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Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture et auteur de "Brad" chez XO éditions, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du Festival de Cannes, de la polémique Johnny Depp, d'Adèle Haenel qui a décidé d'abandonner le cinéma, d'Emmanuel Macron jugé méprisant, de la condamnation de Nicolas Sarkozy en appel et de son livre sur Brad Pitt.
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Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture et auteur de "Brad" chez XO éditions, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du Festival de Cannes, de la polémique Johnny Depp, d'Adèle Haenel qui a décidé d'abandonner le cinéma, d'Emmanuel Macron jugé méprisant, de la condamnation de Nicolas Sarkozy en appel et de son livre sur Brad Pitt.
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00:00 - Heureux 15 ! - Heureux 15 sur Heureux 15, votre invité Sonia Mabrouk, Frédéric Mitterrand. - Bienvenue sur Heureux 15 et bonjour Frédéric Mitterrand. - Bonjour Sonia. - Ancien ministre de la culture, producteur, écrivain, auteur de nombreux ouvrages. Le dernier en date s'intitule "Brad", une biographie de Brad Pitt, on va bien sûr en parler. Et puis il y a un autre livre plus ancien qui s'appelle "Le Festival de Cannes". Vous connaissez bien cet événement Frédéric Mitterrand, vous l'avez toujours connu au fond.
00:28 Vous le regardiez déjà à la télévision à enfant ?
00:31 - Je regardais à enfant à la télévision effectivement. Il y avait à l'époque les interviews de François Chalet qui étaient géniales avec sa voix.
00:39 - Les reflets de Cannes.
00:40 - C'était beau, c'était génial. Alors tout le monde arrivait en train, on voyait Brigitte Bardot qui arrivait en train, c'était autre chose, c'était l'ancien palais du festival, enfin c'était un peu provincial, c'était incroyablement sympathique. Il y avait l'optimisme des années 50.
00:55 - Et aujourd'hui, il y a toujours eu des polémiques, mais aujourd'hui autre style de polémique pour le Festival de Cannes version 2023, rythmée par la présence de l'acteur américain Johnny Depp qui joue le rôle de lui 15 dans le film "Jeanne du Barry" de Maywehn.
01:09 Un collectif d'actrices, Frédéric Mitterrand et d'acteurs a critiqué cette présence, dénonçant un tapis rouge déroulé à des gens qui agressent en référence au procès avec son ex-épouse.
01:19 - Il a été acquitté.
01:20 - Mais la polémique est là, que répondez-vous à ça ?
01:23 - Il a été acquitté. Ça a duré un an et il a passé à travers toutes les fourches codines, etc. Il a été acquitté. Donc à partir du moment où on est acquitté, on peut penser que ça devrait s'arrêter quand même.
01:36 - Non, parce qu'il y a des militantes féministes qui s'opposent à une forme de réhabilitation de l'acteur. De quoi tout cela est-il le symptôme selon vous ?
01:43 - C'est le symptôme d'une double chose. D'avoir une véritable révolution profitable, souhaitable, qui fait que les femmes accèdent enfin à un certain nombre de positions qu'elles peuvent légitimement occuper, bien sûr.
02:01 Ça c'est une première chose. Et la deuxième chose, comme dans toutes les révolutions, il y a un épisode de terreur aussi. Et donc le cas de celle qui dit "je ne veux plus lire de livres d'hommes, je ne veux plus voir de films d'hommes", etc. C'est une folie.
02:16 Celle qui dit, je ne dis pas de nom exprès, celle qui dit "je quitte le cinéma, je fais la grève parce que c'est un repère de machistes", etc. - Adèle Haenel.
02:27 - Oui, mais je trouve qu'il y a quelque chose de mortifère dans cette manière de dire. - C'est une grave accusation. Elle abandonne le cinéma dit-elle, qualifiant d'ailleurs le festival de repères de chefs violeurs.
02:38 - Oui, mais oui, mais tout ça c'est déraisonnable. C'est déraisonnable. J'ai pas d'argument à avancer parce que c'est déraisonnable et il y a quelque chose de mortifère, il y a quelque chose qui détruit.
02:54 Quand on dit "je ne lirai plus de livres d'hommes, je ne verrai plus de films d'hommes, je quitte ce repère de violeurs", c'est pas la même, mais c'est une autre. Mais enfin c'est un mouvement général. Là, ce sont les jusqu'au boutiste de la terreur.
03:07 - Est-ce que c'est un mouvement qui infuse aussi chez une partie de la jeunesse, qui est entendue ? Parce que là, par exemple, pour le choix de l'actrice Adèle Haenel, par ailleurs comédienne, actrice de qualité, de talent, elle abandonne le 7e art, et plus largement son parcours est devenu de plus en plus radical.
