Après l'horreur : le combat de Cécile pour un avenir meilleur
Lorsqu'elle avait 20 ans, alors qu'elle se promenait en moto avec un collègue, l'ex petite amie de cet homme qui les suivait en voiture a tenté d'ôter la vie de Cécile. Suite à ça, sa vie a basculé : amputation d'une jambe, elle a également failli perdre la seconde. Elle a dû faire le deuil de son ancienne vie, accepter ce nouveau corps et vivre avec la peur au ventre. Puis, elle se heurte à une deuxième violence, celle du système judiciaire qui laisse impunie celle qui lui a tout pris. Isolée, elle se bat aujourd'hui pour obtenir justice et n'a pas d'autres choix que de médiatiser son histoire pour espérer être entendue.
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AmusantTranscription
00:00 Je venais de rencontrer un collègue, il avait une grosse moto,
00:03 donc moi, passée les motos, je me suis dit,
00:06 pourquoi pas faire un tour avec lui, on avait les mêmes horaires.
00:08 Il m'a proposé de venir me chercher et de me redéposer.
00:11 De là, en repartant, son ex-petite amie nous attendait derrière chez moi,
00:15 dans un petit chemin de terre, et quand on est passé en moto,
00:18 elle a essayé de nous percuter en voiture.
00:20 De là, elle a pas réussi, on a fait un écart,
00:22 donc du coup, on a fait une course-poursuite.
00:24 Si c'est fini, c'est de s'en mettre plus loin.
00:26 Je suis descendue de la moto parce que lui voulait discuter avec elle.
00:30 Au moment où elle arrive, moi j'étais face à la barrière,
00:34 j'ai juste eu le temps de me retourner, elle m'a percutée comme ça.
00:37 Quand le choc a eu lieu, elle ne bougeait pas de sa voiture,
00:40 elle me regardait tout simplement, elle ne ressentait rien, rien du tout.
00:45 C'est lui, en m'entendant hurler, qui l'a sortie du véhicule
00:47 parce qu'elle ne voulait pas sortir.
00:49 Quand ensuite, il l'a sortie du véhicule,
00:51 elle est allée chercher son téléphone tranquillement sur le siège passager.
00:55 Elle me regardait sans même avoir d'expression.
00:58 J'étais bloquée entre la barrière et la voiture,
01:00 je ne pouvais absolument pas bouger, je ne voyais pas l'état de mes jambes.
01:04 Je hurlais tellement que je ne voulais pas rester comme ça jusqu'à l'arrivée des pompiers.
01:08 Tout simplement, il a retiré la voiture, ça a été le premier réflexe.
01:12 Et quand je suis tombée en arrière, j'ai vu l'état de mes jambes.
01:14 Je vois ma jambe qui est coupée, nette, l'os était coupé,
01:19 mon autre jambe était tordue, en angle droit, on aurait pu faire une équerre avec.
01:23 Et en fait, ce qui se passe, c'est que là, je me dis "mais je vais réellement mourir".
01:27 Il me manque une jambe, une jambe.
01:29 Il y a plein de choses qui ont défilé dans ma tête.
01:31 Je me suis dit "mais je vais mourir, ça y est, c'est les derniers instants".
01:35 Je vais vivre comment ? Je vais être en fauteuil roulant ?
01:38 Je ne connaissais pas maintenant les progrès qu'ils font actuellement sur les prothèses.
01:42 Je m'étais dit que j'aurais une jambe de bois, comme les pirates en fait.
01:46 Je me dis "j'ai qu'à me laisser mourir, elle est finie ma vie".
01:50 Mon collègue a appelé les pompiers directement.
01:52 Lui était sous le choc de ce qu'il voyait,
01:54 donc il n'arrivait pas à dire où on était, ce qu'il y avait, ce qu'il fallait.
01:59 Lors de la course-pursuite, en fait, on avait une voiture qui nous suivait déjà.
