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00:00 Ça s'est passé dans Fun For You sur Fun Radio.
00:02 Vous êtes branchés sur Fun Radio, j'espère que tout va bien pour vous les amis.
00:05 On est le jeudi 30 novembre aujourd'hui.
00:08 Et pour nous accompagner en studio, il y a Thierry Martin qui est notre invité,
00:13 l'invité du jeudi.
00:14 Bonjour Thierry.
00:15 Bonjour, ça va ?
00:16 Ça va très très bien et toi Thierry ?
00:18 Parfait, beaucoup de boulot aujourd'hui.
00:19 Alors je n'en doute pas puisque on le sait, demain, c'est le 1er décembre
00:22 et le 1er décembre, c'est la journée mondiale de lutte contre le SIDA.
00:26 Thierry, pour te présenter, tu es le directeur de la plateforme Prévention SIDA.
00:30 Oui, c'est ça, c'est bien résumé.
00:32 Alors vous faites quoi concrètement avec la plateforme Prévention SIDA ?
00:36 Eh bien, je dirais que tout au long de l'année, parce que voilà,
00:39 c'est pas uniquement le 1er décembre qu'on boulotte, c'est tout au long de l'année.
00:42 Donc on fait des actions d'information, sensibilisation
00:46 autour de la prévention du VIH, des autres infections sexuellement transmisibles.
00:51 Donc on fait des campagnes, des outils, des pochettes de préservatifs,
00:55 des spots à la télé et tout ça, ce sont des choses qu'on construit
00:59 avec nos publics cibles.
01:01 Ce n'est pas moi tout seul qui, derrière un bureau, décide qu'on fait ceci ou qu'on fait cela.
01:05 On va vraiment essayer de prendre l'avis des jeunes,
01:09 si c'est une campagne pour les jeunes, par exemple.
01:12 Et puis surtout, on va sur le terrain.
01:14 On va distribuer nos pochettes de préservatifs,
01:18 nos brochures d'information, de sensibilisation.
01:20 Et puis on va surtout donner l'occasion d'aborder la question de la prévention du VIH,
01:25 du SIDA avec quelqu'un physiquement
01:28 pour avoir des informations correctes, actualisées,
01:31 en allant dans les écoles, par exemple, en allant dans les maisons de jeunes.
01:36 On va dans, tout l'été, on va dans les festivals de musique à Dour,
01:40 Couleur Café et ainsi de suite.
01:43 On fait du dépistage aussi, ça c'est peut-être important de le dire,
01:48 puisque maintenant, il y a du dépistage rapide.
01:50 C'est du dépistage qu'on peut faire avec une petite prise au bout du doigt.
01:55 Et dans les minutes qui viennent après, tu as ton résultat.
01:58 Donc on va sur le terrain.
02:00 On a une camionnette et donc on va dans des quartiers
02:03 à Bruxelles ou en Wallonie avec une population plus à risque.
02:07 Et on leur propose concrètement, avec des bénévoles, avec mes collègues,
02:11 de faire un dépistage.
02:14 Et si jamais, malheureusement, il y a des cas positifs qui arrivent,
02:18 on les renvoie vers un hôpital pour une prise en charge médicale.
02:22 Et puis surtout, ce qu'on fait aussi, c'est essayer de soutenir les personnes
02:25 vivant avec le VIH qui sont parfois isolées, seules.
02:31 Et donc on propose toute une série d'activités à leur attention.
02:35 Alors tu parlais des jeunes, tu le disais l'été, on voit, c'est vrai,
02:38 sur beaucoup de festivals, aller dans les écoles.
02:40 C'est important de faire de la prévention auprès des jeunes.
02:42 Il y a encore des jeunes qui ne sont pas au courant
02:44 de tout ce qui se cache derrière le sida ?
02:46 Oui, complètement.
02:47 Il y a encore vraiment, et pas que chez les jeunes,
02:50 mais aussi chez les jeunes, on voit encore une mésinformation.
02:53 Par exemple, on voit encore des jeunes qui nous disent à un moment donné
02:56 "je peux attraper le VIH avec le moustique".
03:00 Alors qu'on sait que ce n'est pas le cas,
03:02 puisqu'il n'y a pas assez de sang dans le moustique
03:05 pour le transmettre à quelqu'un d'autre.
03:09 On nous dit encore, malheureusement,
03:12 "si j'embrasse une personne séropositive sur la bouche,
03:15 je vais être contaminé".
