Neige d'été trailer extraits génériques

  • l’année dernière
lauréat/e de la Fondation franco-japonaise Sasakawa, de l'aide à la création octroyée par le ministère (français) de la culture, de BeaumarchaisSACD
Transcript
00:00 Le premier épisode
00:02 Tout le monde est prêt ?
00:06 Allez !
00:12 On commence.
00:29 Pourrez-vous planter cent printemps ?
00:32 Pour la vie de l'homme, un seul printemps fugace.
00:39 Moi, vieille femme, veuve de saint, quelle existence amère j'ai !
00:47 Pardonne-moi, pardonne-moi. Là, tu donnes l'impression, comment dire, d'exprimer une douleur.
00:57 Je ne crois pas que ce soit ça l'enjeu. Au fond, ce qui compte quand elles disent ce qu'elles ressentent, ce n'est pas ce qu'elles ressentent, c'est ce qu'elles disent.
01:24 Ça va, mademoiselle ? Vous n'êtes pas blessée ?
01:29 Le premier épisode
01:33 Le premier épisode
01:36 Le premier épisode
01:39 Le premier épisode
01:42 Le premier épisode
01:45 Le premier épisode
02:13 Mon sang est gonflé de tristesse, et j'ai supporté des années de souffrance.
02:22 Cette soupe manque un peu de goût. Va chercher le sel.
02:27 Cette dame et fille, si je ne la prends pas comme femme dans cette vie, je ne mérite pas le nom d'homme.
02:32 Mais voici que j'ai déniché cette poudre empoisonnée. J'avais d'abord éliminé la belle-mère, puis je forcerai la fille à se donner.
02:40 Tu n'en veux vraiment pas ? Bon, alors j'en bois un peu.
02:44 Oh, j'ai tout bu. Elle était excellente.
02:50 Comment se fait-il que j'aie soudain si mal ?
03:07 Ah, telle souffrance effroyable.
03:11 Allons, allons, remettez-vous.
03:19 Les amis, les amis.
03:28 La belle-mère vient de manifester son intention que le Festival Artistique International s'ouvre avec...
03:35 notre spectacle d'où elle est naissante et condamnée.
03:40 Est-ce qu'on peut bouger parce que j'ai les oreilles gelées ?
03:46 Non, ne t'assieds pas comme mes femmes. Les messieurs doivent inverser les jambes.
03:51 Oh là là, je suis pardonné.
03:54 Je ne sais pas quoi faire.
03:56 Ouh là, je suis mort de douleur.
04:01 Ma grand-mère a 80 ans et même à son âge, elle pratique encore le double vitus.
04:05 Oui, mais elle a 80 ans. Non, mais là, j'ai vraiment très très mal.
04:09 [Musique]
04:31 Tu as vu à quelle heure tu as vu ?
04:35 Catastrophe. Catastrophe, je vois.
04:39 On a arrêté ta fille et ta mère.
04:42 Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?
04:44 Ça n'est pas drôle. Là, on le répète et tu nous déranges.
04:47 Non, non, attends, il y a une série. Qu'est-ce qui se passe ? Qui est arrêté ?
04:50 Parfum et sa grand-mère. Et beaucoup d'autres gens ont été emmenés avec eux.
04:53 Par qui ? Par la police, ce matin dans le parc.
04:56 Toute élévation doit-il donc être réprimé ?
05:00 [Musique]
05:04 Devons-nous n'être plus que des corps sans âme ?
05:07 [Musique]
05:26 [Musique]
05:48 [Musique]
06:06 Par exemple, à partir de maintenant, ça n'est plus du terrain.
06:09 Je demande d'abord de l'or et de l'argent.
06:14 Si un inspecteur s'annonce pour contrôler les dossiers, je vais dire que je suis malade.
06:18 Moi, Tao Pei, humble officier, maire de Chozo,
06:24 ce matin, je me suis rendu dans la salle des audiences.
06:28 Je trône tout en haut.
06:32 Mon amour normal et non, si je gagne un pote en huit mois, oh la la !
06:34 Ce crime ne me concerne pas votre honneur. Je ne suis qu'une humble jeune femme.
06:38 Ce crime ne me concerne pas votre honneur. Moi qui suis une humble vieille femme.
06:42 Ce crime ne me concerne pas votre honneur. Moi qui, non plus.
06:44 Personne n'est donc concerné.
06:47 C'est donc moi, sans doute, qui ai versé le poison.
06:51 [Rires]
06:56 Ma belle-mère n'est pas sa belle-mère.
06:58 [Rires]
07:01 Je ne sais pas si c'est bien de faire ça.
07:03 [Rires]
07:06 C'est bien, c'est bien.
07:08 Sélectionnez les plus gros bâtons et frappez-les !
07:13 [Coup de feu]
07:15 [Coup de feu]
07:22 Le bâton m'arrache la chair. Il fait couler mon sol.
