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Chaque soir, branchez-vous sur FUN radio pour parler de ce que vous avez sur le cœur sans tabou. FUN FOR YOU avec Partenamut !
Transcription
00:00 Ecoutez, ça s'est passé dans Fun For You sur Fun Radio.
00:05 Ce soir on va parler consommation et abstinence, c'est le sujet du soir.
00:08 Vous pouvez déjà réagir, témoigner, poser des questions sur le WhatsApp 0478 425 425.
00:15 Et pour en parler avec nous, on accueille un invité en studio.
00:17 Ça fait toujours plaisir en plus d'avoir des invités en studio.
00:20 C'est Gabriel Raskiné qui est avec nous ce soir.
00:22 Salut Gabriel !
00:23 Salut Simon, bonjour tout le monde.
00:24 Comment ça va Gabriel ?
00:25 Ça va très bien, merci, ravi d'être là.
00:27 Alors pour expliquer un peu comment s'est fait cette interview, on avait fait une émission
00:30 sur la consommation, je ne sais plus ce que c'était le thème exact.
00:33 C'était peut-être le cannabis, il s'était dit il y a quelques semaines de ça.
00:36 Tu nous avais envoyé un message sur Facebook de Fun Radio et tu te retrouves là puisque
00:40 toi tu fais un peu ça, c'est un peu ton combat au quotidien, c'est de parler dans
00:44 les médias de la consommation, de l'abstinence puisque tu as toi-même vécu ça.
00:48 C'est ça exactement, j'ai arrêté pour être précis la cocaïne il y a 4 ans en
00:52 mars 2019.
00:53 Et aujourd'hui je prends la parole sur les réseaux sociaux parce que c'est viscéral
00:58 quoi, c'est trop important comme sujet pour ne pas en parler et il y a trop peu de prévention
01:03 et en plus j'ai encore 30 ans donc je suis encore identifiable par la cible finalement
01:07 qui est concernée par ces problèmes-là.
01:12 Du coup j'en profite tant que je suis encore jeune et qu'on se ressemble encore pour
01:15 passer des messages, raconter mon histoire et faire de la sensibilisation.
01:18 Alors on peut te retrouver sur les réseaux, notamment sur LinkedIn, c'est avec ça que
01:22 tu as commencé.
01:23 Cette semaine aussi c'est une grande semaine pour toi puisque tu as lancé ton podcast
01:27 qui s'appelle "Tous accros".
01:28 C'est quoi le but de ton podcast finalement ?
01:31 Oui et double grande chose parce que c'était le 4 mai, le jour de mon anniversaire et symboliquement
01:37 j'ai lancé mon projet de podcast en symbole le jour de mon anniversaire.
01:41 En plus t'as les 30 ans si je ne me trompe pas, donc c'est vraiment symbolique.
01:44 Bon anniversaire du coup !
01:45 Bon anniversaire c'est vrai !
01:46 Donc "Tous accros" un podcast dans lequel tu racontes ton histoire.
01:49 Si j'ai bien compris c'est des discussions entre potes, c'est ça le but du podcast ?
01:52 Oui c'est ça en fait et ce ne sont pas que des potes que j'invite mais ce sont des personnes
01:55 qui ont…
01:56 Le mood quoi !
01:57 Oui c'est ça, ça peut durer une heure, une heure et demie, il y en a qui vont durer
02:00 deux heures.
02:01 L'idée c'est qu'on puisse prendre le temps de revenir sur le parcours de la personne
02:04 tranquillement et de discuter surtout sans tabou parce qu'en fait des personnes qui
02:07 ont eu des problématiques d'addiction et qui s'en sont sorties généralement elles
02:10 sont faciles à parler et ça peut être surprenant pour quelqu'un qui n'est pas concerné
02:14 par les addictions de se dire "Waouh ils vont loin dans les discussions, ils parlent
02:18 de choses très sensibles etc.", de la famille, de la manière dont on a consommé, de la
02:22 façon dont on se sentait donc du coup c'est super utile pour des personnes qui se posent
02:27 des questions et puis aussi à titre informatif pour des gens qui ne connaissent pas et qui
02:30 voudraient s'informer des proches, des mamans, des parents etc.
02:34 Ça sert aussi à ça.
02:35 Je le disais le premier épisode est sorti le 4 mai donc c'était il y a quelques jours.
02:39 Où est-ce qu'on peut retrouver ce podcast ?
02:40 On peut le retrouver sur toutes les plateformes d'écoute donc Spotify, Apple Podcast, Google
02:46 Podcast et tous les autres.
02:48 Exactement.
02:49 Tous accros donc tous accros, point d'interrogation, la question c'est est-ce que nous sommes tous
02:53 accros à quelque chose ? Et en fait la réponse c'est que non mais alors pourquoi, comment,
02:57 comment ça s'explique ? Voilà mais c'est parce qu'on a l'impression qu'aujourd'hui
03:00 tout le monde peut avoir l'impression qu'on est addict à quelque chose, c'est pas exactement
03:04 le cas, on parle d'addiction et de consommation excessive par exemple les réseaux sociaux,
03:08 les jeunes vont se dire "ouais mais moi je suis addict aux réseaux sociaux" alors qu'en
03:11 réalité la nourriture aussi.