02:03 Dedans, j'ai eu la chance que ce soit un pompier en civil et une infirmière
02:07 qui sont intervenus directement et je pense que c'est ce qui m'a sauvé la vie.
02:10 Donc le pompier en civil qui était là a pris le relais,
02:13 a pris le téléphone et a contacté.
02:16 Moi en attendant, j'avais l'infirmière qui était à côté de moi,
02:19 qui me rassurait, qui m'a fait un garrot avec la veste de motard de mon collègue.
02:24 Elle me posait des questions toutes simples, si j'allais bien,
02:26 si j'avais pas trop chaud, si j'avais pas mal quelque part d'autre.
02:30 J'arrivais totalement à répondre.
02:31 Je parlais de choses ridicules comme "je dois aller travailler pour payer mon crédit",
02:36 des choses qu'on fait sous l'impact.
02:39 Sous le coup de l'adrénaline, on ne sent rien.
02:41 Je ne ressentais aucune douleur.
02:44 C'était juste de la peur que j'avais, la peur de mourir,
02:47 la peur de finir mes jours en fauteuil.
02:50 C'est au bout, au moment où les pompiers sont arrivés,
02:53 qui m'ont posé la morphine, que j'ai commencé à ressentir des douleurs.
02:56 Des douleurs atroces.
02:57 J'avais beau ne plus avoir de jambes, je sentais la douleur de ma jambe.
03:01 Et l'autre qui était en angle droit, c'était une horreur.
03:03 Je sentais mon cœur battre tellement vite.
03:06 Même après que la morphine soit passée,
03:09 j'arrivais pas à me calmer, j'avais encore mal.
03:11 C'était horrible.
03:13 Mais le problème c'est qu'il fallait que je sois évacuée à tout prix en urgence.
03:16 Un pompier m'a dit "on est désolée madame,
03:19 mais on n'a pas le temps de laisser la morphine agir,
03:21 on doit remettre votre jambe en place".
03:24 Donc ils m'ont réemboîtée la jambe pour pouvoir me mettre dans le camion,
03:28 pour me faire les premiers soins, pour après que je sois héliportée
03:31 à un gros hôpital parce que c'était en urgence.
03:33 Il y a juste deux fois où je ne me souvenais pas de ce qui se passait,
03:38 où j'ai eu des trous noirs,
03:40 parce qu'on m'a expliqué après à l'hôpital, par la suite,
03:43 qu'en fait ils ont été obligés de me réanimer deux fois.
03:45 J'ai été héliportée, donc le médecin dans l'hélicoptère
03:48 a essayé de ne pas que je dorme en fait, parce qu'il ne fallait pas dormir,
03:51 pour éviter une troisième crise cardiaque.
03:53 Je suis arrivée à l'hôpital,
03:55 je me suis réveillée le lendemain ou quelques jours après.
03:58 On ne m'a pas expliqué que j'avais perdu une jambe,
04:01 on m'a laissée avec mes parents.
04:02 Je savais très bien que j'étais amputée, je le savais.
04:05 Je ne pouvais pas parler, j'étais intubée,
04:07 je ne pouvais rien faire, j'essayais de parler, je pleurais.
04:10 Et le problème c'est que je sentais ma jambe,
04:12 je sentais des douleurs dans la jambe.
04:14 Donc je me suis dit, ils ont réussi à me la réparer,
04:17 ils ont réussi à me la remettre, mais non en fait.
04:19 Ce que je ressentais c'était les douleurs fantômes.
04:21 La jambe n'était plus présente, mais j'avais les douleurs qui étaient là.
04:24 Tout le monde se posait la question de comment j'allais réussir à vivre.
04:28 J'ai voulu tout de suite regarder,
04:29 parce que je me disais qu'ils avaient sauvé ma jambe.
04:31 J'ai regardé et j'ai vu qu'il me manquait ma jambe.
04:33 J'ai vu aussi que mon autre jambe était plâtrée.
04:36 À ce moment-là, le médecin m'explique que cette jambe-là,
04:39 à la base, on aurait dû, parce qu'elle était dans un mauvais état,
04:42 on aurait dû l'amputer.
