Brigitte Lahaie - Comment bien vieillir ?

  • l’année dernière
Avec Sandie Boulanger, relaxologue et sexothérapeute, auteure de « Remets ton slip en place » et Créatrice de « 15 Février » : une plateforme d’éducation érotique pour les couples qui s’engagent à développer leur sexualité et Stéphanie Des Horts, Journaliste et critique littéraire, auteure de plusieurs ouvrages et de « Cynthia » - Éditions Albin Michel.

Retrouvez Brigitte Lahaie du lundi au vendredi à partir de 14h sur Sud Radio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
-
________________________________________

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

________________________________________

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Brigitte Lahaie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDTwSwAdULSG7Mr2gvFiyJvq

##BRIGITTE_LAHAIE-2023-05-19##
Transcript
00:00:00 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:05 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:00:09 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:14 Vous savez qu'il y a plus de 25% de la population française qui a plus de 60 ans.
00:00:20 Autant dire que cela fait un bon nombre de gens qui ont en plus une belle espérance de vie encore.
00:00:25 Voilà pourquoi c'est si important de bien vieillir.
00:00:28 Alors bien vieillir, c'est une expression que je préfère mille fois à celle qui consiste à dire "rester jeune".
00:00:34 Parce que franchement, c'est se mentir, à plus de 60 ans, on n'est plus jeune,
00:00:38 même si parfois on fait un peu moins que son âge, ça aussi ça m'agace un petit peu.
00:00:43 Parce que le corps, quoi qu'il en soit, n'a plus les mêmes possibilités que lorsqu'on a 20 ans.
00:00:48 Et c'est évidemment vrai en ce qui concerne nos organes génitaux.
00:00:52 Je vous propose en compagnie de Sandy Boulanger d'évoquer comment bien vieillir.
00:00:57 Alors on sait que le toucher est essentiel quel que soit notre âge.
00:01:01 Et de temps en temps, en vieillissant, on a tendance à le laisser un peu de côté et c'est bien dommage.
00:01:07 Ce qui est essentiel aussi, c'est le lien.
00:01:09 C'est rester en lien avec d'autres personnes.
00:01:12 Vivre trop isolé est tout à fait néfaste.
00:01:14 Et beaucoup de gens qui se retrouvent trop seuls ont tendance à mal vieillir.
00:01:20 En fait, tout simplement, la vie c'est le mouvement, c'est l'envie.
00:01:24 Donc il faut continuer à tout faire fonctionner, son cerveau, son corps, son cœur et son sexe.
00:01:29 Alors je vous pose la question, comment vous vous sentez ?
00:01:32 Comment vous voyez vos parents, vos grands-parents vieillir ?
00:01:36 On en parle ensemble avec Sandy Boulanger.
00:01:39 Pour ça, vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:01:42 Bonjour Sandy Boulanger.
00:01:43 Bonjour Brigitte Nail, merci.
00:01:45 Alors je sais que vous travaillez beaucoup sur le toucher.
00:01:46 Vous travaillez également beaucoup avec les personnes en fin de vie.
00:01:50 Alors évidemment, ce n'est pas tellement le sujet du jour.
00:01:52 Mais quand même, je pense que la fin de vie, elle est aussi assez similaire à la vie qu'on a eue.
00:01:59 Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
00:02:00 Oui, complètement, parce que le toucher, ce n'est pas rien, ce n'est pas neutre non plus.
00:02:05 Il y a des personnes pour qui c'est très simple, pour d'autres, pour qui ce n'est pas du tout accessible.
00:02:09 Et en fait, la fin de vie, ça regroupe toutes les catégories sociales, tous les âges aussi.
00:02:16 Et c'est vrai que vous le parliez sur le toucher.
00:02:19 Je crois que c'est un endroit où on peut vraiment se rendre compte de comment est-ce qu'on peut se laisser toucher par la vie et par l'autre.
00:02:25 Donc, bien sûr, quand on commence à grandir en âge, on commence à le perdre, ce sens du toucher,
00:02:30 parce qu'il y a comme un acquis ou un inconscient collectif ou plutôt sociétal qui dirait que, passé un certain âge, on n'a plus besoin d'être touché.
00:02:39 Alors justement, c'est intéressant que vous parliez de ce qui nous touche,
00:02:43 parce que l'idée de cette émission m'est venue parce que j'ai reçu le livre de Lis Bourbeau.
00:02:47 Je ne sais pas si vous voyez qui c'est. C'est quelqu'un qui a beaucoup travaillé notamment sur les blessures de l'enfance.
00:02:52 Ça vient de sortir en poche. Ça s'appelle "Les clés de la vitalité. Comment prendre de l'âge en ayant beaucoup d'énergie ?"
00:02:58 Et alors, il y a deux choses qui sont très intéressantes dans ce livre.
00:03:02 La première, c'est garder son énergie, son élan vital, c'est-à-dire son désir en quelque sorte.
00:03:09 Elle en parle beaucoup et elle parle aussi de la manière dont on va faire avec ce qui nous est arrivé de négatif
00:03:17 et à un moment donné de le digérer et de passer à autre chose et de ne pas ressasser sans arrêt.
00:03:23 Et je crois que ça, c'est vraiment quelque chose d'essentiel si on veut bien vieillir.
00:03:27 Il faut savoir pardonner à ce qui s'est mal passé dans notre vie.
00:03:32 Il faut savoir tourner le dos et aller vers l'avenir avec des nouveaux désirs.
00:03:37 Je crois que ça me paraît vraiment très important.
00:03:39 Et ce que vous dites est très juste sur pardonner.
00:03:42 Il ne s'agit pas de se dire "maintenant je m'en fiche", cette espèce de lâché prise qu'on se dit que ça suffit, on tourne la page.
00:03:47 Non, non, il faut vraiment travailler sur ce pardon, qu'il n'y ait plus qu'une équité dans le sentiment
00:03:53 et que ce soit l'indifférence mais dans le ton de neutralité.
00:03:57 Et c'est pour ça qu'on arrive à avancer, ce n'est pas en laissant les choses derrière, sous le tapis.
00:04:01 Donc ce mot pardonner, il est essentiel effectivement.
00:04:03 Il y a un chapitre formidable où elle dit "si tu as de la difficulté à découvrir ce que tu veux être, voici les étapes que je te suggère".
00:04:12 Elle parle justement de visualiser ce qu'il y a, ce qu'on veut et puis ensuite de passer à l'action.
00:04:22 Et de ne pas attendre je ne sais quoi pour que les choses nous arrivent.
00:04:26 C'est vraiment les clés de la vitalité, c'est aux éditions Pocket, c'est Lis Bourbeau qui en est l'auteur.
00:04:31 Et voilà, c'est grâce à ce livre que j'ai eu envie de faire l'émission.
00:04:34 Et c'est aussi parce que j'étais avec vous et que je sais que vous avancez beaucoup sur la question du touché Sandy Boulanger.
00:04:40 Oui exactement, ben allons-y.
00:04:42 Et puis rappelons, ça c'est quelque chose qu'on a déjà dit assez souvent, qu'on entend,
00:04:47 quand on pose la question aux gens en fin de vie quels sont leurs regrets, leurs plus grands regrets,
00:04:53 c'est toujours de ne pas avoir passé assez de temps avec les gens qu'on aime.
00:04:56 Exactement, de ne pas leur avoir assez dit en fait.
00:04:59 Parce qu'on a souvent comme convenance de "je montre, je fais des choses pour les autres,
00:05:05 donc qu'ils comprennent que je les aime".
00:05:07 Et en fait on oublie qu'il y a besoin de ce contact, il y a besoin de ce regard, il y a besoin de se toucher.
00:05:12 Et puis parfois ça peut aller jusqu'au mot, combien de personnes dans mon cabinet peuvent me dire
00:05:18 "j'aurais tellement eu besoin d'entendre juste une fois "je t'aime" avec une main posée sur ma main".
00:05:25 Parce que c'est des choses, même si on sait, quand même de les entendre ou de les sentir dans le corps,
00:05:31 ça n'a rien à voir avec les savoirs avec son cerveau.
00:05:34 Oui, c'est étonnant comment les gens ont du mal à s'excuser, à dire merci, à dire "je t'aime",
00:05:39 à dire des choses qui sont quand même, enfin qui devraient être tellement normales.
00:05:43 C'est de la vulnérabilité en fait, c'est montrer sa sensibilité.
00:05:47 Et on a beau aujourd'hui pouvoir parler beaucoup mieux de l'hypersensibilité, donc dans des extrêmes,
00:05:52 aujourd'hui quand même être un être sensible, c'est encore un peu perçu comme de la faiblesse.
00:05:58 Donc une vulnérabilité, une sensibilité, c'est vécu en fait comme un élément faible et hop, on va sortir du câne.
00:06:05 Et vous êtes d'accord avec ce que je disais, il faut bien vieillir mais il ne faut pas vouloir rester jeune ?
00:06:10 Exactement, alors vraiment je vais dans votre sens parce que ça n'a l'air de rien mais ça change tout dans la sémantique.
00:06:16 Il y a un endroit où on se laisse aller vers quelque chose qui arrive,
00:06:20 alors que de vouloir rester jeune, on essaie de s'accrocher, c'est nerveux et puis dans les nerfs il ne nous arrive rien de bon.
00:06:28 Et puis résister à quelque chose qui de toute façon est inévitable, c'est de toute façon être en tension permanente.
00:06:35 Exactement.
00:06:36 Et on le voit, on le voit notamment dans le sport, les gens qui ont plus de 50 ans qui essayent de combattre,
00:06:43 notamment au tennis puisque bientôt c'est Roland Garros.
00:06:46 Et bien ça ne rime à rien.
00:06:49 Et on le voit aussi beaucoup en gériatrie ou en soins palliatifs, où je rappelle il n'y a pas que des personnes très âgées,
00:06:55 mais quand on essaye de s'accrocher à quelque chose et de vouloir rester en vie,
00:07:01 en fait parfois on n'est même plus vivant à vouloir rester en vie.
00:07:04 Donc c'est un parallèle qui est très intéressant à regarder justement dans "accepter de grandir encore".
00:07:09 Et alors justement puisqu'on dit d'accepter, je voudrais rappeler que lorsque l'on vieillit,
00:07:14 tout vieillit et notamment nos organes génitaux, c'est pareil.
00:07:17 Sauf qu'aujourd'hui la science a à peu près toutes les solutions, quels que soient les symptômes sexuels.
00:07:24 Donc ne faites pas l'autruche, il y a quelque chose qui ne va pas, allez consulter et vous pourrez avoir une sexualité.
00:07:32 Il n'y a pas de raison.
00:07:34 Et c'est vrai que c'est important de le dire parce que je sais à quel point des hommes qui ont des pannes d'érection,
00:07:40 des femmes qui ont des problèmes de librification, finissent par tourner le dos à la sexualité et c'est bien dommage.
00:07:46 Donc rappelons qu'il y a des solutions.
00:07:48 Et on peut en parler avec vous bien sûr sur Sud Radio 0826, je ne sais plus, oui c'est ça, 826, 300, 300, voilà.
00:07:56 C'est l'âge.
00:07:57 C'est le thème de l'émission ça vous.
00:07:59 C'est l'âge.
00:08:00 Allez, dans un instant c'est Marie qui est avec nous.
00:08:02 Comment bien vieillir, c'est le sujet du jour avec Sandy Boulanger qui est avec nous, relaxologue, sexothérapeute.
00:08:09 Et on écoute Marie déjà. Bonjour Marie.
00:08:13 Bonjour Brigitte, bonjour à votre invitée.
00:08:15 Bonjour, bonjour Marie.
00:08:17 Alors, comment vous vous sentez Marie ?
00:08:21 Alors moi je me sens en phase avec mon âge, je disais 58 et demi, voilà.
00:08:27 58 et demi c'est quand on a moins de 25 ans qu'on donne les lits.
00:08:32 Mais justement, restons-en là. Je rebondis tout à fait sur vos propos concernant la curiosité.
00:08:42 Pour moi la curiosité c'est vraiment la clé d'une évolution vers la vieillesse.
00:08:48 Quand on est enfant, on a coutume de dire c'est les curieux qui apprennent beaucoup.
00:08:52 Et quand on est vieux, quand on reste curieux, on vieillit bien.
00:08:56 Vous avez raison, bravo.
00:08:58 Une vraie fraîcheur d'esprit, cette capacité à se mouvoir, à trouver des choses merveilleuses,
00:09:04 à aller voir sous un autre jour. Et vraiment, moi je trouve que c'est la clé du bien vieillir.
00:09:09 Rester curieux, voilà.
00:09:11 Alors après bien entendu, il y a tous les aspects équilibre de vie, alimentaire, voilà.
00:09:17 Mais je pense que la vraie clé c'est ça, la curiosité.
00:09:20 Oui, oui. J'ai découvert, j'ai entendu en préparant l'émission, j'ai un peu découvert certaines choses.
00:09:24 J'ai découvert par exemple que la lecture était un excellent moyen de continuer à avoir un cerveau qui fonctionne bien.
00:09:33 Et je me suis dit, mais non non, mais nous, notre génération, on lit beaucoup en règle générale.
00:09:40 Je me suis dit, les jeunes qui ne lisent plus, ça va faire quoi comme vieux ?
00:09:44 Parce qu'ils lisent différemment. Ils lisent différemment, ils apprennent différemment.
00:09:48 Ils écoutent des TEDx, ils écoutent des podcasts, donc ils ont quand même une stylisation.
00:09:52 Mais ce n'est pas de la lecture, écoutez.
00:09:54 Oui, alors il n'y a pas effectivement ce niveau.
00:09:56 Parce que la lecture demande quand même une concentration et un imaginaire.
00:10:00 C'est quand même un mécanisme différent que d'écouter ou de regarder un film.
00:10:07 Oui, et puis d'être en capacité de prendre les informations, de les transformer en quelque chose ou pas d'ailleurs.
00:10:12 Mais en tout cas de les entendre.
00:10:14 Parce que moi, j'ai vu beaucoup de personnes âgées, enfin entre guillemets évidemment,
00:10:19 en fait ils n'écoutent plus vraiment, ou ils prennent des informations du premier degré.
00:10:25 Il n'y a plus cette notion supplémentaire de curiosité.
00:10:29 Comment ? Pourquoi ?
00:10:31 Toutes ces choses qui font que le cerveau fonctionne, tout simplement.
00:10:35 Vous savez Marie, quand je vous écoute, cette curiosité, ça me fait penser un peu à une éloge du pas de côté.
00:10:43 Ça veut dire qu'on sera toujours en train de faire un pas de côté.
00:10:46 C'est ça la curiosité quelque part, puis c'est sa pensée critique, mais c'est beaucoup de flexibilité aussi du coup.
00:10:52 Bien sûr, on n'a pas le droit d'être dans la rigidité parce que c'est tout à fait incompatible avec la curiosité, moi je trouve.
00:10:59 Et de la même manière aussi, garder un esprit critique, attention entre guillemets.
00:11:05 Mais par exemple, moi je disais toujours à mes trois filles, je leur ai toujours dit, gardez votre libre arbitre.
