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Regardez On refait le match du 13 mai 2023 avec Philippe Sanfourche.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 18h30, 20h, on refait le match sur RTL. Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:10 Bonsoir à tous, on est évidemment très heureux comme chaque samedi de se retrouver pour 1h30 de débats, d'analyses et d'opinions.
00:00:26 On refait le match jusqu'à 20h avant évidemment la grande soirée RTL Foot et l'affiche de cette soirée PSG-Ajaccio.
00:00:33 PSG en route vers le titre ou pas, on verra ça. 4h30 de direct Foot en tout cas, comme chaque samedi sur RTL.
00:00:39 Au sommaire ce soir, y a-t-il un problème d'homophobie dans le football ?
00:00:44 Journée mondiale de lutte contre cette discrimination et comme chaque saison, certains joueurs vont refuser,
00:00:51 rechigner à porter ce week-end le maillot arc-en-ciel, faut-il les blâmer ? Peut-on les comprendre ?
00:00:56 Premier grand débat dans un instant dans Refait le match.
00:00:58 PSG-Ajaccio ce soir, on le disait avec "mais si c'est son grand retour" après la sanction,
00:01:03 mais sans les supporters en grève et en conflit avec la direction, le PSG sort-il affaibli ou grandit de cette séquence ?
00:01:10 Et puis Mourinho ou Mota pour l'an prochain, quel sera le meilleur choix d'entraîneur ?
00:01:15 L'entraîneur idéal, on le désignera, on décidera dans Refait le match quel est l'entraîneur idéal pour Paris.
00:01:20 La saison prochaine, ce sera après 19h à suivre également le départ de Jean-Michel Aulas après 36 ans de règne.
00:01:27 Est-ce que c'est tout simplement la petite mort de l'OL ?
00:01:30 Après 19h30, la France qui sauve sur le fil sa 5ème place à lundi sur UEFA,
00:01:35 Vincent Labrune est fier comme un coq, est-ce qu'il faut sabler le champagne ?
00:01:39 On en débat jusqu'à 20h avec un casting de poids encore ce soir,
00:01:42 Gilles Verdez, Stéphane Pauwels, Florian Gazan et Xavier Barret à la méno 2-0 pour Strasbourg.
00:01:48 Face à Nice, on retrouvera Yannick Holland dans un court instant.
00:01:51 On refait le match, on est ensemble jusqu'à 20h avec, je le disais, Gilles Verdez, le procureur.
00:02:09 Comment on se salue ?
00:02:10 Bonsoir.
00:02:11 Xavier Barret, notre journaliste indépendant.
00:02:18 Vous êtes l'homme des guides.
00:02:19 Oui, guide de l'euro.
00:02:20 J'attends le guide pour l'euro.
00:02:21 C'est pour 2024, on a un peu de temps encore.
00:02:23 Bon, c'est bon.
00:02:24 Stéphane Pauwels, l'homme du plat pays.
00:02:26 Une fois.
00:02:27 Bonsoir, une fois.
00:02:28 Avec votre petit cœur lillois mais un peu...
00:02:31 Je suis allé à Bola.
00:02:33 Les frontières tombent.
00:02:34 Non, les frontières tombent pas mais je suis allé à Bola.
00:02:36 Il devient l'ansois, je le sens.
00:02:37 Tu vas à Bola, non jamais, mais tu vas à Bola, c'est un moment particulier.
00:02:40 C'est la girouette du Nord.
00:02:42 Tu vois, on a le malheur de dire, c'est à cause de vous, ça, qu'on le fasse en fourche.
00:02:46 Moi j'ai le malheur de dire que j'ai...
00:02:48 Non, parce que je veux pas de conflits, c'est rapport de force entre Lille et Lens.
00:02:51 Je trouve que ce qui se passe avec Lens cette année, c'est que du bonheur, même quand
00:02:54 on est supporter du LOSC, c'est beau ce qui se passe.
00:02:56 C'est lui dans ce bon esprit.
00:02:57 Ben oui.
00:02:58 Florian Gazan.
00:02:59 Bonsoir à tous et à toutes.
00:03:00 On fait match, RTL, la chaîne L'Équipe, multitâches, multifonctions.
00:03:04 Avant d'attaquer notre premier grand débat, puisqu'on parlait de tolérance sur la journée
00:03:11 mondiale de lutte contre l'homophobie, et donc ce maillot arc-en-ciel qui fait débat
00:03:14 comme chaque année, on part à la Méno avec Strasbourg qui mène 2-0 face à Nice.
00:03:22 On est en fin de seconde période.
00:03:24 Yann Nicolan, bonsoir.
00:03:25 Oui, bonsoir à tous.
00:03:27 Effectivement, les Alsaciens qui mènent 2-0.
00:03:30 Ils ont attaqué très fort ce match dès la 40e seconde.
00:03:35 Habib Diallo, une petite passe par-dessus la défense, il la reçoit dans la surface.
00:03:39 Il ajuste Kays Perchmann à Chiel.
00:03:42 C'est le troisième but depuis le début de saison qu'il marque à la première minute
00:03:45 de jeu.
00:03:46 C'est vraiment sa spécialité.
00:03:47 Il a marqué après 14 secondes, après 17 secondes et aujourd'hui seulement après 40 secondes.
00:03:51 Mais c'est vraiment sa spécialité.
00:03:53 Et puis après, le jeu s'est équilibré.
00:03:57 On sent que les niçois sont quand même un petit peu en vacances depuis le début de
00:04:00 ce match.
00:04:01 Ils ne poussent pas à fond, même si là, en fin de match, Jepic est remplaçant.
00:04:05 C'est un peu plus tendu sur le but strasbourgeois.
00:04:07 Et Strasbourg qui a mis ce deuxième but en deuxième période à la 58e.
00:04:12 Un pénalty, un ballon mal dégagé par la défense.
00:04:14 Et puis c'est Jean-Ric Nerbelgaard qui s'est vraiment faufilé juste devant le défenseur
00:04:19 niçois qui a tendu la jambe et qui l'a fait tomber.
00:04:22 Penalty transformé par Habib Diallo.
00:04:24 20e but de la saison et Strasbourg prend six points d'avance.
00:04:27 Oh, l'arrêt de Matzels à l'instant sur cette tête de dente sur un corner niçois.
00:04:32 Mais Strasbourg qui pour l'instant tient sa victoire et six points d'avance sur la zone
00:04:36 de relégation.
00:04:37 Merci beaucoup les Nicolos.
00:04:38 On revient vers vous évidemment pour la fin de cette rencontre.
00:04:40 Et puis s'il se passe quoi que ce soit, Gilles Verdez.
00:04:42 Un petit mot sur Habib Diallo quand même.
00:04:44 20 buts, je le trouve hyper sous-estimé.
00:04:48 Moi je l'adore.
00:04:49 Né à Thièze, formé Génération Foot, Metz.
00:04:51 Je trouve que c'est un joueur explosif.
00:04:53 Très bon joueur.
00:04:55 Altruiste et aussi finisseur, rapide, technique.
00:04:58 Et je trouve qu'il n'a pas le lustre qu'il mérite.
00:05:00 Voilà.
00:05:01 J'adore ce joueur.
00:05:02 Eh bien, ce n'est pas le seul.
00:05:03 Je suis d'accord.
00:05:04 Mais d'ailleurs, on va faire un petit clin d'œil.
00:05:06 Parce que quand on l'allume, on l'allume c'est bien.
00:05:08 Mais Fred Antonetti, depuis qu'il est arrivé, il les a sauvés.
00:05:10 Je voulais justement vous dire...
00:05:11 Oui, mais souvent on allume.
00:05:12 Mais enfin, il les a quand même sauvés.
00:05:14 Donc il faut dire les choses.
00:05:15 Et je vais faire un petit clin d'œil parce qu'il est belge.
00:05:17 Mais parce que si je pense que c'est un bon, je pense que Matt Sels, le gardien, on ne
00:05:20 paye pas beaucoup.
00:05:21 On ne parle pas beaucoup de lui.
00:05:22 Je ne sais pas si c'est un très bon, mais c'est un bon.
00:05:24 Si, si, c'est un très bon gardien de Ligue 1.
00:05:26 Mais Sels, comme Diallo, le problème c'est qu'il joue à Strasbourg.
00:05:28 Donc c'est toujours un peu la limite.
00:05:30 C'est forcément moins médiatisé.
00:05:31 C'est pas le problème pour Strasbourg, c'est ce qui va les sauver probablement.
00:05:33 Oui, oui, mais je dirais que ces joueurs-là aussi, à mon avis, s'ils n'arrivent pas à
00:05:37 passer au-delà de Strasbourg, c'est qu'il y a peut-être un...
00:05:39 C'est qu'il manque quelque chose peut-être.
00:05:40 Un petit truc qu'il manque peut-être.
00:05:41 En tout cas Strasbourg, Diallo, dis-nous.
00:05:43 Bon, Sels, on a vu ses limites, c'est un tout bon.
00:05:46 Mais Diallo, je mettrais bien une petite pièce.
00:05:47 Diallo, il s'est passé quelque chose, c'est qu'il était à Metz.
00:05:49 Et qu'à Metz, il s'est retrouvé en concurrence.
00:05:52 Et donc il a eu...
00:05:53 Il est blessé, si je me souviens bien.
00:05:54 Du coup, il est parti à Strasbourg, mais un peu par défaut.
00:05:56 Mais il a eu la même à Strasbourg, il avait Ajorque.
00:05:58 Oui, mais du coup, il a eu le tempérament pour se relancer après ce coup du sort.
00:06:03 Quand on sait que Metz a un accord avec Génération Foot, Gilles Verdez le rappelait.
00:06:06 C'était quand même un tremplin formidable.
00:06:08 Il a été coupé dans son élan et il a su complètement se relancer.
00:06:11 Moi, je dis chapeau.
00:06:12 Mais tu vois, c'est peut-être ça sa limite.
00:06:13 C'est qu'il a par contre du mal avec la concurrence.
00:06:15 Quand on lui met un Ajorque dans les pattes, il n'est plus là.
00:06:17 Quand il a un peu plus la certitude d'être titulaire, il peut se libérer.
00:06:20 20 buts ! 20 buts quand même !
00:06:22 Oui, mais parce qu'aujourd'hui, il a une autoroute, Gilles.
00:06:24 Il a moins de concurrence.
00:06:25 Gamero est un peu sur la jante.
00:06:26 Donc, c'est-à-dire que c'est un joueur qui a besoin d'être dans une forme de confort.
00:06:29 Gamero n'est pas sur la jante, c'est sûr.
00:06:31 C'est juste parce qu'il a fait plutôt une très bonne saison.
00:06:33 C'est un choix fort d'Antonetti qui voulait renforcer son milieu de terrain pour pouvoir tenir un peu plus le ballon.
00:06:40 Il a décidé de sortir Gamero, mais ce n'était pas une solution contre Gamero.
00:06:44 Non, c'est plus la peine de carrière.
00:06:46 Philippe, j'avais été voir Strasbourg à Lens.
00:06:49 C'était quand même un match qui était sur papier.
00:06:51 On aurait dit que ça allait être facile pour Lens.
00:06:53 Ils ont galéré.
00:06:54 Et Strasbourg, ce jour-là, je me suis dit qu'ils vont s'en sortir.
00:06:56 Et au parc le 26 décembre, le PSG gagne 2-1 contre Strasbourg avec un pénault à la dernière minute d'Mbappé.
00:07:02 Sinon, ça fait nul.
00:07:04 Et Nice, il est temps que ça s'arrête, Philippe.
00:07:06 Les faits d'Iga, c'est fini.
00:07:08 On est d'accord, l'an prochain, il ne sera plus sur le tableau de l'OGC Nice.
00:07:13 Probablement non.
00:07:14 Ils essayent de trouver un peu mieux.
00:07:16 Et puis la fin de saison est terrible parce qu'on a l'impression, non pas que ces joueurs le lâchent,
00:07:19 mais que ça finit de manière totalement émolliante.
00:07:23 Il ne se passe plus rien.
00:07:24 Ils ont été sortis de tout, y compris des joutes européennes.
00:07:28 On a l'impression que même Digard est un tout petit peu résigné.
00:07:35 C'est un phénomène de mode.
00:07:37 C'est-à-dire qu'à un moment, il a reboosté tout ça.
00:07:41 Après la période Favre, il était très proche de certains joueurs.
00:07:45 Il y a eu une période très compliquée, la période du Ramadan.
00:07:47 Il a perdu cinq matchs, il faut dire les choses.
00:07:49 C'est très compliqué puisqu'il y avait beaucoup de joueurs touchés dans son équipe.
00:07:52 En tout cas, qui faisaient le Ramadan, 8-9 joueurs.
00:07:54 Donc l'équipe a perdu un petit peu de sa couleur.
00:07:57 Et puis derrière, il ne retrouve pas le rythme.
00:08:00 Et je suis assez d'accord.
00:08:01 - Et puis l'affaire Galtier a peut-être laissé des traces aussi au club, dans le vestiaire.
00:08:05 Ou globalement dans la dynamique de l'équipe.
00:08:08 - Ça a fait mal.
00:08:09 - Elle en a laissé plus sa liste au PSG.
00:08:11 - Oui, mais c'était mal géré par la direction.
00:08:13 Et la direction, c'est pas Digard. La direction, c'est la présidence.
00:08:15 Ce passage-là a quand même été de beaucoup de bricolage.
00:08:18 Dans la gestion de l'affaire Galtier, Nice aurait dû se positionner de manière
00:08:22 ou plus claire, mais pas raconter des saucisses.
00:08:24 - Très bien. On a fait un peu plus long de ce but, mais c'était intéressant sur Strasbourg et sur Nice.
00:08:28 Du coup, je vous propose de faire la première pause dans "On refait le match".
00:08:30 Et ensuite, on va attaquer notre premier gros dossier sur ces maillots que vous voyez peut-être
00:08:34 si vous suivez la rencontre en même temps que vous écoutez "On refait le match".
00:08:37 Avec ces flocages arc-en-ciel qui ne sont pas du goût de tous les joueurs.
00:08:41 A tout de suite.
