir accueillir,
21:56 pour pouvoir couvrir toute la surface du bassin de la cuvette. Bien entendu, c'est un projet qui s'étend partie par partie.
22:04 Et donc, en 2022, fin 2021, 2021-2022, et donc, la SNPC est passée par la phase d'interprétation des premières données qui ont été acquises lors de cette campagne.
22:23 Et donc, j'ai oublié de vous dire au départ que le but principal de cette campagne sur le bassin de la cuvette,
22:31 qui jusque-là était inexploré, eh bien, le but de la SNPC, c'était d'améliorer l'imagerie subsurface de tout le bassin de la cuvette,
22:44 pour qu'elle soit attractive aux yeux des opérateurs. Un peu comme notre bassin côtier. Donc, quand on n'a pas fait le travail, on ne peut pas venir.
22:53 Il faut travailler, il faut avoir les nouvelles données pour attirer les gens. Ce n'est pas en grattant le corps que les gens le vendront.
23:00 C'est ce que nous, on a fait. Et donc, les premières interprétations des premières données issues de cette campagne,
23:06 nous ont donné une très bonne suite. Un, ces résultats ont montré que sur tout l'étang de la cuvette, il y avait l'existence de bassins sédimentaires
23:20 qui pouvaient contenir de grandes quantités d'hydrocarbures. Et deux, cette étude a mis en évidence les remontées du socle, accompagnées des failles
23:36 et des intrusions de roches magmatiques. Et donc, un tel phénomène en géologie, ça prouve que ce sont des endroits qui sont favorables à la genèse,
23:48 c'est-à-dire à la formation des systèmes d'hydrocarbures naturels, d'hydrogène naturel et de l'hélium.
23:57 Et donc, comme nous savons la valeur aujourd'hui de l'hydrogène sur le système actuel, vous savez ce qu'est devenu l'hydrogène aujourd'hui.
24:09 Et aussi comme nous savons que l'hélium, c'est actuellement le gaz rare le plus recherché dans l'industrie mondiale,
24:18 et bien, donc, partons de cette thèse, partons donc de cette phénomène géologique qu'on a découvert,
24:24 et donc la SNPC va mettre en place un projet dite "projet d'évaluation de l'hydrogène naturel et de l'hélium dans le bassin de la cuvette".
24:36 C'est un projet qu'on a mis en place et vu les phénomènes qu'on a observés lors des études,
24:42 une fois le projet mis en place, et nous avons travaillé nuit et jour pour l'assurer ce projet.
24:48 Et donc, une fois que ce projet était mis en place, la première étude que ce projet va réaliser,
24:55 c'est celle, rapidement, de faire une étude hyper spectrale.
25:01 Une étude hyper spectrale, c'est on combine les deux stratégies avec le terrain,
25:06 pour pouvoir déterminer si réellement l'hydrogène et l'hélium dont on avait vu en géologie ont subi une formation dans ces zones.
25:16 Et donc l'étude a été réalisée avec une firme canadienne qui est internationalement reconnue dans ce genre d'études.
25:27 Et bien, en fin de compte, qu'est-ce qui s'est passé ?
25:31 Il y a très longtemps, l'hélice d'Aoute était mis en exergue et donc il a été mis en évidence,
25:38 il a été mis en évidence en plusieurs lieux du bassin de la cuvette,
25:43 l'existence de plusieurs gisements d'hydrogène naturel, d'hélium et de méthane.
25:50 Donc aujourd'hui en parlant, on a démontré l'existence de ces gisements sur la presque totalité, sur au moins les trois quarts du bassin de la cuvette.
26:00 On n'a pas dit la quantité, mais l'existence. Il faut qu'on fasse la différence, il ne faut pas qu'on aille écrire qu'on a vu l'existence.
26:06 Monsieur Nzono, je pense que ce qui est très intéressant de souligner, que peut-être on n'a pas tous perçu,
26:11 c'est que ce programme d'acquisition de données, de quantification des quantités de réserves disponibles sera finalisé en septembre 2021.
26:19 Non, on arrive à ta voix. Merci beaucoup.
26:22 Alors, les réservoirs étant, les gisements étant déterminés,
26:28 alors il y a une troisième phase qui est même la plus importante que la SNPC a préparée,
26:34 c'est celle, c'est la phase qu'on appelle la phase d'échantillonnage géochimique.
26:38 Ça, c'est la grande phase.