03:16 Donc on voit vraiment une mésinformation
03:19 par rapport au mode de transmission et au mode de protection
03:22 par rapport au VIH.
03:23 Et donc nous, ce qui nous importe véritablement,
03:25 c'est de donner un maximum d'informations
03:29 pour que les jeunes aient toutes les informations
03:33 et puissent avoir un comportement préventif adéquat.
03:37 Parce qu'il n'y a pas uniquement le préservatif
03:40 pour se protéger du VIH et des IST.
03:43 Il y a le dépistage, il y a la PrEP, qui est un traitement préventif.
03:47 Il y a le traitement post-exposition si jamais on a pris un risque.
03:50 Donc on va informer, sensibiliser,
03:52 parce que vraiment, on voit aujourd'hui que le SIDA
03:55 fait moins la une de l'actualité, à part le 1er décembre.
03:58 Et donc c'est important pour nous, tout au long de l'année,
04:00 de continuer à informer, à donner les informations correctes.
04:05 Et aussi, une information que les jeunes ne connaissent pas beaucoup,
04:08 c'est qu'aujourd'hui, une personne séropositive
04:10 qui va prendre un traitement,
04:12 qui va avoir une charge virale indétectable,
04:14 ne va plus transmettre le VIH.
04:16 Donc ça aussi, c'est des informations à faire.
04:18 C'est ce qu'on retrouve dans votre campagne,
04:19 I=I, indétectable=intransmissible.
04:22 Oui, c'est ça. C'est vraiment le message qu'on a envie de faire passer
04:24 par rapport à cette journée mondiale du SIDA,
04:27 parce qu'on voit encore trop de discrimination.
04:30 Il y a toujours cette peur un peu irrationnelle
04:33 par rapport aux personnes séropositives.
04:36 On a toujours peur, à un moment donné, d'être infecté.
04:39 Alors qu'aujourd'hui, on le sait, si la personne porteuse du VIH
04:43 prend un traitement, elle ne va pas contaminer
04:46 l'autre personne.
04:48 Et donc, on espère changer l'image de la personne séropositive
04:51 pour éviter des cas encore, malheureusement, de rejets.
04:55 Et ça, dans tous les domaines de la vie et aussi dans le domaine médical.
04:59 On voit encore des infirmières, des dentistes qui refusent de soigner.
05:04 Et tout ça, à cause de quoi ?
05:05 D'un manque de connaissance sur c'est quoi, aujourd'hui, être porteur du VIH.
05:10 On a peut-être encore les idées qu'on avait il y a 20-30 ans,
05:13 quand cette maladie est arrivée et que ça faisait très, très peur.
05:16 Oui, oui. Autant les avancées médicales ont été très, très, très importantes,
05:20 autant la représentation qu'on a tous,
05:22 ou la plupart par rapport au VIH, reste bloquée dans les années 90,
05:28 ou les années noires du sida, où véritablement, c'était la peste, le cancer gai.
05:34 Non, les choses ont véritablement beaucoup changé.
05:37 Les personnes vivant avec le VIH ont une espérance de vie quasi normale.
05:41 Alors, ça ne veut pas dire que tout est rose,
05:43 puisque malheureusement, en vieillissant, les personnes séropositives vieillissent plus vite,
05:49 ont plus de comorbidités, c'est-à-dire qu'elles risquent de développer plus vite
05:53 des accidents cardiovasculaires, des problèmes de poids,
05:57 des problèmes au niveau de la densité osseuse.
06:00 Donc, la prise en charge médicale est extrêmement importante pour les personnes vivant avec le VIH.
06:05 Mais ce qui est sûr, c'est qu'elles ne transmettent plus le virus si elles prennent un traitement.
06:09 Donc, pour nous, l'important, aujourd'hui, c'est de dépister les personnes séropositives le plus vite possible
06:15 pour les mettre sous traitement le plus rapidement.
06:18 Alors, qu'est-ce que ça donne du côté des chiffres ?
06:21 Est-ce que le sida est encore fort présent, peut-être chez les jeunes ?
06:25 Donc, le VIH, malheureusement, est encore trop présent.
06:30 Les chiffres sont sortis cette semaine,
06:32 et on considère qu'il y a encore environ deux nouvelles infections par jour.
06:37 Pour la Belgique, ça ?
06:40 Oui, ça c'est des chiffres pour la Belgique.
06:42 Donc, la bonne nouvelle, c'est que depuis 7-8 ans, les chiffres ont tendance un peu à diminuer.
06:48 Cette année-ci, ils remontent un peu de 15% par rapport à l'année passée.