00:08:53 - On refait le match jusqu'à 20h avec Gilles Verdez, avec Xavier Barret, Stéphane Pouwels et Florian Guezant.
00:08:58 Toujours 2-0 pour Strasbourg face à Nice à 4 minutes de la fin.
00:09:02 Et puis, on donne aussi le résultat du football féminin avec les Lyonnaises qui ont battu le Paris-Saint-Germain.
00:09:07 - 11ème Coupe de France.
00:09:09 - 11ème Coupe de France. Jean-Michel Olaz était là. On aura l'occasion, évidemment, d'en parler après 19h.
00:09:13 Grand débat autour du départ de Jean-Michel Olaz et des incidences sur le monde lyonnais,
00:09:19 sur le microcosme lyonnais et les années à venir qui s'annoncent bien floues.
00:09:23 Le premier débat, je vous le disais, de ce "On refait le match", vous l'avez remarqué,
00:09:27 donc c'était hier soir à Lens, ce sera sur toutes les pelouses de Ligue 1 et de Ligue 2 ce week-end.
00:09:33 Ces maillots numérotés sur un fond arc-en-ciel couleur de ralliement du mouvement LGBT.
00:09:38 C'est une opération menée maintenant depuis plusieurs années dans le cadre de la Journée mondiale contre l'homophobie.
00:09:43 Ce sera le 17 mai cette semaine.
00:09:46 Les joueurs sont obligés de porter ce maillot.
00:09:49 Le problème, c'est que certains ne le souhaitent pas.
00:09:51 On se souvient évidemment du cas Idriss Aghey, les deux dernières saisons, qui avait demandé au PSG de rester en tribune.
00:09:57 Ça lui avait valu une convocation de l'Éthique.
00:10:01 On a appris cet après-midi qu'un joueur de Ligue 2, le défenseur de Guingamp Donatien Gomis,
00:10:05 a signifié à son club qu'il ne souhaitait pas non plus jouer, pour des raisons de croyances personnelles.
00:10:11 Avant de débattre Yoann Lemaire, président de l'association Foot Ensemble, qui collabore avec la Ligue sur ce sujet,
00:10:18 il fait le constat que la question de l'homosexualité et son acceptation dans le foot reste très délicate.
00:10:24 Honnêtement, les clubs ouvrent les portes.
00:10:27 Ils font des journées de sensibilisation et même de formation.
00:10:30 Donc ça, c'est une bonne chose.
00:10:31 Après l'attitude des jeunes joueurs des centres de formation et des joueurs pros,
00:10:35 est-ce qu'il y a une évolution ? J'ai envie de dire oui et non.
00:10:38 Il y a un conservatisme qui revient aussi, notamment à cause des traditions, des cultures ou des interprétations des religions,
00:10:45 et qui se cache derrière ça pour dire que l'homosexualité, ce n'est pas normal, c'est contre nature, je ne veux pas en parler, ça me dérange.
00:10:51 Ça me dérangerait d'avoir un coéquipier gay parce que c'est contre ma religion et je ne veux pas prendre ma douche avec lui.
00:10:56 Il a fallu aller dans les clubs, expliquer aux joueurs pourquoi mettre ce maillot.
00:11:00 Parce qu'évidemment, il y a des joueurs, beaucoup plus qu'on le croit, qui ne souhaitent pas mettre ce maillot.
00:11:04 Un certain nombre de joueurs ne comprennent pas pourquoi on leur impose de mettre ce maillot.
00:11:08 Johan Lemaire interrogé par Nicolas Giorgiouro.
00:11:12 La question est claire, messieurs. Est-ce que refuser de porter ce maillot, ça peut être juste ne pas vouloir être associé à la cause homosexuelle ?
00:11:22 Refuser quelque part une forme de prosélytisme aussi, ou ressenti comme tel ?
00:11:26 Ou c'est indéfendable et c'est un signe évident d'homophobie ?
00:11:31 C'est compliqué. Il y a quelque chose qui est clair, c'est qu'aujourd'hui l'homophobie en France est un délit.
00:11:37 C'est pas cible de peine, d'amende, d'emprisonnement.
00:11:42 Ce n'est pas uniquement encourager ou défendre la communauté LGBT, c'est affirmer quelque chose qui est que l'homophobie c'est un délit et que c'est interdit en France.
00:11:53 Après, ça nous renvoie à l'éternel problème entre la religion, la politique, qu'est-ce qui passe d'abord ?
00:12:00 La religion, est-ce que la loi passe d'abord ?
00:12:02 Ou après, aujourd'hui le football est censé d'abord ne pas être religieux, donc la religion n'a pas à entrer sur un terrain de football.
00:12:08 Donc on n'a pas à faire entrer...
00:12:10 - Mais c'est... - C'est pratique et c'est...
00:12:12 - Non mais... - Pardon, tu n'as pas tort.
00:12:14 Mais je vais te dire un truc, Stéphane Terel.
00:12:16 Ce qui est complètement malhonnête, je trouve, tout le temps, c'est dans... pas nous, mais dans les regards qu'on a globaux de ces situations.
00:12:23 On en parlait il n'y a pas longtemps sur cette histoire de Ramadan, là on parlait de religion pure et c'était...
00:12:27 Il y avait les pour et les contre, on arrête les matchs ou pas ?
00:12:30 Moi je pense qu'à un moment, et je l'ai déjà dit, sur les terrains, et je vais aller au bout de mon truc, sur les terrains il n'y a pas de place pour la religion.
00:12:37 Je pense que tout le monde, on est dans l'acceptation, chacun vit sa religion comme il souhaite la vivre, et un match de football c'est un match de football.
00:12:43 Ici c'est autre chose. Ici, on explique à nos petits-enfants, depuis qu'ils sont petits, à nos enfants, moi je suis père de famille, l'acceptation de l'autre.
00:12:50 Et donc on n'est pas dans de la religion, on est juste de pouvoir être...
00:12:53 On ne peut pas être grossofobe, on ne peut pas être contre l'homosexualité, on doit être d'accord des lesbiennes.
00:13:01 Moi je suis assez favorable de tout ça, je pense qu'on le vivra ensemble, si chacun est libre d'avoir son orientation sexuelle comme il le souhaite.
00:13:08 Moi ce qui me dérange c'est le mélange avec la religion.
00:13:10 Parce que les joueurs, excusez-moi Philippe, mais qui ne sont pas d'accord, c'est des joueurs de culture musulmane, qui ne veulent pas s'associer à ça.
00:13:17 - Ah toujours ? - Souvent, souvent, souvent.
00:13:20 Ça, ça me dérange parce que je trouve que...
00:13:22 - Mais est-ce que pour autant, parce que je repose ma question, est-ce que pour autant ça dénote une forme d'homophobie ?
00:13:26 Ou est-ce que c'est tout simplement ne pas vouloir culturellement s'associer à...
00:13:29 - Non, ça ne veut pas vouloir culturellement, c'est pas forcément...
00:13:31 - Vous, je ne demande pas de venir en studio avec un brassard ou avec un maillot numéroté, peut-être que ça ne vous plairait pas, et pour autant vous n'êtes pas homophobe.
00:13:37 - Non, mais je suis en train de vous dire quand même que venir dire aussi, c'est quoi cette histoire de campagne ?
00:13:41 C'est de pouvoir dire aussi à tellement de petits garçons qui souffrent à l'école, de pouvoir être montés du droit.
00:13:46 Il y a des enfants qui se suicident dans ces cas-là, moi j'ai fait une émission sur ça à l'époque en Belgique.
00:13:51 Donc je pense que demander aux joueurs d'être solidaires en demandant de l'acceptation et de pouvoir...
00:13:55 Vous savez, moi j'ai des filles à la maison, peut-être qu'un jour il y a une de mes filles qui va rentrer à la maison et qui va me dire qu'il est pour les filles, et quoi ?
00:14:01 Et quoi ? Et je ne vais pas être d'accord ? Je ne vais pas l'accepter ? Je pense que cette campagne, elle est faite pour l'acceptation.
00:14:06 - Tu as raison Stéphane, le seul problème, c'est au football de résoudre tous les problèmes de la société.
00:14:11 - Oui, c'est un truc populaire le football.
00:14:12 - Ben non, on demande au football des choses dont il n'est pas responsable.
00:14:18 L'autre jour j'étais encore à un séminaire et je parlais avec le directeur de la communication de la Ligue,
00:14:23 et il me dit "voilà, on se réjouit de l'opération du Bleu et de France qui a lieu au moment du 11 novembre".
00:14:29 Alors effectivement, moi le frère de mon grand-père est mort en 14-18,
00:14:32 et je trouve effectivement bien, magnifique ce qui se passe en Angleterre avec le Remembrance Day au moment du 11 novembre.
00:14:38 - Il n'est pas chez nous ?
00:14:39 - Mais alors, on l'a importé chez nous, ça ne se pratiquait pas.
00:14:42 - Salut, salut, salut à la Méno !
00:14:43 - C'est la Ligue qui se chambre de faire ça.
00:14:45 - On va aller à la Méno pour le coup de sifflet final tout simplement, Yannick Holland.
00:14:48 - Exactement, ça vient de se terminer, la Méno est debout, 2-0 pour Strasbourg face à Nice,
00:14:54 le doublé David Diallo à la première minute, au bout de 40 secondes il avait déjà marqué son premier but,
00:15:00 et puis à la 58ème, sur pénalty, il double la mise, 2-0 pour Strasbourg,
00:15:05 et une grosse bouffée d'oxygène pour les Alsaciens qui prennent 6 points d'avance sur le FC Nantes,
00:15:10 sur la zone de relégation, et voilà, la Méno qui célèbre comme il se doit cette victoire,
00:15:15 puisque le prochain match à la Méno ce sera le PSG, donc ce sera peut-être un peu plus compliqué,
00:15:20 et voilà en tout cas, performance hyper importante dans la lutte pour le maintien pour les Alsaciens.
00:15:25 - Merci beaucoup Yannick Holland.
00:15:27 - Je peux vous dire un truc, parce que je l'ai sur le cœur et il faut que je vous le dise,
00:15:31 je vais te le dire Xavier, moi j'avais un frère qui a déclaré son homosexualité et on ne l'a pas accepté,
00:15:36 et il s'est pendu, tu vois quand je dis ça, ça va calmer les ardeurs,
00:15:39 non je veux juste te dire, c'est pas toi que j'attaque, j'ai vécu ça,
00:15:43 et donc je suis pour une société où on doit avoir une certaine tolérance,
00:15:47 et si le sport de haut niveau permet de pouvoir faire passer des messages en disant "acceptons l'autre",
00:15:52 c'est pas pour ça qu'on doit tout accepter, mais acceptons l'autre, et surtout ne le mettons pas,
00:15:57 mauvais jeu de mots, mais au fond du trou, n'essayons pas de l'incriminer,
00:16:01 je pense que dans le football il y a encore des cas de petits garçons qui n'osent pas dire qu'ils sont homosexuels,
00:16:04 et c'est triste, je pense que c'est triste.
00:16:06 - Et surtout, je suis désolé Xavier, mais le football est quand même le plus gros des haut-parleurs,
00:16:10 il a quand même aussi un rôle éducatif, quand on a un ancien président qui nous affirmait qu'il n'y avait pas de race d'homophobie dans le football,
00:16:16 et bien justement cette opération tant à prouver que si, puisqu'ils la font apparemment,
00:16:20 et c'est un délit une nouvelle fois, l'homophobie c'est un délit en France, au même titre que le racisme,
00:16:25 et je vois pas pourquoi on lutterait contre le racisme et pas contre l'homophobie.
00:16:28 - Après, les mots sont importants, c'est-à-dire que l'homophobie,
00:16:33 vous allez sur le site du ministère de l'Intérieur, l'homophobie c'est "manifestation de haine à l'égard d'une personne
00:16:39 ou d'un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée",
00:16:42 c'est-à-dire que c'est manifestation de haine, il y a une marge entre "ne pas souhaiter porter un maillot"
00:16:48 et "manifestation de haine", c'est en cela que la question se pose.
00:16:51 - Ouais, d'accord, mais ok, on peut jouer sur les mots.
00:16:55 - Ah, c'est pas jouer sur les mots, c'est les nuances qui sont importantes.
00:16:58 - On a vu le débat de l'année dernière.
00:17:00 - Attendez, Gilles Verlaize, qui ne s'est pas encore exprimé sur la question.
00:17:03 - Moi ce qui me gêne dans ce débat, évidemment qu'il faut lutter absolument contre l'homophobie,
00:17:09 le racisme, l'antisémitisme. C'est vrai que c'est punissable effectivement, Flo le disait,
00:17:14 de peine de prison, de fort amende, et heureusement.
00:17:17 Après, moi je suis gêné en ce moment par exemple par la recrudescence de chants homophobes dans les tribunes.
00:17:23 Il y a énormément d'actes qui sont signalés, il y a peu d'actions.
00:17:27 La question que je me pose c'est, est-ce que cette journée-là suffit ?
00:17:31 Est-ce que cette journée-là est assez forte, a assez de portée pour que le football dise non à l'homophobie ?
00:17:38 Moi je pense qu'il faudrait une sensibilisation permanente, votre interlocuteur le disait tout à l'heure,
00:17:43 mais ce n'est pas assez dans les clubs, il faudrait aller expliquer aux joueurs, y compris parler aux joueurs
00:17:48 qui refusent de porter le maillot, les sensibiliser, parler avec eux, pourquoi, les comprendre ou pas.
00:17:54 Moi j'ai déjà dit qu'il fallait peut-être les comprendre, et beaucoup de gens me disent "non on ne peut pas comprendre ça".
00:17:58 J'entends parfaitement, mais essayez de savoir pourquoi ils ne portent pas ce maillot.
00:18:03 Et à partir du moment où certains ne portent pas ce maillot, moi ça me gêne.
00:18:07 Donc je ne les considère pas comme homophobes, certains disent que j'ai tort et je les entends parfaitement,
00:18:12 mais ces joueurs-là, il faudrait leur parler, il faudrait qu'ils puissent expliquer.
00:18:16 Pour moi, ils ne sont pas homophobes, mais il faudrait qu'ils puissent expliquer, qu'ils puissent manifester d'une autre manière.