26:40 Et cette phase-là d'échantillonnage géochimique aura lieu de septembre, non pardon, de juin à septembre 2023.
26:48 Et le but de ces échantillonnages géochimiques, c'est quoi ?
26:54 C'est un, de déterminer les origines de ces trois substances, c'est-à-dire hydrogène naturel, hélium et méthane.
27:02 Deux, carter les réservoirs contenant ces substances.
27:06 Et trois, déterminer leur quantité.
27:09 Et ensuite, en ce moment-là, une fois qu'on aurait déterminé ces aspects,
27:13 on passe maintenant au forage pour développer ces substances.
27:17 Alors, je tiens à vous signaler que nous avions insisté sur l'origine,
27:23 nous insistons sur l'origine de ces substances,
27:28 parce que l'hélium, par exemple,
27:31 l'hélium peut provenir soit de la désintégration de l'uranium,
27:37 ou il peut provenir de roches magmatiques.
27:41 Et donc, vous conviendrez avec moi que,
27:44 si l'origine de cet hélium, c'est l'uranium,
27:52 alors, comprenez avec moi quel sens ce projet aura dans le futur.
27:56 Et donc, sur ce, nous demandons aux différents investisseurs qui sont ici dans la salle,
28:03 de pouvoir nous accompagner dans ce grand projet qui, d'ici octobre prochain,
28:09 nous donnera de nouvelles informations.
28:12 Je vous remercie.
28:14 Merci beaucoup.
28:15 Merci beaucoup.
28:19 Monsieur Moussounda, vous avez récemment intégré la SNPC,
28:22 vous êtes le petit jeune de l'équipe, si on peut le dire ainsi,
28:25 et vous êtes aujourd'hui conseiller à Montpétrolier du directeur général,
28:29 après 22 ans chez Schlumberger.
28:31 Si je puis me permettre, est-ce que vous pourriez nous donner,
28:36 nous présenter un petit peu cette vision de partenariat gagnant-gagnant
28:39 qui fait partie de l'ADN, finalement, de la SNPC,
28:42 et nous parler de sa politique également de contenu local ?
28:46 Merci, madame, et merci à tous.
28:50 Oui, apparemment, le plus jeune qui rejoint le groupe est le cabinet du directeur général de la SNPC,
28:59 mais avec un bagage qui a été utilisé et formé dans la structure pétrolière
29:08 qui est donc la compagnie Schlumberger qui est aujourd'hui devenue SLB.
29:12 Alors, parlons du partenariat.
29:16 Je voudrais juste me rabattre par rapport à ce que nous avons entendu
29:21 de la part de ma collègue Tsoumou,
29:23 de qu'est-ce que c'est la vision du directeur général sur la SNPC.
29:30 Et vous avez aussi entendu, monsieur le ministre, qui a parlé,
29:34 insisté sur la contribution de la SNPC au niveau de l'État.
29:39 Alors, le partenariat, en fait, ici, aujourd'hui, à la SNPC, est basé sur une stratégie.
29:46 Donc, de cette vision, on est parti et on a développé cette stratégie
29:51 qui s'appelle Performance 2025.
29:53 Donc, madame Tsoumou vous a parlé de quatre piliers,
29:56 donc elle a donné les indications là-dessus.
29:59 Le partenariat ou même le contenu local vont se loger automatiquement
30:06 sur les deux premiers piliers.
30:08 Le premier, donc, qui est l'augmentation des revenus.
30:12 Et le deuxième, c'est la maîtrise des coûts.
30:15 Donc, dans le tout premier, qu'est-ce qu'on retrouve dans ce bloc, en fait,
30:20 qu'on a équipé, on a étouffé des projets.
30:23 Donc, en premier, c'est comment allons-nous attaquer ces revenus manquants
30:29 au niveau des actifs non opérés.
30:32 Donc, les actifs non opérés, c'est là où nous avons des partenariats
30:37 avec des compagnies pétrolières sous un partage de production,
30:42 mais c'est eux qui opèrent et c'est eux qui gèrent tout ce qui est CapEx et Opex.
30:49 Et secondo, nous allons aussi toucher ce qu'on appelle les actifs opérés,
30:55 là où la Société Nationale du Congo, ou des Pétroles du Congo,
31:00 détient donc le droit d'opérer et de pouvoir faire une campagne de développement
31:05 pour augmenter sa production et éventuellement vendre
31:09 et ramener du revenu vers le Congo.