03:22 On rappelle qu'elle avait décidé de quitter le cinéma pour des raisons politiques, pour ses convictions, ces mêmes raisons qu'il avait poussées Frédéric Mitterrand, c'était en 2020, à quitter la cérémonie des Césars,
03:31 quand le sacre de Roman Polanski avait été annoncé sur scène. Prise de position, ferme, affichée, tranchée.
03:38 - Oui, mais c'est tout à fait son droit. C'est tout à fait son droit. Ce qui me choque, ça me choque pas, c'est terrible à dire, ça me rend triste pour elle.
03:52 Si elle écoute ça, ça va la rendre folle ce que je dis. Mais ça me rend triste pour elle, parce qu'elle s'ampute de quelque chose, elle se blesse volontairement.
04:04 C'est pas comme ça qu'on m'amène la lutte. Elle fait la grève du cinéma, et alors ? Il y a des milliers de jeunes femmes talentueuses qui sont prêtes à la remplacer tout de suite,
04:17 après lui avoir fait des déclarations "Ma chérie, tu as bien raison". Tout ça est absurde.
04:24 - Vous ne faites pas la grève du festival de Cannes, vous le regardez toujours avec la même appétence ?
04:30 - Non, pas tout à fait. - Pourquoi ?
04:32 - Pas tout à fait, parce qu'il y a là aussi l'image, malgré tout, alors ça c'est autre chose, l'image d'une société privilégiée, qui moi me gêne un peu.
04:42 Dans la France d'aujourd'hui, voir tous ces gens en smoking au soleil, qui vont au palais du festival dans une sorte de gaieté extraordinaire,
04:54 dont je sais qu'elle est en grande partie factice pour l'avoir beaucoup approchée, maintenant ça me gêne, j'ai plus envie d'y aller.
05:00 Par exemple, j'ai vu un film magnifique il n'y a pas longtemps, "L'établi", film magnifique, bon.
05:10 Je me dis mais, "L'établi" devrait être à Cannes. Je veux dire, ce qu'on représente "L'établi" devrait être à Cannes.
05:18 Et je ne le vois pas. Et donc ça, ça me gêne. Maintenant ça me gêne. C'est peut-être avec l'âge, peut-être que...
05:25 - Parce que tout cela était déjà le cas auparavant, les choix parfois...
05:29 - Tout était le cas auparavant et j'étais plus inconscient peut-être, peut-être que j'étais moins sensible à l'état général de la société que je le suis maintenant.
05:39 Et ce n'est pas parce que j'ai été ministre, c'est parce que je n'ai plus été ministre. Et que j'ai vu comme c'est difficile après.
05:45 Donc peut-être que c'est pour toutes ces raisons-là que maintenant je n'ai plus le même enthousiasme pour le phénomène du Festival de Cannes.
05:57 Dont je reconnais par ailleurs qu'il est admirablement piloté par Thierry Frémaud.
06:03 - Il doit faire face à toutes les polémiques, ce n'est pas...
06:07 - Oui, oui, mais c'est bien. Il fait ce qu'il doit faire. Et il le fait très bien.
06:12 Et par ailleurs, je sais que c'est une machine de guerre économique formidable, le Festival de Cannes.
06:18 On a réussi avec Cannes à créer un pôle d'intérêt cinématographique qui fait pièce à Hollywood pendant quelques jours simplement.
06:28 Mais quand même. Et qui a un impact plus important que le Festival de Venise par exemple, qui est par ailleurs magnifique.
06:35 - Machine de guerre économique dites-vous Frédéric Mitterrand. Et puis c'est vrai qu'il y a l'aspect politique.
06:40 Politique et cinéma sont très liés. J'en viens plus spécifiquement justement à présent à la politique.
06:45 Avec là un climat de violence dans notre pays, un débat souvent hystérisé, des menaces contre les élus.
06:51 Et puis largement, on a vu l'agression du petit neveu de Brigitte Macron avec Antoine Defond, une haine.
06:57 Une haine véritablement envers ce président de la République. Comment l'appréhendez-vous, la jugez-vous cette cristallisation autour de lui ?
07:04 - D'abord je la constate. Je pense que là, tous les mouvements concernant la loi sur les retraites
07:13 c'était notamment animé par la haine du président de la République. La détestation du président de la République.
07:20 Qui me semble injuste, exagéré, mais compréhensible.
07:25 - Ah, compréhensible ? - Oui, compréhensible.