00:18:23 Parce que là, ils sont mis à l'écart.
00:18:25 - Tu parles de ceux-là ? Moi je pense que ce qui est important aussi, et vous avez vu dans un autre...
00:18:32 - Et j'entends qu'on puisse ne pas être d'accord avec moi, je précise.
00:18:34 - Vous avez vu ce magnifique documentaire où Eric Cantona jouait un rôle extraordinaire la semaine dernière sur la pédophilie,
00:18:41 c'est-à-dire sur un petit garçon, et c'est une histoire vraie d'un joueur de rugby qui se fait violer, et c'est quoi l'histoire ?
00:18:46 C'est que ce petit garçon, histoire vraie, ce petit garçon ne veut pas... Ils ont peur d'avouer les choses,
00:18:51 et bien c'est la même chose pour l'homophobie, c'est-à-dire que ces petits garçons...
00:18:55 Et qu'est-ce qu'il fait, c'est quoi la fin de ce film ?
00:18:57 Eric Cantona, c'est que le joueur est allé dans les écoles, Gilles, expliquer le danger de ne pas parler.
00:19:02 Et bien c'est la même chose pour l'homosexualité.
00:19:04 Je pense qu'il faut qu'on aille dans nos clubs de foot et que des joueurs qui ont...
00:19:09 C'est un travail du quotidien, et c'est un travail à l'école, c'est-à-dire globalement d'éducation.
00:19:16 Et d'ailleurs, vous évoquiez le fait que ces opérations, parfois, peuvent être un petit peu...
00:19:22 Pas superficielles, mais en tout cas, des opérations de com', tous les acteurs ne sont pas d'accord.
00:19:27 Vous avez l'association Rouge Directe, qui donc dénonce également les discriminations,
00:19:34 et notamment l'homophobie, qui est complètement contre, qui dit que c'est une opération de pink-washing,
00:19:39 de la com' sans aucune efficacité, depuis des années.
00:19:42 Eux préconisent un travail de fond au quotidien.
00:19:45 Non, mais je comprends que ce soit Pompel, mais ce qui me gêne, c'est que c'est trop Pompel.
00:19:50 Oui, on peut faire les deux.
00:19:52 Mais quand, effectivement, au joueur qui...
00:19:55 Là, vous avez cité un joueur de Ligue 2 qui, lui, on sait qu'il ne veut pas jouer en raison ou à cause de cela.
00:20:03 D'autres ne jouent pas avec le maillot et on ne le sait pas forcément.
00:20:08 Et on ne le saura pas.
00:20:09 Ça crée des suspicions.
00:20:11 C'est pour ça que, moi, je pense que le maillot, OK, mais il faut vraiment une action de fond, de fond, dans le foot.
00:20:17 Mais tu sais, Gilles, c'est le même pour le racisme.
00:20:19 Moi, à l'époque, dans mon pays, on faisait des affiches avec les frères Mpenza.
00:20:22 Vous vous rappelez, ils étaient d'origine africaine, congolaise.
00:20:24 Et en l'air, la fédération, pendant cinq ans, ils mettaient des affiches.
00:20:27 "Touche pas à mon poste, on va fâcier tous ensemble nos racismes."
00:20:30 Moi, je disais, mais ça, c'est bien, mais ça ne suffit pas.
00:20:32 Parce qu'à un moment, les gamins, il faut leur expliquer, à l'école, dans les clubs, qu'il faut vivre ensemble.
00:20:36 Et bien, je pense que dans cette situation-ci, c'est la même chose.
00:20:39 Et Florian a raison, il faut mettre les deux.
00:20:41 Je pense que l'action, parce qu'on ne va pas critiquer cette action-là, mais il faut que cette action découle sur les autres.
00:20:46 C'est pareil que la journée des droits de la femme.
00:20:48 On ne va pas faire une journée par an, c'est tout.
00:20:50 Mais c'est vrai qu'il y a aussi ce qu'évoquait Xavier Barret, c'est-à-dire le fait que le football est constamment mis à contribution pour porter les messages.
00:20:59 - Mais regardez, il y a un exemple. Vous avez les championnats du monde de judo à Doha.
00:21:03 On va d'ailleurs entendre Teddy Riner.
00:21:05 Vous avez vu la ministre, Madame Udea Castera, par exemple, monter au créneau pour savoir si l'équipe de France de judo,
00:21:12 elle était logée dans des hôtels où il n'y avait pas de problème avec les salariés sur les droits humains ?
00:21:17 - C'est vrai. - Pas du tout. C'est uniquement, c'est que quand ça concerne le football.
00:21:20 - On en a parlé pour le foot. - Mais parce que le football, c'est ce qui intéresse les gens, c'est le foot.
00:21:24 La pause, flash de 19h et on se retrouve dans "On refait le match" pour parler du Paris-Saint-Germain.
00:21:28 On vous le dira pour la saison prochaine. Et puis, le bilan de Jean-Michel Aulas, c'est est-ce que Lyon est bien parti sans lui ?
00:21:33 On refait le match jusqu'à 20h ce soir avec Gilles Verdez, Xavier Barret, Stéphane Pouels et Florian Gazan.
00:21:53 Après avoir parlé sur ce débat de la lutte contre l'homophobie et de ce maillot arc-en-ciel en Ligue 1.
00:21:59 Avant d'évoquer la situation de l'Olympique lyonnais avec le départ de Jean-Michel Aulas
00:22:04 et puis également cette 5ème place à l'indice UFA sauvée par les clubs français.
00:22:09 Mais de quelle manière il a fallu une défaite du club d'Alkmar pour qu'on puisse sortir les cotillons
00:22:15 et se dire que tout va bien dans le football français ?
00:22:19 On commentera évidemment notamment les réactions de Vincent Labrune, le président de la Ligue.
00:22:23 Mais penchons-nous déjà sur ce match de ce soir, puisque vous pourrez le suivre dans RTL Foot
00:22:28 avec Eric Sylvaie Stroh et toute sa troupe, et Nicolas Jorgerot au Parc des Princes.
00:22:33 Le Paris Saint-Germain qui va accueillir Ajaccio ce soir.
00:22:36 55 points d'écart avant le début de la rencontre entre les deux équipes.
00:22:40 Donc on se dit que sur le papier il n'y a pas photo, les Corses possiblement releguées dès ce soir s'ils ne font pas un résultat.
00:22:47 Et pourtant, on est quand même obligé d'avoir un petit doute au regard de ce que le Paris Saint-Germain nous a servi
00:22:54 depuis le début de saison, et notamment au Parc des Princes, avec 5 équipes qui sont déjà venues chercher
00:22:59 un minima des points, voir la victoire dans l'Antre, supposée imprenable du Paris Saint-Germain.
00:23:05 Est-ce qu'on est en droit ou est-ce qu'on vend un faux suspense, quand on regarde cette équipe de lance hier
00:23:12 qui est portée encore par quelque chose de presque mystique ?
00:23:14 Est-ce qu'on est en droit de vendre un suspense encore pour le titre ?
00:23:17 Alors qu'il y a 3 points d'écart avant le début de cette rencontre.
00:23:20 - Moi je réponds oui. - Gilles Vardaise ?
00:23:22 - Oui, parce que ce PSG manie une sorte de doute intrinsèque, il est escorté par le doute.
00:23:30 Et tout est possible, ou tout est devenu impossible.
00:23:33 Mais on ne sait pas dans quel état est Messi, on ne sait pas si Mbappé a vraiment envie encore de finir la saison
00:23:39 avec des coéquipiers qu'il apprécie de moins en moins.
00:23:41 On ne sait pas s'il y a encore une défense, on ne sait pas si Galtier est déjà résigné, donc on ne sait pas.
00:23:46 - Il n'y aura pas d'ambiance vu que le Cups n'en aura pas.
00:23:48 Il n'y aura pas d'ambiance non plus, donc ce sera morne pleine, ça va être un samedi soir tristouille.
00:23:53 On sait très bien qu'à partir du moment où l'équipe d'en face sait d'ailleurs qu'ils peuvent le faire au Parc,
00:23:59 Lorient l'a fait il y a la dernière fois, ils vont tous jouer sans aucun complexe.
00:24:02 Les corps de toute façon n'auront rien à perdre à part se faire plaisir, éventuellement taper dans l'œil de recruteur
00:24:07 parce qu'ils pensent déjà individuellement chacun à la saison prochaine.
00:24:10 Donc eux ils vont briller, Paris ça va dépendre de si ils ont envie ou pas.
00:24:14 Mbappé il est titillé par la casette, peut-être que lui va vouloir enfoncer le clou et en mettre un paquet ce soir pour gagner ce titre.
00:24:20 - Encore une fois, il faut bloquer les statistiques personnelles pour qu'on puisse avoir droit à quelque chose.
00:24:25 - C'est la réalité du Paris Saint-Germain cette saison Flo.
00:24:28 - La semaine dernière, le match contre Troyes, effectivement l'équipe de Troyes était vraiment faible.
00:24:33 Pendant ce temps-là, moi je veux bien, même si le gardien de Troyes fait 2-3 flush, Paris est allé gagner.
00:24:39 C'est-à-dire que Mbappé a fait le travail.
00:24:41 Donc je pense qu'il y a quand même un tel fossé qui fait que moi ce soir je pense que ça va être...
00:24:46 - Ils seront peut-être plus en difficulté à Auxerre.
00:24:48 - Et ça vient pas de moi, ça vient de notre excellent confrère, Léonard Guedon-Mergue, qui va être là tout à l'heure après 20h.
00:24:54 Et Xavier dit un truc que je pense, il dit "le match le plus compliqué pour Paris, c'est à Auxerre".
00:25:00 Il dit là c'est possible.
00:25:01 - Si on en est là quoi.
00:25:02 - Ah ben on en est là, Philippe t'attends à quoi ? On en est à Paris malade, comme dit Gilles, ce Paris est malade.
00:25:07 - Je crois pas, je pense que ça va être une petite balade, Mbappé va faire 2-3 accélérations, ça va enrhumer tout le monde.
00:25:12 Attention à Auxerre, ils doivent encore s'en sortir, qui peuvent s'en sortir, qui ont du potentiel pour s'en sortir.
00:25:17 Et là, je voudrais bien mettre une petite pièce.
00:25:19 - Je te dis Strasbourg aussi, faut y aller.
00:25:21 - On a eu exactement le même débat début avril, après la défaite contre Lyon.
00:25:25 Et à ce moment-là le PSG avait deux matchs difficiles, à Nice et contre Lens.
00:25:30 On a dit "ah peut-être le PSG va pouvoir laisser fisser le titre".
00:25:32 Qu'est-ce qui s'est passé ? Ils ont gagné à Nice, ils ont battu Lens.
00:25:34 - Oui c'est dans le tigre de Paris. - Ils ont gagné à Marseille aussi avant.
00:25:38 - Donc quand ils ont un petit peu de pression, un semblant de pression, parce que pour moi il n'y a aucun risque,
00:25:43 ils remettent tout de suite leurs adversaires.
00:25:46 - C'est comme un massacre et bordel, comme dit Gilles.
00:25:48 - Oui mais sur les qualités individuelles des joueurs, de toute façon, ils font la différence,
00:25:51 surtout face à Ajaccio qui est déjà relégué ou pratiquement qui le sera ce soir.
00:25:54 - Oui mais attendez, personne n'aurait pensé en début de saison qu'au stade où nous en sommes là,
00:26:00 il y aura encore un doute, il y aura encore une course, il y aura encore un duel ou un trio comme vous voulez,
00:26:06 mais un duel en tête du championnat. C'est ça qui est fou.
00:26:09 - Un duel pour la deuxième place.
00:26:11 - Non, Lens n'est pas si loin, Lens c'est sur une dynamique, Lens confirme.
00:26:15 Donc oui, il y a incertitude. On ne va pas dire, comme on le dit en début de saison,
00:26:19 "le PSG est sûr d'être champion". Non là, ils ne sont pas sûrs d'être champions.
00:26:23 - Xavier, il a raison parce que nos amis parisiens, on ne parle pas d'aujourd'hui,
00:26:27 ils font un faux pas chez les Bourguignons, derrière il faut aller à Strasbourg comme dit Flo.
00:26:32 Strasbourg, ce n'est pas une balade de santé. Donc ce n'est pas fini, fini, je ne suis pas d'accord avec toi.
00:26:37 Je pense que Paris va être champion, mais je me dis qu'il ne faut pas faire les cons.
00:26:41 - En tout cas, ça les laisse en vie parce que sinon on a quand même l'impression que ce club
00:26:45 est totalement écrasé par une chape de plomb.
00:26:49 On a largement débattu la semaine passée de l'affaire Lionel Messi.
00:26:54 Depuis, qu'est-ce qui s'est passé ? Il est revenu. Plutôt prévu, non, diront les dirigeants,
00:26:59 parce qu'il n'a jamais été dicté de manière très claire que c'était 15 jours la suspension.
00:27:03 Ça permettait de laisser un flou artistique. Donc Messi est revenu.
00:27:07 Et dans le même temps, cette semaine, il y a également eu des réunions pour acter
00:27:12 un désaccord profond entre le CUP, ce fameux groupe ultra qui anime notamment la tribune au Theuil.
00:27:19 Et donc, la conséquence de tout cela, c'est que le CUP, comme le disait le souligné Florian Gazan,
00:27:24 a décidé de suspendre toutes ses activités de soutien à l'équipe première,
00:27:29 mais également aux féminines, également aux Rwandes, alors que le Rwande est en train de cartonner
00:27:32 en Ligue des Champions. Donc, il y a un désaccord profond.
00:27:35 Ça veut dire quand même que le club, que ce soit dans l'affaire Messi ou dans cette affaire,
00:27:41 a un peu repris la main au niveau de l'autorité. Est-ce que vous le voyez comme ça ?
00:27:45 Est-ce que vous considérez que la direction du PSG ressort grandie ou affaiblie une nouvelle fois par cette séquence ?
00:27:52 Pour moi, paradoxalement, c'est une quinzaine qui renforce Nasser et Doha.
