Mardi 23 mai 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Hector Chemelle (Spécialiste Instruments & Archets, Aguttes) , Adrien Vecten (Expert-comptable, Comptoir de l'expertise et du conseil) et Matthieu Lafont (Avocat associé, Cabinet Lafont et associés)
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00:00 *Musique*
00:08 Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, le rendez-vous quotidien de Bsmart dédié à vos finances personnelles.
00:15 Au sommaire de cette édition, nul besoin de faire du violon pour acheter un violon.
00:21 Dans Patrimoine, passion ce lundi, c'est l'investissement dans les instruments de musique qui nous intéressent.
00:25 Des pièces magnifiques, certaines historiques et supposées surtout très rentables.
00:30 C'est ce qui a poussé d'ailleurs la maison de vente aux enchères agutes à rouvrir son département dédié aux instruments et archets.
00:36 Hector Chemel, violoniste et spécialiste instruments pour la maison de vente, sera avec nous dans une minute.
00:42 Et puis dans Jeu Patrimoine, frais réels ou forfaits, comment choisir ?
00:47 Si face à votre déclaration d'impôt vous hésitez, je vous conseille de rester avec nous,
00:51 déclarer ses frais professionnels peut être laborieux lorsqu'on ne sait pas par où commencer.
00:56 Nos deux experts vont nous aider à comprendre quel abattement fiscal choisir en fonction de sa situation professionnelle,
01:01 de ses revenus aussi, mais d'abord comme promis, on parle musique dans Smart Patrimoine, c'est parti !
01:07 Avez-vous déjà pensé à investir dans les instruments de musique ?
01:15 En plus d'être de très beaux objets, certains instruments peuvent aussi représenter des investissements très lucratifs.
01:21 Certains investisseurs se tournent désormais vers ce type de placement.
01:25 Pour en parler, notre invité aujourd'hui, Hector Chemel, spécialiste instruments et archets pour la maison de vente aux enchères à Guth.
01:30 Bonjour !
01:31 Bonjour !
01:32 Bienvenue dans Smart Patrimoine Hector Chemel, merci beaucoup de nous accompagner.
01:35 Merci pour le favoir.
01:35 Vous êtes également, je le disais, ancien musicien professionnel, violoniste très précisément.
01:41 Comment on passe de jouer un instrument à vendre un instrument de musique ? Expliquez-nous.
01:45 Écoutez, très simplement, je pense qu'évidemment, le fait d'être violoniste professionnel, il y a tout un aspect passion.
01:52 Je ne pense pas qu'on puisse totalement dissocier la pratique instrumentale de l'objet sur lequel on joue,
01:58 parce qu'il y a toute une part émotionnelle, historique qui est rattachée à chaque instrument.
02:03 En tout cas, pour moi, ça a été assez naturel de me passionner pour la facture instrumentale et donc d'effectuer cette passerelle.
02:11 Au moment où vous étiez violoniste, vous aviez déjà entendu parler de cet investissement-là dans les instruments de musique.
02:16 Vous, vous le voyez comme un instrument. Est-ce que vous le voyiez déjà à l'époque comme un investissement ?
02:20 Bien sûr, quand on est musicien, on s'en rend compte assez naturellement, parce que c'est un investissement important.
02:27 Toutes les très belles pièces ont pris énormément de valeur, donc c'est assez difficile pour les musiciens de pouvoir s'offrir un bel instrument de nos jours.
02:35 Donc on ne peut pas complètement l'ignorer. Évidemment, on se tient en général informés des bons résultats en salle de vente et des ventes records qui peuvent avoir lieu.
02:45 Et donc c'est cette expertise d'ancien musicien qui vous a fait arriver à la Maison de vente aux enchères à Guth ?
02:50 Absolument. Écoutez, la Maison de vente aux enchères réalisée...
02:54 Donc déjà, il faut savoir que je participe à la réouverture d'un département.
02:58 C'est la Maison à Guth, à coordonner les ventes d'instruments pendant une quinzaine d'années.
03:04 Il y a eu une vente assez spectaculaire en juin dernier, avec la vente d'un violon de Guarnerius del Gesù pour 3,5 millions d'euros,
03:13 qui a certainement encouragé la Maison à cette réouverture.
03:19 Pourquoi le département avait fermé ?
03:21 Alors ça, je l'ignore. Je pense que la Maison s'est concentrée sur d'autres spécialités.
