Porte-parole du Collectif 19, Frédéric Francelle, évoque les difficultés des riverains et des associations à dialoguer avec la mairie de Paris à propos du danger des toxicomanes. «La mairie de Paris ne parle jamais de sevrage ni de communautés thérapeutiques ni de sortir de l'addiction».
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00:00 – Il y a des associations qui, en collaboration avec le collectif,
00:04 effectivement, qui ont déposé des plaintes justement,
00:07 pas forcément, je crois que c'était contre la ville justement,
00:09 quand ils ont occupé le sports-forceval.
00:12 Ce qu'il y a, c'est qu'on a essayé d'avoir des échanges,
00:16 mais le problème, et c'est là en fait que je suis un peu inquiet pour vous,
00:19 c'est que même si vous changez d'arrondissement, malheureusement,
00:22 vous allez retrouver des toxicomanes certainement dans les prochaines années.
00:26 Pourquoi ? Parce que la mairie de Paris a pour but,
00:29 de créer des salles de consommation un petit peu partout dans Paris,
00:33 donc un petit peu dans tous les arrondissements,
00:35 donc afin de déciminer un petit peu le problème un petit peu partout,
00:37 afin qu'il y ait des toxicomanes, que tout le monde puisse en profiter,
00:40 que tout le monde ait ses toxicomanes en bas de chez lui.
00:44 Donc, oui, non, c'est difficile de discuter en fait avec la mairie de Paris,
00:48 surtout quand en fait, leur seul principe, leur seul paradigme,
00:52 c'est la réduction des risques, c'est-à-dire accueillir donc,
00:54 dans des salles de consommation ou des salles de repos, des toxicomanes,
00:58 leur donner en fait de quoi consommer, avec de moindres risques, effectivement,
01:03 mais sans jamais vraiment parler de sevrage, de communautés thérapeutiques,
01:08 de sortie de l'addiction.
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