31:13 Et dans le même pilier, vous allez retrouver la valorisation du domaine minier,
31:20 de ce que M. Onzono vous a parlé.
31:23 C'est parce que ça compte dans cette stratégie.
31:26 Et donc, nous allons vers les énergies, les ressources qu'on n'a jamais parlé jusqu'à aujourd'hui.
31:31 Et aussi, nous avons dit la valorisation du gaz.
31:35 C'est ce que Mme Ibata vous a aussi relaté.
31:40 Alors, comment le partenariat s'implante dans ce que nous appelons les actifs non opérés ?
31:50 Ce que nous avons remarqué après une étude, c'est qu'au Congo, aujourd'hui,
31:55 les compagnies pétrolières ensemble dépensent à peu près autour de 4 milliards par année
32:03 sur les Opex et les CapEx.
32:06 Et donc, ça veut dire que c'est un gros morceau de gâteau,
32:10 mais dans lequel la compagnie nationale, les pétroliers du Congo, ne participent pas.
32:16 Donc, à ce domaine, ce que nous avons fait, c'est aller vers les partenaires étrangers
32:21 pour chercher leurs compétences techniques qui répondent aux exigences de ces compagnies
32:29 pour que nous formions un consortium et essayer de répondre dorénavant à ces appels d'offres.
32:35 Donc, en fait, sur les 4 milliards, nous allons cibler en premier un pourcentage de 5, de 10.
32:43 Mais vous voyez, la valeur de ces dépenses, même si on ne peut que retenir 10% au niveau de la SNPC,
32:50 je pense que c'est déjà factuel.
32:52 Donc, le partenariat là trouve son utilisation.
32:57 Et à côté de cela, j'ajoute que nous avons aussi les 5 filiales que ma collègue a énumérées.
33:06 Donc, ILOX, qui est vraiment dans la logistique,
33:10 SFP dans le forage,
33:12 Sonarep dans la recherche,
33:15 et bon, après nous avons effectivement la Congolaise de raffinerie et la distribution.
33:20 Mais si on se concentre sur les 3 premiers que j'ai cités,
33:23 eux, ils ont un rôle à jouer sur toute la chaîne de valeur.
33:27 Et on peut aussi les positionner devant ses clients, devant ses partenaires de coutume, Total, ENI,
33:36 pour utiliser leurs services.
33:38 Et cela, c'est aussi un retour de revenus que nous cherchons dans ce domaine actif non opéré.
33:44 Maintenant, passons sur les actifs opérés.
33:48 Donc, on a parlé du champ MKB.
33:51 C'est le plus gros champ onshore aujourd'hui,
33:54 qui recouvre un potentiel de presque 6 millions de barils de stock,
34:05 et récupérable à hauteur de presque 590 millions à peu près de barils qu'on peut récupérer.
34:13 Aujourd'hui, ce champ produit à peu près 1500 barils/jour,
34:19 pour un potentiel de presque 60 000 à 70 000 barils/jour.
34:23 Donc, vous voyez, on n'est vraiment que dans une goutte dans la mer.
34:29 Et donc, notre stratégie encore du côté partenariat,
34:34 c'est s'ouvrir à ceux qui ont déjà travaillé,
34:38 qui ont cette expertise et cette technique et technologie,
34:42 qui peuvent se joindre à cette aventure de la SNPC,
34:46 pour pouvoir développer cet actif opéré.
34:50 Donc, on n'a rien à perdre, puisque nous savons les ressources qui sont là-bas.
34:58 Nous avons déjà des puits qui produisent, nous avons l'historique,
35:02 nous avons fait beaucoup d'études.
35:05 On a prouvé avec tous les modèles statiques et dynamiques,
35:09 qu'est-ce que nous avons là-bas.
35:12 Et assurément, aujourd'hui, la société a commencé à mettre des actions précises
35:19 pour pouvoir attaquer ce champ.
35:22 D'où l'acquisition, aujourd'hui, cette année, de trois appareils de forage,
35:28 qui sont déjà achetés, qui viennent des États-Unis.
35:34 Et nous avons un autre appareil de forage, pas de forage,
35:37 mais de travaux qu'on appelle "work over", en langage pétrolier,
35:42 qui sont en route vers le Congo.
35:44 Et d'ailleurs, le week-end dernier, nous avons reçu à Ponte-Noire,
35:47 le premier appareil qui va s'ajouter à la flotte de la SNPC,
35:53 avec les deux rigs existants.