03:12 C'est ça, c'est ça alors que l'addiction c'est une maladie et on aura peut-être l'occasion
03:16 d'en reparler plus tard.
03:17 Du lundi au jeudi, de 19h à 20h, c'est Fun For You sur Fun Radio.
03:22 Gabriel Raskinet est notre invité pour parler consommation et abstinence, on le disait il
03:26 y a quelques minutes tu as lancé ton podcast "Tous Accros", tu racontes aussi ton histoire
03:30 puisqu'aujourd'hui tu fais passer un message de prévention, tu es devenu accros toi à
03:34 seulement 19 ans, consommation excessive d'alcool, de MDMA, de masturbation aussi, à quel moment
03:39 est-ce que tu t'es rendu compte que c'est un problème ?
03:42 Je m'en suis rendu compte, moi le produit principal qui m'a causé des problèmes c'était
03:48 la cocaïne mais comme tu disais il y avait de la polyconsommation d'autres drogues et
03:52 d'autres substances psychoactives.
03:55 Donc j'ai commencé à 19 ans, je dirais que les deux premières années j'ai vraiment
03:59 eu un moment où je me suis rendu compte de rien, pour moi c'était normal de consommer
04:04 et je fonçais tête baissée dans le produit, ça faisait partie de ma vie, c'était un
04:07 mode de vie etc. et c'était complètement insouciant.
04:09 Et plutôt festif à ce moment là ? Qui semblait être festif en tout cas.
04:14 Oui, que dans un contexte recréatif.
04:18 Avec d'autres etc.
04:19 Exactement, toujours en groupe, toujours en sortie et toujours associé les premières
04:23 années au contexte des sorties.
04:26 Et donc du coup, moi ça a duré 7 ans, de 19 à plus ou moins 25-26 ans et donc jusqu'à
04:35 ce que je dirais 22-23 ans, à partir du moment où j'ai commencé à voir que ma vie ne tenait
04:42 plus du tout en route, je faisais des études, j'avais une copine, je travaillais, en fait
04:47 il y a tout qui s'écroulait et moi je commençais à avoir de moins en moins d'énergie, à
04:51 avoir de moins en moins la tête sur les épaules et il y avait d'autres choses qui font partie
04:55 peut-être des causes ou en tout cas des facteurs de risque qui ont déclenché mes addictions,
05:00 qui ont fait que ma vie c'était un gros bordel.
05:02 Et à ce moment-là, je me suis dit tu ne vas pas pouvoir continuer ta vie comme ça.
05:07 Et donc du côté personnel et du côté addiction, j'ai commencé un peu à avoir ma conscience
05:13 qui est revenue à mon esprit mais il a fallu au moins 3-4 ans.
05:19 C'était le fait qu'à un moment la consommation est devenue plus régulière ?
05:22 Non, en fait c'est un événement bien particulier puisque moi j'ai grandi pendant 25 années
05:28 sous emprise d'un de mes hauts-parents et je me suis rendu compte de tout au même moment.
05:34 Je me rends compte en lisant des livres que ce que je lis dans le livre c'est ce que j'ai
05:38 vécu depuis ma naissance et à ce moment-là, je prends des dispositions et je m'éloigne
05:44 de ce parent et puis avec la clarté d'esprit que la sortie de l'emprise me permet d'avoir,
05:49 c'est un peu compliqué, je me rends compte de l'addiction et je peux prendre des dispositions
05:56 pour commencer à essayer d'arrêter de consommer mais ça me prendra quand même 2 ans pour
06:02 finalement arrêter totalement.
06:03 Et tu as l'impression que la consommation ça permettait justement d'adoucir l'emprise ?
06:08 Oui, si je n'avais pas eu la drogue, je pense que je serais certainement passé à l'acte
06:16 pour un suicide ou alors je me serais mis en danger parce que la violence que je vivais
06:22 à la maison était tellement forte qu'il me fallait un truc de la réalité.
06:25 Moi je l'ai pris dans ce bus là, en automédication exactement.
06:29 C'est vrai que c'est quelque chose qui revient souvent, ça vient faire couvercle sur plein
06:33 de choses et finalement c'est même salvateur à un moment donné.
06:37 Alors évidemment avec le temps on se rend compte que ça te met dedans aussi mais il
06:41 y a un moment ça peut servir à quelque chose.
06:43 Moi je pose souvent la question de mes patients, c'est ce que ça leur apporte de positif ? Alors
06:48 évidemment on sait qu'au niveau de la santé etc. il n'y a pas rien de positif mais qu'est-ce
06:51 que ça apporte de positif puisque c'est là qu'il va falloir agir pour trouver le positif
06:54 ailleurs évidemment.
