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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 En parlant de danger, le danger était partout, il faut qu'on oublie quand même que, on n'a pas oublié d'ailleurs,
00:05 demain ça fera deux ans et demi que le professeur Samuel Paty a été tué.
00:08 Après la tragédie, le collège devait être renommé, pourtant rien n'a encore été fait.
00:13 Ça me rend fou.
00:14 Il devait renommer le collège Samuel Paty et ça n'a pas encore été fait.
00:18 C'est comme à chaque fois, ils viennent tous quand il y a des drames,
00:21 ils viennent, ils viennent sur le terrain, ils annoncent des choses et on va faire le collège,
00:24 on va l'appeler Samuel Paty et ça se reproduira plus.
00:26 On va faire ci, on va faire ça.
00:28 Deux ans et demi après, il n'y a rien qui a été fait.
00:29 Parce que les parents d'élèves freinent.
00:31 Les parents d'élèves freinent, ils disent qu'on a peur des parents qui ont assisté
00:34 et qui étaient des élèves notamment, et qui sont traumatisés et que peut-être il faut agrandir.
00:38 Regardez, regardez.
00:41 Il y a un vrai sentiment de peur, c'est-à-dire que les collègues de Samuel Paty
00:45 ont peur d'être stigmatisés, soit pris pour cible s'ils changent de nom.
00:49 Au niveau lequel on a aussi le maire Laurent Bross qui dit qu'il ne veut pas forcer la main du collège
00:54 pour rebaptiser l'établissement.
00:56 Et lui m'a dit "j'ai peur, aujourd'hui je ne me promène plus à confins à pied,
01:00 je me promène en voiture et j'ai peur d'être décapité".
01:02 Sur le mur de Samuel Paty, ce n'est pas un petit fait d'hiver isolé dans une ville des Yvelines.
01:05 C'est un enjeu pour toute l'éducation nationale, c'est un enjeu de laïcité.
01:10 Et donc on leur demande de se positionner, de dire si oui ou non ce collège devait être rebaptisé.
01:14 Et ce que ni Emmanuel Macron ni Papa Indiahide n'ont fait,
01:17 puisqu'ils ont refusé de se positionner en disant "la décision revient au collège".
01:21 Les parents ne veulent pas.
01:22 C'est un moment qui est chaud au chaud.
01:24 – Je suis d'accord avec vous.
01:26 – Je suis d'accord avec vous.
01:28 – En achetant de Macron, je trouve, et du président de la République
01:30 et du ministre de l'éducation nationale.
01:32 – C'est surtout le ministre de l'éducation nationale, le président de la République.
01:34 – Non mais il devrait s'emparer de ce sujet, ça devrait être absolument
01:36 un sort de fleur de lance de tout en fait.
01:38 – Excusez-moi Géraldine, je vous dis la vérité, Papa Indiahide, il n'est pas débordé.
01:40 – Ah ben il nous abonne, il part.
01:42 – J'ai rien contre lui, je ne l'ai jamais rencontré.
01:44 Mais les mecs, ça doit être une priorité.
01:46 – Il est sur ses gardes que vous là.
01:48 – Le président de la République, il ne doit pas s'occuper de ça, excusez-moi de vous dire ça.
01:50 Bien sûr, il doit juste dire à Papa Indiahide, tu fais le nécessaire.
01:52 Mais Papa Indiahide, excusez-moi de vous dire ça.
01:54 – Il reçoit Yvonne Meuss qui peut s'occuper de ça.
01:56 – Non mais je préfère, ça n'a pas à Papa Indiahide de le faire.
01:58 Je suis désolé les mecs, excusez-moi.
02:00 – Il s'adapte à la couverture médiatique, là ce n'est pas intéressant,
02:02 on n'en parle plus dans les médias.
02:04 Donc pourquoi faire avancer les choses ?
02:06 – Tu as raison.
02:08 – Donc on laisse ta gueule, on s'envoie tous la balle,
02:10 vous allez voir qu'on va en parler 100, vous allez voir que ça va bouger, je suis sûr et certain.