00:11:11 C'est-à-dire que quand on vous énonce quelque chose, ce n'est pas forcément l'unique vérité.
00:11:14 Cherchez derrière, il y a d'autres interprétations, il y a d'autres façons de voir les choses qui vont vous permettre de cultiver cette liberté d'esprit.
00:11:23 Ça va avec la curiosité. Et tout ça, ça donne une dynamique.
00:11:27 Et alors sinon plus précisément Marie, comment vous vous sentez dans votre corps, comment vous vous sentez dans la relation aux hommes ou à votre homme ?
00:11:38 Alors moi ça va très bien. À partir de la ménopause, les choses ont un petit peu changé évidemment parce qu'il y a ces bouleversements hormonaux qui font que...
00:11:49 Plus de règles, alors je n'ai pas trop eu de changement d'humeur, mais des bouffées de chaleur, aussi rock'n'roll que la vie que j'ai pu avoir je pense, au même niveau.
00:11:58 Vous en parliez tout à l'heure de ce niveau-là aussi.
00:12:00 Après, quelques kilos en trop, mais qui sont bien passés.
00:12:07 Moi en tout cas je me sens bien, même si je pense qu'un certain équilibre va se remettre en place pour permettre qu'ils ne stagnent pas tous.
00:12:15 Mais très bien dans mon corps, une sexualité qui n'a pas subi ni de chute, ni de perte d'épanouissement.
00:12:23 Pour moi, c'est même mieux parce qu'il n'y a plus de jugement.
00:12:29 Est-ce que je vais plaire justement aux kilos en trop qui font qu'on se détache des choses ?
00:12:33 Ce n'est pas ça le plus important.
00:12:35 Et puis on continue de plaire, il n'y a pas vraiment de souci.
00:12:40 Oui, mais c'est bien que vous le désiez Marie.
00:12:44 En effet, les femmes de 70 ans aujourd'hui, elles continuent à plaire.
00:12:50 Pas aux mêmes hommes, certes, mais il n'y a pas de vrai problème là-dessus.
00:12:54 C'est important d'aimer son corps, et c'est ce que vous dites.
00:12:58 Vous êtes bien, voire mieux, parce qu'il y a quelque chose qui a lâché.
00:13:03 Oui, et puis moi je n'ai plus rien à vendre.
00:13:05 J'ai mes enfants, j'ai des familles.
00:13:08 Maintenant, j'ai fait de l'aventure d'épanouissement personnel qui ne gêne personne.
00:13:15 Vous pouvez vous occuper de vous uniquement.
00:13:17 Exactement, il y a une grande disponibilité qui fait que c'est plutôt chouette de vieillir.
00:13:22 Je ne suis pas militante, mais je pense que quand on me voit, on doit le penser.
00:13:29 Parce que je suis dynamique, positive, et oui, j'obéisse dans la vieillesse.
00:13:34 Elle est là, c'est une continuité de mon chemin.
00:13:37 Elle est là, elle arrive, et bien je lui ouvre les bras parce que je ne peux pas l'arrêter.
00:13:42 C'est inéluctable.
00:13:43 C'est un beau témoignage, c'est vrai, parce que vous abordez beaucoup de facettes
00:13:47 de la difficulté de grandir en âge quand on est une femme, en plus, dans notre société.
00:13:52 Alors c'est en train de changer, c'est vrai, mais quand même.
00:13:54 Et ça dépend aussi de beaucoup de comment est-ce qu'on se vit soi-même.
00:13:59 Alors, ce n'est jamais très linéaire, ça ne veut pas dire que vous ne doutez jamais, parfois.
00:14:03 Mais ce doute ne vient pas de tout effondrer.
00:14:05 Et puis surtout, vous gardez ce pep, même à vous entendre.
00:14:09 On entend bien, vous êtes pleine de vitalité.
00:14:11 Ça n'empêche pas que des fois, vous n'avez pas envie de vous lever, que c'est compliqué.
00:14:14 C'est l'acceptation de tout ça aussi.
00:14:17 Je vois aussi que ce qui est très dynamisant et très dynamique,
00:14:22 c'est que je suis dans une phase de transmission active par rapport à mes filles,
00:14:27 par rapport à tous les aspects de jeunes femmes, femmes, futures mamans.
00:14:31 Et je leur parle de tas de choses qui me touchent maintenant,
00:14:35 autour de la ménopause, de tout ce qu'on peut faire pour que ça ne soit pas aussi pénible que ça en a l'air.
00:14:40 Et c'est vrai que des fois, je leur dis "mais ça, vous n'avez pas entendu parler de ça ?"
00:14:45 Ben non, je dis "ben voilà, moi je vais t'expliquer comment c'est dans la réalité".
00:14:49 Et vraiment, je suis encore... c'est dynamique, parce que mon message est reçu en fait.
00:14:54 Et vous disiez de la curiosité, je pense qu'en effet c'est un élément essentiel
00:14:59 qu'il faut garder lorsqu'on vieillit.
00:15:02 Et puis il y a quelque chose qui me semble aussi important à dire,
00:15:05 c'est que vous avez le sens de la transmission.
00:15:08 Vous transmettez des choses à vos filles.
00:15:10 Et ça c'est aussi quelque chose qui donne un objectif
00:15:13 et qui permet de continuer à se sentir utile.
00:15:16 Parce que ce que j'entends aussi chez certaines personnes âgées,
00:15:20 c'est qu'elles ont l'impression que de toute façon elles ne servent plus à rien.
00:15:23 Et à partir de ce moment-là, on peut en effet dépérir.
00:15:27 Et puis vous voyez, au-delà de transmettre aux enfants,
00:15:31 il y a cette histoire de lien aussi.
00:15:33 C'est de continuer, et je pense que grandir en âge permet justement...
00:15:38 On n'a plus rien à vendre, on n'a plus son sou.
00:15:41 Donc il y a quelque chose de l'ordre du sens, de l'authenticité.
00:15:45 Et puis de pouvoir juste allumer quelques bougies sur le chemin des autres
00:15:50 qui sont peut-être un peu plus derrière.
00:15:52 On a moins cette pression aussi de comment est-ce qu'on doit se comporter,
00:15:55 est-ce qu'il faut être parfait pour réussir dans la vie.
00:15:57 Donc il y a quelque chose qui se relâche et le lien est du coup beaucoup plus favorable.
00:16:01 - C'est ça.
00:16:02 - Mais est-ce que vous aviez peur de vieillir quand vous aviez 35 ans, 40 ans, Marie, ou pas ?
00:16:07 - Alors non, pas du tout.
00:16:10 - Je m'attendais à cette réponse.
00:16:12 - Parce que dans ma famille, les femmes sont toutes extraordinaires avec des parcours.
00:16:17 Et elles ont toutes bien évolué.
00:16:21 Et celle qui est aujourd'hui la plus proche, puisque malheureusement, maman est partie à plus de 20 ans, à 54 ans.
00:16:27 Moi j'avais un peu dans la cible 54, ça me faisait peur,
00:16:30 parce que pour moi c'était une espèce de cap à passer qui est passé.
00:16:33 Et donc aujourd'hui, celle qui est ma maman de cœur,
00:16:37 c'est donc la sœur, elle vieillit merveilleusement bien.
00:16:40 Elle a une peau toute fraîche et rebondie.
00:16:43 Elle a des idées, elle est très à l'écoute de tous les jeunes de la famille.
00:16:47 C'est une personne essentielle pour moi.
00:16:50 - Et les hommes dans votre famille ?
00:16:52 - Ah les hommes, oui, voilà.
00:16:54 Ben écoutez, je pense qu'ils vont en faire dans la famille.
00:16:56 - Oulà !
00:16:57 C'est une famille de femmes, là.
00:17:00 Il faut les mettre de côté, les hommes.
00:17:02 - Les hommes qui sont avec nous sont des tontons, des papas, des frères, des cousins,
00:17:09 qui sont pour la plupart des garçons adorables,
00:17:12 qui ont bien compris où ils étaient, je pense, dès le départ.
00:17:16 - C'est-à-dire un peu à côté ?
00:17:19 - Non, ça se passe bien parce qu'on a des jeunes qui sont très à l'écoute,
00:17:25 je dirais même collectés, parce qu'ils sont sensibles à des perceptions.
00:17:29 On a des discussions parfois un peu ésotériques, si je puis dire.
00:17:33 Donc pas des garçons communs, en fait,
00:17:35 qui sont ou artistes, ou qui sont dans des parcours particuliers.
00:17:40 Non mais ils sont chouettes, les hommes de la famille.
00:17:42 Oui, on les aime beaucoup.
00:17:44 - D'accord. Ben merci en tout cas, Marie.
00:17:46 On commence évidemment avec un témoignage tout à fait positif.
00:17:48 Ce ne sera peut-être pas le cas, parce que vous avez peut-être, vous, des difficultés,
00:17:52 ou alors vous n'aimez pas cet avancé en âge.
00:17:58 Vous pouvez évidemment, vous aussi, réagir sur Sud Radio 0826 300 300.
00:18:02 On fait une petite pause et on retrouve, comme tous les vendredis,
00:18:06 Philippe Brenaud pour notre Sexy News.
00:18:08 L'homosexualité est-elle une maladie ?
00:18:10 C'est curieux qu'on se pose encore cette question.
00:18:12 On en parle un peu plus dans un instant.
00:18:15 - C'est en Sexy News.
00:18:16 - Eh bien, Sandy Boulanger, nous accueillons Philippe Brenaud,
00:18:20 notre psychiatre sexologue préféré.
00:18:23 Et vous posez une question.
00:18:25 L'homosexualité est-elle une maladie ?
00:18:27 Je suppose qu'on va partir de l'autre côté de l'Atlantique.
00:18:30 - Ben oui, Brigitte, d'abord c'est vrai, c'est pas tout à fait ça que je vais vous évoquer,
00:18:34 mais c'est vrai que la question se pose à nouveau
00:18:37 dans les milieux très puritains aux Etats-Unis.
00:18:40 D'ailleurs, il y a des thérapies de rééducation
00:18:43 qui ont été remises au goût du jour.
00:18:45 Il y a une vingtaine d'années et puis il y a une dizaine d'années que ça fonctionne.
00:18:49 Et malheureusement, certaines fonctionnent dans une sorte de rééducation.
00:18:54 Mais je voulais surtout parler d'un anniversaire.
00:18:57 Avant-hier, 17 mai, c'était la journée anniversaire mémorable.
00:19:03 Ça faisait 30 ans seulement, c'est très peu,
00:19:06 30 ans seulement que l'homosexualité n'était plus considérée comme une maladie par l'OMS.
00:19:12 - 30 ans, c'est rien.
00:19:13 - 30 ans, c'est rien.
00:19:15 Et qu'on reconnaît ainsi qu'il existe des orientations sexuelles.
00:19:18 Parce qu'auparavant, il y avait l'homosexualité-maladie, d'ailleurs qu'on appelait "inversion".
00:19:23 - Oui, c'est-à-dire on était hétéro ou pas normal.
00:19:25 - Oui, et il y avait l'idée de normalité d'un côté, hétérosexualité,
00:19:30 et puis le reste s'appelait "inversion",
00:19:32 c'est-à-dire comme si c'était à l'envers.
00:19:35 Et l'envers, c'est évidemment négatif.
00:19:38 Mais surtout, ça amène, il n'y a qu'une trentaine d'années qu'on commence à parler de l'orientation sexuelle.
00:19:44 C'est-à-dire, pour tous les auditeurs/auditrices,
00:19:47 ça c'est pas facile de toujours comprendre,
00:19:49 l'orientation sexuelle c'est une attirance personnelle normale
00:19:54 vers l'autre sexe pour les hétérosexuels,
00:19:56 vers le même sexe pour les homosexuels,
00:19:59 ou les deux chez les bi.
00:20:01 Ce n'est pas un problème d'identité, c'est-à-dire c'est un problème d'attirance.
00:20:05 - Et si on est attiré vers les légumes ?
00:20:08 - C'est une légumeau, j'en sais rien !
00:20:11 - Non mais je veux dire, je pose la question en plaisantant,
00:20:15 mais en fait je la pose quand même assez sérieusement.
00:20:17 C'est-à-dire qu'on peut avoir une attirance sexuelle pour autre chose qu'un être humain ?
00:20:22 - Bien sûr.
00:20:23 - Est-ce que c'est considéré aujourd'hui comme une paraphilie ?
00:20:26 - C'est considéré comme ce qu'on appelle les paraphilies.
00:20:28 - Ou une perversion ?
00:20:30 - On n'utilise plus le terme de perversion
00:20:32 qui était surtout dans le domaine de la psychanalyse,
00:20:35 mais c'est une paraphilie,
00:20:37 c'est-à-dire ce qui veut dire littéralement "aimer autrement".
00:20:40 - D'accord.
00:20:41 Donc ça veut bien dire qu'on est encore,
00:20:43 et peut-être que c'est bien comme ça,
00:20:46 c'était juste parce que je voulais,
00:20:48 c'était une question que je me posais.
00:20:50 Donc on est normalement attiré vers un être humain,
00:20:53 parce qu'on voit de plus en plus de gens qui épousent leurs chiens, leurs poupées...
00:20:57 - Oui, ça c'est effectivement, on peut être amené à en parler.
00:21:00 Non, je pense ensuite qu'il y a un intérêt particulier pour tel ou tel...
00:21:05 Alors, effectivement, les asexuels disent qu'ils sont attirés par personne,
00:21:10 ce qui n'est pas tout à fait vrai, parce que ce n'est pas très homogène.
00:21:12 Mais je veux dire que la très grande majorité,
00:21:15 on va dire plus de 90% des êtres humains,
00:21:18 sont plutôt attirés...
00:21:19 - Par un autre être humain ?
00:21:20 - Par un autre de même sexe, ou de l'autre sexe,
00:21:23 ou éventuellement des deux si c'est moins discriminant.
00:21:26 Alors je voudrais surtout revenir en arrière,
00:21:28 parce que cette histoire d'homosexualité maladie...
00:21:31 - Vous ne soyez pas ce qu'on t'en recule !
00:21:33 - C'est pour avancer que je recule !
00:21:35 - C'est l'inversion !
00:21:36 - Exactement !
00:21:37 Merci Sandy !
00:21:39 Mais si on regarde dans l'histoire,
00:21:41 l'homosexualité n'a pas toujours été une maladie.
00:21:44 Parce que jusqu'à la fin du 18ème siècle, j'allais dire,
00:21:48 c'était du domaine de l'Église.
00:21:51 C'est-à-dire que tout simplement, ça allait être un péché,
00:21:54 ça allait être quelque chose qui était une faute.
00:21:57 Et ce n'était pas une maladie.
00:22:00 Et on pourrait, si on regarde dans l'histoire,
00:22:03 observer qu'il y a deux types de sociétés.
00:22:05 Il y a des sociétés traditionnelles qui sont dites permissives.
00:22:09 Il y en a très peu en fait.
00:22:11 Mais c'est certaines structures océaniennes,
00:22:15 une part de l'Afrique traditionnelle,
00:22:18 qui donnait notamment des fonctions particulières à l'homosexuel,
00:22:22 ou même au transsexuel.