03:26 Et puis c'est vrai que c'est un marché assez particulier, donc c'est important.
03:31 Et là, je peux répondre à votre question. Je pense que cette démarche de la Maison,
03:35 d'aller chercher un ancien musicien professionnel, s'inscrit dans cette démarche,
03:38 parce qu'il faut avoir quelqu'un qui comprenne ce milieu et qui soit en mesure de parler à la fois aux acheteurs et aux vendeurs.
03:44 Est-ce que vous aviez constaté peut-être une forte demande sur ces objets, ou en tout cas une demande un peu plus importante ?
03:51 Alors bien sûr, c'est un marché qui est toujours dynamique.
03:54 D'une part, évidemment, les musiciens cherchent toujours à acheter ou à vendre leurs instruments.
03:59 C'est un marché qui est... Un instrument de musique, c'est à la fois un outil de travail, c'est un moyen d'expression,
04:05 mais c'est aussi pleinement sa place dans le marché de l'art, puisque ce sont des pièces uniques à une valeur historique,
04:12 donc qui peuvent être potentiellement très recherchées par les collectionneurs, les investisseurs.
04:16 Donc oui, c'est des biens sur lesquels il y a toujours beaucoup de demandes.
04:20 Vous parliez d'investisseurs, de collectionneurs. Justement, quel est le profil de ceux qui investissent aujourd'hui dans ces instruments de musique ?
04:26 Est-ce que ce sont des passionnés, forcément, dites-nous ?
04:29 Alors, pas nécessairement. Évidemment, un passionné peut chercher pour sa collection une pièce unique, un instrument rare, voilà.
04:40 Après, voilà, on peut tout à fait investir en n'étant pas passionné de musique. En tant que placement, c'est quelque chose qui est possible.
04:47 Il y a des gens qui le font en tant que philanthropes pour prêter l'instrument ensuite à des musiciens, des fondations.
04:52 Ce sont des choses qui peuvent se faire. Ce qui est indispensable, par contre, je pense, et c'est ce que propose aussi la Maison Aguthe,
04:58 c'est d'accompagner ces personnes-là, puisque pour réaliser un investissement pertinent, il faut bien sûr pouvoir être accompagné.
05:05 Vous, vous le conseillerez à tout le monde, ce type d'investissement ?
05:09 Écoutez, oui, mon passé de musicien ne peut pas, évidemment. Je conseillerais à tout le monde, au minimum, de s'y intéresser,
05:16 parce que c'est un aspect peut-être du marché de l'art qui est un peu un marché de niche, c'est un peu particulier.
05:21 Ça intéresse de plus en plus d'investisseurs, c'est ce que vous disiez, mais ça reste petit.
05:27 Non, c'est un marché important qui a réalisé des très beaux résultats. Le violon le plus cher du monde a été vendu pour près de 16 millions d'euros.
05:40 Donc c'est un Stradivarius, mais on peut tout à fait investir dans ce marché sans être spécialisé, ni particulièrement connaisseur, à condition d'avoir les conseils adéquats.
05:53 Qu'est-ce qui plaît selon vous dans les caractéristiques d'un instrument de musique ? Je ne vais pas vous demander ce qui vous plaît.
05:57 Vous, j'imagine qu'il y a plein de choses qui vous plaisent, mais qu'est-ce qui plaît à ces investisseurs selon vous ?
06:01 Il faut savoir que le marché des instruments, c'est un des meilleurs placements. On a une progression qui est constante d'année en année.
06:11 On parle d'entre 3 et 5 % d'augmentation annuelle.
06:15 Donc là, vous parlez du marché ?
06:17 Oui, absolument. Parfois même plus, ça peut aller jusqu'à 10 % pour les instruments les plus précieux, Stradivarius, Guarnerius, etc.
06:25 Mais en tout cas, c'est un placement tout à fait sûr. Alors évidemment, il y a cet aspect financier, mais évidemment, on peut se passionner.
06:34 Ça reste un objet, une tradition d'artisanat extraordinaire qui est héritée.
06:40 Il faut savoir que le violon, par exemple, tel qu'on le connaît aujourd'hui, n'a pas bougé depuis le 18e siècle.
06:46 Donc c'est quelque chose qui mérite aussi qu'on s'y passionne en tant qu'objet.