02:12 – C'est une sorte d'hypocrisie, parce qu'effectivement,
02:14 Samuel Paty, tout le monde en a parlé, on a dit que c'était un héros,
02:16 mais ce n'est pas un héros suffisamment pour renommer le collège.
02:18 – Mais pourquoi que ce collège-là, moi je vais plus loin, pourquoi que Confluence Intolérante ?
02:22 – Il y a 22 lieux.
02:24 – 22 lieux, allez-y, prenez vos coronettes et renommez les collèges,
02:28 que ce monsieur, que ce professeur ne soit pas mort pour rien.
02:30 Parce que moi, pour moi, je vais vous dire une connerie, tellement je suis un culte.
02:34 Pour moi, il est comme Charles de Gaulle, il est comme Victor Hugo,
02:36 il est comme Jean Jaurès, il est comme des arrêts de bus pour moi, lui.
02:39 C'est un héros, lui, pour moi, dans ma tête, pour moi, c'est un héros, lui.
02:42 Sinon, on donne raison à celui qui l'a tué, alors.
02:44 Celui qui l'a tué, on a peur, alors on a peur du Bataclan,
02:46 alors on a peur de tout, on s'écrase, on s'écrase pas.
02:48 [Applaudissements]
02:56 – Dans 5 ans, on l'oublie, on l'oublie, ce monsieur, vous êtes taré, les mecs.
03:00 – Il a été lâché par sa hiérarchie de son vivant,
03:04 et il est lâché par sa hiérarchie après sa mort.
03:06 – Et vous vous rendez compte pour la famille ?
03:08 – Le gouverneur, avec la peur, il l'a lâché, il a raison, Raymond.
03:11 – Et du loco et gouvernement, c'est pareil ?
03:13 – Jean-Baptiste Clément, Verlaine, il aura le nom des collèges
03:16 comme il y a dans des collèges et dans des lycées dans toute la France.
03:18 Je ne vois pas pourquoi on attend, oui, conflans, je suis d'accord,
03:21 c'est là-bas qu'il y a eu le drame, on respecte.
03:23 Mais ce mec-là, il ne faut pas l'oublier.
03:25 – Mais la question, c'est, pardon, parce qu'on a peur de quoi, en fait ?
03:28 Parce qu'il le me suit crisé, on a peur de quoi ?
03:30 – Ils ont peur de représailles.
03:32 – Ils ont raison, alors les terroristes.
03:34 Donc il y a des menaces de décapitation, ça veut dire qu'aujourd'hui,
03:36 il y a des gens en France qui menacent notre ordre républicain,
03:39 et on n'a pas le droit, enfin, ça veut dire que quand même, pardon,
03:41 on marche à l'aigu, on marche à l'aigu, comme on a suivi le parallèle tout à l'heure
03:44 entre l'ultra-droite et certains gros puscules, très très minoritaires, fondamentalistes.
03:48 – L'extrémisme islamique, ce n'est pas ce dont on parlait,
03:51 tu as appelé ça l'extrême-gauche, toi ?
03:53 – Non, non, non, je parlais de ce que tu avais dit, toi.
03:55 – Bien sûr, en tout cas, c'est une amnésie.
03:58 Oui, Gilles, tu voulais dire un truc.
03:59 – Oui, alors en fait, ils tentent de trouver une raison qui est très mauvaise, à mon avis,
04:02 c'est tant que tous les élèves et les enseignants qui ont connu Samuel Paty
04:07 ne seront pas partis sur tous les élèves, on ne renomme pas le collège, ce qui est absurde.
04:11 – Pourquoi ?
04:12 – Non mais c'est absurde, parce que les parents d'élèves,
04:14 si les enfants sont traumatisés, il faut leur laisser un sac de décompressions.
04:18 – Je pense surtout que c'est parce qu'ils ont peur des représailles, voilà, c'est tout.
04:22 – La vraie raison, c'est qu'ils ont peur des représailles et qu'ils ne sont pas courageux.
04:26 – C'est incroyable, ça c'est inadmissible.
04:28 inadmissible.
04:29 [Musique]

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