06:52 Mais voilà, le Covid est encore là, quelque part.
06:56 On rattrape peut-être des contaminations qui nous avaient échappées pendant les années Covid.
07:02 Mais il y a une tendance à la baisse.
07:04 Néanmoins, ça reste deux nouvelles infections par jour, ça reste trop important.
07:10 Et les jeunes ne sont pas le public le plus concerné par rapport au VIH, sauf peut-être,
07:16 puisque là on voit une recrudescence chez les jeunes homosexuels,
07:19 qui ont peut-être aussi perdu ce réflexe de la prévention, du préservatif,
07:25 ou ne connaissent pas encore la PrEP, le traitement préventif.
07:31 Donc, ça nous invite aussi peut-être à réorienter un peu nos messages de prévention,
07:35 et notamment chez les jeunes, et notamment les jeunes homosexuels,
07:39 qui eux aussi, et elles aussi, sont concernés beaucoup par rapport aux autres IST.
07:44 La chlamydia gonorrhée chez les jeunes filles, par exemple,
07:48 une jeune fille sur 20 a été à un moment donné confrontée à la chlamydia,
07:53 qui est l'infection sexuellement transmissible la plus répandue chez nous.
07:56 Donc, la prévention reste effectivement importante,
08:00 et il faut l'adapter au public auquel on s'adresse.
08:04 Quand on va dans une école, évidemment, ce n'est pas moi qui vais dans une école,
08:07 c'est mes collègues, on a des jeunes qui sont mobilisés,
08:11 qui sont bénévoles ou qui travaillent chez nous,
08:13 et qui vont véritablement essayer de travailler avec les publics cibles.
08:17 Nos actions de dépistage, on les oriente aussi vers des publics vulnérables,
08:21 et on essaye de s'adapter au public auquel, à un moment donné, on s'adresse.
08:26 C'est ça aussi qui fait qu'à un moment donné, le message passe mieux.
08:32 On est toujours ensemble sur Fun Radio, jusqu'à 20h, en ce 30 novembre.
08:42 On le rappelle, demain, on sera le 1er décembre,
08:45 Journée mondiale de lutte contre le SIDA,
08:47 et Thierry Martin de la plateforme Prévention SIDA
08:49 est toujours avec nous pour en parler, puisque c'est important d'en parler.
08:53 Tu le disais tout à l'heure, pas que le 1er décembre,
08:55 c'est un travail qui se fait sur toute l'année.
08:58 Ça coule de source.
09:01 Et du coup, vous avez lancé à l'occasion une nouvelle campagne
09:04 qui s'appelle donc "Le VIH, le SIDA existe encore, mais..."
09:09 Mais quoi finalement ?
09:10 Ça existe encore, mais finalement, les personnes séropositives,
09:13 il y a moyen de vivre presque normalement avec elles.
09:17 On peut avoir des enfants, si une femme est séropositive,
09:21 elle peut avoir des enfants qui ne seront pas infectés,
09:24 pour autant qu'elle soit prise en charge médicalement de manière correcte.
09:27 Mais ça, par exemple, c'est une rumeur qu'on entend souvent
09:30 quand quelqu'un est infecté, qu'il ne pourra pas avoir des enfants
09:33 et qu'il va contaminer ses enfants, etc.
09:35 C'est une fake news complètement.
09:37 Maintenant, oui, pour autant que la maman séropositive
09:41 sache qu'elle est séropositive,
09:43 et qu'elle soit traitée suffisamment à temps.
09:47 Mais oui, effectivement, dans ce cas-là,
09:49 il n'y a pas de risque de transmission du VIH à l'enfant.
09:53 Malheureusement, ce qu'on voit encore,
09:55 ce sont par exemple des gynécologues
09:57 qui ne connaissent pas cette information-là
09:59 et qui parfois ont tendance à décourager des femmes séropositives
10:04 d'avoir des enfants.
10:05 Donc nous, on veut vraiment lutter contre ça
10:07 en rappelant que le VIH est toujours là.
10:10 Il faut toujours s'en protéger,
10:12 parce qu'effectivement, c'est une maladie dont on ne guérit toujours pas.
10:16 Sur le long terme, la prise des traitements
10:18 ce n'est quand même pas quelque chose d'agréable pour l'organisme
10:22 et on est plus fragile à développer d'autres maladies.
10:26 Mais une personne séropositive, aujourd'hui,
10:30 ne transmet plus le VIH.