00:27:58 C'est-à-dire que face à Messi, ils l'ont fait plier par une vidéo surréaliste d'excuses.
00:28:02 Alors après, pourquoi ? C'est pas le débat là. Mais ils l'ont fait plier.
00:28:06 Et les supporters désaccordent. OK, vous ne venez pas, et donc ils ne viendront pas.
00:28:10 Et le PSG jouera quand même et peut-être battra à Jacques Chos sans eux, on ne sait pas.
00:28:14 Mais ça veut dire que la direction fait plier son meilleur joueur et dit aux supporters
00:28:18 "Finalement, nous sommes le Qatar et nous pouvons nous passer de vous".
00:28:22 Et ça, pour moi, c'est blâmer.
00:28:26 Je ne suis pas forcément d'accord avec la direction. C'est pas ça que je dis.
00:28:30 Je dis que la direction dans ce bras de fer de 15 jours ressort, pour moi, renforcée.
00:28:35 Moi, je pense juste l'inverse. Je pense qu'il passe pour des clodous.
00:28:39 C'est-à-dire qu'à un moment, quand tu n'arrives pas dans une situation catastrophique,
00:28:43 à un moment, c'est problème sur problème, problème sur problème.
00:28:46 Et que chaque semaine, tu ne t'en sors pas. Et que là, tu es en conflit avec ton noyau dur de supporter
00:28:51 qui vient d'envoyer boycotter toutes les disciplines sportives, c'est que ta direction n'a pas été bonne.
00:28:54 C'est que dans ton management, dans ta manière, tu n'es pas à l'écoute.
00:28:58 Tu n'es pas à l'écoute puisque tu crées des conflits tout le temps.
00:29:01 C'est comme un fantasme. Cette vidéo de Messi, c'est clownesque.
00:29:05 - Mais c'est clownesque pour qui ? - Mais pour tout le monde.
00:29:07 - Non ! - Ça ne renforce personne.
00:29:10 Et il faut juste que cette saison se termine très vite.
00:29:13 Moi, ce qui m'étonne un petit peu, c'est que sur les choix qu'on voit pour la saison prochaine,
00:29:17 M. Campos, il est là, tranquille. - On ne sait pas encore.
00:29:20 - Il est pédard, Campos. - Ça nous permet de glisser sur le deuxième point
00:29:24 du débat Paris-Saint-Germain, c'est-à-dire Secrète Poli-Chinelle, Christophe Galtier,
00:29:29 son sort est réglé. Ça fait maintenant plusieurs semaines que les téléphones
00:29:34 crépitent un peu dans toute l'Europe et avec tous les agents.
00:29:38 Confirmation que George Mendes, l'agent de José Mourinho,
00:29:44 mais qui est également l'agent de plusieurs joueurs au Paris-Saint-Germain,
00:29:48 on pense à Vitinha, Renato Sanchez, ou aussi même les jeunes comme Warren Zahir-Emery.
00:29:52 - Il est revenu en force. - Donc avec Luis Campos, les connexions,
00:29:55 ils ont travaillé ensemble par le passé, elles sont évidentes.
00:29:58 Ça ne veut pas dire qu'on est avancé dans le dossier Mourinho,
00:30:00 mais en tout cas, le nom est évoqué. Mourinho a même démenti,
00:30:05 en tout cas, il a accepté de répondre à une question en conférence de presse
00:30:08 avant son match de la Roma, ça veut quand même dire qu'il se passe bien quelque chose.
00:30:12 Donc il est en balance pour l'instant, alors qu'on se parle, avec Thiago Mota.
00:30:16 Là, ça n'a rien à voir, c'est complètement différent.
00:30:18 Thiago Mota, c'est le joueur maison, avec une première expérience au sein du club,
00:30:23 avec les moins de 19 ans, qui s'est avérée être très positive,
00:30:27 aussi bien sur le résultat que dans la manière de fonctionner,
00:30:30 de démontrer qu'il est en connexion avec une jeune génération.
00:30:33 Et Dieu sait que c'est important aujourd'hui pour un coach de pouvoir prouver ça.
00:30:36 Mais en même temps, depuis qu'il est parti en Italie,
00:30:39 il n'a pas entraîné la Juve ni la Semi-Lance,
00:30:43 c'est-à-dire qu'il a fait des petits clubs, aujourd'hui c'est l'Ogne.
00:30:46 - Il n'a jamais joué avec des champions.
00:30:47 - Donc il y a la même interrogation qu'il pouvait y avoir la saison passée,
00:30:50 quand Galtier est arrivé.
00:30:51 Quel est votre choix, Mourinho ou Mota ?
00:30:53 - De loin, avec un énorme respect de M. Mota,
00:30:57 et pour les raisons que vous venez de dire d'ailleurs, qu'il n'y a pas encore l'expérience,
00:30:59 mais comment on peut se passer de mots ?
00:31:01 Je pense que Mourinho, qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
00:31:04 vous savez, c'est quoi le problème du PSG ?
00:31:06 On le dit Philippe, tous les ans et chaque année, c'est le problème du management.
00:31:10 Ça veut dire qu'il n'y a pas un entraîneur qui arrive à donner des coups de pied au cul
00:31:13 à certaines de leurs vedettes qui se prennent pour des autres
00:31:15 et qui font tout et n'importe quoi.
00:31:17 Je pense qu'avec Mourinho, celui qui va faire le gugusse va se retrouver sur le banc.
00:31:20 Celui qui va sortir va se retrouver sur le banc.
00:31:22 Celui qui ne va pas faire les efforts va se retrouver sur le banc.
00:31:24 Je pense que Mourinho est vraiment une bonne solution.
00:31:26 - Oui, mais pour ça, il faut quand même avoir les coups des franches.
00:31:28 - Pour moi, il y a deux mauvaises solutions.
00:31:31 Deux second choix.
00:31:33 - D'accord avec Gilles, à 100%.
00:31:35 - Mota, c'est l'inexpérience, l'homme du club,
00:31:37 mais il n'a pas entraîné de stars.
00:31:39 L'aspect de dire Bologne, ce n'est pas pour moi un palmarès pour aller au PSG.
00:31:44 Et puis Mourinho, c'est quand même la chute libre.
00:31:47 Alors, Rome, je considère que pour moi c'est un grand club,
00:31:50 mais qu'est-ce qu'il fait réellement ?
00:31:52 Pour moi, les vrais stars...
00:31:54 - Il a gagné la Ligue Européen Conférence.
00:31:56 - Et Guardiola, Zidane...
00:31:58 - 7ème du championnat, 50% de victoire.
00:32:00 - Et là, vous me dites Mourinho, Mota...
00:32:02 - Guardiola est en contrat avec City, ça ne bougera pas.
00:32:04 Et Zidane, ça fait déjà deux ans que c'est le rêve du Qatar.
00:32:08 - Et pourquoi pas le retour d'Ancelotti ?
00:32:10 Le retour de Carlo, parce que finalement, le Real Madrid apparemment...
00:32:13 - Ça, c'est une piste.
00:32:14 - Pourquoi pas le retour d'Ancelotti ?
00:32:16 Parce qu'apparemment, il va quitter le Real Madrid.
00:32:18 On parle de lui en sélection brésilienne,
00:32:20 mais pourquoi pas le retour d'Ancelotti ?
00:32:22 - Il a très mal vécu sa mise à l'impression qu'on lui avait mis à l'époque.
00:32:24 - C'est plus Leonardo...
00:32:26 - Est-ce que Carlo va faire la poigne pour les tenir ?
00:32:28 - Carlo, en tout cas, on sait qu'il sait gérer des...
00:32:30 - Non mais à son âge...
00:32:32 - C'est mon choix, pour lui.
00:32:34 Carlo-Ancelotti, aujourd'hui, ce qu'il veut, c'est soit rester au Real Madrid,
00:32:36 et s'il ne reste pas au Real Madrid, il va prendre la sélection brésilienne.
00:32:39 - Je suis d'accord, mais je suis comme Guille,
00:32:43 je pense qu'aucun des deux n'a la bonne solution.
00:32:45 Mourinho, le problème, c'est que dès qu'il a des stars,
00:32:48 et des gens qui sont plus connus, plus célèbres, plus emblématiques que lui,
00:32:51 et ça sera le cas avec Mbappé, il y a problème.
00:32:53 Mourinho, il aime être la star de son équipe.
00:32:55 - Ah !
00:32:56 - Ça marche à la Rom...
00:32:57 - C'est Leonardo qui l'a fait monter au...
00:32:59 - Ah ! Joker ! Monsieur Gazan !
00:33:01 - Oui, mais il a eu des problèmes à Manchester United, à Chelsea,
00:33:03 il a eu des problèmes avec ça, parce que...
00:33:05 - Monsieur Gazan !
00:33:06 - Attends, je peux finir ?
00:33:07 - Je vous en prie.
00:33:08 - Je peux finir ? À Rome, ça se passe très bien cette année,
00:33:10 parce qu'à part Dybala, qui n'est pas une super star,
00:33:12 Mourinho n'est pas un grand joueur, il n'a pas un effectif avec des super stars,
00:33:14 avec des gens avec une image très forte,
00:33:16 et il n'aime pas ça Mourinho, et je pense que tout au tard,
00:33:18 il remettra le bazar dans le vestiaire.
00:33:19 - Vous venez de parler, Flo, tu viens de parler d'Ancelotti,
00:33:22 et tu viens de parler de Mourinho.
00:33:23 J'ai un de mes petits copains que vous connaissez bien,
00:33:25 qui s'appelle Eden Hazard, et qui est...
00:33:27 Mais non, mais je vous en parle !
00:33:28 Et Eden m'a toujours dit...
00:33:29 - Qu'est-ce qui te vient d'ailleurs ?
00:33:30 - Eh bien justement, ben Carlo, apparemment ça se passe pas bien,
00:33:33 et comme par hasard, il n'a jamais été aussi bon sous les ordres de Mourinho,
00:33:37 et il m'a dit lui-même, Mourinho il savait me tenir,
00:33:39 il savait me motiver...
00:33:40 - Il savait ! Il savait ! C'est de l'imparfait !
00:33:42 - Il ne sait plus alors !
00:33:43 - Mais je ne te parle pas d'Eden, je te parle à l'époque de son management !
00:33:47 - Vous parlez de lui ?
00:33:48 - Mais si, mais comment il savait le gérer ?
00:33:50 - Pour Eden Hazard, ce n'est pas un coach, c'est un mage avec ce qu'il faut aujourd'hui
00:33:52 pour faire un joueur de la Ligue.
00:33:54 - Ah oui !
00:33:55 - Ceci étant donc, je vous rejoins, c'est qu'on parlait d'Ancelotti,
00:33:59 il y a une période pas si lointaine, quand il est sorti de l'expérience du Bayern,
00:34:03 tout le monde disait "Ancelotti, ça y est, c'est le début de la fin, c'est le déclin, il est tombé."
00:34:08 - Everton...
00:34:09 - Bon, Naples, ça a été déjà mieux,
00:34:11 et le retour au Réal, il est flamboyant.
00:34:14 - Oui.
00:34:15 - C'est libéré, le mois de la fin.
00:34:16 - Oui, enfin, sur Ancelotti, ce n'est pas aussi...
00:34:18 Mais pour Mourinho, à choisir entre les deux, c'est un moindre mal,
00:34:21 parce que ce qu'il vous faut à Paris quand même,
00:34:23 c'est quelqu'un qui a gagné quelque chose comme entraîneur.
00:34:25 Thiago Mota, bon, pour le moment, il n'a pas de référence.
00:34:28 Mourinho, il a gagné deux fois la Ligue des Champions, c'est l'objectif du PSG.
00:34:30 Donc il arrive, il dira "moi je l'ai gagné".
00:34:32 - C'est un leader, il vous faut un leader !
00:34:33 - C'est quelqu'un qui a gagné énormément de choses, c'est Jean-Michel Aulas.
00:34:35 Mais après 36 ans de bons et joyeux services,
00:34:37 il quitte l'Olympique Lyonnais, et c'est un séisme, on en parle dans un instant.
00:34:41 On refait le match, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:34:55 Ça passe vite, en compagnie de Gilles Verdez, de Xavier Barret,
00:34:58 de Stéphane Pouwels et de Florian Gazan.
00:35:02 - L'Olympique Lyonnais !
00:35:04 Est-ce que vous avez regardé le match, la finale de la Coupe de France ?
00:35:06 Parce que vous me parliez tout le jour.
00:35:08 - J'ai regardé les 20 premiers minutes, il y avait déjà 2-0.
00:35:10 - Et il y a eu 2-1 au final.
00:35:12 - 2-0, 2 buts d'Ederberg au bout de 20 minutes, j'ai dit "bon, moi c'est plié".
00:35:15 - Et il y a eu 2-1 au final, et Lyon a fini en contre à 10.
00:35:18 Et ça a été un match plutôt serré.
00:35:21 Et oui, je l'ai regardé, figurez-vous.
00:35:23 - Bon, moi j'avoue humblement que j'ai regardé le judo.
00:35:25 J'avoue, voilà.
00:35:27 - Tu sais qu'on peut regarder les dents, on double les comptes.
00:35:29 - En tout cas, 2-1 pour les Lyonnaises.
00:35:32 Et était présent Jean-Michel Aulas,
00:35:36 puisque évidemment, vous l'avez suivi cette semaine,
00:35:39 le départ de Jean-Michel Aulas,
00:35:41 un communiqué rédigé dans la nuit de dimanche à lundi dernier,
00:35:45 la fin d'un contrat de gouvernance signé lors du rachat,
00:35:48 départ de Jean-Michel Aulas, c'était le 19 décembre dernier,
00:35:51 par John Textor et son groupe d'associés américains Eagle.
00:35:54 La fin donc de 36 ans de règne.
00:35:56 Et bien, c'est l'émotion d'un joueur aujourd'hui du club,
00:35:59 ancien et revenu, Déjean Lovren, le défenseur de l'Olympique lyonnais.
00:36:02 - C'est dommage.
00:36:04 Moi, personnellement, je suis triste,
00:36:06 parce que c'est un homme et un président
00:36:08 qui ont fait beaucoup de choses personnelles pour moi,
00:36:12 qui m'ont aidé beaucoup.