06:55 Oui c'est ça et d'ailleurs avec le podcast je me rends compte qu'il y a plein de gens
07:00 qui me disent si je n'avais pas eu ça à ce moment là, comme je viens de le dire,
07:04 je pense que l'issue de ma vie aurait été différente et on ne serait probablement plus
07:10 là aujourd'hui parce qu'on aurait fait quoi je ne sais pas mais c'est surtout les
07:15 comportements à risque.
07:16 Moi quand ce n'était pas la consommation qui est aussi un comportement à risque,
07:21 c'était des moments où on est en stress ou en angoisse intense, rouler plus vite et
07:27 prendre des risques volontairement en se disant inconsciemment voilà il va se passer un truc
07:33 et ça va s'arrêter.
07:34 Je ne suis pas le seul avec les gens justement sur le podcast avec qui je discute, je me
07:39 rends compte qu'il y a énormément de gens, pas tout le monde, on ne peut pas faire de
07:42 généralité en addiction, c'est un message important que j'aime bien faire passer mais
07:47 il y a beaucoup de gens qui consomment pour ça, pour soulager quelque chose.
07:52 Tu as l'impression qu'aujourd'hui tu as pu soulager à la fois la question de la
07:57 dépendance aux produits mais aussi la dépendance au niveau familial ?
08:01 En fait moi j'ai coupé tout rapport, tout contact avec la personne concernée et évidemment
08:08 il y avait un nid, c'était toute la famille donc j'ai dû me couper de toute la famille,
08:14 commencer ma vie à zéro et à partir de là ça a été quand même vachement plus
08:19 facile de faire face à mon addiction et en fait ce n'est pas compliqué qu'aujourd'hui
08:24 quand j'ai des choses compliquées qui m'arrivent dans la vie, que j'ai de l'angoisse, du
08:27 stress ou ce genre de choses, je les gère un peu comme tout le monde.
08:30 Alors qu'à l'époque le réflexe c'était d'office la consommation, en plus il y avait
08:35 des mécanismes d'addiction et d'emprise qui faisaient que la personne savait exactement
08:39 bien ce qu'elle faisait et comment elle pouvait faire pour me faire tomber dans l'addiction
08:43 et sortir de la maison, pas dans l'addiction mais dans la consommation.
08:46 Donc en fait j'étais comme un rat dans une roue qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait
08:51 et donc en prenant du recul et tout ça je l'ai fait en écrivant.
08:56 C'est ça qui t'a permis de prendre de la distance ?
08:59 Déjà poser sur le papier la réalité parce qu'en fait quand on a vécu aussi longtemps
09:04 sous emprise on a l'impression qu'on devient fou, on a l'impression qu'on est tout le
09:10 temps contredit, on est tout le temps en dissonance cognitive et donc moi le réflexe
09:16 que j'ai eu ça a été de noter et d'écrire tout ce qui se passait dans ma tête et ce
09:20 que je ressentais parce que je savais que j'avais raison mais il fallait que je le
09:23 vérifie.
09:24 Et donc quand j'ai commencé à comprendre en relisant mes écrits etc que la réalité
09:28 c'était bien celle que je vivais et non pas celle qu'on m'avait apprise ou qu'on
09:31 me dictait depuis 25 ans, à ce moment là ça a commencé, ça a été extrêmement
09:37 compliqué, cette année là a été l'année où j'ai le plus consommé de ma vie parce
09:41 que quand on se rend compte qu'on a été sous emprise pendant 25 ans c'est quand même
09:44 une sacrée claque qu'on prend dans la gueule, d'autant plus que c'était mon parent principal
09:47 qui m'a élevé et en fait une fois que la réalité revient j'ai pu la raccrocher
09:55 et j'ai pu mettre des choses en place, j'ai pu commencer à faire du sport.
10:00 En fait c'est même pas que je me suis reconstruit, je me suis construit en fait, je me suis construit
10:03 à partir de ce moment là et j'ai mis plein de petites choses en place petit à petit
10:08 et une fois que l'emprise a été terminée, là j'ai pu avoir une conscience de ma consommation
10:15 et par contre là ça a quand même pris 2-3 ans avant que j'arrive à arrêter mais j'ai
10:19 pu fixer un objectif au moins profondément d'envie de sortir de l'addiction quoi, mais
10:25 il a fallu que je sorte.
10:26 C'est un processus, effectivement ça arrive pas du jour au lendemain, c'est vraiment un
10:29 processus avec parfois des rechutes et on travaille la rechute évidemment parce que
10:35 c'est déjà l'étape de pouvoir avoir cette envie là d'en sortir, c'est le premier pas
10:40 même si on n'en sort pas nécessairement puisque c'est une maladie effectivement et
10:43 que je pense que c'est pas parce que les gens auraient tendance à dire "bah t'as qu'à
10:46 arrêter c'est tellement simple".