07:27 - A quel point de vue ? - Les gens qui sont au pouvoir sont coupés de la réalité. Moi je l'ai vu.
07:34 - Il y avait la même détestation vis-à-vis de Nicolas Sarkozy ? - Non !
07:38 Il n'y a pas eu la même, ni vis-à-vis de François Mitterrand, qui était pourtant détesté par beaucoup de gens, mais pas à ce point-là.
07:45 Je pense qu'on est une société où beaucoup de gens vont mal, ont des difficultés extrêmes.
07:52 Et d'avoir comme président quelqu'un qui apparemment n'a jamais eu de problème, n'a jamais eu de difficulté,
08:01 n'a pas été plaqué par sa femme, n'a pas eu des enfants drogués, ne s'est pas retrouvé au chômage,
08:06 mais est passé d'une situation brillante sur le plan personnel à la situation de président de la République,
08:13 quelqu'un pour qui tout apparemment réussit, c'est quelque chose de terrible pour ceux pour qui ça ne réussit pas.
08:22 Et le nombre de gens en France pour qui ça ne réussit pas est considérable. Et donc, je veux dire, ça alimente la haine.
08:29 - La haine, c'est pour ça qu'on lui fait, qu'il lui est fait en tous les cas une sorte de...
08:32 enfin, un vrai procès en mépris qu'il récuse, en arrogance, en verticalité.
08:38 - Oui, alors, sur ce plan-là, tous les gens qui le connaissent, qui le rencontrent,
08:43 disent qu'il a précisément une capacité d'empathie véritable quand il est en face de gens qui sont en difficulté.
08:51 Mais par ailleurs, il y a quelque chose, alors peut-être que c'est dû à sa situation de président de la République,
08:58 ou alors à son caractère, il y a quelque chose de tranchant qui choque un certain nombre de gens
09:05 qui ont alors rencontré et qui ressortent, au fond, mécontents de leur rencontre.
09:11 - Il y a un autre président, évidemment, que vous avez très bien connu,
09:15 vous avez servi sous son autorité, Nicolas Sarkozy, vous en avez été le ministre.
09:20 Il y a eu hier une décision... Il va se pourvoir en cassation, l'ancien président, après la décision en appel.
09:26 - La cassation n'arrête rien. - Non, elle n'arrête rien.
09:29 Alors, acharnement judiciaire ou alors il faut une exemplarité quand il s'agit d'un CEO responsable de l'État ?
09:34 - Les deux, mon général. Les deux.
09:38 Forcément, le monde des juges se venge.
09:43 Il les a traités de petits pois, il les a maltraités quand il était président,
09:47 il se venge, il le déteste.
09:49 Bon. C'est intéressant tout ça, c'est horrible, mais c'est intéressant
09:53 parce que ça veut dire qu'à la part de l'irrationnel, à la fois la comédienne qui s'en va,
10:00 à la fois la détestation du président, à la fois la rancune des juges,
10:08 tout ça c'est en partie aussi dû à des raisons irrationnelles, à des mal-êtres, à des malheurs.
10:15 - Qui conduisent à des conséquences bien réelles. - Bien réelles.
10:17 En plus, il y a deux autres procès qui s'annoncent.
10:21 Moi, c'est très compliqué pour moi parce que Nicolas Sarkozy m'a donné la chance
10:28 d'exercer des fonctions très importantes et donc je ne veux pas porter de jugement
10:34 qui puisse lui être rapporté et puisse lui paraître préjudiciable.
10:41 Donc je ne dis rien. Mais...
10:46 - Votre relation a été compliquée ? - Ma relation a été... Oui.
10:50 - On peut le dire. - Non mais c'est quand même lui qui m'a fait comme ministre.
10:54 - Oui, c'est ce que vous retenez. Donc il y a une forme de reconnaissance que vous lui témoignez.
10:57 - Forcément. Je trouve que ce serait horrible de faire comme si...
11:03 Moi, je ne suis pas pour le droit d'inventaire qui a été pratiqué avec François Mitterrand
11:07 dans certaines conditions. Non, non. Mais par ailleurs, je constate qu'il y a un certain nombre,
11:17 il y a un certain corps d'État qui se venge. Mais c'est la même chose avec Macron.
11:22 Il a peu traité les corps intermédiaires, les maires, tous ces gens-là qui font le tissu de notre pays.
11:32 Et ils se sont sentis non pas méprisés mais dédaignés.
11:38 Vous savez, on prend le cas du maire dont la maison a été incendiée, qui a été tellement maltraité.
11:43 Si on remonte sur son histoire, on s'aperçoit que ça fait des mois et des mois qu'il appelle au secours.