00:36:14 Et aussi pour le club.
00:36:16 On va dire qu'on était un peu choqués.
00:36:18 - Est-ce que c'est la fin d'une époque ?
00:36:20 Est-ce que c'est du niveau du départ de Bernard Tapie, de l'OM ?
00:36:23 Est-ce que c'est la même chose ?
00:36:24 - C'est un séisme pour le club.
00:36:26 Et moi, je ne comprends pas son départ,
00:36:27 parce que j'ai peur que ça se termine très mal.
00:36:28 Je ne crois pas du tout en Textor.
00:36:29 Je crois qu'il n'y a pas d'argent derrière.
00:36:30 Je crois que c'est une coquille vide.
00:36:31 Je crois que ce conglomérat de Botafogo, Molenbeek, Crystal Palace,
00:36:34 Lyon, ça me met mal à la tête.
00:36:36 Je crois qu'il va balancer la section féminine.
00:36:38 Je crois que Lyon est perdu.
00:36:40 Et je crois que Jean-Michel Aulas,
00:36:42 il avait peut-être envie de sortir,
00:36:43 il fait une immense opération financière.
00:36:45 Mais je crois qu'il se trompe
00:36:47 en laissant son club aux mains de cette personne-là.
00:36:49 - Il a eu quelque part...
00:36:50 Alors, juste rappelez le contexte.
00:36:52 Pourquoi ça se fait maintenant ?
00:36:53 Parce que Jean-Michel Aulas s'est mis en opposition
00:36:55 sur des dossiers lourds,
00:36:56 notamment sur la restructuration du recrutement,
00:37:01 avec Bruno Cherou qui est dans l'œil du cyclone.
00:37:04 Et Jean-Michel Aulas a souhaité le soutenir
00:37:07 contre vents et marées.
00:37:08 Et puis, vous évoquiez, on parlait du football féminin.
00:37:11 C'est central.
00:37:12 C'est-à-dire qu'en clair,
00:37:15 John Textor a besoin de Michelle Kang,
00:37:19 une femme qui possède le club de Washington,
00:37:22 pour racheter les dernières parts de l'Olympique Lyonnais Féminin.
00:37:24 C'est un peu compliqué.
00:37:25 Il y a une opération à faire.
00:37:27 Il y a une histoire d'argent,
00:37:28 mais en tout cas,
00:37:29 qui démontre bien que John Textor a besoin
00:37:31 de ses associés pour racheter les dernières parties de l'Olympique Lyonnais Féminin.
00:37:35 Et que la conséquence directe,
00:37:36 c'est que la création d'une entité spécifique féminine
00:37:40 à 52-48% entre Washington et l'Olympique Lyonnais Féminin,
00:37:45 ça veut dire qu'en gros,
00:37:46 que l'Olympique Lyonnais Féminin sort du giron de l'OL
00:37:50 et se déplace dans une mouvance transatlantique.
00:37:53 Et donc ça, Jean-Michel Aulas ne le voulait pas.
00:37:55 C'est son bébé.
00:37:56 Il ne le souhaitait pas.
00:37:57 Et il a été évincé en partie.
00:37:59 - Eh bien, c'est tout à son honneur.
00:38:00 Et je rejoins Gilles parce que je vais vous donner une petite information.
00:38:03 - Ce n'est pas à son honneur.
00:38:04 - Non, non.
00:38:05 - C'est un constat finalement.
00:38:07 - Moi, je dis que c'est normal quand tu es en désaccord.
00:38:10 À un moment, tu dis alors je pars,
00:38:11 puisqu'à un moment, vous le dites très bien.
00:38:12 - Non, non, c'est pas que je pars.
00:38:15 - C'est vous partez.
00:38:16 - Non, mais vous partez.
00:38:17 - Non, mais il n'est plus pour prétendre.
00:38:18 - Je reviens sur ce qu'il va dire Philippe.
00:38:19 À un moment, on touche à ton bébé.
00:38:20 À un moment, ça fait mal de ce qui se passe.
00:38:22 Moi, je voulais juste, pour nos auditeurs,
00:38:24 parler de M. Textor.
00:38:26 M. Textor, aujourd'hui même, le club du REDM Molenbeek,
00:38:29 je vais vous expliquer, joue pour la montée en première division.
00:38:32 Ils vont monter.
00:38:33 Sauf qu'il a fait la même chose.
00:38:34 Vous parlez de Bruno Cherou.
00:38:35 Il a viré Julien Gorius, ancien joueur de messe français
00:38:38 qui était directeur sportif.
00:38:39 Boum, il l'a viré.
00:38:40 Et il ne l'a pas remplacé.
00:38:41 Donc, en fait, Textor, il va tirer au maximum
00:38:44 sur les dépenses de la masse salariale.
00:38:47 Donc, ils vont diriger à 4-5.
00:38:48 Il y aura peut-être une antenne des États-Unis
00:38:51 qui va diriger le club.
00:38:52 C'est ce qui se passe à Molenbeek
00:38:53 puisque le président en place, Thierry Dahi,
00:38:55 ne sait toujours pas s'il va rester en place ou pas.
00:38:57 Donc, en fait, c'est un drôle de management.
00:38:59 Et je rejoins Gilles.
00:39:00 J'ai vu une enquête dans un média belge.
00:39:02 On ne sait pas vraiment l'argent.
00:39:03 On ne sait pas vraiment ce que ça représente.
00:39:05 On ne sait pas vraiment s'ils vont capitaliser
00:39:07 sur ce club de Lyon
00:39:08 ou bien ils vont faire une marque.
00:39:09 Mais une marque comment ?
00:39:10 La marque, elle existe déjà.
00:39:11 C'est là où c'est dramatique
00:39:14 parce qu'avec tout le respect qu'on a pour Jean-Michel Aulas
00:39:16 qui a été un énorme, un gigantesque président,
00:39:19 c'est quand même depuis quelques années,
00:39:20 il fait quand même quelques erreurs.
00:39:22 Il faut dire que si.
00:39:23 Depuis le départ de Genesio,
00:39:24 il y a une sorte de domino,
00:39:26 de théorie des domino
00:39:27 qui sont tombés tous du mauvais côté.
00:39:29 Et on a l'impression que cette vente aussi,
00:39:31 ce n'est pas la meilleure opération de sa carrière,
00:39:32 Jean-Michel Aulas.
00:39:33 Il n'était pas forcément...
00:39:34 Est-ce qu'il y avait d'autres choix ?
00:39:35 Il n'était pas forcément obligé de vendre maintenant.
00:39:37 Ah, c'était un petit peu provoqué par le départ de Michel Seydoux.
00:39:40 Oui, d'accord.
00:39:41 Mais enfin bon, quand même.
00:39:42 Ça fait un moment qu'il voulait vendre.
00:39:43 Il aurait pu un peu se retourner.
00:39:44 Il n'y a pas flambé.
00:39:45 Oui, Flo.
00:39:46 Non, mais le problème,
00:39:47 c'est qu'Aulas, depuis quelques années déjà,
00:39:49 il cherche des financements supplémentaires
00:39:51 pour pouvoir rivaliser avec le PSG, tout simplement.
00:39:53 Donc, il a essayé de faire venir les Chinois,
00:39:54 il y en a qui sont venus.
00:39:55 Et puis après là-dessus,
00:39:56 il y a effectivement Seydoux qui se retire.
00:39:58 Donc, du coup, il n'a plus les moyens.
00:40:00 Donc, il se retrouve avec Textor,
00:40:02 peut-être pas le meilleur partenaire,
00:40:03 mais il n'a pas le choix.
00:40:04 Mais à partir du moment où il vend son club,
00:40:05 ce n'est plus lui le patron.
00:40:06 C'est pour ça qu'on dit qu'il lâche son bébé.
00:40:09 Mais il l'a vendu, son bébé.
00:40:11 Il avait négocié de rester en poste.
00:40:13 Mais quand ce n'est plus toi qui payes,
00:40:14 ce n'est plus toi le patron.
00:40:15 Donc, il est obligé de partir.
00:40:16 C'est très triste.
00:40:17 C'est très triste.
00:40:18 Et je rejoins Gilles Verdez.
00:40:19 C'est inquiétant pour l'avenir de Lyon.
00:40:21 Mais malheureusement, c'est la loi du capitalisme.
00:40:25 Oui, puisque c'est du football capitalistique.
00:40:27 Attention aux multipropriétés.
00:40:29 C'est le nouveau phénomène à la mode.
00:40:32 On pense que des conglomérats vont se créer.
00:40:34 Regardez Nancy et Ostende, catastrophe.
00:40:36 Là, on ne sait pas où Textor va mener ses quatre clubs.
00:40:39 Il y a une vraie incertitude.
00:40:40 Et moi, vous soulignez le problème pour le foot féminin,
00:40:43 on en parlait.
00:40:44 Moi, je crains un dépeçage de Lyon,
00:40:45 une vente par appartement.
00:40:47 Est-ce que Textor n'est pas venu faire que de l'immobilier,
00:40:49 comme certains ?
00:40:50 Est-ce qu'il ne va pas vouloir faire du stade ?
00:40:52 Je ne sais quoi.
00:40:53 Il y a des vraies problématiques qui se posent.
00:40:55 Moi, je n'ai aucune confiance en M. Textor.
00:40:57 Le seul truc à dire, c'est que ce n'est pas choquant quand je dis ça,
00:41:00 mais peut-être que M. Aulas aussi,
00:41:02 là, il s'en va avec une somme d'argent.
00:41:04 Peut-être qu'il devient un vieux, M. Aulas.
00:41:07 J'ai un énorme respect pour M. Aulas.
00:41:09 Et donc, peut-être aussi qu'il a peut-être,
00:41:11 tu le dis, il a fait des erreurs faux depuis quelques années
00:41:13 de management.
00:41:14 Peut-être qu'à un moment, il n'avait plus cette lucidité.
00:41:16 Moi, j'ai envie juste de retenir que c'était un énorme président
00:41:18 et qu'il a fait un travail exceptionnel.
00:41:20 Il y a eu des moins bonnes choses,
00:41:21 mais surtout des très belles choses.
00:41:23 Et est-ce que ce n'est pas tout simplement le moment
00:41:25 de tourner la page ?
00:41:26 Est-ce que c'est avec un bon partenaire ?
00:41:28 Mieux vaut parler de lui au passé.
00:41:30 Je vous propose, on va faire une petite pause
00:41:33 et on va revenir sur ce débat de l'Olympique Lyonnais
00:41:36 pour savoir justement, est-ce que c'est la fin de l'histoire ?
00:41:39 Ou est-ce que Jean-Michel Aulas a encore des choses à apporter
00:41:42 dans le football ?
00:41:43 Et où ça ? À la Fédé ou ailleurs ?
00:41:46 Philippe Sanfourche
00:41:48 On refait le match sur RTL
00:41:50 On refait le match
00:41:54 Avec Philippe Sanfourche
00:41:57 On refait le match avec Gilles Verdez, Xavier Barret, Stéphane Pouwels
00:42:01 et Florian Gazan.
00:42:03 Avant de parler de l'indice UFA de la France sauvée,
00:42:06 de cette 5ème place qui va permettre de mettre 3 à 4 clubs
00:42:10 en Ligue des Champions, pas la saison qui arrive, mais la suivante.
00:42:13 On termine sur l'avenir de Jean-Michel Aulas.
00:42:16 Je vois Stéphane Pouwels, ses sexcités.
00:42:19 Oui, parce que je voulais juste...
00:42:21 Pour être juste, il faut le dire,
00:42:23 tous ici, on croyait que Lyon était mort, il y a encore 2 mois.
00:42:26 Ici, ils sont en train de jouer pour la 5ème place, sportivement, avec Laurent Blanc.
00:42:30 Oui, mais ça peut tout changer, parce que ça veut dire que si ils sautent à la barre fixe
00:42:34 aussi bien Rennes que Lille, et qu'ils ont une position d'Européens,
00:42:37 Tech Store, il va peut-être avoir une autre visibilité.
00:42:40 Ce sera l'occasion de voir, si il y a une ambition...
00:42:43 Ce sera la Ligue d'Europa, ce ne sera pas le Ligue des Champions.
00:42:46 Non, mais c'est quand même la Ligue d'Europa, alors qu'ils étaient 11ème.
00:42:49 C'est sûr que ça a une quelconque importance.
00:42:51 Tu ne penses pas ?
00:42:52 Non.
00:42:53 Vu qu'il n'a a priori pas encore trouvé son nouveau directeur général,
00:42:56 son nouveau directeur sportif, il pourra au moins s'appuyer sur un entraîneur.
00:43:00 Au moins pour la saison qui vient.
00:43:02 Ça lui garantit une certaine...
00:43:04 Blanc, il bosse bien.
00:43:05 Oui, c'est un nom, c'est quelqu'un qui fait du bon travail.
00:43:08 Il a dîné avec John Tech Store, ce qu'il en est sans refus.
00:43:12 On ne dit pas le sentiment que ce soit la confiance absolue entre les deux hommes.
00:43:18 À mon avis, s'il trouve "mieux dans son esprit",
00:43:21 il virera Blanc comme il vira Tom Manhattan.
00:43:24 Et de son côté, Laurent Blanc, qui après de longues années de retraite plus ou moins forcées,
00:43:31 revenait dans un club où il sentait qu'il y avait une confiance autour de lui,
00:43:35 que le poids de l'histoire, que Jean-Michel Aulas était un rempart contre tous les éventuels problèmes.
00:43:40 Là, il est beaucoup plus exposé.
00:43:42 Il peut virer à Paris Laurent Blanc s'il trouve, il est un peu solo.
00:43:44 On va essayer de faire rire cette histoire.
00:43:47 C'est la méthode américaine.
00:43:49 L'avenir de Jean-Michel Aulas.
00:43:51 Autour de cette table, je n'ai pas ressorti les enregistrements,
00:43:56 mais au moment du départ de Noël Le Gret,
00:43:58 je me souviens que l'arrivée de Philippe Diallo en intérimaire,
00:44:02 il n'y en avait pas beaucoup pour me le défendre, le bon Philippe Diallo.