06:50 On a donné des exemples de pièces et de prix assez monstrueux. Peut-être pour une fourchette un peu plus basse,
06:57 quel serait le ticket d'entrée pour un instrument de musique, pour un investisseur, ceux qui nous regardent par exemple aujourd'hui ?
07:03 Alors effectivement, comme vous dites, ça peut être des prix assez larges.
07:06 Effectivement, ça va de quelques centaines, quelques milliers d'euros à quelques millions, plusieurs dizaines de millions parfois.
07:13 Le ticket d'entrée n'a pas nécessairement besoin d'être très important.
07:18 L'essentiel, c'est d'être correctement conseillé pour faire un bon placement.
07:22 Puisque pour qu'un instrument prenne de la valeur, il y a quelques paramètres à prendre en compte.
07:27 Le nom de la personne qui l'a fabriqué, son état de conservation, etc.
07:32 Ce sont vraiment des choses très spécifiques qu'il convient d'avoir l'accompagnement adapté pour s'y pencher.
07:40 Et vous êtes là pour ça, c'est ça ?
07:42 Oui, c'est mon rôle dans la maison.
07:43 C'est d'assurer auprès des acheteurs comme des vendeurs ce lien conseillé pour l'opportunité de la vente, d'acheter, de placement, etc.
07:53 Ce sont effectivement des choses que je propose.
07:56 Vous parliez d'un marché en croissance.
07:58 Est-ce qu'on peut avoir une idée de comment évaluer dans le temps le prix d'un instrument, peut-être d'un instrument rare ?
08:04 Ce sont des valeurs qui ne chutent pas, qui ne baissent pas au fur et à mesure des années du tout ?
08:08 Absolument pas.
08:09 On a constaté depuis plusieurs dizaines d'années une progression constante, autour de 3 à 5 % pour les beaux instruments,
08:16 et au-delà, près de 10 % pour les instruments les plus précieux.
08:21 Ce sont vraiment des placements qui peuvent être intéressants.
08:23 Est-ce qu'on peut parler un peu de fiscalité pour ceux qui nous regardent, sans rentrer dans le détail ?
08:29 Quelle est la fiscalité qui s'impose à ces instruments musiques aujourd'hui ?
08:32 Il y a une chose que je trouve très intéressante, qui me touche particulièrement en tant qu'ancien musicien professionnel.
08:38 Il faut savoir qu'il y a un dispositif qui est proposé aux entreprises qui souhaitent investir dans un instrument musique.
08:43 Sur le même principe que pour les œuvres d'art original, les entreprises peuvent bénéficier d'une déduction d'impôt,
08:51 calculée sur le prix d'achat d'acquisition d'un instrument, qui va être étalée sur 5 ans à part égale,
08:59 avec un maximum de déduction annuelle de 20 000 euros ou 0,5 % hors taxe du chiffre d'affaires.
09:06 Pour cela, il faut juste accepter de jouer le jeu principal, qui est de prêter gratuitement l'instrument acheté à un artiste interprète,
09:17 qu'il soit professionnel ou étudiant. L'essentiel, c'est de mettre à disposition cet instrument, de permettre qu'il soit joué.
09:23 Là, je suis particulièrement sensible à ça.
09:27 C'est intéressant pour les musiciens. Vous disiez tout à l'heure que beaucoup de musiciens aujourd'hui n'ont pas les moyens,
09:31 ou en tout cas ont des difficultés pour acquérir des instruments de musique.
09:37 Comment vous arrivez à faire ce lien aujourd'hui entre cette maison de vente aux enchères, cet accompagnement d'investisseurs,
09:43 sur des fois des montants très impressionnants, tout en étant toujours aux côtés des musiciens, en leur disant qu'il y a des instruments qui seront accessibles pour vous ?
09:52 Effectivement, le marché a évolué. Les très beaux instruments devaient être difficiles à acquérir pour un particulier, pour un musicien.
09:59 Maintenant, il faut savoir qu'il n'y a pas que des instruments qui atteignent des millions.
10:03 Dans notre prochaine vente, on a à cœur qu'elles soient accessibles aussi.
10:08 Après, vraiment, c'est pouvoir rendre ce marché accessible aussi bien aux collectionneurs, aux investisseurs qu'aux musiciens, amateurs, professionnels.
10:18 C'est vraiment essentiel que ce soit ouvert.
10:20 C'est une ambition de la maison Agut aujourd'hui, c'est ça, d'ouvrir, d'aller chercher de nouveaux acheteurs ?