11:50 - Et il dénonce un abandon de l'État, une sorte de non-assistance à maires en danger.
11:55 - Oui, mais je connais la négligence de la bureaucratie qui fait que c'est pas si grave.
12:00 - Dans ce cas-là, elle aurait pu être tragique. Elle est déjà très grave.
12:03 - Elle est déjà très grave. Et je suis sûr qu'il y a d'autres exemples en France de maltraitance par négligence
12:10 de la part de l'appareil d'État et de la bureaucratie qui sont très importants.
12:14 - Frédéric Mitterrand, j'en viens à votre livre. Une question plus personnelle et pudique, comment allez-vous ?
12:21 - Ça va. Comme vous le savez, je constate que la difficulté que j'ai, la maladie que j'ai,
12:32 beaucoup de gens en parlent, de la part de gens qui l'ont aussi. Et je trouve que c'est très bien.
12:39 Parce que ça donne de l'énergie, ça permet à tous ceux qui sont atteints par cela, et il y en a beaucoup,
12:46 de se sentir portés par une solidarité qu'ils ne connaissaient pas avant.
12:51 Vous savez, il n'y a rien de pire que le silence. Le silence vous isole, tandis que la parole vous libère.
12:58 On l'entend trop souvent, quelques fois, utilisée à corps et à cri, mais là, en l'occurrence, oui.
13:03 - Solidarité et amitié. Je fais la transition avec votre livre intitulé "Brad" chez Ixo Editions.
13:10 Et là, c'est une vraie déclaration d'amitié. Amitié à une personnalité dont vous connaissez alors tous les films.
13:15 Mais vous connaissez tout ce qu'il a tourné, même ce qu'il a lui-même oublié, Brad.
13:18 - Oui, je suis même allé voir les films publicitaires japonais qu'il a faits.
13:25 Vous savez, il y a beaucoup d'acteurs américains qui font des films de publicité japonais qui sont nuls,
13:29 qui sont très très mal faits, et qui sont très bien payés, à la seule condition qu'ils ne passeront jamais en Amérique.
13:36 Alors, si on les cherche, on les trouve quand même. Et c'est absolument génial, parce qu'on voit vraiment son caractère.
13:42 D'abord, incroyablement sympathique. Sympathique, c'est un type sympa, vraiment.
13:47 C'est pas une machine programmée, etc. Et alors, le slogan du produit publicitaire qu'il était en train de vendre, il a fait son film.
13:55 Il n'arrivait jamais à le dire en japonais. Et donc, c'est devenu un gimmick, comme on dit.
14:01 Tous les jeunes japonais, quand un type voulait dire à une fille qu'il l'aimait, il disait le truc comme Brad Pitt.
14:07 Un succès énorme. Voilà, c'est ces petites choses. - Mais pourquoi il s'est imposé à vous ?
14:10 Parce que, d'abord, c'est formidablement bien écrit. Vous nous prenez par la main pour raconter le parcours.
14:15 - Oui, je vous emmène. - Oui, vous nous emmenez. Mais vous nous emmenez aussi à travers les fêlures, les blessures, les cicatrices de ce personnage,
14:21 dont on peut croire, pour certains qui regardent de loin, que c'est lisse, que c'est beau, que tout est parfait.
14:26 - C'est ça qui est attachant chez lui, c'est qu'en fait, il a... Oui, c'est ça, il a une blessure,
14:33 qu'il n'arrive pas d'ailleurs très bien à définir lui-même, mais qu'il le suit depuis toujours.
14:40 Et ce qui fait qu'il a des périodes de dépression assez fortes.
14:43 - Vous dites sur le bandeau de votre livre "Si je pouvais être n'importe qui, je serais Brad Pitt".
14:47 Si chacun d'entre nous devrait être un autre, qui choisir ? Il y en a pas évidente comme question.
14:52 Vous permettez que je pose la question à mes camarades Lionel et Anissa.
14:58 - Pas évident, mais quand même sans hésitation, Sophie Marceau. - Ah madame, quand même !
15:03 - Je pensais qu'elle allait lire Sonia Mabrouk. - Non, non, non, non.
15:07 - Aussi, Sonia Mabrouk. - Heureusement que non. Lionel ?
15:09 - Moi, je rêvais d'être Jean-Pierre Rive quand j'étais gamin.
15:12 - Là, on demandera à Gaspard Proust dans quelques instants.
15:17 En tout cas, merci Frédéric, merci pour cette biographie où on découvre,
15:21 au-delà d'un personnage de cinéma, un vrai personnage, Brad aux éditions Ixo.
15:26 Merci encore.