00:44:06 En gros, tout le monde expliquait que c'était un homme de paille,
00:44:09 qu'il allait rester 15 jours et que ça allait se terminer sur le bord de la route
00:44:12 et qu'il allait se faire éjecter soit par Jean-Michel Aulas, soit par d'autres,
00:44:18 je ne sais pas Vincent Labroune, Marc Keller, tout ça.
00:44:20 Là aujourd'hui, manifestement, Philippe Diallo,
00:44:22 ce n'est pas encore officiel, mais il est conforté par son comexe,
00:44:25 et notamment Jean-Michel Aulas lui a apporté son soutien pour la présidence
00:44:29 avec l'élection qui se fera lors de l'Assemblée très bientôt, désormais le 10 juin.
00:44:34 Jules Verdes, je vous vois opiner.
00:44:36 - Oui, non mais il est là parce qu'il n'y a personne, pour une courte durée, un petit intérim.
00:44:41 Oui, mais attendez, vous n'allez pas me dire que dans les 10 ans à venir,
00:44:45 M. Diallo va être président de la Fédération, ou alors à ce moment-là, moi je remonte à Blié.
00:44:49 - Non mais vous me l'aviez enterré un peu vite quand même, avouez-le.
00:44:52 - Non mais enterré, il est très sympathique.
00:44:54 - C'est le roi consort.
00:44:55 - C'est un très bon homme de dossier, ça serait un très bon directeur général,
00:44:57 mais président de la Fédération, du football français, champion du monde,
00:45:02 souvent, on l'espère bientôt, champion d'Europe, etc.
00:45:06 Non, Philippe, enfin !
00:45:08 - On a traversé une grande crise.
00:45:11 - Tous les Philippes ne peuvent pas diriger la portée du football.
00:45:15 OK, mais Philippe Diallo, c'est quand même pas le même registre.
00:45:18 - Ah, vous êtes d'une condescendance avec ça.
00:45:20 - Mais non, mais non, mais non, c'est pas une histoire de condescendance,
00:45:24 c'est juste qu'on sent bien que Philippe Diallo il est là,
00:45:26 parce qu'on sait bien que de toute façon, tout marche par bloc,
00:45:28 donc le COMEX, ils se sont arrangés leur bidon, voilà.
00:45:30 Parce que le COMEX, ça les intéresse pas d'avoir acquis des élections trop vite,
00:45:33 qu'ils risquent de perdre leur place.
00:45:34 Donc on sait comment fonctionne la FED,
00:45:36 après, Philippe Diallo, il fait bien son truc.
00:45:38 Enfin, ça manque un peu de souffle, c'est la Fédération française de football quand même.
00:45:41 - Sauf que Diallo, il est aimé par les politiques.
00:45:43 - Le président...
00:45:44 - Il a besoin peut-être aussi de faire plusieurs rassemblements de l'équipe de France
00:45:49 pour prendre un petit peu le pouls de cette équipe.
00:45:52 - Il a jamais s'en dit, avant qu'il n'y avait aucune grande ambition.
00:45:54 - Qui a été président de la Fédération française de football ?
00:45:56 Effectivement, on avait pendant 10 ans Noël Legrête,
00:45:58 qui avait construit Guingamp notamment,
00:46:00 puis qui avait été président de la Ligue, qui avait des références,
00:46:02 mais avant c'était qui ?
00:46:03 Escalette ? Duchossois ?
00:46:04 Vous vous souvenez des autres ?
00:46:06 - Simonet ?
00:46:07 - Non, Simonet, l'autre Simonet, qui avait des présidents de l'Ontario,
00:46:09 - Non mais, où je rejoins Philippe.
00:46:10 - Mais il n'y a pas eu toujours des grandes personnalités.
00:46:13 Diallo, il a quand même des références,
00:46:15 il a été directeur du syndicat des clubs,
00:46:17 donc il sait comment ça fonctionne.
00:46:18 - Un bon nombre de dossiers.
00:46:20 - Voilà, il a été accessoirement footballeur, apprenti footballeur au FC Nantes.
00:46:24 - Il a fait de brillantes études également.
00:46:26 - C'est quelqu'un qui a un bon sens politique,
00:46:29 parce que finalement il a bien mené sa carrière.
00:46:31 Il faut rappeler que le syndicat des clubs s'était divisé,
00:46:34 lui il a continué à mener sa barre, qu'il a intégré la FEDE.
00:46:37 Moi je trouve que vous êtes un peu sévère avec lui.
00:46:39 - Non mais ça veut dire, qu'est-ce qu'on veut ?
00:46:40 Est-ce qu'on veut un président ?
00:46:41 Parce que c'est ça les deux solutions.
00:46:43 Ou tu as un président qui est représentatif, ancien joueur,
00:46:45 un Karl-Heinz Rummenigge, ou quelqu'un qui est comme ça...
00:46:48 - Mais là je suis pour un ambassadeur, j'ai le plein temps de besoin.
00:46:51 - Non, non, non, non, pourquoi pas d'avoir ce mec-là ?
00:46:54 Et c'est pour ça que moi je vous ai dit, rappelez-vous...
00:46:56 - Il faut être élu !
00:46:57 - On m'avait chambré, mais Marc Keller était quand même un ancien joueur de bonne qualité,
00:47:01 et président de club, et je m'étais dit, tiens,
00:47:03 il est représentatif pour être un bon président, mais...
00:47:05 Ou alors...
00:47:06 - Il fallait vendre Strasbourg.
00:47:08 - Ou alors...
00:47:09 - C'était l'héritier de Logrette, donc c'est compliqué.
00:47:11 - Donc il arrivait pas à Strasbourg, il a du mal à le revendre.
00:47:15 Deux, en interne, monsieur Hollace a tout de suite poussé...
00:47:19 - Philippe Diallo.
00:47:20 - Philippe Diallo, et je rejoins Flo,
00:47:22 on est quand même beaucoup dans du consensus mou et dans de la politique,
00:47:25 ça veut dire que comme en plus il passe bien avec la police des sports,
00:47:28 et avec monsieur Macron, monsieur Diallo,
00:47:30 peut-être qu'ils se disent que c'est un bon compromis.
00:47:31 Et donc il faut choisir,
00:47:32 ou on a un bon copain de compromis politique en consensus mou,
00:47:35 ou bien on prend une personnalité.
00:47:36 - Et on verra aussi, au vu des chiffres,
00:47:38 parce que je sais que vous n'avez même pas parlé de chiffres,
00:47:40 mais il y a un moment aussi, on verra sur les rentrées d'argent que ce soit.
00:47:45 - Ils ont quand même présenté un budget en déficit de 4 millions ou 5 millions, c'est ça ?
00:47:48 - Ben oui.
00:47:49 - Un match amical et c'est réglé.
00:47:51 - On ne comprend même pas.
00:47:52 - On ne comprend même pas ce que vous voyez pour Jean-Michel Hollace pour la suite.
00:47:55 - Alors je voulais juste dire que par rapport au soutien politique, c'est vrai,
00:47:57 ministre des Sports, présidence de la République, soutien de monsieur Diallo.
00:48:02 Mais pourquoi ? Selon moi, parce qu'il va être, entre guillemets, plus malléable,
00:48:06 ou en tout cas il y aura un contrôle exercé, une sorte de tutelle officieuse
00:48:11 exercée sur la Fédération Française de Football par les instances politiques.
00:48:15 Et ça, elles s'en félicitent.
00:48:16 - Oui, et puis il y a un petit côté diversité qui est sympa à afficher aussi.
00:48:18 - Oui.
00:48:19 - On va se mentir.
00:48:20 - Ce n'est pas faux.
00:48:21 - Moi je ne m'en félicite pas.
00:48:22 - Ce qui peut aussi être important, et on l'a bien vu,
00:48:25 il y a eu un début de quelque chose d'histoire cette semaine,
00:48:29 nos amis de France Football qui ont sorti le fait qu'il y avait eu en Brion,
00:48:33 alors "grève" c'est un grand mot, mais en tout cas des joueurs,
00:48:36 lors du dernier rassemblement "espoir", qui ont été en plein ramadan,
00:48:40 et qui souhaitaient faire le jeûne, et qui sont allés le manifester
00:48:45 auprès de Sylvain Rippol et de l'entraîneur.
00:48:49 Il y a eu la crainte que ça prenne de l'épaisseur, et donc Philippe Diallo
00:48:55 notamment a été contacté par nos confrères de France Football,
00:48:58 et il a pris des positions assez claires pour dire qu'en fait il fallait
00:49:01 uniformiser la politique à ce niveau-là, parce que manifestement
00:49:04 il y avait eu quelques petits couacs entre Didier Deschamps,
00:49:08 Sylvain Rippol, et dans d'autres sélections plus jeunes,
00:49:11 ce n'était pas toujours exactement la même position.
00:49:13 C'est-à-dire que la plupart ne conseillent pas, ou déconseillent fortement
00:49:17 de le faire pendant le rassemblement, mais plutôt de le repousser ensuite,
00:49:21 et puis ça n'avait pas été le cas dans d'autres sélections.
00:49:23 Et Philippe Diallo, lui, dit très clairement, il va falloir qu'on mette le sujet
00:49:27 sur la table, il va falloir uniformiser tout ça.
00:49:29 - Qu'on parle ensemble !
00:49:30 - Et d'ailleurs, politiquement, on l'a dit, ce sont des sujets qui sont complexes,
00:49:34 et le prendre à bras-le-corps, là où peut-être Noël Legrette
00:49:38 ne le faisait pas forcément, c'est aussi une forme de force politique.
00:49:43 - C'est vrai, et chez vous en France ça n'existe pas, dans le foot, le 49-3 ?
00:49:46 (rires)
00:49:48 - Je ne sais pas, peut-être qu'à l'heure si on veut faire passer...
00:49:50 - Avec Noël Legrette ça existait !
00:49:52 - Bon, Jean-Michel Aulas, pour conclure, on lui trouve une porte de sortie,
00:49:56 la vie féminine ?
00:49:57 - Oui, patron de la gente féminine.
00:49:59 - Défaut de la FFF, patron du foot féminin, au moins, à minima,
00:50:02 moi je souhaitais qu'il prenne la FFF, il ne veut pas,
00:50:04 on crée une direction féminine.
00:50:07 - Il y a un souci avec ça, parce que Jean-Michel Aulas a affirmé qu'il adorerait
00:50:09 qu'il y ait une femme qui dirige cette ligue-là,
00:50:11 c'est vrai que c'est un peu important.
00:50:12 - Oui, à moins qu'il envisage une transition.
00:50:15 - C'était peut-être aussi une façon de se faire appeler au secours,
00:50:19 de dire "Maintenant Jean-Michel, on a acheté une femme de valeur,
00:50:23 mais c'est toi le bâtisseur, ce n'est pas faux,
00:50:26 c'est moi le bâtisseur du football féminin".
00:50:29 - Vous avez demandé qui a regardé le match cet après-midi,
00:50:31 on est bien d'accord, vous aviez que le football féminin, il s'ouvre,
00:50:35 ça veut dire que les droits ne sont même pas encore achetés,
00:50:37 on veut un pour l'Australie, pour l'inverse,
00:50:40 imaginez où est-ce qu'on en est ?
00:50:41 Moi je dis qu'avoir un mec comme Monsieur Legrèche...
00:50:44 - Tiens, je peux vous donner à Jean-Michel Aulas,
00:50:46 il fait le tour des diffuseurs.
00:50:48 C'est-à-dire qu'en fait, il est le représentant du foot féminin...
00:50:53 - C'est légitime, mais il est légitime.
00:50:55 - Il est à la FIFA, il parle avec la fédération,
00:50:57 il va taper aux portes, il va voir les grands patrons de la chèque,
00:51:01 et il essaie de vendre le mot de passe.
00:51:04 - Il serait très bien.
00:51:05 - Il garde un rôle affluent.
00:51:07 - Je suis en train de vous dire qu'on a un vrai manque à gagner
00:51:09 avec ce football féminin, qu'on y a cru après la Coupe du Monde en France,
00:51:12 que ça y est, c'était arrivé, et qu'il y a eu ce passage à vide,
00:51:14 on a fait des émissions ici sur ce sujet,
00:51:16 je pense qu'avec Jean-Michel Aulas patron, c'est une bonne idée.
00:51:19 Lui peut continuer à tirer le football féminin vers le haut.
00:51:22 S'il n'y a pas un mec comme Aulas, ils vont souffrir.
00:51:24 - Est-ce que vous excluez totalement qu'Aulas ne fasse pas
00:51:27 comme Berlusconi et son adjoint qui était à Milan,
00:51:31 - Gagliani.
00:51:32 - Gagliani, et qui ont finalement repris un club, Monza, et qui l'ont fait monter ?
00:51:36 - Pourquoi pas Saint-Etienne ?
00:51:37 - C'est très ambitieux.
00:51:38 - Oui, mais Aulas, il reprend les verts.
00:51:40 - On va en réfléchir pendant la pause.
00:51:42 Et puis ensuite, on va se pencher sur le cas du football français,
00:51:45 et c'est un 10 UEFA sauvé à la dernière seconde quasiment,
00:51:49 par nos amis de West Ham qui ont battu Alkmaar,
00:51:52 voilà où on en est réduit, le foot français,
00:51:54 à tendre la défaite d'un club hollandais pour garder son statut.
00:51:58 Mais, mais, on est sauvé.
00:52:00 Vincent Labrune, le président de la Ligue, est heureux.
00:52:02 A tout de suite.
00:52:03 On refait le match jusqu'à 20h avec Gilles Verdes, Xavier Barret,
00:52:17 Stéphane Pouwels et Florian Gazan.
00:52:20 On terminera l'émission sur la Ligue des champions.
00:52:22 Vous me donnerez votre sentiment sur ce que vous avez vu
00:52:24 lors des demi-finales Allee, et puis surtout,
00:52:27 comment vous voyez les matchs au retour cette semaine
00:52:30 entre le Real City et les 2000 ans de l'autre côté.
00:52:35 Pour le moment, on va se pencher sur le cas du football français.