35:55 Donc, pour dire que le pas de la SNPC est déjà fait,
35:58 et ce que nous venons et que nous cherchons,
36:01 et nous allons continuer à étoffer,
36:03 c'est le partenariat qui va nous accompagner,
36:07 là où tout le monde est gagnant-gagnant.
36:09 Donc, pour tous ceux qui sont ouverts, ici, à des questions
36:15 de comment nous procédons à supporter cette stratégie, avec des projets,
36:19 on est là pour clarifier et vous inviter à collaborer.
36:23 Monsieur Moussoumda, je vous trouve très humble, aujourd'hui,
36:25 parce que, souvenez-vous, hier, lorsqu'on parlait,
36:29 vous me mentionnez tel partenariat, tel partenariat, tel partenariat,
36:32 et je me suis exclamée. Est-ce qu'il reste, aujourd'hui,
36:35 des opportunités, de la place pour les entreprises européennes
36:37 dans votre secteur ?
36:39 Bien oui, évidemment, si je n'ai pas parlé de ça,
36:41 c'était pour ne pas faire peur, parce que je regarde l'audience,
36:44 et j'ai bien envie que les gens s'intéressent,
36:46 parce que c'est un gros morceau, et que les partenariats
36:49 que nous avons mis en place, aujourd'hui, ne couvrent que,
36:52 voilà, jusqu'à un pourcentage, parce qu'aller forer des puits,
36:57 c'est sortir de l'huile. Mais aujourd'hui, nous avons
37:01 tout ce qui est en surface, qu'il faut construire,
37:04 comment évacuer ce produit vers le terminal,
37:08 comment sécuriser les installations, comment optimiser.
37:12 Donc, en fait, la chaîne est tellement ouverte
37:15 pour identifier les partenaires où besoin il y est.
37:19 C'est vrai qu'on a signé des partenariats, aujourd'hui,
37:23 avec une compagnie américaine qui va nous accompagner
37:26 pour, déjà, cette année, forer à peu près 9 puits.
37:32 Et il y a une deuxième compagnie qui est aussi sur la liste
37:36 pour nous accompagner à forer 13 puits.
37:39 Donc, en fait, nous sommes en train de viser
37:41 une augmentation de production par palier.
37:44 Donc, on va aller de 1 500, quand on atteint 5 000,
37:48 on n'a plus de capacité de transfert de produit vers le terminal.
37:52 Donc, du coup, il faut avoir, en parallèle,
37:54 la construction du pipeline qui va faire le champ Kunji
37:58 jusqu'au terminal Jeno.
38:01 Donc, tous ces projets sont ouverts et gagnons-gagnons pour tous.
38:07 Et donc, pour terminer, puisqu'on a parlé du contenu local,
38:12 donc, quelle est la position de la SNPC ?
38:17 Comment nous supportons l'action gouvernementale ?
38:19 Parce que c'est un sujet qui est presque patronné par la présidence.
38:26 Et la SNPC s'est déjà dotée de la capacité,
38:31 en se disant, les quatre piliers additionnels pour le contenu local,
38:36 c'est le suivi de coût.
38:38 Donc, suivi de coût, c'est-à-dire intervenir dans cette chaîne de valeur
38:44 des compagnies pétrolières du Congo
38:47 en positionnant les filiales.
38:50 Les filiales sont 100% SNPC, donc du retour dans la maison.
38:56 Il y a ça comme étalonnage en cours.
39:00 Et nous avons aussi lancé une autre vision de suivi
39:08 des activités de nos partenaires totales, ANI,
39:16 en créant ou bien en redynamisant ce que nous appelons
39:21 les unités de gestion.
39:23 Donc, les unités de gestion, dans une compagnie comme la nôtre,
39:26 c'est cette unité qui suit le travail de nos partenaires,
39:31 de leurs travaux, de leurs coûts, de leurs investissements.
39:34 Et si on est pointu dans ce qu'on fait, on est capable aussi d'optimiser
39:39 et de prendre des décisions qui peuvent être favorables
39:42 pour le Congo, pour la SNPC, en utilisant les compagnies locales.
39:46 Et après, pour terminer, il faut réorganiser le procurement,
39:51 donc des approvisionnements, pour essayer de minimiser aussi
39:55 le transfert de tous les capitaux à l'étranger,
39:58 mais utiliser les compagnies locales.
