Jean Messiha : «Je n'aimerai pas être un membre des forces de l'ordre aujourd'hui compte tenu de ce qu'ils subissent et du peu de soutien qu'ils bénéficient.»
Jean Messiha : «Je n'aimerai pas être un membre des forces de l'ordre aujourd'hui compte tenu de ce qu'ils subissent et du peu de soutien qu'ils bénéficient. [...] Monsieur le président, est-ce que les images de ces policiers violentés ne vous font pas honte ?»
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00:00 J'aimerais pas être à la place des forces de l'ordre,
00:03 j'aimerais pas être un membre des forces de l'ordre aujourd'hui,
00:05 compte tenu de ce qu'ils subissent et du peu de soutien dont ils bénéficient.
00:08 Je penserais plus à être ministre de l'Intérieur,
00:10 au contraire, pour leur apporter mon soutien et leur donner la bonne doctrine.
00:13 Ça, c'est la première chose.
00:14 La deuxième chose, c'est que je me rappelle en novembre 2020,
00:19 lorsque sur un bout de vidéo montrant un certain Michel Zecler,
00:23 musicien qui avait été molesté par des policiers à l'entrée d'un immeuble,
00:29 Emmanuel Macron s'était immédiatement fendu d'un tweet
00:32 en pointant ces images qui nous font honte.
00:34 Il l'avait contacté.
00:35 Je le cite.
00:36 Et il l'avait contacté, ces images qui nous font honte.
00:38 J'ai envie de dire, monsieur le Président de la République,
00:41 est-ce que les images de ces policiers qui sont immolés par le feu,
00:44 qui sont caillassés, qui sont violentés,
00:47 qui sont agressés à coups de pavés de plus d'un kilo sur la tête,
00:51 est-ce que ces images ne nous font pas honte ?
00:53 Est-ce que ces images ne vous font pas honte ?
00:56 Parce que vous êtes le chef des forces de l'ordre,
00:58 le chef des forces armées,
01:00 et en tant que tel, c'est vous le premier soutien des policiers
01:03 qui sont garants de notre état de droit.
01:05 Donc s'il y a bien quelqu'un qui doit soutenir nos forces de l'ordre dans ce pays,
01:08 c'est bien le Président de la République
01:10 et accessoirement son ministre de l'Intérieur.
01:12 [Musique]
01:16 [SILENCE]