00:22:24 Et en général, c'était des êtres à part de la société,
00:22:27 donc qui étaient des sortes d'intermédiaires avec les dieux.
00:22:30 Par exemple, les sorciers avaient souvent des sortes de polarités de cet ordre-là.
00:22:34 Et puis les sociétés autres, c'est la très grande majorité,
00:22:37 dites répressives,
00:22:39 qui sont essentiellement représentées aujourd'hui par les trois grands monothéismes,
00:22:43 pour lesquels l'homosexualité est une déviation,
00:22:47 fortement réprimée, en général par les préceptes bibliques.
00:22:51 Et les préceptes bibliques, qu'est-ce qu'ils disent ?
00:22:53 C'est croissé et multiplié, pour une raison évidente.
00:22:56 Ça a été énoncé il y a 5 à 7 000 ans,
00:22:59 dans une société dans laquelle il y avait une grande mortalité,
00:23:02 il fallait des bras pour travailler au champ,
00:23:05 et d'une certaine façon, le renouvellement des générations,
00:23:09 que ne permet pas l'homosexualité, posait un gros problème.
00:23:13 Dans toutes ces sociétés, le crime de l'homosexualité,
00:23:16 c'est d'être stérile. C'est essentiellement ça.
00:23:19 Au XVIIIe siècle, je vous disais, c'est l'Église
00:23:22 qui va provoquer des anathèmes, ou le droit,
00:23:26 on mettait en prison pour homosexualité,
00:23:29 c'est-à-dire qu'il pouvait être puni de mort.
00:23:32 Deux personnes qui sont connues, parce qu'il y a maintenant une plaque à Paris,
00:23:38 Jean Diot et Bruno Lenoir, sont les deux derniers
00:23:41 à avoir été condamnés à la peine de mort à Paris,
00:23:44 pendus sur la place de grève en 1750.
00:23:48 À la fin du XIXe siècle, tout va changer.
00:23:51 Les condamnations pour crimes sexuels vont passer de la main de l'Église,
00:23:55 c'est plus un péché, un péché mortel,
00:23:58 pour passer dans le giron de la psychiatrie.
00:24:01 Par un auteur allemand, viennois,
00:24:04 Richard von Kraft-Ebing,
00:24:07 alors tout le monde connaît, et Brigitte vous connaissez,
00:24:10 son livre qui s'appelle "Psychopathia sexualis",
00:24:12 c'est-à-dire qu'il va faire une nosographie, une catégorisation
00:24:16 de toutes les pathologies sexuelles.
00:24:21 Il va avoir un succès considérable, il établit cette classification.
00:24:26 Alors on a prétendu qu'il atténuait les crimes sexuels,
00:24:30 moi je soutiens qu'il a psychiatrisé la sexualité.
00:24:33 On a prétendu cela, et c'est aussi pour cette simple et unique raison,
00:24:38 quand on le regarde aujourd'hui,
00:24:40 que par exemple le vaginisme, on en parle souvent ici,
00:24:42 ou l'éjaculation précoce, font partie de la classification des troubles mentaux.
00:24:47 Ils ne sont pas ailleurs, tout simplement parce que Kraft-Ebing dit
00:24:51 il y a un certain nombre de choses, l'érotomanie,
00:24:53 c'est-à-dire le fait d'être très séducteur et le montrer,
00:24:56 était pour Kraft-Ebing une déviation psychiatrique, psychologique,
00:25:02 - Tout pratiquement, de toute façon.
00:25:04 - Tout était des déviations, mais c'était devenu psychiatrique.
00:25:07 Et aujourd'hui ça existe toujours dans ces classifications.
00:25:10 Le parcours médical, pour conclure,
00:25:12 le parcours médical et psychiatrique de l'homosexualité est encore très long,
00:25:16 parce qu'on est donc à la fin du 19ème,
00:25:19 il va y avoir des manœuvres de rééducation dans tout le 20ème,
00:25:23 et malheureusement, comme on le disait tout à l'heure,
00:25:25 ça recommence notamment dans des sociétés très puritaines,
00:25:30 comme aux Etats-Unis, avec des manœuvres de rééducation
00:25:33 par des hormones, des chocs électriques,
00:25:35 en France dans les années 50, ça a existé,
00:25:37 pour rééduquer une orientation sexuelle, que l'on disait pathologique,
00:25:42 on parlait alors de sujets déviants,
00:25:44 et il faudra de considérables progrès,
00:25:47 mais je dirais que c'est uniquement l'évolution de la société.
00:25:51 Parce que la société a changé, dans les années 60, 70,
00:25:55 c'est-à-dire qu'on va considérer et accepter,
00:25:57 il faut pouvoir accepter l'autre différent comme acceptable.
00:26:01 - Est-ce que c'est pas aussi le fait qu'on a un commencé,
00:26:04 c'est dans ces années-là qu'on a commencé à séparer
00:26:07 la sexualité reproductive de la sexualité plaisir ?
00:26:10 - C'est très vrai, c'est dans le même temps,
00:26:12 c'est-à-dire qu'il y a tout un tas de révolutions qui viennent en même temps,
00:26:14 et ça va être un des éléments, mais tout de même,
00:26:18 quand on regarde que ça va disparaître en 1972,
00:26:23 ça c'était il y a beaucoup plus de temps, c'est il y a 50 ans,
00:26:25 ça va disparaître du DSM, de la classification des maladies américaines,
00:26:31 mais ça sera qu'en 1992, c'est-à-dire 20 ans plus tard,
00:26:35 que ça disparaîtra de l'OMS, c'est-à-dire qu'il va y avoir
00:26:39 d'énormément de forces de répression, notamment de l'Église,
00:26:42 en France de l'Église catholique,
00:26:44 qui supportaient pas que l'homosexualité puisse ne plus être une maladie.
00:26:48 Donc c'est quelque chose qui est extrêmement récent.
00:26:51 La dépénalisation, parce que parallèlement à ça,
00:26:55 c'était une faute pénale,
00:26:57 dans les années 70, il y a eu plusieurs milliers de personnes
00:27:02 qui ont été en prison pour homosexualité, d'année en année.
00:27:06 C'est qu'en 1982, et pour un changement tout simplement politique,
00:27:10 puisqu'il y a une autre majorité qui était plus sensible à cela,
00:27:15 comme un acte politique, puisqu'il ne s'agit plus de pathologie médicale.
00:27:19 Moi je dirais que le grand problème de cette évolution
00:27:26 est qu'il est extrêmement récent,
00:27:28 c'est-à-dire de comprendre que l'homosexualité n'est pas une maladie.
00:27:32 C'est compliqué quand on voit l'augmentation,
00:27:36 parce que c'est surdéclaré aujourd'hui,
00:27:38 mais il y a aussi le fait qu'il y a une part importante de la population
00:27:42 qui n'accepte pas les comportements homosexuels,
00:27:45 il y a beaucoup d'homophobie,
00:27:47 et certainement c'est un manque de notre société,
00:27:50 pour une éducation, c'est-à-dire faire comprendre
00:27:52 qu'il existe une orientation spontanée de chacun,
00:27:56 je ne dis pas naturelle,
00:27:58 en fonction de l'histoire personnelle, bon peu importe,
00:28:01 chacun est plutôt attiré, comme on le disait,
00:28:04 vers quelqu'un de même sexe, de l'autre sexe, peut-être des deux.
00:28:08 - Et ça peut changer au cours d'une vie d'ailleurs.
00:28:10 - Que ça peut changer, que...
00:28:13 Moi je dirais que ça change peu.
00:28:15 - J'entends bien, mais on peut se découvrir homosexuel après 40 ans,
00:28:21 comme on peut...
00:28:22 - Oui, et puis on a plusieurs sexualités du coup,
00:28:24 on peut être hétérosexuel pendant 60 ans,
00:28:27 et puis finalement, le 20 dernier, se retrouver avec une personne...
00:28:30 - La plupart du temps c'est dans ce sens-là,
00:28:32 parce qu'il y avait un refoulement du fait de la société,
00:28:35 on espère qu'il y ait moins de refoulements,
00:28:37 mais la chose qui est compliquée, c'est qu'il faut qu'il y ait une éducation,
00:28:40 il manque encore toujours, on le sait bien,
00:28:43 une éducation à la sexualité pour comprendre
00:28:46 qu'est-ce que l'orientation, l'orientation c'est normal,
00:28:48 on est attiré, on le sait tous,
00:28:51 quelquefois on l'ignore, quelquefois on le refoule,
00:28:54 et malheureusement, pour tous les auditeurs ou auditrices
00:28:57 qui auraient des refoulements,
00:28:59 oser vivre votre attirance, c'est pas facile,
00:29:03 parce que souvent on s'est engagé dans...
00:29:05 quelquefois dans autre chose.
00:29:07 - Et oui, oser, il est jamais trop tard pour oser,
00:29:11 même si on est très vieux, pourquoi pas.
00:29:15 - Oui, puisqu'on parlait de l'avancée en âge.
00:29:19 - Eh bien merci Philippe Breneau de ce rappel,
00:29:23 et c'est vrai que...
00:29:26 j'ai jamais compris d'ailleurs, parce que finalement,
00:29:28 qu'est-ce que ça peut faire la sexualité des autres,
00:29:31 mais je pense, j'en ai déduit ça,
00:29:34 puisque moi j'ai vécu ma sexualité comme j'en avais envie,
00:29:38 et je pense qu'en fait c'est souvent de...
00:29:41 ça touche des zones d'ombre, c'est pour ça qu'on n'aime pas trop
00:29:44 voir quelqu'un qui fait des choses que nous on ne fait pas.
00:29:47 - Qu'on imagine qu'il fasse en plus, parce que c'est ça l'histoire.
00:29:50 On ne sait pas ce que les gens pratiquent dans les différentes orientations sexuelles qu'on peut avoir.
00:29:54 - Bien entendu.
00:29:55 - Parce qu'il y a certaines pratiques qui se retrouvent dans différentes orientations.
00:29:58 - Ça veut bien dire que beaucoup ont du refoulement,
00:30:02 et c'est inacceptable que certains puissent vivre
00:30:05 sans refoulement, leur jugement naturel.
00:30:08 - Bien en jugeant sa morale, son éthique,
00:30:10 donc c'est sociétal, c'est personnel, c'est familial,
00:30:12 mais finalement ce ne sont que des pratiques orientées,
00:30:16 pas seulement sur du sexuel, mais sur du plaisir.
00:30:19 Avec qui ? Comment ? Avec quoi ?
00:30:21 - C'est inacceptable que les autres plaignent du plaisir, alors que j'en prends peut-être part.
00:30:25 - En fait c'est ça la question. - C'est inacceptable.
00:30:27 - Absolument. - Tout à fait.
00:30:28 - Que je me l'interdis.
00:30:29 - C'est ça.
00:30:30 - Merci Philippe Brenot, et bravo pour tout ce travail que vous faites
00:30:34 pour nous faire comprendre ce qu'est la sexualité.
00:30:36 Et d'ailleurs vous allez participer, comme moi d'ailleurs,
00:30:39 en Belgique au mois de septembre.
00:30:41 - Oui.
00:30:42 - A ce grand colloque.
00:30:44 - Le premier colloque sur la santé sexuelle.
00:30:47 - Organisé par Yves Opslaty, évidemment.
00:30:49 - Oui, on en reparlera j'imagine.
00:30:51 - On aura largement le temps d'en reparler, mais je suis sûre que ce sera très intéressant.
00:30:54 - Avec plaisir, merci Brigitte.
00:30:56 - Tout de suite on retrouve Patrick qui va répondre à trois questions intimes,
00:30:59 et qui pourra en poser une après à Sandy.
00:31:01 Bonjour Patrick.
00:31:03 - Bonjour Brigitte.
00:31:04 - Alors première question, est-ce que vous êtes 100% hétéro ou pas ?
00:31:07 Ou 100% homo ? Ou 50/50 ?
00:31:10 - 100% hétéro.
00:31:12 - 100% ?
00:31:13 - Oui.
00:31:14 - Vous avez jamais regardé un homme en vous disant "tiens quand même, il a des belles fesses" ?
00:31:18 - Non, non, à la limite si on était dans une... quelque chose de psychanalytique,
00:31:23 c'est vrai que même les contacts avec les autres garçons,
00:31:27 le rugby ou le judo, c'était pas trop mon truc.
00:31:30 - D'accord, oui si un homme vous touche, ça vous dérange plutôt.
00:31:33 - Voilà, j'ai toujours des coiffeuses et pas des coiffeurs par exemple.
00:31:36 - Alors allez-y, allongez-vous, on va analyser tout ça.
00:31:39 - Vous aimez pas être coiffée par un homme, déjà ?
00:31:41 Rien que l'un homme qui vous touchera les cheveux, ça vous dérange ?
00:31:44 - Non, je vois, oui, exact.
00:31:46 - Ah ouais ? Bah écoutez...
00:31:48 - Alors effectivement, puisque je suis encore là d'habitude,
00:31:51 mais je dis... alors vous avez...
00:31:54 - Mais au moins il le dit franchement, c'est ça qui est chouette.
00:31:56 - Mais cher Patrick, vous parlez très spontanément et c'est très bien,
00:31:59 comme moi j'ai beaucoup entendu de patients parler de la même façon,
00:32:04 et un grand sexologue français avait dit que l'hétérosexualité
00:32:09 était construite presque sur le mode d'une homophobie,
00:32:12 mais pas au sens de rejeter l'homosexualité des autres,
00:32:17 mais comme si tout contact, toute dimension homosexuelle de soi
00:32:24 n'était pas possible.
00:32:26 C'est vrai qu'il y a quelque chose de cette construction.
00:32:29 - Ce qui est quand même intéressant, et Patrick je suis sûre
00:32:31 que vous n'êtes pas le seul homme à penser comme ça,
00:32:33 mais nous les femmes, se faire coiffer par une coiffeuse,
00:32:36 c'est presque normal pour nous.
00:32:38 Donc on voit bien que chez l'homme, l'hétérosexualité 100%
00:32:43 est certainement plus fréquente que chez une femme.
00:32:46 - Personnellement je le crois.
00:32:48 - Oui, oui, moi aussi.
00:32:49 - Moi j'aime bien me faire coiffer par un homme.
00:32:51 - Vous voulez vous allonger qu'on en parle ?
00:32:53 - Oui, avec plaisir.
00:32:55 - Bon, alors c'était donc notre première question Patrick.
00:32:57 Deuxième question, eh ben tiens justement,
00:33:01 quand vous êtes avec une femme, quelle est votre position préférée ?
00:33:04 Sexuelle bien sûr.
00:33:06 - Oui, je ne connais pas les noms des positions,
00:33:10 mais j'aime bien être dessus,
00:33:13 ma compagne sur le ventre.
00:33:16 - Elle sur le ventre.
00:33:19 - Elle sur le ventre, et moi qui enserre ses jambes sur les côtés.
00:33:23 - Je visualise à peu près, c'est une sorte de missionnaire inversé,
00:33:28 mais ça doit avoir un nom de toute façon.
00:33:31 - Je crois que c'est ça.
00:33:32 - Plusieurs noms même sans doute.