10:25 Alors, je dirais qu'une de mes ambitions principales, c'est que traditionnellement, les maisons de vente en chère ne sont pas tellement fréquentées par les musiciens,
10:36 alors qu'on peut très bien y trouver un instrument avec lequel la magie peut s'opérer.
10:42 Pourquoi ? Parce que quand on choisit un instrument, souvent, ça prend un peu de temps, on ne peut pas se décider en cinq minutes.
10:47 Il y a des essais à faire, il faut prendre ce temps-là.
10:50 Et nous, justement, on veut offrir cette possibilité aux musiciens, que ce ne soit pas réservé qu'à des marchands ou à des investisseurs, justement.
10:57 Vraiment que tout le monde puisse s'y retrouver.
10:59 Vous parliez de cette prochaine vente, c'est ça, la prochaine vente aux enchères ?
11:01 Elle aura lieu le 7 juin prochain, je crois.
11:03 Le 8 juin.
11:04 Le 8 juin prochain à Neuilly.
11:05 Est-ce que vous pouvez nous donner quelques exemples de pièces qui vont y figurer et leurs prix ?
11:09 Vous disiez des fourchettes peut-être un peu plus abordables.
11:12 Absolument. On a effectivement des instruments réalisés par de très grands luthiers, notamment de très grands maîtres de l'archétrie.
11:20 Parce qu'on parle souvent de l'Italie et de Crémonne pour les violons, mais la France est la patrie de l'archet moderne.
11:26 Et on a de très très beaux exemplaires dans cette vente, notamment, je peux vous citer deux exemples.
11:30 On a un archet de violon de Louis Bazin qui est estimé à 3 000-4 000 euros.
11:35 Un très très bel archet aussi d'Emile-Augusteouchard, estimé à 5 000-6 000 euros.
11:39 Et ce sont là, par exemple, je vous cite ça parce que ce sont à la fois des pièces qui peuvent ravir un musicien,
11:44 mais ce sont aussi des pièces de par leur état, de par le nom, etc.
11:47 qui peuvent pleinement s'inscrire dans une collection, dans un processus d'investissement.
11:52 Ce sont vraiment de très très belles valeurs.
11:54 On vous souhaite bonne chance pour cette prochaine vente aux enchères.
11:57 Merci beaucoup Hector Schemmel d'être venu nous voir aujourd'hui sur le plateau de Smart Patrimoine.
12:00 Je vous rappelle, vous êtes spécialiste instrument et archet pour la maison de vente aux enchères à Guth.
12:04 Merci beaucoup d'être venu nous voir, d'avoir parlé investissement dans les instruments de musique.
12:09 Je crois que c'était une première dans Smart Patrimoine. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
12:12 Tout de suite, c'est Enjeu Patrimoine.
12:14 Et c'est parti pour Enjeu Patrimoine où nous répondons chaque jour à une grande question liée à la gestion de votre patrimoine.
12:24 Aujourd'hui, entre frais réels ou forfaits, comment choisir ?
12:28 Vous déclarez vos impôts et vous souhaitez déduire des frais professionnels de votre salaire,
12:32 mais vous hésitez et c'est normal entre la réduction forfaitaire de 10%
12:36 ou la déduction des frais professionnels pour les montants réels.
12:39 Nos deux experts vont nous aider à y voir plus clair.
12:42 Adrien Wechten nous accompagne, expert comptable. Il nous donne notre invité. Bonjour.
12:46 Bonjour.
12:46 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine. Merci beaucoup d'être avec nous.
12:49 Mathieu Lafon nous accompagne également, avocat au cabinet Lafon et associé. Bonjour.
12:53 Bonjour à tous les deux et merci d'être là.
12:56 Ma première question est simple.
12:58 Salariés, indépendants, qui peut prétendre aujourd'hui à l'une de ces deux possibilités de réduction d'impôt ?
13:04 Je ne sais pas qui veut répondre.
13:06 C'est pour tout le monde ?
13:07 Oui. Non, malheureusement, ce n'est pas pour tout le monde.
13:09 Ça va vraiment dépendre de la catégorie de revenus sous laquelle vous êtes imposable.
13:13 Il faut être éligible aux traitements et salaires.
13:17 Donc, ça inclut évidemment les salariés, mais également les dirigeants d'entreprise,
13:22 tels que les gérants de SRL ou les présidents de SAS.