00:52:38 Là, on n'est pas dans les sommets, les demi-finales de Ligue des champions,
00:52:40 on en est très très loin, puisque la France s'est rétamée,
00:52:43 comme rarement cette saison, sur l'ensemble des tableaux.
00:52:48 Mais miracle, l'indice UEFA va rester au cinquième rang
00:52:53 grâce à la défaite d'Alkmaar.
00:52:55 Il y aura bien 4, c'est-à-dire 3 sur +1,
00:52:59 en passant par les tours préliminaires et barrages.
00:53:02 Le club français en Ligue des champions pour la nouvelle formule,
00:53:05 saison 2024-2025.
00:53:08 Est-ce qu'il faut être heureux ?
00:53:09 Est-ce qu'il faut sortir le champagne, messieurs ?
00:53:11 Non, c'est ridicule.
00:53:13 Tout ça pour se faire éliminer, comme d'habitude, c'est ridicule.
00:53:16 On ferait mieux de conforter nos positions, d'avoir des bons clubs,
00:53:19 plutôt que de multiplier les clubs, 3, alors 7 au total, etc.
00:53:23 Mais à quoi ça sert ?
00:53:24 Il faut solidifier le championnat de France, le renforcer,
00:53:27 et ensuite, ça aurait été bien.
00:53:29 Bon, on ne va pas refuser la proposition,
00:53:30 mais pour moi, s'en féliciter, comme j'ai entendu le président de la Ligue,
00:53:34 ça n'a pas de sens.
00:53:35 Regardons où en est le niveau du foot français.
00:53:37 - Alors, vous le citez Vincent Labrune,
00:53:38 interrogé chez nos confrères de l'équipe,
00:53:41 qui disent "Ce n'est pas que de la chance ou le fruit du hasard,
00:53:43 ça vient des performances des clubs français la saison dernière,
00:53:46 et de la prise de conscience générale impulsée par la Ligue,
00:53:49 de la priorité à donner aux performances européennes".
00:53:52 - Ils sont au concours d'un cul, pour vous.
00:53:53 - C'est vrai que les résultats des clubs français cette année
00:53:56 appuient complètement le propos de Vincent Labrune, on l'a vu,
00:53:59 avec le dernier espoir qui était Lille,
00:54:01 qui ne passe pas contreballe en conférence Ligue,
00:54:03 - Nice, Nice, Nice.
00:54:04 - Nice, pardon, qui ne passe pas en conférence Ligue,
00:54:06 à moins qu'on recrée encore une autre Coupe d'Europe,
00:54:09 encore en dessous, peut-être qu'on peut y arriver.
00:54:11 Mais en plus, c'est beau de dire ça, mais c'est très provisoire,
00:54:14 c'est-à-dire que là on va avoir 4 clubs,
00:54:15 si on se ramasse encore l'année prochaine, on n'aura plus que 3.
00:54:18 Ce n'est pas un billet pour longtemps, c'est pour une saison.
00:54:21 - Oui, mais puisque là, la saison prochaine, la saison 2019,
00:54:24 - Oui, mais c'est-à-dire que c'est très fragile tout ça.
00:54:26 - Voilà, on se retrouve 9e au départ de l'indice UFA
00:54:29 de la saison 2023-2024.
00:54:32 La France est 9e, après avoir supprimé la saison d'il y a 5 ans,
00:54:36 puisqu'on garde l'indice UFA calculé sur les 5 dernières saisons.
00:54:39 Donc c'est dire que si c'est une dégringolade,
00:54:41 maintenant il est dans son rôle la brune.
00:54:43 Il essaie de vendre, il ne faut pas oublier que d'ici la fin d'année,
00:54:45 il doit vendre les droits de la Ligue 1 pour la période 2024-2028,
00:54:49 et il espère en avoir 1 milliard.
00:54:51 Alors qu'aujourd'hui, Canal + Amazon,
00:54:54 ils mettent 600 millions, ou un peu plus de 600 millions.
00:54:57 Donc il faut bien qu'il vende son produit.
00:54:59 - Oui, son produit, je souhaite le réussir.
00:55:01 - J'espère que tu vas réussir.
00:55:03 - En gros, si on lit entre les lignes,
00:55:06 il doit sentir qu'effectivement, sur le plan des droits nationaux,
00:55:10 ce sera difficile d'exploser le plafond de verre,
00:55:13 et que 600 ou 700 millions, probablement, il ne pourra pas aller au-dessus.
00:55:17 Et que s'il veut augmenter la marge de progression,
00:55:20 elle est sur la vente des droits internationaux,
00:55:22 qui sont familiques aujourd'hui.
00:55:23 On parle de 70, 75 millions d'euros par an,
00:55:26 là où la programmérie, si on prend les extrêmes,
00:55:29 aujourd'hui touche plus avec ces droits internationaux divers
00:55:34 que ces droits domestiques.
00:55:36 C'est quelque chose de totalement dingue, finalement.
00:55:40 Est-ce que la France se donne les moyens
00:55:43 de pouvoir aller chercher, comme il le souhaite,
00:55:45 200 millions d'euros de droits internationaux ?
00:55:47 - Ça, ça me semble difficile.
00:55:48 Mais alors, en revanche, par rapport aux droits,
00:55:51 le fait de cette multiplication des clubs français
00:55:53 en Ligue des champions dans les Coupes d'Europe,
00:55:55 là, quand ce sera rediscuté,
00:55:57 ça renforcera l'attrait pour ces Coupes d'Europe
00:55:59 au niveau des diffuseurs français.
00:56:01 Donc, vous aurez potentiellement,
00:56:03 et automatiquement au moins trois clubs,
00:56:05 peut-être quatre en Ligue des champions,
00:56:07 donc tous les mardis, mercredis, très chauds,
00:56:09 avec plein d'affiches.
00:56:10 Donc, ça, c'est pour plus tard.
00:56:11 Mais la vente des droits internationaux,
00:56:13 ça, je ne crois pas.
00:56:14 - C'est l'UEFA qui va en bénéficier,
00:56:15 puisque les Coupes d'Europe, les droits sont versés à l'UEFA.
00:56:17 Ils sont d'ailleurs déjà achetés par Canal+
00:56:19 pour la Ligue des champions 2024-2028.
00:56:21 - Oui, mais après, c'est le football français
00:56:23 qui en sort grandi, ça.
00:56:24 C'est le football français qui, après,
00:56:26 une fois que ces droits ont été vendus,
00:56:28 pourra peut-être, au niveau domestique, rebondir.
00:56:31 Mais là, sur les prochains droits,
00:56:32 je n'y crois pas du tout, moi.
00:56:33 - Mais Gilles, tu sais, à un moment,
00:56:34 il faut parler, on parle de terre à terre,
00:56:36 sur ce qui se passe même dans nos chaînes.
00:56:38 M6, W9 ont les droits de l'Europa League.
00:56:41 Eh bien, cette année, il n'y a pas eu de plateau.
00:56:43 Ce n'est pas du tout une critique, c'est un constat.
00:56:45 Il n'y a pas de plateau, parce que l'OM n'y était pas.
00:56:48 Donc, ça veut dire, si je vous raconte ça,
00:56:50 ça veut dire qu'à un moment,
00:56:51 même pour des équipes comme Rennes, Nice,
00:56:54 il n'y avait pas la volonté pour ces diffuseurs,
00:56:56 parce que ça coûte de l'argent, faire des plateaux.
00:56:58 Il faut payer des chroniqueurs,
00:56:59 il faut payer de la technique et tout.
00:57:00 Donc, ça veut dire qu'on est encore très loin
00:57:02 que ces coupes-là fassent rêver,
00:57:04 même quand Rennes ou Saint-Etienne ou Nice...
00:57:07 - Ça fait des bonnes audiences,
00:57:08 des gros matchs européens,
00:57:09 même la Ligue des champions.
00:57:11 - Parce qu'il y a eu deux, trois bons matchs,
00:57:13 mais dans l'ensemble, il n'y a pas un grand intérêt.
00:57:16 Je dis ça, parce que je suis le premier concerné,
00:57:18 le premier à avoir été éjecté,
00:57:19 parce qu'il n'y a pas eu de plateau.
00:57:20 Mais je peux comprendre nos chaînes.
00:57:22 Je peux comprendre, parce qu'il n'y a pas...
00:57:23 Ces coupes-là ne font pas encore rêver.
00:57:25 - Finalement, vous êtes un petit peu dans la logique...
00:57:27 - Surtout qu'elles ne sont pas rentables
00:57:28 par rapport à certains investissements économiques.
00:57:30 TF1 a arrêté la Ligue des champions
00:57:31 il y a déjà de nombreuses années,
00:57:32 parce que ça leur coûtait trop cher.
00:57:33 Ils ne rentraient pas dans leurs frais.
00:57:34 - Bien sûr, c'est ce que je suis en train de dire.
00:57:36 - Pour la Coupe du monde, c'est une histoire d'image,
00:57:39 parce qu'effectivement,
00:57:40 ce n'est pas une affaire qui leur rapporte de l'argent.
00:57:42 Donc aujourd'hui, les droits télé,
00:57:43 c'est la nerf de la guerre du football.
00:57:44 Et Vincent Labrune, il est dans cette logique-là.
00:57:46 Il a été président de club,
00:57:47 il faut le rappeler quand même, à l'OM.
00:57:48 - Mais si le chef ne le partait pas,
00:57:49 c'est plus qu'il peut rêver tout ce qu'il veut.
00:57:51 - Si la Ligue 1 n'arrive pas à vendre les droits télé
00:57:54 d'ici la fin de l'année, pour les quatre années à venir,
00:57:57 il n'arrive pas à les vendre au moins 600-700 millions,
00:58:00 s'il n'en a que la moitié,
00:58:01 ça veut dire que la moitié des clubs de Ligue 1
00:58:03 sont déjà plus de 18,
00:58:04 tu vires la moitié des effectifs.
00:58:06 Alors le PSG, lui, sera en dehors de ça.
00:58:08 - Mais tu peux pas m'emmener aux télévisions
00:58:09 de sauver le football français.
00:58:10 - Mais c'est la stratégie du football français
00:58:12 depuis 30 ans.
00:58:13 - C'est pour ça que les Coupes d'Europe
00:58:17 vont booster la vente de nos droits domestiques
00:58:19 à l'international,
00:58:20 parce que nos clubs, les sept clubs,
00:58:21 seront plus visibles.
00:58:22 Moi, je crois que c'est la seule solution.
00:58:24 - C'est d'ailleurs la stratégie de la brune.
00:58:26 - Si on peut être positif un tout petit peu
00:58:27 par rapport à ça,
00:58:28 le fait quand même d'avoir un club en plus
00:58:29 de Ligue des Champions,
00:58:30 c'est qu'on a un club en plus
00:58:31 qui bénéficiera de la manne financière
00:58:33 de Ligue des Champions,
00:58:34 qui donc pourra potentiellement se renforcer
00:58:37 et devenir plus compétitif,
00:58:39 si en plus c'est souvent le même club,
00:58:41 parce qu'il faut ce cercle vertueux
00:58:42 pour que ça marche.
00:58:43 Donc peut-être que ça peut relever
00:58:45 un peu le niveau du championnat
00:58:46 et la compétitivité,
00:58:47 ce qui bénéficiera de la plupart des cas en mai.
00:58:49 - Monsieur, ça fait 10 ans
00:58:51 qu'on nous explique que le Paris-Saint-Germain
00:58:53 c'est une locomotive pour la Ligue 1.
00:58:55 Quel est le résultat ?
00:58:56 C'est-à-dire qu'en gros,
00:58:57 le gap est de plus en plus important.
00:58:59 - Parce qu'il n'y a pas de wagon derrière.
00:59:01 Il faudrait deux locomotives.
00:59:02 - En termes de budget,
00:59:03 et finalement, personne n'a émergé.
00:59:05 Au contraire, Lyon s'était tiolé,
00:59:07 Marseille en revient un peu,
00:59:08 mais s'est étiolé.
00:59:09 Monaco, de temps en temps,
00:59:11 mais dès qu'il y a un match européen important,
00:59:13 c'est un flop.
00:59:14 Donc finalement,
00:59:15 il n'y a pas eu cet effet d'entraînement.
00:59:17 Aujourd'hui, le discours de M. Labrune,
00:59:19 c'est de dire
00:59:20 comment on va inciter les clubs européens
00:59:22 à être plus performants sur la scène européenne
00:59:24 et peut-être à moins prioriser la Ligue 1.
00:59:28 C'est la redistribution exclusive à ces clubs-là.
00:59:31 C'est-à-dire les droits internationaux,
00:59:33 l'ensemble, seront redistribués.
00:59:34 Le gâteau sera partagé uniquement
00:59:36 entre Paris, Lyon, Marseille, Marseille, Lyon.
00:59:39 - Bonne ou mauvaise nouvelle ?
00:59:41 - Je ne sais pas.
00:59:43 Mais en tout cas, il y a un truc qu'il ne faut pas
00:59:45 que M. Labrune oublie.
00:59:46 C'est qu'il y a un moment,
00:59:47 hormis les chaînes de sport comme Canal,
00:59:49 les autres chaînes ont aussi une réflexion de gris.
00:59:52 C'est-à-dire qu'il peut faire tout ce qu'il veut,
00:59:54 mais si les mecs,
00:59:55 je prends M. Tavernos,
00:59:56 n'ont pas envie de mettre un club dans une gris
00:59:58 parce qu'il doit mettre un film à la place, etc.
01:00:00 M. Labrune peut taper sa tête 10 fois contre le mur.
01:00:03 Le mec ne mettrait pas plus de sous pour le football.
01:00:05 C'est une réalité.
01:00:06 Je comprends le patron du groupe M6 dans cette position-là.
01:00:09 Puisqu'à un moment, lui, il veut faire de l'audience.
01:00:11 Si c'est pour ne pas faire de l'audience...
01:00:12 - On a une photo de Stéphane Pauvel,
01:00:13 c'est l'employé du mois.
01:00:14 On va coller un petit post-it sur le bureau de Nicolas Tavernos.
01:00:19 - Tu vas avoir double pige.
01:00:20 - C'est bon, c'est gagné.
01:00:21 C'est gagné, Stéphane.