00:33:34 J'ai travaillé sur les positions,
00:33:36 et puis je me suis rendu compte qu'on pouvait un peu dire tout et n'importe quoi.
00:33:39 Bon, on va appeler cette position la position du bambou.
00:33:43 Ça vous va ?
00:33:44 - Voilà, très bien.
00:33:46 - Voilà, voilà.
00:33:48 Et dernière question,
00:33:50 combien avez-vous eu de partenaires ?
00:33:53 Plutôt 1 ou plutôt 100 ?
00:33:55 - Plutôt 4.
00:33:58 - Ah, donc plutôt près de 1 que de 100.
00:34:00 - Voilà.
00:34:01 - Oui, d'accord, très bien.
00:34:03 Et vous pouvez poser une question à Sandy, elle vous écoute.
00:34:05 - Oui, bonjour Sandy.
00:34:07 - Bonjour.
00:34:08 - Ma question est un peu en relation avec l'édition,
00:34:10 c'est dans mon expérience,
00:34:12 on va dire que j'ai déjà par le passé eu des relations avec la sexualité assez pulsionnelles,
00:34:19 avec des ventes plus jeunes,
00:34:21 des montées d'avarier, de pensées,
00:34:24 et que ça s'estompe avec l'âge.
00:34:28 Je dirais que la solution a été plutôt d'intellectualiser
00:34:36 ou d'érotiser beaucoup plus les choses intellectuellement dans cette relation-là.
00:34:41 Et à contrario,
00:34:44 est-ce que la course a voulu absolument retrouver la même vitalité
00:34:50 ou la même dose d'harding que lorsqu'on est jeune ?
00:34:53 C'est pas une course un peu perdue ?
00:34:55 - Si, je peux aller que dans votre sens,
00:34:58 c'est une très bonne analyse que vous faites.
00:35:00 Parce qu'en fait, la sexualité,
00:35:03 on se le disait tout à l'heure aussi avec Philippe,
00:35:05 c'est qu'il n'y a pas une sexualité, il y a des sexualités.
00:35:08 C'est-à-dire qu'il y a différentes façons de vivre sa sexualité
00:35:11 en fonction de nos expériences de vie, de nos âges et tout cela.
00:35:14 Et l'idée c'est d'avoir une évolution de la sexualité.
00:35:18 Alors on ne dit pas que l'évolution aille toujours vers le haut,
00:35:20 des fois ça va vers le bas,
00:35:22 ou on pense que ça va surtout vers le bas quand on vieillit,
00:35:24 alors qu'en fait non, ça peut continuer à évoluer vers le haut.
00:35:27 Et ça passe nécessairement par ce fameux théâtre érotique.
00:35:31 C'est ce cerveau qui va venir justement enrichir les pratiques.
00:35:36 Le corps de toute façon, il se modifie,
00:35:38 on peut voir qu'on a moins d'endurance, on a moins de souplesse,
00:35:42 mais qu'est-ce qu'on a de plus dans notre cerveau ?
00:35:45 C'est phénoménal, des choses auxquelles on ne pouvait pas sentir.
00:35:47 Et il y a un autre thème hyper important,
00:35:50 c'est que plus on grandit en âge,
00:35:52 et plus on est censé connaître son corps, de mieux en mieux,
00:35:55 puisqu'on vit du plaisir.
00:35:57 Et c'est vrai que la course à la sexualité,
00:36:01 et à perpétuer comme ça le sexe,
00:36:04 il y a un endroit où on n'est pas forcément dans son corps.
00:36:06 Quand on est dans son corps,
00:36:08 le corps va venir vraiment emmagasiner tous ses ressentis,
00:36:11 et c'est comme éduquer son palais, ou son oreille,
00:36:14 on éduque aussi son corps et son plaisir.
00:36:16 Donc plus on a de plaisir, et plus on grandit en âge,
00:36:19 et plus on atteint des sommets fabuleux,
00:36:21 en faisant un pas de côté et en restant curieux.
00:36:23 Un petit clin d'œil à Marie.
00:36:25 Donc oui, vous êtes sur ce chemin-là, et c'est fabuleux, effectivement.
00:36:29 Parce qu'il y a un endroit, c'est avec le cerveau aussi qu'on fait l'amour.
00:36:33 Quand on ne le fait qu'avec le sexe, au bout d'un moment,
00:36:35 votre sexe vous lâche,
00:36:37 parce que vous n'avez plus la même vasodilatation,
00:36:39 c'est physiologique,
00:36:41 ou il y a moins de lubrification,
00:36:43 vous avez des pertes de qualité rectile,
00:36:45 vous n'avez plus le même sens du rythme.
00:36:47 - Oui, et puis de toute façon, avec l'âge,
00:36:49 surtout avec l'habitude,
00:36:52 la même sollicitation provoque moins de désirs et moins d'excitation,
00:36:57 parce qu'on connaît par cœur.
00:36:59 - C'est ça.
00:37:00 - Et donc si on ne fait pas fonctionner notre cerveau,
00:37:02 on risque de se lasser plus facilement, évidemment.
00:37:05 - Donc moins d'excitation.
00:37:07 C'est comme si on mangeait toujours un fameux gratin de pâtes
00:37:09 à chaque fois, pendant des décennies.
00:37:11 Il n'y a plus de surprise.
00:37:13 - Exactement. Donc vous êtes sur la bonne voie, Patrick, continuez.
00:37:15 - Merci.
00:37:17 - Merci à vous.
00:37:18 Allez, on fait une petite pause et c'est Anne qu'on retrouve dans un instant.
00:37:21 - Sud Radio.
00:37:22 - Parlons vrai.
00:37:23 - Cam4.fr, le plus grand site de webcams live, réservé aux adultes.
00:37:28 - 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:37:32 - Sandy Boulanger est avec nous sur Sud Radio 0826 300 300.
00:37:37 N'hésitez pas si vous êtes dans un âge qui vous dérange, tout simplement,
00:37:42 parce qu'on a le droit aussi de ne pas aimer vieillir,
00:37:46 et que vous avez envie d'en parler, on est là aussi pour vous écouter.
00:37:49 Bonjour Anne.
00:37:51 - Bonjour Brigitte, bonjour Sandy.
00:37:53 - Bonjour Anne.
00:37:54 - Je suis ravie de témoigner, parce que je suis émue aussi.
00:37:58 Ma prise de conscience est quand même assez récente.
00:38:01 Alors moi j'ai 65 ans, bientôt 66,
00:38:04 et j'ai fait partie de celles qui vraiment refusaient de vieillir,
00:38:08 j'avais très très peur du vieillissement, de la maladie.
00:38:12 J'ai côtoyé la maladie d'Alzheimer au travers de mes deux parents.
00:38:15 - Oui, ce qui explique...
00:38:17 - Et puis tout récemment, il y a à peu près six mois,
00:38:22 je me suis regardée dans la glace, et là je me suis fait très peur.
00:38:26 Je me suis dit non mais qu'est-ce que tu es en train de devenir ?
00:38:29 Quelqu'un qui a peur, quelqu'un qui est frustrée,
00:38:33 qui ronchonne tout le temps, jamais contente.
00:38:36 Et là j'ai dit non, c'est pas possible, il faut faire quelque chose.
00:38:40 Pour moi, pour mes enfants, mes petits-enfants,
00:38:42 je ne voulais vraiment pas devenir quelqu'un qui était désagréable tout le temps.
00:38:46 - Une vieille râleuse, une tatie dédiée.
00:38:48 - Non, je me suis fait peur et honte.
00:38:51 Parce que j'avais quand même dans moi un enthousiasme,
00:38:54 une joie de vivre qui était là, je le sentais bien.
00:38:57 Et là j'ai dit non, c'est pas possible de faire ça.
00:39:00 Et j'avais entendu une phrase qui a été vraiment clé pour moi,
00:39:03 "ce que tu ne fais pas lundi, mardi tu ne le feras plus".
00:39:07 Et je me suis dit il faut te bouger tant qu'il est vraiment temps.
00:39:11 Et je me suis lancée dans une formation de coaching
00:39:14 pour aider d'autres femmes à retrouver à la fois la joie de vivre,
00:39:18 le bonheur d'être là et une place dans cette société.
00:39:21 Où c'est vrai que quand on vieillit, on a l'impression qu'on ne sert plus à rien.
00:39:26 - C'est vrai.
00:39:28 C'est vrai ou pas, ça dépend de ce qu'on décide de faire.
00:39:32 Mais ce que je trouve intéressant par rapport à votre âge,
00:39:35 c'est qu'il y a autour de 60-65 ans qu'on va prendre ce virage-là.
00:39:41 Après c'est plus compliqué de le prendre.
00:39:43 Ça ne veut pas dire qu'on ne peut plus le prendre, mais c'est plus compliqué.
00:39:46 Donc vous étiez à ce moment de votre vie où il fallait en effet vous secouer un peu
00:39:51 pour ne pas dégringoler.
00:39:54 - Voilà, c'est ça.
00:39:56 Et là j'ai senti que si je ne le faisais pas, ça n'allait pas aller.
00:40:01 Et c'est génial parce que redonner un véritable sens à ma vie,
00:40:05 pouvoir contribuer, aider d'autres...
00:40:07 - Vous me dites le mot clé.
00:40:09 Je pense qu'on a besoin de donner du sens à sa vie, nous les humains.
00:40:13 Alors c'est vrai à 20 ans, mais c'est indispensable après 40 ans.
00:40:18 - Jusqu'au bout, oui.
00:40:19 - À partir du moment où on commence à descendre, parce que le sommet c'est 45 ans,
00:40:23 il ne faut pas se mentir.
00:40:25 Si on ne donne pas du sens à sa vie, ça devient très compliqué.
00:40:29 - Voilà.
00:40:31 Et donc j'ai redonné du sens au travers de ce...
00:40:34 - Et alors ces femmes que vous coachez, c'est des femmes qui ont à peu près cet âge-là aussi
00:40:39 et qui viennent pour justement trouver quel sens elles peuvent donner à leur vie, c'est ça ?
00:40:45 - Alors pour le moment, j'ai fini une formation, celle de coach,
00:40:49 et je fais un complément de formation pour le coaching en images,
00:40:52 parce que je me suis dit aussi que ça passait par le corps.
00:40:55 - C'est rigolo, du coaching en images du coup.
00:40:57 Vous vous êtes regardée dans la glace et paf, vous vous êtes dites "Anne, là ça suffit, c'est la cataphroume".
00:41:02 - Et voilà.
00:41:03 - Mais c'est ça qui est fabuleux dans le coaching aussi,
00:41:05 c'est que ça permet d'avoir comme ça des tiroirs où on peut rajouter et puis d'accompagner les autres,
00:41:12 mais c'est soi qu'on accompagne, au début quand même, on le sait bien.
00:41:15 Et vous voyez, tout ce que vous partagez, Anne, me fait vraiment revenir sur...
00:41:20 C'est par la peur de la mort qu'on arrête de vivre aussi, et donc on vivote.
00:41:26 Et puis il y a eu un moment où vous vous êtes vraiment vue dans le miroir, un peu Oscar Wilde,
00:41:32 et là vous vous êtes vraiment vue et vous vous êtes dit "Mais non, là je vivote".
00:41:37 En fait, vous étiez déjà un peu morte.
00:41:39 Et je ne sais pas quelle influence ça peut avoir aujourd'hui justement dans votre corps et dans votre libido
00:41:43 et votre possibilité à vous partager intimement.
00:41:46 Est-ce que vous avez pu sentir justement une différence ?
00:41:49 - Au niveau moral, c'est extraordinaire.
00:41:54 Au niveau corps, j'ai toujours fait des efforts depuis des années pour qu'il fonctionne bien.
00:42:00 Et c'est vrai que tout demande un effort quand même plus important que quand on est plus jeune.
00:42:05 Mais le fait de savoir pourquoi je fais ces efforts, je le fais.
00:42:10 - Et ça vous fait plaisir ou pas ? Parce que dans l'effort, il y a du plaisir quand même ?
00:42:14 - Ça me donne une sorte de force.
00:42:17 Ça me rassure de me dire que je peux encore le faire.
00:42:20 Et je me dis que tu as quand même de la chance.
00:42:25 Tu n'as pas de maladie grave, tu es bien dans ta tête.
00:42:28 - Il ne faut pas non plus que ce soit un défi quotidien.
00:42:31 Il faut que ça soit du plaisir quand même.
00:42:34 Je trouve qu'il y a beaucoup d'efforts quand même, attention, de cérébrale.
00:42:39 - La notion d'effort, il y a des fois où j'aurai effectivement plaisir à dire "Oh bon, je ne fais rien".
00:42:45 Non, je le fais parce qu'une fois que c'est fait, je me sens bien.
00:42:48 - D'accord, vous avez le plaisir après.
00:42:50 - Oui, le plaisir après.
00:42:52 Donc je m'y retrouve.
00:42:54 Parce que si je ne m'y retrouvais plus, je crois que je me poserais la question.
00:42:59 - Donc vous acceptez de plus en plus votre corps et cette image justement que le miroir peut renvoyer sur vos formes.
00:43:08 - Oui, parce que j'en fais quelque chose.
00:43:12 Je peux partager, je peux contribuer, je peux aider d'autres.
00:43:16 Et voilà, il y a un véritable objectif dans ma vie.
00:43:20 - Et ça vous aide vous alors, vous trouvez, à être dans votre corps, dans votre sensualité, dans votre plaisir ?
00:43:26 - Oui, je réfléchis parce qu'au niveau plaisir pour l'instant, je suis seule, donc au niveau sexualité c'est un peu différent.
00:43:36 - On peut vous envoyer ce qu'il faut.
00:43:38 On a ce qu'il faut.
00:43:40 - Mais ça je n'en doute pas, je vais recevoir un gros cadeau alors.
00:43:44 - Pourquoi pas ?
00:43:46 Parce que peut-être que ça va venir la rencontre, donc il faut s'y préparer.
00:43:51 - Ah oui, puis même.
00:43:53 - Il faut que le corps bouge et qu'il soit prêt à recevoir quand l'homme arrive.
00:43:57 - Alors là, ça ne sera plus du toit né fort.
00:44:00 - Mais vous voyez, on parlait du toucher, et ce qui est intéressant c'est de continuer à avoir sa peau qui frissonne.
00:44:05 - Exactement.
00:44:07 Merci Anne en tout cas de ce joli témoignage.
00:44:09 C'est bien cette prise de conscience et j'espère que votre témoignage peut aider ceux qui nous écoutent à prendre conscience qu'il faut surtout vivre.
00:44:17 Petite devinette avant les infos, quelle est la comparaison entre le sexe de l'homme et les journaux ?
00:44:24 La réponse c'est après les infos bien sûr.
00:44:26 Et vous pouvez vous aussi nous rejoindre, quel que soit votre état des lieux au 0826 300 300.
00:44:33 A tout de suite.
00:44:35 C'est en compagnie de Sandy Boulanger, sexothérapeute, que nous évoquons la vieillesse, bien vieillir, trouver encore énormément de plaisir à vivre.
00:44:45 On en parle ensemble avec vous sur Sud Radio au 0826 300 300.