40:00 Donc voilà, on est assez présents dans ces deux topiques, je dirais,
40:05 mais c'est supporté par une stratégie.
40:08 Donc ça ne sort pas hors de la stratégie qui a été fondamentalement posée
40:12 de performance de 2025.
40:15 Et puisque M. Minga n'est pas là, si vous le permettez,
40:18 je rappellerai qu'il met souvent l'emphase sur les ressources humaines
40:20 et la formation, qui sont vraiment au cœur de sa vision.
40:23 Est-ce que vous pourriez nous en parler, s'il vous plaît ?
40:26 Oui, évidemment, la formation, c'est une décision prise
40:31 par le directeur général de la SNPC depuis 2018
40:37 et validée en 2019 malgré la crise, d'accélérer la formation
40:43 des employés et des agents de la SNPC.
40:47 Quand je dis SNPC, je fais allusion au groupe.
40:50 Donc ça part de la CORAF jusqu'à SFP.
40:54 Et pour cela, nous allons aussi, avec des partenariats,
40:58 pour accélérer ce développement, nous avons signé un partenariat.
41:05 Quand vous dites la place des Européens, on a signé avec l'IFP,
41:09 donc ici, qui forme en moyenne 50 agents SNPC par année,
41:14 ici à Paris, à des durées qui varient entre 3 semaines
41:18 et 2 mois ou 3 mois pour certains.
41:21 Donc c'est vraiment une action qui a des effets aujourd'hui,
41:27 qui contribue dans la formation.
41:30 Et pour ne citer que cela, on est aussi en train de monter
41:37 une structure qui va mettre en place une académie
41:41 des métiers de pétrole à Pointe-au-Noir, donc au Congo.
41:46 Donc c'est aussi des partenariats pour monter cette institution
41:50 qui est très capitale pour les jeunes, qui est très capitale
41:54 pour l'ambition que a la SNPC d'augmenter sa production
42:00 de 1 500 à 70 000 barils.
42:03 Donc on est présent là-dessus aussi, Madame.
42:06 Merci beaucoup.
42:08 Je pense qu'on peut laisser peut-être une question
42:13 au sein de l'audience.
42:15 Oui, monsieur.
42:19 Moi, j'aimerais un peu savoir la vision que vous avez.
42:22 Comment voyez-vous la SNPC dans 5 ans ?
42:26 Comment voyez-vous la SNPC dans 5 ans ?
42:31 C'est une période clé là.
42:34 Vous avez des opportunités fantastiques.
42:37 Il y a une demande d'énergie soutenue.
42:42 Donc comment voyez-vous la société dans 5 ans ?
42:48 Merci beaucoup.
42:54 Non, nous voyons la SNPC en grand, c'est-à-dire que comme décrit
42:58 par Madame Nibata, monsieur Anzono et monsieur Moussounda,
43:04 productrice, donc passant de 1 500 barils jour au jourd'hui
43:08 à 75 000, SNPC complètement impliqué dans les projets gaz,
43:14 donc où nous allons exporter, mais aussi renforcer
43:17 notre production locale.
43:19 La SNPC qui maîtrise mieux ses coûts, qui suit mieux
43:23 les associations à travers les permis non opérés,
43:27 donc qui gagne plus d'argent et contribue à la création
43:29 de richesses pour notre pays, donc à travers le budget
43:32 de l'État aussi, mais son propre développement à travers
43:36 ces actions de RSE que nous avons citées ici,
43:39 à travers le pays entier, qui attend, citant de l'État,
43:42 mais aussi de ses sujets nationaux.
43:44 Merci, monsieur le ministre.
43:46 On va bientôt devoir libérer la salle, mais peut-être,
43:48 monsieur le ministre, vous souhaitez faire une conclusion
43:50 ou donner une dernière prise de parole ?
43:52 Peut-être une dernière prise de parole.
43:54 D'accord.
43:55 C'est monsieur le ministre qui décide.
44:00 Parlez, parlez, monsieur, vite.
44:08 Je suis souvent engagé, mais merci pour votre présentation
44:12 et les opportunités que vous nous offrez.
44:14 J'ai constaté qu'il y avait un volet à notre justement
44:18 qui était fort et encore de la SNPC.
44:21 Et nous, en tant que Hendo, qui est une entreprise
44:23 qui fait de la qualité de l'air, voulons contribuer
44:26 justement à cette transition énergétique et écologique.