10:31 Et donc, on peut faire du sport avec une personne séropositive,
10:34 on peut travailler avec une personne séropositive,
10:37 on peut faire la fête,
10:38 il n'y a aucun risque de transmettre le virus.
10:44 C'est pour ça qu'on veut vraiment casser cette image des personnes séropositives
10:48 comme étant des personnes contaminantes,
10:50 qui cherchent à contaminer, à se venger.
10:52 Non, ce n'est pas vrai.
10:54 La plupart, toutes les personnes séropositives
10:58 qui sachent qu'elles sont séropositives,
10:59 au contraire, ont tellement peur de contaminer d'autres personnes.
11:04 Donc c'est pour ça que cette information,
11:06 comme quoi si elles prennent un traitement,
11:07 de un, elles vont mieux vivre,
11:08 elles vont vivre plus longtemps
11:09 et surtout, ne pas transmettre le virus,
11:13 pour elles, c'est véritablement un relâchement,
11:16 un soulagement très très important.
11:18 Donc, il faut informer là-dessus
11:20 en rappelant l'importance aussi du préservatif et du dépistage.
11:24 Alors, vas-y Sarah.
11:26 Non, j'allais dire, j'ai une question.
11:27 Est-ce que pour le traitement,
11:28 il y a un moment donné où c'est trop tard pour le prendre ?
11:30 Oui, ça peut être,
11:33 mais c'est vraiment alors très très très très tard
11:35 quand la charge virale ou quand le nombre de virus est tellement élevé,
11:40 c'est plusieurs années,
11:42 mais il n'y a plus ce cas chez nous,
11:44 puisque le dépistage quand même,
11:47 même si on ne se dépiste pas régulièrement,
11:50 après deux, trois ans,
11:52 des symptômes peuvent quand même apparaître
11:54 si on est porteur du VIH
11:56 et qu'on n'a pas passé de test de dépistage.
11:59 Donc, on va aller voir un médecin
12:00 parce qu'on maigrit ou parce qu'on a des tâches qui apparaissent.
12:03 Et alors là, effectivement,
12:05 le médecin va dépister une séropositivité
12:08 et va mettre la personne sous traitement
12:12 et avec un peu de temps,
12:14 elle va reconstruire son système immunitaire.
12:17 Le virus va être combattu par les traitements
12:20 qui n'arriveront plus à se produire
12:24 et après un certain laps de temps
12:25 qui change d'une personne à l'autre,
12:27 eh bien le virus aura presque disparu.
12:30 Il est toujours là,
12:31 il se cache quelque part dans l'organisme,
12:34 les traitements n'arrivent pas encore à le trouver pour l'éliminer,
12:37 donc ça c'est l'enjeu de la recherche à un moment donné
12:40 pour guérir du sida,
12:41 c'est de trouver ces quelques virus qui restent dans l'organisme
12:45 pour les tuer à un moment donné.
12:47 Mais effectivement,
12:48 une personne séropositive,
12:50 grâce au traitement,
12:52 va pouvoir, avec un peu de temps,
12:54 revivre un peu normalement
12:56 et avoir une santé effectivement normale.
13:01 Pour autant que le virus,
13:03 plus la période est longue
13:05 avant de découvrir sa séropositivité,
13:07 moins c'est bien pour une qualité de vie importante.
13:11 - Alors on va parler du dépistage peut-être maintenant,
13:13 c'est quoi la fréquentation qu'il est conseillé de suivre
13:16 pour se faire dépister ?
13:18 - Alors ça dépend déjà un peu de la vie sexuelle que vous avez.
13:22 Si effectivement vous êtes en couple stable et fidèle,
13:26 il n'y a peut-être pas besoin de passer régulièrement un test,
13:28 vous en faites un au début
13:30 avec les deux partenaires pour être bien sûr que les deux sont négatifs
13:34 et alors là,
13:36 à partir de ce moment-là,
13:37 il n'y a plus nécessité d'utiliser le préservatif.
13:41 Si vous êtes célibataire,
13:44 d'ailleurs, une vie sexuelle importante,
13:47 là il vaut peut-être mieux passer tous les six mois,
13:52 deux fois par an,
13:54 si c'est encore plus,
13:55 parfois trois fois par an un test de dépistage.
13:58 Donc ils vont toujours mettre ça en lien avec la vie,
14:01 sa vie, la manière dont on vit,
14:03 est-ce qu'on se protège, on ne se protège pas,
14:05 on a oublié, l'alcool est dedans,
14:07 parfois on a plus de difficultés à se protéger,
14:11 est-ce qu'on prend la PrEP ou pas la PrEP,
14:13 c'est tout ça à mettre dans un panier.