00:44:49 Je rappelle que c'est le livre de Lise Bourbeau qui vient de sortir aux éditions de Poche Pocket.
00:44:55 "Les clés de la vitalité, comment prendre de l'âge en ayant beaucoup d'énergie" qui m'a donné envie d'évoquer ce sujet.
00:45:02 Donc si vous avez envie de lire ce livre, Lise Bourbeau, on la connaît pour son travail sur les 5 blessures d'enfance.
00:45:09 Je ne sais plus combien de millions d'exemplaires elle a vendues.
00:45:14 C'est une sacrée bonne femme, je crois qu'elle a aujourd'hui plus de 70 ans et toujours une vitalité extraordinaire.
00:45:21 Elle dit qu'il faut boire beaucoup, donc je vais boire un petit coup.
00:45:24 Pendant que je bois, donnez-moi la réponse à ma devinette. Quelle est la comparaison entre le sexe de l'homme et les journaux ?
00:45:33 C'est que d'un jour à l'autre, on peut y voir le meilleur comme le pire ?
00:45:36 C'est pas mal.
00:45:38 Non, en fait ma réponse elle est là. Au départ c'est un quotidien, ensuite ça devient un hebdo, ensuite un mensuel et en final le tirage est épuisé.
00:45:47 C'était par rapport au sujet du jour.
00:45:50 Bonjour Aurore.
00:45:51 Bonjour Brigitte, bonjour Sandy.
00:45:53 Bonjour Aurore, merci d'être avec nous.
00:45:56 Merci à tous les deux, parce que c'est grâce à vous et à vos bons conseils qu'on essaie de bien vieillir.
00:46:02 Alors moi j'étais absolument d'accord avec les deux personnes qui ont parlé avant, donc je vais pas faire des redites.
00:46:09 Mais moi ce serait plutôt, au bout de 40 ans de mariage et plus, j'aurais tendance à dire que le corps, même si dans la tête on a 30 ans,
00:46:22 même si on travaille, même si on adore ce qu'on fait, le corps vieillit et on se rend compte un petit peu qu'il vieillit évidemment.
00:46:30 Et quand on est en contact, quand on a des rapports, on a tendance, en tout cas nous on le ressent comme ça, d'avoir quelque chose qui...
00:46:41 Le corps vieillit, donc on a des doutes et du coup je m'étais projetée dans l'année future qui vient, à me dire que peut-être on aurait pu partir vers du tantra.
00:46:57 Je sais que vous en parlez des fois et je trouvais que c'était peut-être quelque chose d'intéressant à vivre quand on a passé la soixantaine.
00:47:04 Donc ça tombait bien, parce que du coup j'ai des questions dans ce domaine et voir un peu avec vous ce qui est...
00:47:10 Parce que bon voilà, les douleurs sont là, l'arthrose pour certains, et du coup même si moi de mon côté tout va bien,
00:47:18 parce que je me suis découverte Fontaine à 40 ans, et voire un peu plus, enfin bon voilà, donc ça va bien, la vie vidéo va bien,
00:47:29 mais on vieillit et je trouve que ça serait bien qu'on puisse se projeter vers d'autres choses.
00:47:36 - Ce dont vous parlez, Aurore, c'est vraiment ce théâtre érotique.
00:47:40 C'est qu'il y a ce qu'on veut avec sa tête, sur notre corps, nos possibilités, et puis ce qu'on est, avec les aléas.
00:47:49 Mais il y a aussi surtout cette acceptation d'aller dans ce qui est, mais de quoi on parle ?
00:47:56 - On parle d'excitation, c'est ce que vous disiez tout à l'heure Brigitte.
00:47:59 C'est cette peur de perdre l'excitation qui fait que du coup on a du stress.
00:48:04 Mais bien sûr que ce qui est intéressant c'est d'aller chercher de nouvelles sources d'excitation, d'inspiration et de plaisir.
00:48:11 Et le tantra pour ça, bien sûr que c'est fabuleux, vous en avez trois couleurs,
00:48:15 et c'est surtout une histoire de respiration, de connexion avec l'autre,
00:48:20 et effectivement si on est dans une position où d'un coup on se retrouve coincé d'arthrose ou de douleur,
00:48:26 ce n'est pas grave, on respire, on change de position,
00:48:29 et ça ne devient plus avec des réflexes de ce qu'on avait, l'habitude qui nous faisait du bien avant,
00:48:34 c'est de continuer à faire... c'est une partition en fait le tantra.
00:48:38 On écrit une chanson.
00:48:41 - On pourrait presque dire que quand on parle de tantra, on est à l'opposé de la performance en fait.
00:48:46 Et on est réellement dans son ressenti et dans le rapport à l'autre,
00:48:52 où on cherche justement de plus en plus la connexion à l'autre.
00:48:55 Donc c'est vrai que ça peut être une piste pour vous, Aurore.
00:48:58 Mais je crois qu'avant d'envisager le tantra, il faut voir aussi qu'est-ce qui fait que
00:49:03 actuellement vous vous inquiéteriez sur la sexualité que vous avez tous les deux.
00:49:07 Est-ce que c'est parce qu'il y a quelque chose qui fonctionne un peu moins bien ?
00:49:10 Je vous conseillerais peut-être aussi de faire un état des lieux.
00:49:14 - Oui, je suis d'accord avec vous.
00:49:17 L'état des lieux, on en parle, on en parle entre nous.
00:49:21 C'est vrai que...
00:49:23 - Là peut-être vous voyez, il faut juste l'intervention d'un sexologue ou d'un sexothérapeute.
00:49:29 Juste peut-être deux, trois séances.
00:49:31 Parce que des fois, c'est tellement difficile d'aborder ces sujets-là.
00:49:34 Quand on a une sexualité qui évolue, on a peur de blesser l'autre.
00:49:37 Et c'est vrai que d'avoir un professionnel en face, qui est neutre,
00:49:41 et qui vous aide vraiment à dérouler le tapis rouge,
00:49:44 on est plus serein et puis on n'a pas peur de se faire mal.
00:49:47 - Oui, et puis ça permettra aussi de savoir si derrière votre questionnement,
00:49:52 c'est des peurs ou une réalité. Parce que ça se trouve, c'est des peurs.
00:49:56 - Oui, ça... Oui, c'est...
00:49:59 - Non, mais vous voyez, au fond, que vous vous posiez la question,
00:50:04 c'est bien de la poser de toute façon.
00:50:06 Parce que si vous vous la posez, c'est que quelque part inconsciemment,
00:50:09 il y a quelque chose qui se passe.
00:50:11 Mais après, est-ce que ce sont des peurs ?
00:50:14 Est-ce que c'est une peur de l'avenir ?
00:50:16 Est-ce que c'est votre propre peur ?
00:50:19 Ou ce que vous voyez de votre compagnon ?
00:50:22 Enfin, vous voyez, il y en a des questions à poser.
00:50:25 - Tout à fait. Tout à fait.
00:50:28 Moi, ce que j'avais envie de vous dire aussi, c'est qu'il y a cette partie
00:50:32 où, après 40 ans, vous avez vraiment découvert des plaisirs extraordinaires.
00:50:36 Vous êtes devenue Fontaine.
00:50:38 Et peut-être que là, avec... Et vous nous l'avez dit, hein,
00:50:41 vous, rien n'a changé.
00:50:43 C'est plutôt votre compagnon qui a d'autres aléas.
00:50:46 Et je me dis peut-être qu'une fois que vous avez acquis tout ce plaisir,
00:50:49 vous avez peur que si jamais ça ne soit pas exactement la même réponse en face,
00:50:52 vous perdiez tout ce bénéfice. C'est vrai ou pas ?
00:50:55 - Oui. Et puis peut-être que de l'autre côté,
00:50:58 il y a peut-être le compagnon qui aussi a des fantasmes,
00:51:03 a des choses qui peuvent arriver.
00:51:05 Et à 60 ans, on peut effectivement avoir envie aussi
00:51:09 de faire plein de découvertes aussi.
00:51:12 Et donc, moi, je veux qu'on soit en phase.
00:51:15 Je veux qu'on puisse avoir du lâcher-prise ensemble
00:51:18 et avancer dans notre sexualité.
00:51:22 Et c'est pour ça qu'on s'était mis en quête de se renseigner pour le temps propre.
00:51:27 - Oui, mais si en plus, vous êtes tous les deux sur cette piste-là,
00:51:32 allez-y ! De toute façon, ça sera une découverte.
00:51:37 Et on en parlait tout à l'heure, la curiosité, ça fait partie des choses
00:51:41 qu'il faut continuer à avoir, quel que soit notre âge.
00:51:44 - Tout à fait.
00:51:46 - Et puis, de toute façon, votre corps, vous le connaissez bien, visiblement.
00:51:52 Après, tout est possible.
00:51:56 - Et tout continue d'évoluer aussi.
00:51:58 - Oui, je pense que si dans nos têtes, on est prêt à évoluer,
00:52:04 je pense que le corps va suivre.
00:52:06 Mais voilà, je pense que le fait de lâcher-prise à plus de 60 ans
00:52:10 avec éventuellement des petits soucis pour se mouvoir de temps en temps,
00:52:15 avoir des mouvements qu'on ne peut plus faire ou moins bien faire,
00:52:19 je pense qu'avoir des conseils de professionnels
00:52:24 pour éventuellement trouver une autre approche,
00:52:28 et puis du coup, vieillir ensemble, c'est super.
00:52:34 Mais bon, faut-il encore ?
00:52:36 - C'est confrontant, surtout.
00:52:38 Devoir vieillir l'autre, ça nous renvoie à notre propre vieillesse.
00:52:42 - Maintenant, on a un peu plus de temps, donc on devrait pouvoir y arriver.
00:52:46 - Mais vous voyez, le professionnel va vous permettre aussi
00:52:49 de dialoguer différemment, de vous poser des questions différemment,
00:52:52 et après de pouvoir continuer encore tous les deux,
00:52:55 parce qu'il y a des strates, des couches comme ça, d'intimité, de dialogue,
00:52:59 et c'est vrai que la sexualité, c'est l'une des choses les plus complexes
00:53:02 à aborder dans le couple, parce que c'est là où on se dit
00:53:05 qu'on peut vraiment blesser l'autre ou se blesser soi-même,
00:53:07 donc c'est bien, deux, trois séances parfois,
00:53:09 c'est vraiment juste, nécessaire pour pouvoir avancer.
00:53:11 - Oui, et puis de toute façon, la sexualité, c'est le miroir
00:53:15 de nos profondeurs les plus profondes,
00:53:19 excusez-moi de ce mot que je rajoute,
00:53:22 donc certainement qu'il y a quelque chose aussi,
00:53:26 et c'est là où le tantra peut être intéressant,
00:53:29 parce que le tantra, il parle bien sûr de sexualité,
00:53:31 de nos sensations, etc.,
00:53:34 mais c'est aussi une approche de notre personnalité.
00:53:39 - Oui, c'est très existentiel.
00:53:42 - Oui, et puis par rapport au toucher, puisqu'on parle du toucher,
00:53:45 je pense que c'est bien aussi de prendre son temps
00:53:49 pour se retrouver un petit peu aussi.
00:53:51 - Oui, et puis vous parliez de l'arthrose,
00:53:54 c'est toujours intéressant de voir ce que l'on dit
00:53:58 de l'arthrose sur le plan symbolique,
00:54:00 c'est souvent des zones où on n'a pas suffisamment été flexibles,
00:54:04 où il y a des choses qui n'ont pas tout à fait circulé,
00:54:07 pensez à ça aussi peut-être, qu'il est temps de faire circuler
00:54:10 certaines choses qui ont été un peu bloquées ?
00:54:12 - Oui, tout à fait, mais j'écoute vos émissions quand il y a Michel Odulle,
00:54:16 donc j'essaie de boire tout ça.
00:54:19 - Ça revient, ça revient.
00:54:21 Mais il en parle bien sûr de l'arthrose, Lisbourg-Beau aussi,
00:54:24 et c'est bien sûr qu'on n'est pas égaux devant l'arthrose,
00:54:29 mais c'est toujours intéressant de mettre du sens aussi sur ces choses-là.
00:54:33 - Tout à fait. - Merci Aurore.
00:54:35 - Merci, bonne après-midi, bonne émission, au revoir.
00:54:37 - Et comme tous les vendredis, nous allons rêver dans un instant
00:54:39 avec Sandrine qui va nous raconter son rêve.
00:54:42 - Eh bien, Sandrine Boulanger, le vendredi, on essaye d'expliquer le rêve de quelqu'un,
00:54:48 et c'est Sandrine aujourd'hui qui va nous le raconter,
00:54:51 et puis on verra ce qu'on pourra en dire.
00:54:53 Voilà, encore une fois, c'est une petite interprétation,
00:54:57 on donne des pistes, et c'est Sandrine uniquement qui peut savoir
00:55:01 si ces pistes-là lui parlent ou pas, parce que je le rappelle toujours,
00:55:05 le rêve c'est quelque chose de très personnel,
00:55:07 et il n'y a pas un dictionnaire des rêves qui permet de donner toutes les réponses.
00:55:12 Bonjour Sandrine.
00:55:13 - Bonjour Brigitte, bonjour Sandrine Boulanger.
00:55:16 - Bonjour Sandrine.
00:55:17 - Alors voilà, je vais vous raconter un petit peu mon rêve,
00:55:19 il y a à peu près 15 jours, j'ai rêvé que je revenais dans ma ville de naissance,
00:55:23 donc ma jeunesse aussi, je suis née donc à Montpellier,
00:55:27 et que je me retrouve en fait dans Montpellier,
00:55:34 donc je suis sur les Arceaux, et en fait,
00:55:38 alors c'est rigolo parce qu'on ne marche pas du tout sur les hauteurs des Arceaux,
00:55:41 et en fait il y a une allée, c'est ouvert,
00:55:46 alors il y a plein de monde, on marche avec plein de gens,
00:55:49 et en fait ça fait une passerelle jusqu'au Pérou,
00:55:54 et puis je descends après le Pérou, dans la ville de Montpellier,
00:55:58 et je descends donc la rue pour arriver bien sûr par le biais de la grande rue,
00:56:03 alors il y a du monde, c'est tout vert, des fleurs partout,
00:56:06 et j'ai un sac à dos, puis d'un seul coup je m'aperçois que je n'ai plus de sac à dos,
00:56:09 et je me mets à chercher mon portefeuille, mes papiers partout,
00:56:13 et d'un seul coup je m'aperçois, puis j'avais laissé mon portefeuille,
00:56:17 bien sûr dans mon pantalon, mais à l'intérieur de mon pantalon,
00:56:21 et la première chose que je dis, ah je suis contente, j'ai ma carte d'identité,
00:56:25 je suis rassurée, l'argent c'était surtout ma carte d'identité,
00:56:28 puis je continue, je vois du monde, j'avais une brasse souris,
00:56:34 et j'avais un appareil photo, puis à un moment donné je remonte une petite rue,
00:56:37 pas loin de l'ancienne fac de médecine à Montpellier,
00:56:40 et là je monte, et je suis une créatrice de robes de mariée blanche,
00:56:47 et je la vois, et je travaille avec cette dame,
00:56:52 enfin une dame qui essaye une robe, cette robe avec des dents,
00:56:56 et à ce moment là, je ne sais pas pourquoi,
00:56:59 un monsieur, je ne sais pas, un jeune homme,
00:57:04 il y avait des gens dans la rue, du monde, monte,
00:57:07 et veut arracher cette robe, et je me mets à le frapper,
00:57:11 mais jamais comme ça, mais d'une hystérie,
00:57:15 et puis j'y repars, et je récupère le morceau de la robe,
00:57:21 et je recoue la robe, et je m'en vais,
00:57:24 et je repars, et je dis au revoir,
00:57:27 et je repars dans la ville de Montpellier,
00:57:30 et à ce moment là, toujours pareil,
00:57:33 je me mets à me dire, ça y est, je ne retrouve plus mon portefeuille,
00:57:36 et je retrouve mon portefeuille, c'est un rêve bizarre.