44:29 Et nous voulons savoir, nous offrons une solution
44:31 pour faire venir en clair, en fait, d'émissions,
44:34 d'éoliens, mais aussi de pollution dans toute la chaîne.
44:38 Monsieur, je suggère que vous rencontriez
44:40 la délégation en privé, vous passiez votre carte de visite
44:42 et votre catalogue.
44:43 Monsieur, vous avez une question ?
44:46 Plus ou moins la même chose.
44:48 Bonjour. Je suis investisseur dans l'énergie renouvelable.
44:54 Je voudrais savoir une question.
44:56 Est-ce que SNPC est ouverte à d'autres projets
45:01 en partenariat PPP ?
45:04 Ça veut dire avec l'État et avec moi,
45:09 et avec l'État et deux autres sociétés,
45:13 une société française et une société congolaise.
45:17 Monsieur, merci beaucoup.
45:19 Comme a dit Madame tout à l'heure, on est totalement ouvert.
45:21 Vous savez, le besoin d'argent, d'investissement
45:24 est colossal dans le secteur des hydrocarbures
45:27 et de gaz aujourd'hui.
45:29 On vous a parlé du projet Master Gaz qui est présenté.
45:34 Nous avons des permis sur lesquels on doit optimiser la production.
45:37 On a besoin de tout le monde, aujourd'hui, demain,
45:41 encore, pour faire que le Congo continue à profiter
45:45 de cette ressource naturelle qui est considérable
45:48 et pour laquelle on n'a pas encore détendu.
45:50 Vous avez entendu Monsieur Anzono qui vous parle
45:52 des projets de recherche qui mettent en évidence
45:55 des perspectives intéressantes pour le pays,
45:58 même si c'est vrai que cela mérite à être confirmé
46:00 parce que pour l'instant, on n'est qu'à des indices,
46:02 mais fiables.
46:03 On va arriver à une évaluation des réservoirs
46:07 dans quelques mois, mais ce sont des investissements
46:10 colossaux qui sont attendus.
46:12 Comme vous l'avez suivi, c'est 4 milliards de dollars
46:14 qui sont investis chaque année en OPEX et en CAPEX
46:19 au Congo pour la production des hydrocarbures.
46:22 On a de très grands projets qui vont être lancés,
46:24 notamment le projet avec Eni,
46:26 en milliers de... en milliards de dollars.
46:31 Les besoins sont là.
46:33 Il faut que vous preniez contact avec la Société nationale
46:36 qui est en fait représentatrice des intérêts de l'État
46:38 dans le domaine des hydrocarbures.
46:40 Elle est propriétaire de tous les permis en hydrocarbures,
46:45 gazeux, liquides de l'État.
46:47 C'est la SNPC qui est propriétaire.
46:49 C'est vrai que dans l'exploitation, ils ont 15 %,
46:51 mais le propriétaire de tout ce que le Congo a
46:54 comme permis en vigueur aujourd'hui, c'est la SNPC.
46:58 Et c'est la seule clé qui gère les relations avec les partenaires.
47:02 Bien sûr, on a un ministère en charge des hydrocarbures
47:04 qui supervise tout ça, mais le bras séculier de l'État
47:09 en matière des hydrocarbures, c'est bien la SNPC.
47:11 Merci.
47:12 Merci à tous.
47:13 Monsieur le ministre, souhaitez-vous conclure,
47:15 dire au revoir à l'audience ?
47:17 J'aimerais vraiment remercier tous ici
47:19 que le Congo est ouvert à nouer des nouveaux partenariats
47:23 avec les investisseurs du monde entier.
47:26 C'est vrai qu'aujourd'hui, nous avons deux grandes mastodontes
47:29 qui sont là, Total et Enie, mais comme vous le savez,
47:32 ces deux, ça ne peut pas tout faire.
47:34 Donc il y a de la place pour tout le monde,
47:36 aussi bien dans la menthe que dans l'aval pétrolier,
47:39 pour permettre au Congo de valoriser ses richesses
47:43 pétrolières et gazières.
47:45 Et donc tout le monde est vraiment attendu
47:47 pour que la promesse d'être un vrai opérateur
47:52 de la SNPC se concrétise ces cinq prochaines années,
47:57 comme a souligné la directrice ici à côté
48:00 et tous les présentateurs.
48:01 Merci beaucoup.
48:02 Merci à tous de votre présence.

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