13:25 En revanche, ce ne sera pas possible pour les personnes qui exercent sous forme d'entreprise individuelle,
13:30 que ce soit sous le régime micro, de la micro-entreprise ou le régime réel.
13:34 Pour continuer à faire de la pédagogie, c'est très clair, ça ne concerne pas tout le monde.
13:37 À quoi ces frais correspondent-ils ? C'est vrai qu'on parle de frais professionnels.
13:41 De quoi on parle, Mathieu Lafon, quand on parle de frais professionnels ?
13:45 Alors, ce sont des frais qui sont engagés pour l'exercice de l'activité.
13:50 On considère que pour travailler et donc percevoir un revenu qui est soumis à l'impôt,
13:56 on engage un certain nombre de frais qui sont des frais professionnels.
13:59 Et il est juste de pouvoir les déduire, puisque évidemment, ce sont des frais qui sont un peu subis.
14:05 Comme le ferait une entreprise qui va déduire ses charges, tout simplement, pour avoir son activité.
14:09 Je crois que le sujet du jour ne concerne effectivement pas les indépendants, les libéraux, etc.
14:15 Mais essentiellement les salariés et les gérants majoritaires ou les présidents des SAS
14:20 qui perçoivent un revenu et qui ont deux possibilités de déduction concernant ces frais professionnels.
14:25 La première, qui est le régime de droit commun, c'est une déduction forfaitaire qui est de 10% du revenu.
14:31 C'est-à-dire que là, on n'a rien à justifier, on n'a pas à garder de documents, on n'a pas à faire de détails, etc.
14:37 On considère qu'il y a 10% de votre revenu imposable qui constitue des frais professionnels
14:41 donc qui sont enlevés de l'assiette de l'impôt, qui sont déduits automatiquement.
14:44 Cette déduction de 10% étant plafonnée à 13 522 euros,
14:51 ce qui fait que si je gagne, mettons, 120 000 euros par an, je vais déduire 12 000.
14:56 Si je gagne 180 000 par an, je serai plafonné à 13 000 par an.
15:01 Ça, c'est la déduction forfaitaire.
15:03 On peut néanmoins renoncer à cette déduction forfaitaire et opter pour le régime dit des frais réels
15:10 et déduire donc les frais réels.
15:12 Évidemment, on fera cette option pour les frais réels lorsque ces derniers sont supérieurs
15:16 au montant que j'obtiens en appliquant la déduction forfaitaire de 10%.
15:20 - Ça paraît logique.
15:21 Pour répondre à ma question, qu'on s'était aussi à vous demander,
15:26 qu'est-ce qu'on entend par frais professionnels aujourd'hui ?
15:29 Vous parliez des frais de la vie quotidienne, des charges du salarié.
15:33 C'est quoi ? C'est le transport ? C'est les repas ?
15:35 - On a différentes catégories de frais réels, mais effectivement,
15:38 on a les principaux qui pourraient être les frais de déplacement, les frais de repas,
15:42 mais également les personnes qui doivent exercer à domicile et qui ont besoin d'avoir un bureau.
15:46 Là, on pourrait penser par exemple aux enseignants et aux musiciens
15:49 qui ont besoin d'un espace dédié chez eux et qui pourraient déduire une partie des frais liés à cet espace.
15:55 - Comme c'est d'actualité, est-ce qu'on peut inclure les frais de télétravail ?
15:57 Je me permets de vous poser cette question.
15:58 Beaucoup de gens travaillent de chez eux aujourd'hui,
16:00 je ne sais pas, pour l'achat d'un siège, d'un bureau.
16:05 Est-ce que c'est considéré comme des frais professionnels ?
16:07 - On va pouvoir déduire certains frais liés au télétravail,
16:10 mais attention, tout de même, c'est quelque chose qui est assez encadré.
16:12 On lit pas mal de choses sur Internet et pas mal de choses erronées.
16:15 Il faut savoir que pour déduire ces frais, il faut qu'on exerce à domicile
16:20 et qu'on exerce de manière contrainte à domicile.
16:24 - D'accord.
16:25 - Dès lors que c'est quelque chose de spontané, on ne pourra pas forcément déduire ces frais.
16:29 Et de plus, ça dépend si l'employeur indemnise ou pas le salarié pour le télétravail.
16:34 - Bien sûr. Mathieu Laffont, donc, deux réductions différentes,
16:39 il faut absolument choisir une ?