00:57:39 Un rêve bizarre, c'est un rêve.
00:57:44 Je me suis dit, ce n'est pas possible,
00:57:47 je retrouve ma vie, je connais très bien,
00:57:50 j'ai vécu toute ma jeunesse.
00:57:52 - On voit que dans ce rêve, vous êtes vraiment dans votre ville de naissance,
00:57:57 et vous traversez vraiment cette ville presque en conscience,
00:58:02 dans la manière dont vous le racontez.
00:58:05 Il y a quand même cette histoire de robe de mariée qui me semble très importante.
00:58:10 Il y a deux pistes comme ça qui me semblent intéressantes,
00:58:16 et c'est vous qui allez nous dire vers quelles pistes il faut aller.
00:58:20 Soit il y a actuellement une possibilité d'engagement avec quelqu'un,
00:58:26 soit il y a eu à cette époque de votre adolescence, jeune femme,
00:58:33 un mariage qui ne s'est pas fait, ou un engagement qui ne s'est pas fait,
00:58:38 quelque chose comme ça qui a été assez difficile, douloureux.
00:58:42 - Oui, je dirais que c'est ça, dans ma jeunesse, il y a eu ça.
00:58:49 Après je me suis mariée, mais en fait ce n'était peut-être pas la personne que j'aime beaucoup.
00:58:57 - Oui, il y a eu un premier amour où il y aurait peut-être pu y avoir...
00:59:03 C'était un peu la piste que je pensais plutôt prendre.
00:59:06 Mais ce qui est intéressant, c'est que si vous faites ce rêve aujourd'hui,
00:59:10 peut-être que ça vaut le coup quand même de voir où vous en êtes dans votre vie affective actuellement.
00:59:16 - Oui, c'est compliqué.
00:59:21 - Voilà, et donc si c'est compliqué actuellement, peut-être qu'il faudrait faire le lien, le parallèle plus exactement,
00:59:28 avec cet amour-là qui n'a pas pu être une relation comme vous l'auriez désirée.
00:59:36 Parce que je pense que ça, votre rêve n'est pas anodin par rapport à la situation que vous vivez actuellement.
00:59:42 Si vous faites ce rêve aujourd'hui, c'est parce que ça fait écho avec ce que vous vivez en ce moment.
00:59:49 - Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, tout à fait, je suis d'accord.
00:59:53 - Moi ce que j'entends aussi, c'est que il y a cette idée de "je retourne aux sources, à l'origine".
01:00:00 J'entends parler de passerelle de père où ? Pérou ?
01:00:04 Où il est le père ? Attendez deux secondes, juste laissez-moi...
01:00:07 Il y a une histoire de portefeuille, d'identité, et vous êtes rassurée de garder votre identité.
01:00:15 Est-ce qu'aujourd'hui vous êtes bien à l'aise avec qui vous êtes, là où vous êtes ?
01:00:21 - En fait, je suis à l'aise... C'est compliqué parce que je travaille à mon compte.
01:00:31 Donc, à l'aise, non. Je dirais que ma vie d'avant... Enfin, ma vie de maintenant, je l'aime beaucoup,
01:00:37 parce que je l'ai choisie, c'est moi qui ai choisi, je suis partie depuis plus de deux ans.
01:00:41 Ça fait 25 ans que je suis installée, je suis à mon compte, je suis agricultrice.
01:00:46 Mais je pense que... Peut-être que j'ai pas...
01:00:54 Depuis certaines années, et maintenant, j'aime rire, j'aime beaucoup la communication et rire.
01:00:59 Et je pense que c'est ça qui me manque. Parce que je revois le monde, la foule, la communication, le rire.
01:01:06 J'aime ça. Alors peut-être... Après, c'est un choix de vie. J'aime la nature.
01:01:11 - Oui, vous avez votre sac à dos.
01:01:14 - Et peut-être l'aventure. En fait, jeune, j'avais pas peur de l'aventure.
01:01:20 Et là, en l'héritant, je me suis aperçue que je me suis tellement fermée dans ce que je fais,
01:01:26 que j'ai perdu le goût de l'aventure. Voilà. Ça peut-être ça...
01:01:31 - Ah oui, c'est chouette ce que vous dites, d'avoir perdu votre sac à dos.
01:01:34 - Oui, oui, oui. Et peut-être que c'est l'aventure.
01:01:36 - Non, mais votre rêve est pas négatif. Il vous indique bien que vous êtes encore capable d'avoir cette jeunesse,
01:01:43 si je puis dire, qui vous permet d'aller à l'aventure.
01:01:46 - Puisque de toute façon, quoi qu'il arrive, vous le retrouvez, ce portefeuille.
01:01:50 - Oui, oui, oui. C'est vrai. - Et il est toujours sur vous, en plus.
01:01:52 Vous cherchez, mais il est toujours sur vous.
01:01:54 - Oui. Alors l'argent, je m'en fous beaucoup, plutôt.
01:01:56 - Oui, c'est une histoire d'identité, en fait. Vous comprenez, je pense, dans ce symbole.
01:02:00 Et puis, il y a cette filiation du mariage, la ville natale, de naissance.
01:02:06 Le Pérou, qui est quand même un mot assez fort dans cette passerelle.
01:02:10 Donc, c'est l'autorisation à aller vers qui vous êtes, à continuer à vivre aussi.
01:02:16 - Peut-être qu'il faudrait, comme ça, par un travail de visualisation personnelle,
01:02:22 vous amuser à imaginer ce qu'aurait été votre vie si, en effet, vous aviez épousé ce garçon
01:02:28 qui vole votre robe de mariée. Parce que ça, c'est quand même très symbolique.
01:02:32 - Alors, ma vie aurait été très aventurière, je pense, oui.
01:02:36 - Voilà. Et donc, il y a un peu de nostalgie de cette vie-là que vous n'avez pas pu avoir.
01:02:40 Mais voyez aussi le côté négatif qu'elle aurait pu avoir, cette vie.
01:02:44 - Oui, c'est ce que j'allais vous dire.
01:02:46 - Et ça va vous aider à tourner la page, vraiment, une bonne fois pour toutes.
01:02:48 - Oui, oui, oui. Tout à fait, tout à fait. Je suis d'accord.
01:02:51 Elle aurait été très aventurière, mais le gros problème, c'est que cette personne-là,
01:02:56 enfin, si je peux le dire à l'antenne...
01:02:58 - Mais, dites-tout à l'antenne, on parle de vrai, ici.
01:03:00 - Elle est décédée, en fait. C'est quelqu'un qui est décédé.
01:03:06 C'est ça qui est bizarre, ça, voilà.
01:03:08 Et je pense que j'ai peut-être passé mon deuil, en fait.
01:03:12 - Ah, ben oui.
01:03:13 - Alors, un deuil, mais j'ai eu deux coups sur coup dans ma vie.
01:03:17 Deux personnes que j'ai profondément aimées, donc lui et ma meilleure amie.
01:03:20 Et c'est deux personnes-là que j'ai vraiment profondément aimées.
01:03:23 Alors, peut-être...
01:03:25 Quand je dis profondément aimées, c'est parce que j'étais jeune,
01:03:28 alors après, peut-être qu'on se serait séparées, voilà.
01:03:30 Enfin, je veux dire, voilà, c'est ce que je me dis tout le temps.
01:03:32 Mais on était jeunes, donc voilà, ça se passait.
01:03:35 C'est comme ça.
01:03:36 Et je me dis tout le temps que je me suis peut-être aussi interdite.
01:03:39 J'aime les gens, j'aime parler avec les gens,
01:03:41 mais je ne veux certainement pas m'attacher avec les gens.
01:03:43 À part avec mon mari, où j'ai... Après, j'ai dit "lui, je vais m'attacher".
01:03:46 Mais ce n'était pas quand je l'ai connue, l'amour que j'ai eu avec cette femme-là.
01:03:51 - Oui, c'était moins risqué, du coup, de souffrir.
01:03:53 - Voilà, voilà, tout à fait.
01:03:55 Le risque, là, ouais, ouais.
01:03:57 - Peut-être, oui. Il faut nettoyer ça.
01:04:00 Je pense que ça va vous relibérer et ça va vous permettre à nouveau de rire,
01:04:05 autant que vous avez envie de rire.
01:04:07 - Oui, oui, parce que c'est vrai que quand je suis à Montpellier,
01:04:10 justement, quand je vais voir ma famille sur Montpellier,
01:04:12 parce que je les ai tous là-bas,
01:04:14 souvent, ma fille, elle me dit "mais tu es complètement différente quand tu es là-bas,
01:04:18 quand tu es ici, tu as la joie".
01:04:21 Mais voilà, mais après, j'aime ma vie.
01:04:23 - Oui, mais Sandrine, ce qui est vraiment important à comprendre,
01:04:26 et je crois que c'est ça qu'il faut vraiment que vous entendiez,
01:04:29 c'est en vous, ça.
01:04:31 C'est pas à Montpellier.
01:04:33 C'est pas nécessaire d'être à Montpellier pour avoir ça.
01:04:35 - Tout à fait, je suis d'accord avec vous.
01:04:37 - C'est comme ça qu'il faut vraiment comprendre.
01:04:39 - C'est dans votre poche.
01:04:41 - Voilà.
01:04:42 - Ça, il faut que je reprenne à revivre et à vivre.
01:04:45 En attendant, depuis que je vous écoute et que j'écoute un peu tout votre mois noire,
01:04:48 je le disais justement,
01:04:50 eh bien, je rapprends, vous me rapprenez un petit peu à tout ça.
01:04:54 Ça, c'est des choses que vraiment, je gardais à moi à l'intérieur
01:04:57 et toujours avancé, et puis il fallait que tout soit...
01:05:00 Et c'est vrai que depuis que je vous écoute,
01:05:02 je trouve que depuis quelque temps, il y a beaucoup de transformations.
01:05:04 Et d'ailleurs, je fais une petite parenthèse, et ça, ça m'avait fait rire.
01:05:06 J'ai un ami d'enfance, mais...
01:05:09 On était au lycée enfant de Montpellier,
01:05:11 qui, je ne sais pas s'il va m'écouter, mais il m'avait fait rire,
01:05:13 parce qu'un jour, il m'a envoyé un message,
01:05:15 parce qu'on s'était retrouvés par le biais de Facebook,
01:05:17 des anciens élèves, aux copains, et puis il me dit,
01:05:19 "Je t'ai vue à l'émission de Brigitte, c'est bien toi, qu'est-ce que..."
01:05:22 Il m'a dit "J'ai reconnu ta voix".
01:05:24 Voilà, donc...
01:05:26 - Et bien on l'embrasse !
01:05:28 - Parce que, franchement, j'aime beaucoup,
01:05:33 et d'ailleurs, je rigole des fois sur des sujets...
01:05:35 Heureusement, enfin, merci.
01:05:37 - Merci à vous.
01:05:39 - Merci à vous Brigitte, parce que...
01:05:41 On se sent moins seule, voilà.
01:05:43 Je le dis tout le temps, quand je vous écoute, on se dit "Ah ben oui, merde..."
01:05:45 - Arrêtez, vous allez me faire pleurer.
01:05:47 - Mais non !
01:05:49 - Allez, on fait une petite pause, et on se retrouve pour le Love Conseil dans un instant.
01:05:52 Merci Sandrine.
01:05:54 - Eh bien Sandrine Boulanger, je propose de mieux vivre avec soi-même,
01:06:05 et en règle générale, du coup, on vit mieux avec les autres.
01:06:08 Mais parfois c'est bien de commencer à...
01:06:11 de revenir à soi,
01:06:13 et de ne plus chercher à plaire à tout prix aux autres,
01:06:16 mais tout faire pour se plaire.
01:06:18 Par exemple,
01:06:20 se mettre des vêtements dans lesquels on se sent bien,
01:06:23 avec lesquels on est bien,
01:06:25 et puis, rester soi-même,
01:06:27 et agir toujours en accord avec son éthique.
01:06:30 Je crois qu'on n'est pas assez lucide
01:06:33 sur nos propres valeurs,
01:06:35 et à partir du moment où on n'est pas assez lucide avec nos propres valeurs,
01:06:38 on se laisse un petit peu guidé par
01:06:41 son partenaire, ses amis,
01:06:43 ses collègues,
01:06:45 donc c'est vraiment important de se respecter,
01:06:48 de respecter ses propres valeurs,
01:06:50 et puis voilà.
01:06:52 C'est déjà la première chose, me semble-t-il, indispensable.
01:06:55 - Oui, c'est remettre du cadre aussi, c'est faire un bilan,
01:06:58 mais vous avez tout à fait raison.
01:07:00 Quand on n'est pas très au clair avec soi-même, ses limites,
01:07:02 et ce dont on a envie, on laisse plutôt l'entourage, les autres,
01:07:05 décider pour nous.
01:07:07 - Qu'ils vont nous emmener dans des chemins qui ne sont pas forcément les nôtres.
01:07:10 Il faut se respecter, ça on le dit souvent,
01:07:12 mais respectez-vous, même si ça fait un peu souffrir autour de vous,
01:07:15 même si il y a des gens qui trouvent que vous êtes peut-être un peu égoïste,
01:07:20 ben non, se respecter, c'est pas être égoïste,
01:07:23 être égoïste, c'est prendre l'autre comme un objet,
01:07:27 et ne pas respecter l'autre,
01:07:30 mais se respecter, ça me paraît évident.
01:07:33 Acceptez aussi vos émotions,
01:07:35 je suis toujours un peu surprise
01:07:37 du nombre de personnes qui, au fond,
01:07:40 ne réalisent pas vraiment qu'elles ont été en colère,
01:07:43 qu'elles ont eu peur, qu'elles sont tristes.
01:07:45 Moi, par exemple, vous avez un gros chagrin,
01:07:49 vous avez perdu votre animal de compagnie,
01:07:52 ben oui, c'est normal d'être triste, vous avez le droit d'être triste,
01:07:54 il ne faut pas banaliser ça comme si ce n'était pas grave,
01:07:57 c'est grave.
01:07:59 - C'est une autorisation à ressentir les choses.
01:08:01 - Et puis, fuyez toutes les personnes qui vous culpabilisent,
01:08:06 alors que vous essayez juste d'être heureux, de vivre et de prendre du plaisir.