01:00:22 Tu as la peine de continuer.
01:00:23 - C'est pour vous dire que ce n'est pas si facile.
01:00:25 - Vous avez entendu la petite musique
01:00:26 parce que là, vous avez perdu l'employé du mois.
01:00:27 19h49, dernière pause,
01:00:28 et on se retrouve pour les dernières minutes d'Enfaite.
01:00:31 - Allez, la fin de "On refait le match".
01:00:44 On va se projeter un petit peu sur cette semaine formidable de foot
01:00:49 puisque là, on sait vraiment la crème de la crème.
01:00:51 Ce sont les demi-finales de la Ligue des champions
01:00:53 avec des matchs allés intéressants.
01:00:56 - Pas foufous, quand même.
01:00:58 - Qui nous étonnaient aussi parfois dans leur physionomie.
01:01:01 Donc, on rappelle,
01:01:02 Manchester City est allé faire match nul à Madrid sur la pelouse du Real
01:01:07 et dans le grand derby milanais,
01:01:10 l'AC Milan qui recevait, même si c'est le même stade,
01:01:12 l'Inter a été lourdement sanctionné.
01:01:15 Ça aurait même pu être beaucoup plus lourd.
01:01:16 - Ça aurait dû être pire, même.
01:01:17 - 2 à 0 pour l'Inter.
01:01:19 Donc, grosse option pour les Inter.
01:01:20 Vous avez été déçu, Florent Grézon ?
01:01:22 - Franchement, ça a été des matchs intéressants,
01:01:25 comme on dit souvent,
01:01:26 mais quand on dit un match intéressant,
01:01:27 c'est qu'il n'était pas folichon.
01:01:28 Le niveau de jeu n'a pas été exceptionnel.
01:01:30 Je n'ai pas vibré totalement dans ces deux demi-finales.
01:01:33 J'ai été un peu déçu.
01:01:35 - Le niveau technique de Real City, ça ne vous a pas bluffé ?
01:01:38 - Non, pas tant que ça.
01:01:40 Je trouve que ça manquait un peu de flamboyance.
01:01:42 On avait un Real Madrid très calculateur
01:01:44 qui a fait du Real Madrid,
01:01:45 mais ils savent très bien le faire.
01:01:47 Et City, qui était un peu dans ses petits souliers,
01:01:49 j'ai été très déçu par ce match-là.
01:01:51 L'autre, c'était un derby milanais,
01:01:53 donc c'est toujours un peu particulier.
01:01:54 - Mais franchement, je trouve que l'année dernière,
01:01:56 c'était beaucoup mieux.
01:01:57 - On va rester sur le premier,
01:01:58 parce que c'est vraiment la fiche que tout le monde attendait,
01:02:00 qu'on a qualifié de finale avant l'heure.
01:02:02 Juste titre ou pas, je n'en sais rien.
01:02:04 Mais est-ce que dans ce match-là,
01:02:07 on n'a pas vu une énième fois
01:02:09 que le mental, finalement, c'est tout en sport ?
01:02:12 Parce que Manchester City,
01:02:14 qui en gros marche sur l'Europe,
01:02:17 sur la Première Ligue en ce moment,
01:02:19 eh bien, on a senti tout de suite
01:02:22 qu'à Madrid, il y avait cette crainte,
01:02:24 il y avait ce ressenti par rapport au passé.
01:02:27 - Le Real, ils sont très forts,
01:02:28 parce que j'ai l'impression qu'ils rentrent
01:02:29 dans la tête de l'adversaire à chaque fois.
01:02:31 C'est-à-dire qu'ils arrivent à faire déjouer l'adversaire.
01:02:33 Vous avez raison, mentalement, physiquement,
01:02:36 techniquement, même si ça reste du très haut niveau.
01:02:39 Mais le Real imprègne sa marque sur le match.
01:02:41 Je n'ai pas reconnu City.
01:02:43 Moi, je suis comme Flo, j'ai été déçu,
01:02:45 même si c'est beau techniquement.
01:02:46 Mais moi, j'attendais une sorte d'apothéose du foot.
01:02:49 Pour moi, c'est la finale.
01:02:50 Je ne dis pas qu'ils vont gagner la finale,
01:02:52 contre l'Inter, ça va être compliqué.
01:02:54 Mais pour moi, c'est la double confrontation
01:02:56 qui devait nous faire rêver.
01:02:57 Et je n'ai pas rêvé.
01:02:58 - Parce que tu avais deux coachs aussi.
01:02:59 - C'est un des matchs allés.
01:03:00 - Oui, deux coachs qui s'observaient,
01:03:02 deux coachs qui sont tactiquement forts
01:03:04 et donc deux coachs qui ont maîtrisé la situation.
01:03:06 Effectivement, on était un petit peu déçus
01:03:08 après le match, mais moi, je ne suis pas déçu
01:03:10 de la qualité technique.
01:03:11 Il y a des remontées de balles
01:03:12 qui ont été d'une monstruosité d'efficacité.
01:03:15 Moi, j'ai vu le ballon d'or,
01:03:16 qui s'appelle Kevin De Bruyne.
01:03:18 - Ah oui, je me demandais.
01:03:19 - Il était là.
01:03:20 - Ça m'était lui de venir.
01:03:21 - Franchement, il n'a pas été très long.
01:03:24 Il marque le but, mais franchement,
01:03:26 il a fait des centres et des passes.
01:03:28 - Si il gagne la Champions League,
01:03:30 tu peux lui donner.
01:03:31 - Mais si le ballon d'or a arrêté,
01:03:32 il l'a eu X fois sans être champion du monde,
01:03:35 là, il est champion du monde,
01:03:36 on va lui donner.
01:03:37 - Non, mais moi, je l'ai trouvé.
01:03:38 Excusez-moi, c'est quand même un joueur exceptionnel.
01:03:40 Si Thiegg gagne la Champions League,
01:03:42 il ne sera pas loin de la gagner.
01:03:43 - Il y aura Lante devant lui.
01:03:44 - Karim Benzema.
01:03:46 - Lante, pareil, transparent.
01:03:47 - Tu ne l'as pas vu non plus, Flo.
01:03:49 Non, moi, je reprends ce qu'a dit Gilles.
01:03:51 Il y a un truc qui m'intéresse,
01:03:53 ce qu'il a dit,
01:03:54 c'est que je pense, comme lui,
01:03:55 moi, j'ai bien envie de mettre une pièce sur l'Inter.
01:03:56 Et je ne suis pas supporter de l'Inter.
01:03:58 Parce que je me dis que sur un match,
01:04:00 cette équipe peut battre n'importe qui.
01:04:02 Parce qu'ils peuvent être prévisibles.
01:04:04 Parce que Dzeko, s'il refait le même match,
01:04:06 qui était incroyable.
01:04:07 Moi, j'ai beaucoup aimé ce match
01:04:08 entre l'Inter et l'Assemblée de Milan,
01:04:10 qui est un Assemblée de Milan plutôt pauvre.
01:04:12 - Il faudrait être deux, quand même.
01:04:13 - Oui, il faudrait être deux pour faire un bon match.
01:04:14 Mais j'ai bien aimé l'Inter, l'engagement,
01:04:16 la mise en place tactique.
01:04:18 Moi, je dis que, quel que soit,
01:04:20 que ce soit Real Madrid ou bien City,
01:04:24 ils se font taper.
01:04:25 Je mettrais bien une petite pièce sur Bruno.
01:04:28 - Vous dites un pair.
01:04:30 - Sur une finale, tu as l'expérience.
01:04:31 - C'est sur un match.
01:04:33 - Moi, je suis persuadé que ce sera le Real.
01:04:35 Ils sont injouables en Ligue des Champions.
01:04:37 Comme disait Gilles, déjà,
01:04:39 psychologiquement, tu rentres contre eux,
01:04:41 même si tu mènes 3-0, tu peux perdre 4-3.
01:04:43 Ils ont une gestion des temps forts, des temps faibles
01:04:46 qui est absolument incroyable.
01:04:48 C'est-à-dire qu'ils ont une très bonne défense.
01:04:50 Et là encore, il manquait Militao.
01:04:52 Mais tu as vu la défense avec Alaba et Rudiger.
01:04:55 C'est costaud de folie.
01:04:56 Tu as Kamavinga qui est en feu.
01:04:57 Franchement, ils n'ont pas de point faible.
01:04:59 Vinicius, qui a un joueur, franchement, il y a quatre ans,
01:05:01 on ne pouvait pas imaginer qu'il atteindrait ce niveau.
01:05:03 Il est devenu absolument incroyable.
01:05:05 Et je comprends mieux pourquoi Mbappé
01:05:06 n'est pas parti à Madrid l'été dernier.
01:05:08 Il s'est peut-être dit qu'il y avait...
01:05:10 - Non, lui, il ne s'est rien dit du tout.
01:05:11 - Il y a bien un garçon qui ne se dit pas
01:05:13 "J'ai peur d'y aller parce qu'il y en a un qui est fort".
01:05:15 - Je veux dire par là, quand même,
01:05:17 qu'il...
01:05:18 Enfin, évidemment.
01:05:19 Mais il le savait, Mbappé, qu'il aurait un client.
01:05:21 - Ce que dit Florian Gazan, c'est exactement
01:05:23 pourquoi on n'a pas eu un match spectaculaire,
01:05:25 comme il le déplorait.
01:05:27 Parce qu'effectivement, cette crainte du Real à Madrid,
01:05:30 surtout à Madrid,
01:05:31 c'est ce que connaît Pep Guardiola par cœur.
01:05:33 Et donc, quand il a débarqué avec Manchester City,
01:05:35 il ne voulait surtout pas revivre
01:05:37 ce qui s'est passé la saison dernière,
01:05:39 où ils étaient qualifiés jusqu'à la 90ème minute.
01:05:41 Et ils ont explosé tout à la fin.
01:05:42 D'ailleurs, la fin de match, elle n'a pas eu.
01:05:43 Ça a été un point de notre observation.
01:05:45 Donc, en fait, là, le gros avantage,
01:05:47 et qui change, à mon avis, tout,
01:05:49 c'est que le match retour, il n'est pas à Madrid,
01:05:51 il est à Manchester.
01:05:52 Souvenez-vous la saison dernière,
01:05:53 le Real fait effectivement un parcours formidable
01:05:55 dans les matchs à élimination directe,
01:05:57 mais tous les matchs retours sont à Madrid.
01:05:59 Et avec les conditions qu'on sait
01:06:02 sur le conditionnement de l'arbitre, etc.
01:06:04 Là encore, il y a eu une action litigieuse
01:06:06 en début de match.
01:06:07 - Sur votre Dany Carvarale aussi.
01:06:09 - Dany Carvarale ?
01:06:10 J'ai plongé dans les archives.
01:06:12 Il a fait la même deux fois
01:06:14 contre le Bayern de Munich en 2018,
01:06:16 en demi-finale.
01:06:17 Et non, pas de pénalty, pas de carton,
01:06:19 rien du tout.
01:06:20 Il a le totem d'immunité.
01:06:21 - Vous ne faites le truc à Wüdinger
01:06:22 et à Pogba, à protéger les jardins.
01:06:24 - Vous êtes tous les ans en demi-finale,
01:06:25 forcément, il y a un manque de qualité de jeu.
01:06:27 - Le match retour est à Manchester.
01:06:28 Non, ça leur est arrivé de se faire sortir
01:06:30 une fois, chez eux, par l'Ajax,
01:06:32 là, il y a quatre ans, effectivement.
01:06:33 Là, ils avaient bu le bouillon.
01:06:34 Mais sinon, quand ils ont le match retour
01:06:36 chez eux, ils passent toujours.
01:06:37 - Pour l'intensité, moi, quelque chose m'a gêné.
01:06:40 Je suis d'accord, l'intensité, à la fin,
01:06:42 a été amoindrie.
01:06:43 Et là, on touche de plein fouet le fait
01:06:45 qu'un partout, ça préserve les chances
01:06:47 de tout le monde.
01:06:48 Parce que le but marqué à l'extérieur
01:06:49 ne compte plus.
01:06:50 Donc, du coup, le Real a un partout.
01:06:52 Ils n'ont pas attaqué comme peut-être
01:06:55 ils auraient attaqué avant,
01:06:56 sachant que ça aurait été un moins bon résultat
01:06:57 pour eux.
01:06:58 Et là, ça m'a gêné, cette nouvelle règle.
01:07:00 - Oui, à 0-0, ils vont absolument...
01:07:02 - Vous, vous gênez ?
01:07:03 - Là, ça m'a gêné.
01:07:04 - Vous êtes un nostalgique du but à l'extérieur.
01:07:06 - Oui, parce que là, en tout cas,
01:07:07 plus personne n'avait intérêt à jouer à la fin.
01:07:09 Les chances des deux sont préservées.
01:07:11 Alors, un partout avec le but qui compte
01:07:13 être double aussi, mais moins.
01:07:14 - Non, mais moi, ce qui me plaisait,
01:07:15 c'est que l'équipe qui va gagner en déplacement
01:07:17 et qui met un but en plus,
01:07:18 elle doit être récompensée, avoir un avantage.
01:07:19 Moi, j'aimais bien ce système-là.
01:07:20 - Même sur un partout, tu dois être récompensé.
01:07:22 - Même sur un partout, ça veut dire
01:07:23 que tu as fait un gros match.
01:07:24 Ça veut dire que tu as été bon.
01:07:25 Et si, à un moment, tu tombes dans du calcul,
01:07:27 ce n'est pas le foot qu'on aime.
01:07:28 - En tout cas, on aura l'occasion, évidemment,
01:07:30 de débriefer tout ça la semaine prochaine
01:07:33 après ces demi-finales de Ligue des Champions.
01:07:36 Dans un instant, on retrouve Eric Silvestro
01:07:38 avec toute l'équipe de RTL Foot
01:07:40 et l'affiche de la soirée
01:07:42 entre PSG et Ajaccio.
01:07:44 A tout de suite.
01:07:46 ♪ ♪
01:07:49 - Philippe s'en fouche.
01:07:50 - On refait le match jusqu'à 20 heures sur RTL.
01:07:53 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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