04:43 Dans le genou, tous les ligaments étaient arrachés,
04:45 les tendons aussi, il n'y avait plus rien.
04:47 Il a pris en fait la décision de dire non, on peut lui sauver sa jambe.
04:50 Elle a eu 20 ans, on ne peut pas l'amputer de la deuxième jambe.
04:54 C'était qu'un délai, c'était à voir avec le temps,
04:57 parce que du coup, la jambe pouvait en fait m'écroser
05:00 et donc finir amputée quand même.
05:01 J'ai tellement menti pendant toutes ces années en croyant que j'allais bien,
05:05 à me dire, oui ça va, je vais bien, j'en rigole, j'aime ma prothèse, machin.
05:09 Mais au final, en fait, je ne m'aime pas, je ne m'aime pas du tout.
05:13 J'aimerais juste retrouver ma jambe, ma vraie jambe.
05:17 Il y a plein de trucs que je ne peux plus faire.
05:19 Rien qu'avoir une vie normale, marcher comme tout le monde.
05:22 Je ne peux plus aller me dire, je vais à la plage,
05:25 m'allonger dans le sable, ça peut rayer la prothèse.
05:28 Aller à la mer, je ne peux pas, parce que du coup, ma prothèse ne va pas dans l'eau.
05:32 Je ne me vois pas en fait me baigner avec des personnes qui vont regarder mon oignon,
05:36 qui vont me dire, ah c'est dégueulasse, ah mais pourquoi elle est là ?
05:39 Pour moi, j'ai l'impression en fait que n'importe qui dans la rue peut me faire du mal.
05:43 Le fait que je sois handicapée, je suis une fille facile pour me faire arracher mon sac.
05:47 J'ai développé en fait la peur des gens, alors que j'étais quelqu'un de très sociable.
05:51 La nuit, quand mes parents dormaient, je ne dormais pas.
05:54 Je restais réveillée, au moindre bruit, je sursautais.
05:58 Sous mon oreiller, j'avais un couteau.
05:59 Un couteau ne sert absolument à rien, mais c'était une sécurité me dire si elle rentre,
06:04 je lui plante le couteau.
06:06 C'est resté comme ça, mais des années en fait à me dire, elle va revenir,
06:10 elle a essayé de me tuer deux fois, parce qu'au final, il y a deux tentatives.
06:13 On ne dit jamais 203, elle va recommencer, elle voulait vraiment me tuer.
06:17 C'est pour ça que d'ailleurs, j'ai développé des peurs des personnes en sortant,
06:20 parce que j'ai peur qu'elles me retrouvent.
06:22 J'ai peur de beaucoup de choses en fait, j'ai peur de la voiture.
06:25 Je ne monte pas avec certaines personnes.
06:27 J'ai dû en fait, moi, de mon côté, continuer à me battre avec ma santé mentale.
06:30 J'ai déménagé à plus de deux heures pour en fait me retrouver toute seule.
06:36 Mais au final, en fait, ça n'a rien changé, parce que je vois quand j'entends trop de bruit,
06:39 que la nuit, j'entends une voiture qui va klaxonner ou j'entends gueuler dans la rue.
06:44 Je me dis, ça y est, elle m'a retrouvée.
06:45 Et à chaque moment, à chaque petit truc, je me dis, elle m'a retrouvée, elle m'a retrouvée.
06:48 Je suis bloquée en fait dans cette sphère qui fait que j'ai peur de tout.
06:52 J'ai beaucoup de gens autour de moi qui me disent, mais qu'est-ce qui va se passer après ?
06:56 Après, je vais pouvoir recommencer à vivre.
06:58 Alors, OK, je ne vais pas pouvoir recommencer à vivre tout de suite,
07:01 parce que je sais très bien que le fait de passer un procès,
07:04 surtout en assise, de devoir la voir, l'entendre raconter ses conneries,
07:09 ça va me faire énormément de mal.