01:08:10 Parce que ça, c'est vrai que la culpabilisation,
01:08:12 c'est une méthode qui est très très fréquente.
01:08:17 - Il y a un jeu quand même derrière,
01:08:18 c'est qu'on essaye de faire changer d'opinion l'autre quand même.
01:08:22 - Et puis, si vous avez autour de vous des personnes
01:08:25 qui sont très très différentes de vous,
01:08:27 que ce soit dans la famille ou dans le travail,
01:08:30 vous êtes obligés quand même de les fréquenter,
01:08:32 acceptez de les fréquenter, acceptez qu'elles existent,
01:08:36 mais n'essayez pas de vouloir avoir raison avec elles,
01:08:41 ou de vouloir communiquer réellement avec,
01:08:43 de toute façon ce n'est pas possible,
01:08:44 vous êtes de deux mondes différents,
01:08:47 soyez tolérants, voilà,
01:08:49 mais n'essayez pas de vous entendre, c'est tout à fait inutile,
01:08:51 mais soyez juste tolérants.
01:08:53 Sinon, on se fait du mal à vouloir essayer de convaincre quelqu'un
01:08:56 qui de toute façon n'a pas la même conviction que nous.
01:08:59 - On ne peut pas changer les gens.
01:09:01 Et déjà, si vous arrivez à tout ça,
01:09:03 vous allez voir, vous allez vivre beaucoup mieux.
01:09:05 Bonjour Laurence.
01:09:07 - Bonjour Brigitte, bonjour Sandi.
01:09:09 - Bonjour Laurence.
01:09:10 Vous avez reçu ce joli petit bijou ?
01:09:12 - Oui, j'ai reçu de jolis petits bijoux.
01:09:15 Ce n'est pas évident d'enchaîner avec légèreté,
01:09:17 après quelques mots là tout de même.
01:09:20 Mais bon.
01:09:21 - Si, je viens de dire qu'il faut se faire plaisir,
01:09:23 et que ce n'est pas une question d'égoïsme.
01:09:26 - Voilà, c'est ça.
01:09:28 On va partir sur cet aspect là,
01:09:31 pas sur le côté émotions, chagrin éventuel.
01:09:34 Et on va partir sur de la légèreté.
01:09:36 Oui, j'ai reçu ce très joli...
01:09:38 - Alors, excusez-moi, j'ai oublié de dire de quoi il s'agit,
01:09:40 et ça c'est important.
01:09:41 Donc c'est un kit de boules de geisha,
01:09:43 frisky, de la marque Pilotalk,
01:09:46 qu'on retrouve sur l'enseigne RueDesPlaisirs.com.
01:09:49 Je vous laisse les décrire, Laurence ?
01:09:51 - Voilà. Alors c'est très très girly,
01:09:53 c'est absolument adorable.
01:09:54 C'est dans un bleu layette.
01:09:56 En plus c'est très doux au toucher,
01:09:58 parce que c'est en silicone.
01:09:59 Et puis il y a un petit diamant au bout.
01:10:02 - Ouais, c'est joli ça.
01:10:03 - Un petit brillant au bout.
01:10:04 - Ouais, ouais, j'aime bien.
01:10:06 - Donc c'est déjà un bel objet,
01:10:09 dans un beau coffret.
01:10:11 Et puis c'est amusant de jouer et d'essayer, évidemment.
01:10:16 Donc évidemment j'ai essayé.
01:10:18 J'ai essayé en solitaire.
01:10:20 - C'est fait pour ça.
01:10:22 - Alors il y a quelque chose de particulier,
01:10:23 il y a un petit biais dans le plaisir que ça peut générer,
01:10:25 parce que quand c'est envoyé par Brigitte Lahaye,
01:10:27 évidemment, ce n'est pas pareil que quand on l'a commandé toute seule,
01:10:31 comme ça, devant son ordinateur.
01:10:33 - Écoutez, je suis ravi que ce soit un plus.
01:10:36 - Oui, c'est absolument un plus.
01:10:39 Donc voilà, au niveau sensation,
01:10:43 il faut bien que les auditeurs soient conscients
01:10:45 que ce n'est pas un modèle vibrant ou quoi que ce soit.
01:10:47 C'est minimaliste du point de vue de la technologie.
01:10:52 C'est un petit peu lesté,
01:10:53 puisqu'il y a deux poids différents,
01:10:56 selon ce qu'on veut essayer.
01:10:57 Il y en a un qui est fait avec une boule,
01:10:59 et il y en a un où il y a deux boules,
01:11:01 l'une à accrocher à l'autre,
01:11:03 et qui...
01:11:04 - Donc une qui est un peu plus lourde.
01:11:05 - Donc on le laisse dans l'intérieur.
01:11:07 - Oui, quand il y en a deux, c'est un peu plus lourd.
01:11:10 C'est-à-dire qu'on commence par celle où il n'y en a qu'une,
01:11:12 et puis après on prend les deux.
01:11:14 - C'est tout à fait ça.
01:11:16 C'est tout à fait ça.
01:11:17 Alors après, il y a les conditions d'utilisation.
01:11:20 Ça peut être la petite joie solitaire et discrète dans sa chambre,
01:11:24 ou ça peut être le petit plaisir de savoir
01:11:26 qu'on l'a avec soi en un lieu public, bien sûr.
01:11:29 - Vous êtes une coquine, Laurence !
01:11:32 Vous avez un beau théâtre érotique.
01:11:34 Et là, vous les avez ou pas ?
01:11:36 Dites-moi tout, on est entre nous.
01:11:38 - Parfois, je vous appelle.
01:11:39 Ça rendrait difficile la concentration sur le propos.
01:11:44 Mais effectivement, ça aussi, en effet,
01:11:47 soyons plus sérieux,
01:11:49 de se recentrer sur soi-même et sur sa morphologie.
01:11:52 Parce que lorsqu'on les a à l'intérieur, forcément,
01:11:55 on essaye de les sentir, on joue avec ses muscles.
01:11:57 Et donc, je ne dirais pas que c'est un orgasme foudroyant.
01:12:01 Il faut quand même avoir une activité parallèle.
01:12:05 Mais c'est quelque chose de très intéressant
01:12:09 pour se remettre, pour avoir en conscience
01:12:14 une partie de son anatomie
01:12:16 que l'on n'utilise pas quand même quotidiennement.
01:12:19 - C'est tout à fait l'objectif.
01:12:22 Mais moi, ce que je trouve le plus intéressant,
01:12:25 c'est qu'elles sont vraiment très belles.
01:12:27 - Voilà.
01:12:28 - Après, une fois qu'elles sont dans le vagin,
01:12:30 on ne les voit plus beaucoup.
01:12:31 Je suis d'accord avec vous, Sandy.
01:12:33 J'ai vu à votre visage ce que vous pensiez.
01:12:37 - Je suis fan de vous, Brigitte.
01:12:39 Vous me cessez de m'étonner
01:12:41 malgré les décennies où on se connaît.
01:12:43 Oui, elles sont très très belles.
01:12:45 - Oui, moi je les trouve vraiment très belles.
01:12:47 Rien que pour ça, franchement...
01:12:49 - Mais c'est vrai que, Laurence,
01:12:50 vous faites une superbe description.
01:12:51 C'est magnifique.
01:12:53 - Ah, ça donne envie.
01:12:55 J'espère.
01:12:56 J'espère aussi que ça peut aider
01:12:58 certaines auditrices.
01:13:00 Parce qu'auditeurs, c'est...
01:13:02 - Non, non, surtout pas dans l'anus.
01:13:05 Parce que là, vous allez aux urgences
01:13:06 dans les deux heures qui suivent.
01:13:08 - Vous avez remarqué, parce que j'ai lu la notice.
01:13:10 C'est marqué.
01:13:11 - Oui, oui.
01:13:12 Non, non, dans l'anus, elles seraient aspirées.
01:13:14 On les retrouverait dans le rectum.
01:13:16 Et à mon avis, on ne les ressortirait pas tout seuls.
01:13:18 - Voilà.
01:13:19 Et ça finit en clinique.
01:13:20 C'est autre chose.
01:13:21 - C'est embêtant.
01:13:22 - Voilà, c'est embêtant.
01:13:23 Non, non, mais effectivement,
01:13:25 j'espère que certaines femmes
01:13:28 s'autorisent à s'offrir cela.
01:13:31 Ou que certains conjoints ou amants
01:13:33 ont l'idée de l'offrir.
01:13:35 Parce que, tout en étant très minimaliste,
01:13:38 pas sophistiqué, pas télécommandé, etc.
01:13:41 - Et puis écoutez, franchement, Laurence,
01:13:43 ça vaut 22,90 euros.
01:13:45 Il ne faudrait pas s'en priver, franchement.
01:13:47 - Ne vous en privez pas.
01:13:49 Alors là, c'est un peu court pour les avoir
01:13:51 sur ce long week-end.
01:13:52 Mais pour le pont de la semaine prochaine,
01:13:54 techniquement, c'est jouable.
01:13:55 - C'est tout à fait jouable.
01:13:57 Bravo, j'aime bien votre humour, Laurence.
01:13:59 Bon, quelle note vous leur donnez, alors,
01:14:01 à ce kit de boules de Geisha ?
01:14:03 - Moi, je donne du 8 sur 10.
01:14:05 Je dirais qu'il faut avoir un rapport à soi-même
01:14:08 et une certaine pratique de son corps, quand même.
01:14:12 Ou du moins, vouloir cheminer vers
01:14:14 une certaine connaissance de son corps.
01:14:16 Parce que sinon, ça peut être décevant.
01:14:18 Si on imagine que ça va déclencher des joies folles,
01:14:23 comme ça, juste en les insérant.
01:14:26 Mais 8 sur 10, ça me paraît largement justifié.
01:14:31 - Oui, et puis, moi, je rajoute quelque chose,
01:14:34 parce qu'on n'y pense pas toujours.
01:14:35 Par exemple, si vous avez envie
01:14:37 d'une stimulation clitoridienne,
01:14:39 vous mettez une boule de Geisha en amont
01:14:42 dans votre vagin, ce qui fait que ça stimule
01:14:44 un peu l'intérieur du vagin,
01:14:46 et ça redonne une sensation plus intéressante
01:14:51 avec la vibration du vibromasseur.
01:14:54 Donc, vous voyez, il y a aussi une utilisation
01:14:56 intéressante pour justement ne pas laisser
01:14:59 le vagin mort lorsqu'on se masturbe, par exemple.
01:15:03 - Absolument, mais n'ayez crainte,
01:15:05 j'avais cheminé vers cela.
01:15:07 - Je n'en doutais point, Laurence.
01:15:08 Ce n'était pas pour vous que je disais ça,
01:15:10 c'était pour ceux qui nous écoutent
01:15:11 et qui n'ont pas votre reconnaissance.
01:15:13 Bon, 8 sur 10, merci Laurence,
01:15:15 pour ce kit boule de Geisha frisky
01:15:17 de la marque Piloto, qu'on trouve sur l'enseigne
01:15:20 ruedesplaisir.com, donc vous l'avez compris,
01:15:23 Laurence, je vous conseille d'aller les chercher
01:15:24 pour le week-end de Pentecôte.
01:15:28 On va continuer avec un livre
01:15:31 de Stéphanie Dehort, qui est avec nous,
01:15:34 ça s'appelle "Synthia", c'est aux éditions Albain Michel,
01:15:36 c'est un roman, et pourquoi j'ai eu envie
01:15:39 d'en parler de ce roman, d'abord parce que
01:15:41 c'est un roman intéressant à lire,
01:15:43 parce que c'est l'histoire d'une femme
01:15:45 qui était donc agent secret pendant la guerre de 40,
01:15:50 et c'est une femme qui a une vie totalement extraordinaire,
01:15:53 et je trouve toujours intéressant de lire
01:15:55 des histoires vraies, parce que c'est une femme
01:15:57 qui a réellement existé, et qui montre
01:15:59 à quel point, oui, même au siècle dernier,
01:16:02 il y avait des femmes extraordinaires.
01:16:04 - Bonjour Stéphanie. - Bonjour Brigitte,
01:16:07 et bonjour Sandi. - Bonjour Stéphanie.
01:16:09 - Oui, franchement, c'est ce que j'ai trouvé,
01:16:12 enfin, j'imagine que vous vous êtes inspirée
01:16:15 de tout ce qu'on connaît de cette femme,
01:16:17 Betty Pack, qu'elle s'appelait.
01:16:19 - Oui, Betty Pack, j'ai fait énormément de recherches,
01:16:22 là, vous l'avez dit, c'est un livre profondément historique,
01:16:26 mais j'ai pour spécialité, en fait,
01:16:28 de les rendre vivantes, ces femmes-là.
01:16:31 Et je raconte l'histoire de Betty Pack,
01:16:34 - C'est réussi, hein ! - comme si elle était vivante,
01:16:39 avec vous, là, voilà.
01:16:41 - Oui, c'est d'autant plus réussi que,
01:16:43 Brigitte, c'est rare que vous présentiez des romans.
01:16:45 - Ça m'arrive quand vraiment, ils ont un...
01:16:48 - Ah oui, ça vous a vraiment plu !
01:16:50 - Oui, oui, non mais ce que j'aime...
01:16:52 - Ça a attiré votre attention. - Oui, oui, parce que cette femme,
01:16:54 qui est une grande passionnée,
01:16:57 qui ose, qui prend tous les risques,
01:16:59 enfin, je veux dire, on ne peut pas imaginer
01:17:02 ce que c'est, dans cette époque-là,
01:17:06 la vie qu'elle a eue, enfin...
01:17:08 - Bien sûr, même moi, en tombant sur mes sources,
01:17:11 je me disais, non, ce n'est pas possible !
01:17:14 - Oui, oui, mais sincèrement, vous n'avez rien inventé,
01:17:18 on est bien d'accord. - Je n'ai rien inventé,
01:17:20 on est bien d'accord. Alors, il faut dire que
01:17:22 Betty Pack, en fait, tombe dans l'espionnage
01:17:25 complètement par hasard, tout simplement
01:17:27 parce qu'elle a un amant qu'elle adore,
01:17:29 un espagnol, le franquiste... - Chouette !
01:17:31 - Elle a des amants, elle en a je ne sais combien,
01:17:34 et en même temps, elle a une magnifique histoire d'amour.
01:17:38 Mais on ne va pas tout raconter, hein, mais...
01:17:40 - Non, on ne va pas tout raconter,
01:17:42 mais Betty a compris une chose,
01:17:44 et je veux vraiment le dire dans votre émission,
01:17:46 c'est que la séduction, la séduction de la femme,
01:17:51 grâce à cette séduction, grâce à l'emprise
01:17:54 qu'elle a sur les hommes,
01:17:57 elle en fait ce qu'elle en veut.
01:17:59 Et naturellement, il y a derrière une idéologie,
01:18:02 parce qu'elle se bat contre Hitler,
01:18:04 elle se bat contre le fascisme,
01:18:06 et elle va arriver à obtenir des secrets
01:18:08 complètement fous,
01:18:10 juste en séduisant les hommes,
01:18:13 en obtenant d'eux tout ce qu'elle souhaite.