10:48 Ah ouais non, s'il y a bien un truc qui n'est pas ni un manque de volonté ni un manque de
10:54 co... comment dire, c'est pas un manque de volonté du tout et c'est important même
11:01 pour les gens qui écoutent et qui sont conscients qu'ils ont une addiction, il faut absolument
11:04 pas en avoir honte ou se culpabiliser, vraiment se renseigner ou écouter aujourd'hui mais
11:11 c'est vraiment une maladie, c'est un dérèglement de choses qui se passent dans le cerveau et
11:16 qui font que le système de la récompense est déréglé, la motivation etc.
11:20 Et donc du coup, on peut pas être maître, on doit se soigner, ça se guérit pas totalement
11:28 en entrant en rémission parce que c'est une maladie chronique donc ça veut dire qu'on
11:32 est jamais vraiment guéri mais on peut se soigner et pratiquer l'absinthe comme je le
11:37 fais aujourd'hui et ça fonctionne bien et c'est pour ça que je parle, c'est pour montrer
11:41 que même après cette année de consommation de cocaïne, de MDMA etc.
11:46 On peut faire la fête des fois pendant 3 jours sans s'arrêter, ce qui représente
11:50 encore des gens que je connais aujourd'hui et des anciens amis d'il y a 10 ans, il y
11:54 a une vie après et c'est possible et peu importe le background qu'on a, mon background
11:59 familial est on va dire exceptionnel, tout le monde n'a pas les mêmes prédispositions
12:04 à l'addiction mais voilà.
12:07 Chaque soir dès 19h, démarrez la soirée avec l'équipe de Fun4U sur Fun Radio.
12:12 On parle consommation et abstinence avec Gabriel Raskiné qui est toujours avec nous en studio.
12:18 On va rappeler en quelques mots qui tu es, tu as été addict à la cocaïne, tu es devenu
12:22 accro à seulement 19 ans, aujourd'hui tu n'es plus du tout accro et tu veux faire
12:26 passer un message de prévention, c'est pour ça que tu es venu parler avec nous ici en
12:30 studio.
12:31 Tu as d'ailleurs lancé ton podcast Tous Accro, le premier épisode est sorti le 4
12:35 mai dernier donc n'hésitez pas à aller checker tout ça, tousaccro.substract.com si on veut
12:39 s'inscrire à ton podcast, c'est bien ça et puis tousaccro sur Instagram, tu es partout.
12:44 Oui c'est ça je suis partout mais le plus simple c'est quand même Instagram parce que
12:47 comme je le disais, il y en a qui sont sur LinkedIn, n'hésitez pas Gabriel Raskiné parce
12:50 que c'est là que je suis le plus actif pour l'instant mais voilà ça fait que quelques
12:54 mois que le projet se construit tout doucement donc Instagram il y a peut-être 140 personnes,
13:00 n'hésitez pas à le faire grimper si vous voulez mais non mais ça prend du temps, c'est
13:04 chronophage etc.
13:05 Donc voilà LinkedIn, Gabriel Raskiné et puis tousaccro sur Instagram et sur toutes
13:11 les plateformes de streaming qu'on a citées tout à l'heure.
13:13 Donc Spotify, Apple Podcast, Google Podcast et tous les autres, les mêmes finalement
13:17 pour écouter les meilleurs moments de l'émission comme ça vous savez tout.
13:20 Péniope tu avais encore quelques questions toi.
13:22 Oui alors tout à l'heure tu avais abordé un petit peu, on a abordé la question de
13:26 ta famille et des difficultés que tu as pu rencontrer à travers l'une ou l'autre personne
13:30 en tout cas.
13:31 Moi je me demandais s'il y avait quand même dans la famille aussi des problèmes d'addiction.
13:36 Oui tout à fait j'ai mon papa qui est alcoolique, qui était alcoolique avant ma naissance et
13:41 qui malheureusement l'est toujours aujourd'hui.
13:44 Et dans l'arbre généalogique de son côté, l'alcool est présent à beaucoup d'étages
13:52 et du côté de ma maman il n'y a pas des addictions lourdes mais quand même des comportements
14:00 on va dire réguliers de jeu, de paris etc.
14:03 Jamais vraiment dans l'excès mais voilà même du côté du grand-père ça pouvait
14:07 arriver des excès au casino sans jamais mettre la maison en jeu mais quand même ce petit
14:13 goût et ce petit besoin on va dire de la dopamine et ma maman c'était plutôt les
14:18 jeux style Candy Crush et ce genre de trucs quoi et passer des heures dessus avec vraiment
14:23 comme on peut voir des jeunes aujourd'hui, passer vraiment des 2, 3, 4 heures jusqu'à
14:28 être quasiment hypnotisé et rentrer dans le truc.
14:31 Donc ouais des deux côtés de mon arbre généalogique il y a des prédispositions
14:35 génétiques du côté comportement addictif.