14:15 Mais voilà, j'en profite si vous n'avez pas passé de dépistage
14:18 parce qu'on voit encore sur le terrain des gens qui viennent vers nous
14:22 et qui, parfois 30, 35, 40 ans,
14:24 nous disent "je n'ai jamais passé de test de dépistage".
14:26 Donc c'est important de le savoir,
14:29 il y a moyen d'avoir un dépistage gratuit
14:31 si vous allez sur notre site internet
14:33 www.preventioncida.org
14:35 il y a tous les lieux où vous pouvez vous faire dépister,
14:38 donc faites-le.
14:39 - Alors en parlant de dépistage toujours,
14:42 si on a eu un rapport sexuel à risque,
14:44 qu'on a appris qu'une personne était infectée ou quoi,
14:46 qu'on ne s'était pas protégé,
14:47 et qu'on veut se faire dépister pour voir si on n'a rien eu ce jour-là,
14:50 il faut attendre combien de temps ?
14:51 - Donc les délais, ça dépend du type de dépistage.
14:55 Donc le dépistage classique, c'est la prise de sang.
14:58 Donc là c'est 6 semaines après une potentielle contamination.
15:04 Si c'est un test rapide,
15:05 donc des tests que l'on fait au bout de deux doigts,
15:08 là c'est trois mois.
15:10 Donc voilà, si vous avez vraiment pris un risque,
15:13 c'est toujours mieux d'aller chez son médecin,
15:16 un centre de planning, faire une prise de sang.
15:18 Par contre, si la prise de risque a lieu dans les 48 heures, 72 heures,
15:25 là il y a d'autres choses à faire,
15:28 c'est notamment peut-être prendre un traitement post-exposition.
15:32 C'est un traitement qui va tenter et qui va bloquer la potentielle infection par le VIH,
15:39 mais qui doit être pris rapidement après la relation sexuelle à risque,
15:45 et maximum 72 heures.
15:47 Donc ce n'est pas la pilule du lendemain,
15:48 puisque là c'est une pilule qui empêche de tomber enceinte,
15:52 ici c'est un traitement qu'il faudra prendre pendant un mois,
15:55 mais il doit être pris très vite après la prise de risque potentielle.
16:00 Donc c'est le traitement post-exposition
16:02 qu'on peut notamment aller avoir dans les urgences des hôpitaux
16:06 si jamais ça tombe le week-end en soirée, ce genre de choses-là.
16:09 - Ok, alors tu parlais tout à l'heure de votre site internet,
16:11 je rappelle, c'est www.prevention-sida.org.
16:13 J'invite nos auditeurs qui ont encore des questions à aller le voir,
16:15 parce qu'il est vraiment très très bien fait.
16:17 Vous avez un bon descriptif de toutes les maladies,
16:19 vous parlez des protections, du dépistage, des traitements,
16:21 et aussi de l'agenda, enfin on trouve vraiment toutes vos informations là-dessus.
16:24 Vous êtes aussi sur les réseaux sociaux, on vous voit quand même assez souvent.
16:28 - Oui, on a un compte TikTok,
16:30 il y a des lives qu'on organise pour informer, sensibiliser,
16:35 insensibiliser, pardon !
16:37 On a un compte Instagram, Facebook,
16:40 donc n'hésitez vraiment pas à vous abonner,
16:43 et puis il y a moyen aussi d'avoir des capotes gratuites
16:46 en les commandant via les réseaux sociaux,
16:48 donc n'hésitez pas et venez vous abonner à nos comptes.
16:52 - Surtout au vu du prix des capotes en ce moment.
16:55 - C'est vrai que ça coûte une certaine personne,
16:57 et on peut les avoir gratuitement chez vous.
16:59 - En tout cas, merci beaucoup Thierry d'avoir pris de ton temps,
17:03 avec cet agenda chargé pour le moment,
17:05 pour venir en parler sur Fun Radio, je pense que c'était quand même assez important.
17:08 - Oui, et aussi un petit geste, le ruban rouge,
17:11 qui est un signe de solidarité envers les personnes séropositives,
17:15 donc n'hésitez pas à le porter demain, journée mondiale du sida.
17:19 - Du lundi au jeudi,
17:20 - De 19h à 20h,
17:22 - C'est Fun For You avec Parth & Amute sur Fun Radio.
17:26 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
17:29 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]