07:10 Je vais être très faible, très atteinte.
07:13 Mais après, je me dirais, elle est en prison.
07:15 Elle n'est plus dehors, je peux vivre, je peux sortir.
07:18 Elle ne peut plus me faire de mal.
07:20 Vu que ça a été prémédité et volontaire,
07:22 il y a eu une procédure pénale qui a été ouverte directement.
07:25 Les gendarmes, exactement, sont venus m'interroger.
07:27 Ils ont catégorisé ça en accident de la route.
07:29 Ça a duré peut-être, je dirais, six mois comme ça, mon accident de la route.
07:33 Et j'ai décidé de me battre pour que ça soit jugé comme tel, en fait.
07:38 Parce que je savais très bien ce qui s'était passé.
07:39 J'ai envoyé une lettre à la ministre de la Justice.
07:42 Eux ont remis le dossier sur violence involontaire et entraînement à handicap à vie.
07:47 J'ai décidé de continuer de me battre, parce que ce n'était pas ça.
07:50 Dans l'épreuve, il n'y a pas eu de trace de freinage.
07:52 Elle dit qu'elle a glissé alors qu'on était en pleine canicule,
07:55 qu'il n'y avait pas d'eau, qu'il n'y avait pas d'huile sur la route.
07:57 Elle dit qu'elle s'est trompée de pédale.
07:59 On a eu la géolocalisation de son téléphone
08:01 pour dire qu'elle a été garée depuis un quart d'heure derrière chez moi.
08:04 Il y a énormément de preuves.
08:05 Mais même avec toutes ces preuves, la Justice n'a toujours pas réglé le problème.
08:10 Pour prouver qu'il y a une tentative de meurtre, c'est très compliqué.
08:13 Tant que le coupable ou la coupable ne dit pas volontairement
08:17 "je l'ai fait parce que je voulais la tuer", ça ne peut pas être prouvé.
08:20 Ça va faire six ans et c'est toujours pas fini.
08:22 La Justice, c'est très long.
08:23 Par rapport à tout ça, je pensais pouvoir avoir au moins un peu de sous de leur part.
08:28 Avec cet argent, je pourrais en fait améliorer ma prothèse.
08:32 Mais non, parce que vu que ça a été fait par un véhicule,
08:35 ils ne veulent pas m'avancer de sous.
08:37 Ils pensent qu'elle peut être innocentée grâce au véhicule.
08:40 Ils veulent attendre le procès final pour qu'en fait ils puissent me donner de l'argent.
08:45 L'assurance, dès le lendemain de l'accident, c'est d'exister en disant
08:48 "nous on ne payera pas, c'est volontaire, on n'a pas à payer une tentative de meurtre".
08:52 Ce que j'aimerais tout simplement, c'est améliorer ma vie.
08:55 Cette femme-là travaille avec les enfants.
08:56 Elle, elle est libre, elle est dehors, elle n'a pas de bracelet.
09:00 Elle a toujours son permis, bien sûr.
09:02 J'ai l'impression que c'est moi la coupable.
09:03 Parce qu'entre les rendez-vous au centre de rééducation, à l'hôpital,
09:08 les autres problèmes que ça crée, le psychologue, le ceci, le cela,
09:12 elle, elle est victime, moi je suis coupable.
09:13 Je suis en train de désespérer, je suis en train de lâcher prise,
09:16 je suis en train de me dire "j'aurai jamais justice".
09:19 Ma propre avocate, elle pense que ça fait tellement longtemps
09:22 que l'affaire est passée, qu'en fait elle ne prendra pas de prison.
09:25 Moi ça m'a dévastée.
09:26 J'ai toujours cru en la justice.
09:28 Je me suis toujours dit "elle ira en prison, elle paiera ce qu'elle doit".
09:31 Je ne lui souhaite même pas la mort, je ne lui souhaite même pas le même truc que moi.
09:35 Je lui souhaite juste d'aller en prison et de ressortir
09:37 et elle fait ce qu'elle veut de sa vie, mais de comprendre ce qu'elle a fait au moins.