14:39 Parce que c'est vrai qu'on retrouve effectivement dans les familles souvent quand on a un patient
14:44 qui a des problèmes d'addiction ou de dépendance, je vais mettre les deux dedans parce qu'on
14:49 parle plutôt d'addiction pour la cocaïne, sera dépendance pour l'alcool par exemple
14:53 mais on retrouve effectivement souvent des addictions qui peuvent être à d'autres produits.
14:58 On va avoir des parents qui sont plutôt médicaments par exemple, l'alcool était plus fréquent
15:04 avant maintenant de moins en moins.
15:06 Je me demandais s'il y avait effectivement aussi chez toi cette rampe de lancement je
15:11 vais dire qui peut faire beaucoup de dégâts.
15:14 Ouais c'est ça en plus avec mon père j'ai grandi un peu dans les cafés quoi, j'étais
15:20 en même pas en garde alternée mais j'étais à un à deux jours maximum chez lui de temps
15:26 en temps quand j'étais petit.
15:27 Et ben voilà les personnes qui boivent et qui vont au café vont chercher non seulement
15:34 de l'alcool mais aussi du réconfort pour combler la solitude.
15:37 Moi c'est ça que j'ai vu quand j'étais gamin aujourd'hui je me rends compte que ces
15:41 cafés où dès 7-8 heures du matin c'est souvent des hommes, je veux pas stigmatiser
15:46 mais c'est parce que c'est ce que j'ai vu le plus moi et c'est un fait quand on va
15:50 dans un café le matin il y a beaucoup plus d'hommes que de femmes qui sont présentes
15:54 pour boire de l'alcool et j'ai grandi dans cet environnement là donc est-ce que c'est
15:58 génétique ou est-ce que c'est par mimétisme ou est-ce que c'est parce que j'avais entre
16:01 guillemets cet issue là qui était entre guillemets possible dans ma tête je ne sais
16:05 pas quelle part de la génétique du mimétisme est le plus important mais en tout cas il
16:10 y avait le cadre.
16:11 Il y avait une normalisation finalement.
16:12 C'est ça je savais que ça existait et ça pouvait être une option.
16:16 Et ça avait l'air sympa a priori.
16:17 Non non non pas du tout j'ai jamais, ben non quand on est gamin et qu'on va chez
16:20 son papa et qu'on passe ses week-ends et ses journées dans les cafés c'est pas sympa.
16:25 Pour toi c'était pas sympa mais pour lui ça avait l'air sympa.
16:27 Non non non non moi j'ai senti et toujours aujourd'hui la tristesse la solitude de mon
16:34 papa.
16:35 J'en ai beaucoup été imprégné quand j'étais petit aujourd'hui j'ai beaucoup plus de distance
16:39 avec ça on a toujours des rapports je vais dire on se voit toujours mais aujourd'hui
16:45 je suis un homme je suis passé par l'addiction je suis passé par là donc je prends du recul
16:49 je comprends je compatis c'est différent.
16:52 Les attentes que je pourrais avoir par rapport à lui en tant qu'un enfant qui a des attentes
16:57 légitimes par rapport à ses parents j'ai compris où étaient les choses les ai remises
17:02 à leur place et puis voilà j'ai eu 30 ans il n'y a pas longtemps donc je fais ma route
17:06 maintenant.
17:07 Et du coup vu la situation j'imagine que s'il fallait trouver de l'aide c'était certainement
17:12 pas dans le contexte familial et donc vu qu'aujourd'hui tu es dans une démarche en tout cas d'aller
17:18 aider l'autre quand il est en difficulté dans ce contexte là est-ce que toi tu as
17:24 pu à un moment ou un autre avoir une main qui était tendue ou en tout cas un espace
17:28 ressource dans lequel tu pouvais te retrouver ?