07:29 La justice, elle est maintenant dans mon corps.
07:35 Elle est mon corps, devenu monstrueux.
07:40 [Sanglots]
07:44 Moi aussi, je porte plainte.
07:50 Moi aussi, dès demain, je me rendrai à la salle des audiences de la ville.
07:57 Oui, dès demain !
07:59 Alors tu m'inquiètes là. Tu viens de m'inquiéter.
08:04 [Rires]
08:05 À demain.
08:07 [Musique]
08:32 Les pétales descendent, volent, emplissent le ciel.
08:36 La couleur disparaît. Le parfum s'écrise.
08:42 C'est toi, le temps ?
08:46 Oui, je suis le temps. Je t'ai entendu ? Quel chant triste !
08:54 Où est mon enfant ? Où est mon enfant ?
08:57 [Coup de feu]
09:00 [Coup de feu]
09:01 Ayah ! Ils ont tout retourné de fond en comble.
09:08 [Tousse]
09:10 [Musique]
09:12 Enfin, nous n'avons plus à craindre qu'ils repassent puisqu'ils ont déjà tout cassé.
09:19 [Musique]
09:21 Bon, il est peut-être temps de commencer la répétition.
09:28 [Musique]
09:30 Ne vous inquiétez pas, je prendrai sérieusement en charge la transformation des esprits.
09:36 Quand je tends un équidamme dire que la pratique de la méditation est respectueuse des lois et règlements,
09:41 je lui assène deux coups et j'écoute les os de son throat craquer deux fois.
09:47 [Tousse]
09:49 Je dors oublier du chant des os que je brise.
09:53 Qu'est-ce que c'est tout ça ?
09:57 Moi, Dao Pei, humble officiel, maire de Chozo,
10:02 ce matin, je me suis rendu dans la salle des audiences.
10:07 Je trône tout en haut.
10:10 Les coups contre l'humble officiel que je suis sont arrivés chez l'humble officiel que je suis.
10:18 Dorénavant, intêtide d'écrire.
10:22 Qu'est-ce que c'est que cette petite sorcière ?
10:26 Qui est le plaignant ? Qui est l'attusé ?
10:28 Petite sorcière, petite renarde.
10:31 Quoi ? Quoi ? Je ne suis pas une sorcière.
10:34 Que t'aies assise là, immobile !
10:36 Ne te torturer d'une baleine de l'esprit pour imaginer une méthode de suicide.
10:39 Et le suicide est attendu !
10:41 Non, je ne faisais que méditer.
10:43 Pauvre, vas-tu encore pratiquer ta méditation ?
10:48 Oui.
10:53 Petite sorcière, petite renarde.
10:56 Toi, dépêche-toi de préparer une soupe d'agneau pour ta belle-mère.
11:05 (Musique)
11:08 (Musique)
11:35 La dernière fois, Parfum est allé à la capitale.
11:38 La troupe était à l'encourant.
11:40 Non, nous ne savions pas.
11:42 Nous avons des ordres d'en haut.
11:44 Il est interdit à notre troupe d'engager des pratiquants de la méditation.
11:47 Ma fille, ce n'est pas le moment de mourir.
11:52 Parfum aimerait tant que tu tiennes ton rôle.
11:57 L'art véritable est toujours un sacrifice de soi-même.
12:04 Maintenant, c'est l'heure d'accomplir une grande chose.
12:09 Continuons jusqu'au bout.
12:14 (Musique)
12:42 La porte du tribunal du Yamen est toujours ouverte vers le sud depuis l'Antiquité.
12:49 Il n'y a pas de justice à l'intérieur.
12:52 Quelle douleur d'être tuée.
12:56 Mon corps si fragile, si tendre.
13:00 On va le fermer dans le tombeau.
13:03 Que ma vengeance s'écroule aussi longuement que le fleuve.
13:10 (Musique)
13:23 Témoin de stare.
13:26 (Cri)
13:39 Comment tu vas, fille ?
13:41 Tu vas bien, Parfum ?
13:43 Ma chérie, tu vas bien, Maman ?
13:47 Je croyais ne plus te revoir.
13:50 Comment aurais-je pu ne pas te revenir ?
13:54 Comment aurais-je pu ne t'aimer plus ?
13:57 Les nuages, le vent, se lèvent, funèbrent.
14:06 (Musique)
14:36 (Bruit de la mer)
14:38 Je t'aime, tu crois.
14:51 Je veux mon cœur.
14:55 Comment es-tu capable de me rendre en amour ?
15:02 Je crois que tu vas toujours me détendre.
15:06 Je t'aime, frère.
15:10 Ce jour, je ne sais plus ce que tu dis, sœur.
15:15 (Musique)
15:23 Il est l'heure de rire et de se faire rire.
15:28 (Applaudissements)
15:32 (...)
16:01 (...)