• l’année dernière


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00:00 à tout prix le scénario de l'hiver dernier. Pour ne pas craindre le manque de gaz,
00:04 la France se dépêche de remplir ses stocks.
00:07 Les cuves sont presque à moitié pleines. En un mois, le stock a grossi de 15%
00:11 et avec une très faible part de gaz russe. Il ne représente plus que 10% des approvisionnements européens.
00:17 Margot Federer, quelles alternatives la France a-t-elle trouvé ?
00:20 Tout d'abord, la France a amplifié ses commandes auprès de pays déjà fournisseurs de gaz, en particulier la Norvège,
00:26 fournisseur traditionnel de l'Hexagone. Jacques Percebois est professeur émérite à l'Université de Montpellier.
00:31 La Norvège, c'était de l'ordre d'entre 35-37%. Donc à l'heure actuelle, on n'est pas très loin de 40% en provenance de Norvège.
00:38 Surtout, la France a importé massivement du GNL, du gaz naturel liquéfié en provenance des États-Unis,
00:43 si bien que nous avons été l'année dernière le premier pays importateur de GNL américain.
00:48 Les Américains ont beaucoup de gaz. Il est liquéfié des usines de liquéfaction dans le sud des États-Unis,
00:54 là où il y a beaucoup de fissement de gaz. C'est mis sur des métaniers, c'est-à-dire que le gaz est à l'état liquide.
00:59 Et puis il arrive dans un port français, par exemple au Havre. À ce moment-là, il est de nouveau regazéifié et mis dans les tuyaux.
01:06 Depuis quelques jours, la France peut aussi profiter d'un faible coût du gaz pour continuer à remplir ses stocks.
01:11 Sur le marché de référence du gaz européen, le prix du mégawatt-heure est passé sous la barre des 30 euros le 18 mai dernier,
01:17 son niveau le plus bas depuis deux ans.
01:19 - Margot Fauderet du service économie d'Europe 1.

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