01:18:16 Et en plus, tenez-vous bien,
01:18:18 elle tombe amoureuse de chacun d'entre eux.
01:18:20 Et ça, je trouve ça incroyable et formidable.
01:18:23 - Mais moi, vous voyez, ce que je trouvais intéressant,
01:18:25 Stéphanie Déors, c'est pour ça que j'ai eu envie
01:18:27 de parler de ce roman qui s'appelle "Cynthia".
01:18:30 Je ne sais pas pourquoi vous l'avez appelée "Cynthia", d'ailleurs.
01:18:32 - Parce que c'est son nom de code.
01:18:34 Elle se nomme Betty Pack,
01:18:36 et elle se met à travailler pour le MI6,
01:18:40 et il faut un nom de code.
01:18:42 Donc, elle se présente ainsi,
01:18:44 quand elle voit les agents secrets,
01:18:46 "Mon nom est Betty Pack, appelez-moi Cynthia."
01:18:48 C'est son nom de code.
01:18:50 - Et alors, justement, ce que je voulais dire,
01:18:52 d'abord, elle est certainement très très belle,
01:18:55 mais ce que je voulais dire, c'est qu'à mon avis,
01:18:57 elle profite de cette période
01:18:59 pour oser vivre cette vie
01:19:01 qu'elle n'aurait peut-être pas pu oser vivre
01:19:03 si ça n'avait pas été la guerre.
01:19:06 - Oui, bien sûr. De toute façon,
01:19:08 elle est femme de diplomate,
01:19:10 et elle s'ennuie profondément dans son mariage.
01:19:13 Son mari est terne,
01:19:15 et elle trouve la première occasion pour s'en sortir.
01:19:17 Et la première occasion, c'est un amant,
01:19:19 c'est un homme, et puis un autre, et puis un autre.
01:19:21 Et comme la guerre arrive,
01:19:23 et ces hommes sont pris dans la tourmente de l'histoire,
01:19:26 et elle est prise à son tour dans cette tourmente,
01:19:30 et elle est repérée par les agents du MI6,
01:19:34 et qui vont lui proposer de travailler pour eux,
01:19:37 à une époque où l'Amérique n'est pas en guerre.
01:19:39 Donc elle est américaine.
01:19:41 Donc, quelque part, elle est capable,
01:19:43 elle est sujette à la traîtrise, si vous voulez.
01:19:45 Et puis ensuite, quand l'Amérique entre en guerre,
01:19:47 il n'y a plus de problème, bien sûr, bien entendu.
01:19:50 - Et alors, ce qu'il y a aussi de touchant,
01:19:52 et je ne raconterai pas la fin,
01:19:54 parce qu'il faut que les gens le découvrent,
01:19:56 mais elle épouse ce pauvre mec,
01:20:02 mais elle l'épouse parce qu'elle est enceinte, en fait.
01:20:05 - Ah oui, vous voulez dire le mari, bien sûr.
01:20:07 Oui, oui, elle l'épouse parce qu'elle est enceinte.
01:20:10 - Et il l'oblige à abandonner son enfant,
01:20:13 il essaie de la faire avorter.
01:20:15 Il y a aussi tout ça qui montre
01:20:17 ce qu'était être femme à cette époque-là.
01:20:19 Quelle aventurière et en même temps,
01:20:21 quelle femme de cœur.
01:20:23 Franchement, c'est vraiment...
01:20:25 On passe un très beau moment à vous lire.
01:20:28 Et puis, félicitations parce que vous l'avez rendue vivante.
01:20:31 Et j'imagine aussi que ça a demandé
01:20:33 un travail de recherche essentiel.
01:20:36 - Oui, bien sûr, il y a toujours beaucoup de recherche.
01:20:39 Mais si vous voulez, j'ai une chance, Paul,
01:20:41 c'est qu'à chaque fois, je deviens mes héroïnes.
01:20:44 Et donc, en écrivant, j'étais Betty Pack.
01:20:47 Et c'est beaucoup plus facile pour les faire avancer.
01:20:50 Je l'ai vraiment incarnée.
01:20:53 J'ai vécu sa vie, j'ai eu ses amants.
01:20:58 Et là, ça vous rend une histoire
01:21:00 qui va vous entraîner
01:21:03 et garder l'intérêt du lecteur.
01:21:06 Et en plus, sa vie est tellement aventureuse
01:21:09 qu'on se dit "ce n'est pas possible".
01:21:11 Mais si, c'est possible.
01:21:12 Et c'est une grande amoureuse.
01:21:14 - Évidemment.
01:21:15 J'imagine qu'il faut un peu de temps
01:21:17 pour la laisser de côté, Stéphanie Léhort.
01:21:20 - Oh, je n'y arrive pas.
01:21:22 J'avoue que je suis en pleine promotion actuellement.
01:21:25 Et c'est vrai qu'elle est tout le temps avec moi.
01:21:28 J'ai l'impression de revivre sa vie à nouveau.
01:21:31 En fait, c'est assez difficile,
01:21:33 quand on est un auteur,
01:21:35 de se confronter au quotidien, à aujourd'hui.
01:21:39 Parce que, quelque part,
01:21:40 on est beaucoup mieux dans l'histoire que l'on écrit.
01:21:43 Et j'ai tellement aimé être Betty Pack.
01:21:46 - C'est beau ce que vous dites.
01:21:48 - En tout cas, ça s'appelle "Cynthia".
01:21:50 C'est aux éditions Albin Michel.
01:21:52 Merci Stéphanie Léhort d'avoir parlé avec nous.
01:21:55 On fait une petite pause
01:21:56 et puis on va se retrouver pour le test du week-end.
01:21:59 A tout de suite.
01:22:00 - Eh bien, Sandy Boulanger,
01:22:08 je propose un test que vous pourrez retrouver
01:22:11 sur sudradio.fr.
01:22:13 Vous pourrez peut-être faire ce week-end,
01:22:16 si vous avez envie.
01:22:18 C'est Catherine qui va jouer le jeu avec nous.
01:22:21 Bonjour Catherine.
01:22:22 - Bonjour.
01:22:23 - Bonjour Catherine.
01:22:24 C'est un test de synchronisation.
01:22:26 C'est-à-dire que vous allez répondre à 8 questions.
01:22:29 8 questions, j'ai n'importe quoi.
01:22:31 À 20 questions.
01:22:32 Oui ou non.
01:22:34 Et puis, on verra si vous êtes en couple, j'espère.
01:22:40 - Oui, enfin oui.
01:22:42 J'ai un compagnon.
01:22:43 - Vous avez un compagnon, voilà.
01:22:44 Donc c'est ça qui compte.
01:22:45 Et donc on va voir si vous êtes dans une bonne intente,
01:22:48 en bonne synchronisation ou pas.
01:22:50 Donc voilà.
01:22:52 Au restaurant, est-ce que vous avez plutôt tendance
01:22:54 à choisir les mêmes plats,
01:22:55 comme vous êtes au restaurant ?
01:22:56 - Non, non, non, non.
01:22:58 - D'accord.
01:22:59 Est-ce que vous vous couchez tous les deux à la même heure ?
01:23:02 - Non.
01:23:04 - Bon.
01:23:05 Pour les vacances,
01:23:06 est-ce que vous êtes toujours d'accord
01:23:07 sur le choix de la direction où aller ?
01:23:09 - Oui, oui, oui.
01:23:11 - D'accord.
01:23:12 Vous adorez tous les deux faire des siestes coquines ?
01:23:15 - Ah oui, oui, oui.
01:23:16 - Ah bah ça va.
01:23:18 Vous avez beaucoup d'amis communs ?
01:23:21 - Oui, oui, oui, oui.
01:23:24 - Vous aimez aller vous promener dans la nature tous les deux ?
01:23:27 - Oui.
01:23:29 - Concernant les programmes télé,
01:23:30 vous êtes plutôt d'accord ?
01:23:32 - Non, pas vraiment.
01:23:34 - Bon.
01:23:35 Le dimanche, vous n'avez pas de difficulté
01:23:36 à choisir vos occupations ?
01:23:38 - Non, non, non.
01:23:39 - Oui ou non ?
01:23:40 - Non, non, non.
01:23:41 On n'a pas de difficulté.
01:23:42 - D'accord.
01:23:43 Donc c'est lui.
01:23:44 - Ah oui, oui, oui.
01:23:45 Pas de difficulté, excusez-moi.
01:23:47 - C'est important parce qu'après,
01:23:48 on fait des tests qui sont...
01:23:49 - Oui, oui, oui.
01:23:50 Je comprends.
01:23:51 - Alors, est-ce que vous votez pour le même candidat ?
01:23:54 - Oui, en principe.
01:23:55 Oui, oui, oui.
01:23:56 - D'accord.
01:23:57 Est-ce que vos besoins sexuels sont identiques ?
01:24:00 - Oui, on va dire.
01:24:02 Oui, oui.
01:24:03 - Vous avez bien de la chance.
01:24:05 - Ah, ah, ah.
01:24:06 Ah, ah, ah.
01:24:07 Ça se discute, ça se discute.
01:24:08 - Ça, c'est la question qui vous foidisse.
01:24:11 - Oui, oui, d'accord.
01:24:12 Ah, si.
01:24:13 - Vous êtes d'accord sur la question d'éducation des enfants ?
01:24:16 - Oui, oui, oui.
01:24:17 - Oh, ben ça va.
01:24:18 Vos sorties sont toujours communes,
01:24:20 c'est-à-dire vous sortez toujours ensemble.
01:24:22 - Non, pas...
01:24:23 Enfin, ça arrive qu'on ait un peu...
01:24:26 - Vous êtes issue du même milieu social.
01:24:29 - Oui, oui, oui, quand même, oui.
01:24:31 - S'il fallait choisir un autre pays pour y vivre,
01:24:34 vous seriez d'accord ?
01:24:35 - Je pense, je pense, je pense, je pense, oui.
01:24:39 - Vous aimez vos beaux-parents respectifs ?
01:24:42 - Alors...
01:24:43 - Il n'écoute pas, vous pouvez répondre.
01:24:45 - Oui, oui, on va dire oui.
01:24:48 - On va dire oui.
01:24:49 Question animaux domestiques, vous êtes d'accord ?
01:24:52 - Oui.
01:24:53 - Vous avez les mêmes goûts.
01:24:55 Question décoration de votre intérieur.
01:24:58 - Oui.
01:24:59 - Oh, dis donc.
01:25:00 - Très souple.
01:25:01 - Vous avez des passions communes ?
01:25:04 - Oui, oui, absolument.
01:25:06 - Vous riez des mêmes choses ?
01:25:08 - Oui, absolument.
01:25:10 - Vous êtes aussi amoureux l'un de l'autre ?
01:25:13 - Alors là...
01:25:15 C'est un piège, ça, hein ?
01:25:18 - Non, non.
01:25:19 - J'espère, j'espère, j'espère, oui.
01:25:21 On va dire oui, alors.
01:25:22 - Alors là, j'ai l'impression qu'on en a beaucoup.
01:25:24 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16.
01:25:30 On a 16 oui.
01:25:31 Alors, quand on est au-dessus de 12 oui, attention,
01:25:34 parce que vous êtes un peu trop fusionnels.
01:25:36 - Voilà, voilà.
01:25:37 - Il serait sans doute préférable de laisser à chacun un peu plus d'espace
01:25:40 afin de redonner de l'oxygène à votre relation.
01:25:43 - Bon, merci Brigitte !
01:25:47 - Non, non, mais c'est intéressant parce que, voyez,
01:25:49 on a l'impression comme ça, on fait le test,
01:25:51 on dit plus je vais dire oui, mieux ce sera.
01:25:53 Mais attention, parce que...
01:25:55 Il faut quand même qu'il y ait un peu de différence
01:25:58 pour créer de l'attention qui crée évidemment de l'espace et du désir.
01:26:04 - Et de la curiosité, on en revient.
01:26:06 - Oui, oui.
01:26:07 - Oui, merci Brigitte.
01:26:09 - Donc voilà, c'est juste ce qu'on peut vous dire.
01:26:11 Mais bon, après, c'est plutôt...
01:26:14 On entend bien dans la manière dont vous répondiez oui
01:26:17 qu'il y a de l'amour, de l'enthousiasme, de la passion
01:26:21 et que tout va bien entre vous.
01:26:23 - Oui, oui.
01:26:24 - Voilà.
01:26:25 - Merci en tout cas d'avoir joué avec nous, Catherine.
01:26:29 - Merci, au revoir.
01:26:31 - Alors, on est en fin d'émission.
01:26:33 Je pense qu'il serait bien pour tous ceux qui nous écoutent
01:26:35 de rappeler que vieillir c'est normal
01:26:39 et qu'après tout, c'est pas une maladie.
01:26:42 - Et que c'est complexe.
01:26:43 - Et que chacun va trouver sa manière de faire.
01:26:48 Donc je rappelle toujours qu'il y a des choses importantes.
01:26:53 La nourriture, bien sûr, le repos, le mouvement
01:26:57 et pas avoir peur, parce que si on a peur de vieillir
01:27:00 on va éviter de vivre en quelque sorte.
01:27:03 - Exactement, oui.
01:27:04 Et puis cette curiosité, c'est pas de côté.
01:27:07 Ça stimule beaucoup aussi, d'être curieux de soi, de l'autre, des autres
01:27:12 et puis faire de son mieux.
01:27:13 C'est de l'assouplissement mental en fait.
01:27:16 Voilà, il y a plein de choses qu'on peut peut-être pas faire.
01:27:18 Il y a ce qu'on voudrait, ce qu'on peut
01:27:20 et puis au milieu, il y a tout cet accès aux symboles.
01:27:24 - Et attention à ne pas vouloir trop s'occuper de ses enfants, de ses petits-enfants.
01:27:29 Bien sûr que c'est bien de s'occuper de ses petits-enfants et de ses enfants,
01:27:32 c'est pas ce que je veux dire, mais continuez à vous occuper de vous
01:27:36 et à avoir des plaisirs pour vous.
01:27:38 Parce que c'est ça aussi le risque, c'est de se dévouer aux autres
01:27:41 et de s'oublier.
01:27:42 Et quand on s'oublie un peu trop, on peut à ce moment-là ne plus faire ses pas de côté.
01:27:48 - Parce qu'après vous avez une solitude qui est subie
01:27:52 dès que les enfants et les petits sont plus là.
01:27:54 - Exactement, et à ce moment-là ça crée un grand vide
01:27:57 et il est parfois un peu tard pour se retrouver des activités.
01:28:00 - Et on devient pénible du coup pour les proches.
01:28:02 - Merci en tout cas Sandy Boulanger, merci beaucoup.
01:28:07 Je rappelle que vous avez aussi créé cette plateforme d'éducation érotique,
01:28:11 ça s'appelle 15 février.
01:28:13 Tout de suite vous retrouverez C'est votre avenir
01:28:15 et puis lundi on sera avec Christophe Médici
01:28:18 et on essaiera d'être en bonne relation, en bonne qualité relationnelle
01:28:21 avec soi-même et avec nos proches.
01:28:23 Bon week-end à tous.

Recommandée