17:30 En fait non ça a été compliqué parce que comme je le disais tout à l'heure moi j'ai
17:34 eu une espèce de double peine c'est à dire je me rends compte à 25 ans que j'ai vécu
17:39 pendant 25 ans sous emprise d'un de mes deux parents et puis à ce moment là j'étais
17:45 en plein coeur de mon addiction c'est à ce moment là que je consommais le plus que
17:50 les rapports de consommation étaient de plus en plus rapprochés enfin voilà c'est là
17:55 que tout a explosé et quand je sors de cette relation d'emprise et que j'arrive à m'en
18:01 détacher je vais me tourner vers je fais trois psy en fait sur l'espace de quelques
18:06 mois sauf que comme j'avais de plus en plus de consommation mon compte en banque descendait
18:10 de plus en plus les psy ça coûte de l'argent et donc à coup de 50 ou 60 euros pour voir
18:16 des psy le premier me convient pas ça se passe hyper mal le deuxième j'ai l'impression
18:21 que je sais pas ce qu'il fout devant moi parce que voilà en gros il sert à rien désolé
18:27 pour lui et le troisième trop commercial me renvoie des sms pour me proposer de participer
18:34 à des ateliers le week-end et je rentre dans une machine marketing et donc en fait au moment
18:39 où j'ai le plus besoin d'aide parce qu'il faut savoir que mais tu vas aller quand même
18:42 chercher de l'aide mais tu vas pas trouver l'aide non non non mais voilà et en plus
18:46 ce qu'il faut savoir c'est que dans ces moments là bon l'emprise et la consommation sont
18:52 deux choses différentes qui sont déjà très compliquées à gérer l'une indépendamment
18:56 de l'autre alors les deux ensemble le l'état de détresse j'étais j'étais un zombie
19:00 face et même les tapes en dessous quoi j'ai cérébral psychologiquement et physiquement
19:04 je tenais plus debout quoi je franchement je sais même pas comment j'ai fait pour
19:07 tenir debout et donc c'est un moment où on devrait avoir cette fin ça devrait être
19:14 beaucoup plus facile quoi mais je n'avais pas conscience de ce que je vivais et ces
19:19 trois mauvaises expériences coup sur coup plus d'argent bah je me suis dit écoute
19:24 mon coco en gros c'est soit la mort soit tu débrouilles tout seul quoi pour parler
19:28 concrètement et puis bah voilà c'est comme ça que pour finir j'ai dû faire ça tout
19:32 seul et il n'y avait pas d'amis ou de proches qui pouvaient pas savoir le risque souvent
19:37 c'est que quand on est dans l'addiction bah les amis sont des gens de consommation
19:42 j'avais plus que ça ouais après ces temps les potes qu'on se fait à 18 19 ans on s'éloigne
19:51 parce que c'est naturel quoi les gens qui consomment consomment entre eux les gens qui
19:55 consomment pas stigmatise ceux qui consomment et puis ça se divise et puis la vie avance
19:59 et puis en fait on se rend pas compte que pour finir on se retrouve plus qu'avec des personnes
20:02 qui consomment autour de nous et moi un des trucs par contre dont j'ai eu conscience et
20:06 qui est je pense une des choses les plus compliquées pour ceux qui veulent arrêter c'est parce
20:11 qu'il faut il faut il faut faire zéro contact avec ceux avec qui on consommait quoi pour
20:16 moi avec ma vision donc je suis pas médecin je précise ni psychologue mais pour moi le
20:21 c'est impossible dans les premières années de garder contact avec des gens qui continuent
20:25 de consommer si on a envie d'arrêter quoi les gars je sais les gars les filles je sais
20:28 que c'est difficile à entendre si vous avez envie de sortir de l'addiction mais malheureusement
20:33 il faudra il faudra y passer aujourd'hui par contre pour rassurer quatre ans après je
20:38 peux revoir des personnes qui consomment je me retrouve des fois dans les soirées où
20:41 les gens consomment parce que je fais de la prévention dans ces soirées là j'ai passé
20:46 récemment des soirées où j'ai vu de la cocaïne pratiquement toute la soirée devant
20:50 moi et je n'en ai plus envie donc quatre ans après je dis pas que c'est ce qu'il faut
20:54 faire mais c'est pour montrer que voilà il faut un temps et que cette étape de nos contacts
21:00 avec les personnes avec qui on consomme même malheureusement elle est indispensable parce
21:04 que ce soir c'est pas possible autrement quoi alors je pense qu'effectivement moi je vais
21:08 te rejoindre sur le fait que c'est important de mettre une distance par rapport à tout
21:11 ce qui va être milieu de consommation en plus on a des dealers qui sont bien équipés
21:15 qui s'amusent beaucoup à changer de numéro de téléphone même si on les bloques et qui
21:19 retrouvent forcément donc il faudrait même parfois je conseille à certains de ma passion
21:24 de changer de numéro de téléphone parce que vu que c'est leur commerce ils sont extrêmement
21:29 intrusifs et agressifs tout à fait mais c'est vrai que je dis toujours en plus dans le cadre
21:35 de la cocaïne c'est vraiment du soin si on a si on a son produit sous le nez c'est d'autant
21:38 plus compliqué comme les couples qui sont consommateurs c'est c'est quasiment impossible
21:43 parce qu'il y en a toujours bien un moment qui risque de céder puisqu'on disait tout à l'heure
21:47 j'imagine que tu n'en es pas sorti du jour au lendemain et qu'il ya eu des étapes où tu as
21:50 été abstinent pendant un temps et puis tu as dû rechuter et puis ça ça a été quand même ?