09:40 J'avais de la colère, mais pas de la haine envers elle.
09:42 Et au fur et à mesure du temps, procédure sur procédure,
09:45 l'État, la justice qui fait que en fait "ah oui madame, mais il faut faire ci,
09:48 il faut faire ça, il faut ça, il faut ci, il faut..."
09:51 C'est la société qui crée en fait des monstres.
09:54 Le procès serait déjà fini, la procédure serait déjà terminée depuis bien longtemps.
09:58 Je n'aurais pas en fait ce côté noir.
10:00 Il faut savoir qu'il y a une autre injustice.
10:02 Je suis handicapée à moins de 80% en fait d'handicap.
10:05 Parce qu'eux considèrent que dès lors qu'on a une prothèse,
10:08 on est capable de faire tout comme avant.
10:10 Alors que pas du tout.
10:11 Je n'ai pas le droit à la Hache,
10:13 parce qu'en fait la Hache c'est une aide financière pour les handicapés.
10:18 Je n'y ai pas le droit parce que j'ai une rente d'accès en travail,
10:20 parce que j'étais en accès en travail.
10:22 J'ai été licenciée pour inaptitude parce que je ne peux pas travailler du coup.
10:26 Au mois d'août, je n'ai plus de chômage, donc je perds énormément d'argent.
10:30 Et en fait, je n'ai toujours pas le droit de travailler.
10:32 Parce que maintenant que j'ai fait en fait les tests physiques,
10:36 ma conseillère veut que je fasse des tests psychologiques
10:39 pour savoir si je peux me réinsérer dans la société,
10:41 si je peux sortir pour aller travailler.
10:44 Ça, ça va être très compliqué.
10:45 Donc en fait, je suis sûre à 200% qu'ils n'accepteront jamais
10:49 que je retourne travailler.
10:50 Sauf qu'au final, ça fait que je reste enfermée.
10:53 Donc lui, il venait à l'hôpital tous les jours.
10:55 Donc de là, on s'est mis en couple parce qu'il était très présent,
10:58 parce que j'avais besoin, parce qu'il m'apportait de l'attention.
11:01 Donc je me disais qu'il était sincère, qu'il s'en voulait
11:04 parce que c'était son ex-copine.
11:05 À un moment donné, du jour au lendemain, il arrêtait de venir.
11:08 J'avais beau lui envoyer des messages, j'avais beau l'appeler,
11:10 il ne venait plus.
11:11 Il s'était mis en fait en couple avec moi
11:13 parce qu'il avait peur que je porte plainte contre lui
11:15 parce qu'il n'avait ni permis, ni assurance.
11:17 En attendant, quand il était en couple avec moi à l'hôpital,
11:20 il s'était remis avec elle.
11:21 De là, l'enfant qu'elle a, c'est le sien.
11:24 Mais par contre, il a toujours témoigné en ma faveur
11:26 en expliquant ce qui s'était réellement passé,
11:28 même s'il était encore en couple avec elle.
11:29 Et c'est pour ça qu'à l'heure actuelle,
11:32 je me retrouve que ça fait trois ans que je suis célibataire.
11:35 Aujourd'hui, j'ai besoin en fait que la justice fasse son travail
11:39 et en fait réalise pour enfants de pouvoir recommencer à vivre.
11:42 Je n'ai pas le choix de faire médiatiser mon affaire
11:44 pour au final que quelqu'un m'entende et quelqu'un fasse quelque chose.
11:48 Parce que pour les personnes, si on n'est pas entendu,
11:51 si on laisse ça comme ça traîner, personne ne fera rien.
11:53 Aujourd'hui, c'est un vrai appel à l'aide que je vous lance.
11:55 Je sollicite cette justice pour que je sois enfin reconnue comme victime.
12:00 Si vous pouvez m'aider dans un sens ou dans un autre pour mon histoire,
12:03 s'il vous plaît, contactez-moi.