Trois jeunes adolescents accusent la police de les avoir percutés volontairement pour les arrêter. Ils circulaient à trois sur un scooter. Une des trois victimes est dans le coma. Méline, témoin de la scène, a été menacée de garde à vue si elle ne supprimait pas les vidéos qu'elle a prises.
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00:00 des témoins, et peut-être que Mylène vous le dira,
00:02 à qui on a essayé de demander de supprimer les vidéos qu'ils avaient prises.
00:05 C'est vrai, on vous a demandé de supprimer les vidéos ?
00:07 On m'a même menacé de garder à vue.
00:09 On vous a dit quoi exactement ?
00:12 En fait, j'ai été convoquée
00:16 à la police qui s'occupe des accidents de la route.
00:21 Bon, j'ai fait ma déposition, j'ai transmis les vidéos,
00:27 et à la fin, une fois après avoir signé ma déposition,
00:31 il y a une dame qui est rentrée dans le bureau
00:33 et qui s'est présentée à moi en me disant comme quoi
00:36 c'était elle qui m'avait appelée le matin même
00:39 et envoyée la convocation pour venir.
00:42 J'ai dit oui, ok.
00:43 Et donc, elle me dit que les vidéos que je viens de leur transmettre,
00:46 il va falloir les effacer.
00:47 Je lui dis comment ça ?
00:49 Elle me dit oui, il va falloir les effacer, vous n'avez pas le droit de les garder.
00:52 Je lui dis, moi je n'effacerai rien du tout.
00:54 Et à ce moment-là, elle me dit comme quoi
00:56 ça va très mal aller pour moi, je vais avoir des gros problèmes
00:59 et je vais finir en garde à vue.
01:02 J'étais sidérée.
01:05 Moi-même, je lui ai gueulé dessus un petit peu en lui disant
01:08 que justement, le fait qu'elle réagisse comme ça,
01:11 ça me donne un petit peu la température de comment on va être pris l'affaire.