21:54 En fait moi j'ai eu j'ai eu pendant un an et demi deux ans très envie d'arrêter sans y arriver et
22:00 puis par contre un jour je me retrouve il s'est passé un événement on dit on le déclic ou le
22:07 moment où je touche le fond je me retrouve après un week-end de trois jours quasiment sans dormir
22:11 dans un appartement où il ya une drogue qui m'administrait à mon insu aujourd'hui j'ai
22:15 compris que c'était du cannabis synthétique donc un liquide qui avait été déposé sur mes cigarettes
22:20 et qui combinait avec l'alcool et avec la cocaïne en fait j'ai extrêmement mal réagi et je sais pas
22:27 quelles étaient les intentions de la personne et qui étaient mais en tout cas moi je me suis retrouvé
22:30 paralysé mes jambes se sont dérobées sous moi je suis tombé dans le divan et à me demander ce
22:35 qui allait se passer donc j'ai vraiment eu peur pour ma vie je me suis senti en danger de mort
22:39 quoi concrètement en ne sachant pas du tout ce que ce que les gens me voulaient il y avait quatre
22:43 personnes dans l'appartement ils m'ont vu tomber dans le divan et donc à ce moment là plus moyen
22:48 de bouger à la vue brouillée des symptômes qui n'ont rien à voir avec un excès ni de cocaïne
22:53 ni d'alcool parce que je sens très bien que c'est une nouvelle molécule qui est à l'intérieur de
22:57 moi et en fait donc là j'arrive à m'extirper de l'appartement après quelques heures et à rentrer
23:04 chez moi en reconnaissant les pavés sur le trottoir parce que je savais pas voir ce qu'il y avait
23:08 autour de moi et en fait ça ça m'a mis une claque quoi là je me suis dit écoute gabriel ça fait
23:12 des années maintenant que tu prends de la coke tu commences à te mettre en danger avec des personnes
23:15 qui sont malveillantes tu t'en es sorti aujourd'hui tu sais pas si ils voulaient te faire du mal ou
23:20 pas plus de mal ou si c'était juste voilà mais mais voilà c'est comme ça que moi ce jour là
23:24 j'ai décidé d'arrêter et par contre après il y a eu un dérapage mais pendant trois ans ça a marqué
23:30 mon arrêt pendant trois ans j'ai pas touché il ya eu un petit dérapage et puis là enfin voilà moi
23:35 je me considère comme abstinent total du lundi au jeudi de 19h à 20h c'est fun for you sur fun
23:40 radio et là t'avais encore quelques petites questions ou deux trois choses à rajouter si
23:44 vous voulez alors enfin voilà je chapeau pour le parcours en tout cas je pense que arrêter tout seul
23:48 c'est franchement pas simple après je voulais quand même juste préciser qu'il ya certains
23:52 certains certains produits alors entre autres l'alcool et toute une série de médicaments les
23:58 benzodiazépines qui sont des produits qui sont quand même très dangereux arrêter seul donc
24:02 décider parce qu'alors on a déjà vu des trucs comme ça on va enfermer son frère sa soeur son père
24:06 quelque part dans une pièce et privé d'alcool il ya vraiment un risque et un risque de décès qui
24:11 peut qui peut survenir donc c'est quand même toujours important de vérifier que la substance
24:15 dans le cadre la cocaïne par exemple on peut arrêter du jour au lendemain il n'y a pas de
24:18 risque pour la santé physique mais dans certains produits il ya quand même des raisons faites
24:23 attention ne décidez pas non plus de faire en parlant professionnel voilà ou en tout cas d'aller
24:27 vers des gens qui peuvent en parler bon là je pense que il ya il ya aussi voilà des gens comme
24:32 gabriel qui sont prêts à répondre à certaines questions et c'est peut-être parfois des voies
24:36 d'entrée qui sont plus faciles je pense que parfois dire on va faire un professionnel il
24:39 ya souvent peur du jugement ce genre de choses et que donc des gens qui ont une expérience ça
24:44 moi ça me fait penser aussi aux narcotiques anonymes qui existe et qui part sur ce qui part
24:49 sur ce principe là donc des gens qui ont été eux mêmes dans la dépendance à un produit et qui
24:54 peuvent en témoigner moi j'avais peut-être juste envie aussi de te demander comment tu te sentais
24:57 aujourd'hui bah trop bien trop bien je crois que ça s'entend non je suis dans mon élément et comme
25:03 je le disais un peu hors antenne je me suis fait c'est devenu une mission en fait c'est devenu
25:06 viscéral et mon mission de mon combat de coeur ça va être l'addiction mais j'ai aussi le message
25:12 dont je parlais de l'emprise familiale parce que moi comme je connais par coeur ce phénomène là
25:17 j'en croise devant moi et je sais rien faire et et donc du coup la seule chose que je peux faire
25:22 c'est raconter mon histoire parce que c'est grâce aux témoignages que moi j'ai réussi à me raccrocher
25:25 à des à des phrases à des mots des fois j'aime dire même à des silences tu vois dans les
25:32 témoignages dans les réactions des personnes donc sur internet des vidéos à la télévision
25:36 l'émission ça commence aujourd'hui sur sur sur France 2 et c'est pour ça que mon podcast existe
25:42 aujourd'hui et comme tu disais moi je veux être là c'est la seule chose que je suis en capacité
25:46 de faire aujourd'hui c'est d'être une rampe de lancement pour déstigmatiser déculpabiliser se
25:51 dire ok il ya un mec il a 30 pieds il avoue devant tout le monde sans aucun problème qu'il a pris
25:56 la coque pendant 7 ans il explique tout sans tabou peut-être que moi je peux en parler à un psy ou à
26:02 quelqu'un ou à mon entourage c'est juste à ça moi j'ai des planètes qui sont alignées dans ma vie
26:06 qui font que j'ai des compétences pour parler des compétences pour écrire que j'aime ça et donc je
26:11 m'en sers parce que j'ai l'impression que c'est ma voix quoi donc alors moi j'avais envie de rajouter
26:17 un truc que tu as dit que tu as laissé sous-entendre c'est que effectivement tu es là pour raconter
26:20 ton histoire mais j'entends aussi que tu es là pour écouter et donc ça c'est peut-être parce
26:24 que tu viens pas de le dire non mais oui parce que quand je passe sur le podcast tu es capable
26:29 d'écouter justement les demandes qui pourraient qui pourraient venir toi quoi oui oui à fond d'ailleurs
26:34 sur les réseaux sociaux c'est ça arrive mais c'est beaucoup plus dans mon entourage en fait dans les
26:40 potes d'il ya dix ans dont je parlais tout à l'heure etc que je croise en soirée et qui me
26:45 disent gabe j'en peux plus là c'est tous les week-ends de la coque je n'y arrive plus et donc
26:50 avec ces gens là je moi je leur dis voilà les gars j'existe on peut aller se boire un café et
26:56 je sais que des fois ça pourra prendre du temps même trois six mois un an mais je plante des
26:59 graines quoi mais en effet oui bien sûr je suis là pour pour écouter et ce que je peux faire c'est
27:04 de après de conseiller d'aller voir d'aller voir quelqu'un mais d'abord si on veut pas aller voir
27:08 un psy ou parce qu'on n'est pas à l'aise moi je peux servir de lancement comme tu disais et alors
27:13 par rapport à ce que tu disais tout à l'heure avec tes trois expériences avec des psy je sais pas
27:17 c'était sans doute pas des psy spécialisé sur la question et parfois ça fait très peur à
27:21 certains psy je le sais parce que je le vois avec certains de mes patients donc il ya des structures
27:26 qui sont effectivement spécialisés alors je connais pas toutes les structures belges j'en
27:31 connais pas mal sur bruxelles évidemment si vous avez besoin il n'y a pas vous pouvez toujours
27:35 revenir vers vers nous et moi je les transfère mais donc il ya vraiment des structures qui sont
27:40 spécialisées et qui traite spécifiquement la dépendance avec un cadre du coup qui est en
27:45 général bienveillant moi je dis toujours que la toxicomanie c'est un peu le mouton noir de la
27:49 psychiatrie on est toujours un peu dans le fond je trouve la psychiatrie déjà un peu dans le fond
27:54 mais la toxicomanie est un peu encore plus dans le fond que le reste et que voilà il ya après il
28:00 ya vraiment des structures qui écoutent ça qui accueillent ça et qui sont spécialisés vraiment
28:04 dans le problème de l'addiction même si finalement je trouve qu'on parle assez rarement de l'addiction
28:09 improprement parlé ouais mais c'est bon je suis là non mais plutôt dans ce qui comme tu dis c'est
28:14 ce qui va amener à finalement c'est souvent ce qui est caché derrière qui crée l'addiction et
28:19 pas le problème de l'addiction à proprement c'est ça c'est pour ça que les gens moi enfin les mecs
28:24 que je rencontre en soirée en général il ya un événement dans une vie et c'est l'événement
28:28 dont ils ont jamais parlé à personne et ce qui arrive beaucoup en ce moment c'est la nana qui
28:32 arrive et qui dit mais attends j'étais pas au courant que tu me vois enfin genre je viens d'apprendre
28:36 un truc hyper important dans ta vie et c'est effectivement comme tu disais c'est ça pour ça
28:41 que les gens devraient aller voir quelqu'un et puis se rendre compte qu'après il ya l'addiction
28:45 mais qui finalement des fois et face à les racines c'est les sources qu'il faut soigner et
28:49 après on gère l'addiction tout à fait on rappelle un le podcast tous accros qui est disponible depuis
28:54 le premier épisode du mois du podcast qui est disponible depuis le 4 mai un podcast sans tabou
28:58 dans lequel tu as des discussions dans un mood entre potes c'est franchement sympathique à
29:02 l'écouter n'hésitez pas gabriel raskinet sur la linkedin c'est l'actuel plus présent et puis sur
29:07 le compte instagram tous accros merci beaucoup gabriel d'avoir été avec nous ce soir on a un
29:11 petit peu à la bourre donc on va vite rendre l'antenne mais c'est un plaisir de te recevoir
29:14 et puis si on est encore là dans deux trois ans et que ton podcast a pris de l'ampleur
29:19 je reviendrai pour l'écriture de mon livre d'ici un an ou deux
29:21 on te souhaite de passer une très très belle soirée merci à toi d'avoir été avec nous
29:26 du lundi au jeudi 19h20 c'est fun for you avec bart et namuth sur fun radio
29:33 [Musique]

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