16:41 - Alors, effectivement, elles sont exclusives l'une de l'autre.
16:44 Si je suis au forfait, je le suis pour tous les revenus qui rentrent dans la catégorie de traitement salaire.
16:51 Et si je suis au frais réel, je renonce de faire la déduction forfaitaire.
16:56 Cette option, elle est annuelle, ça veut dire que je peux changer éventuellement d'une année sur l'autre.
17:01 Et elle s'exerce de manière individuelle.
17:03 Ça veut dire que si je suis imposé en commun avec mon conjoint,
17:06 chacun peut faire le choix qui est le plus intéressant pour lui.
17:10 Donc, je peux être, par exemple, moi, au frais réel, mon épouse, au frais...
17:14 Enfin, à la déduction forfaitaire de 10%.
17:16 Voilà, donc on ne peut pas jouer sur les deux tableaux.
17:18 Effectivement, il faut choisir, ce qui nécessite de faire un petit calcul pour voir ce qui est le plus intéressant.
17:23 - Est-ce qu'il y a des conditions à remplir ?
17:25 C'est vrai qu'on parle en termes d'avantages, si nos frais sont supérieurs à ces 13 000 euros.
17:31 Mais il n'y a pas de conditions à remplir aujourd'hui, demain, pour bénéficier d'une de ces deux réductions ?
17:37 C'est un choix individuel ?
17:39 - Alors, pour la déduction forfaitaire de 10%, il n'y a aucune condition.
17:43 Elle s'applique de manière... Enfin, c'est le régime de droit commun, elle s'applique automatiquement.
17:47 Et d'ailleurs, si on ne fait rien, elle s'appliquera automatiquement.
17:51 Il n'y a aucune démarche particulière à faire.
17:52 En revanche, pour les frais réels, il faut quand même que les frais remplissent un certain nombre de conditions.
17:57 La première, c'est qu'il faut que ces dépenses soient engagées pour la perception ou la conservation d'un revenu imposable,
18:07 que ce soit des dépenses qui soient nécessaires pour l'exercice de l'activité salariée.
18:13 Trois, il faut que ces dépenses soient justifiées et il faut qu'elles aient été payées pendant l'année en question.
18:17 Voilà. Donc je ne peux pas... Alors, une fois que j'ai dit ça, c'est fait 4 conditions un peu théoriques.
18:22 Il faut que ce soit justifié, etc. Je l'ai dit.
18:24 Mais on peut également forfaitiser tout en étant aux frais réels.
18:28 C'est pour ça que c'est un régime qui peut être un peu complexe.
18:31 Si j'opte pour les frais réels, il y a certains frais qui, par leur nature, peuvent faire l'objet d'une forfaitisation.
18:37 Alors, le plus connu, que plein de gens, évidemment, connaissent et pratiquent, c'est le barème kilométrique,
18:44 qui permet, plutôt que de faire le décompte de ce que m'ont coûté les frais de véhicules,
18:49 entre les réparations, l'entretien, le carburant, les pneumatiques, l'assurance, etc.,
18:54 de forfaitiser tout ça avec un barème, qui est le barème kilométrique, comme son nom l'indique,
18:58 qui est, en fonction du nombre de kilomètres parcourus et de la puissance administrative du véhicule,
19:03 d'avoir un montant qui est déduit forfaitairement, bien que ce soit dans les frais réels.
19:07 Donc ça, c'est là où il ne faut pas perdre les gens, ce n'est pas évident.
19:10 Voilà. Mais des conditions à remplir, je les ai rappelées, c'est celles-là.
19:13 Évidemment, je ne peux pas dire tout et n'importe quoi.
19:16 Mais une fois que j'ai dit ça, finalement, il n'y a pas de limite.
19:19 C'est-à-dire que même dans la nature des frais, évidemment, on va penser aux frais de repas,
19:22 aux frais de déplacement, mais il y a également d'autres types de frais.
19:27 Dès lors qu'ils remplissent les 4 conditions, ils sont par nature déductibles.
19:30 Donc on va trouver, par exemple, de la documentation professionnelle.
19:32 Si, par exemple, je dois me tenir au courant, dans mon métier, de l'actualité ou me mettre à jour,
19:38 il y a évidemment les déplacements, il y a évidemment des frais d'habillement
19:44 pour des professions qui nécessitent une tenue particulière.
19:47 Par exemple, les exemples classiques sont la chemise blanche d'un garçon de café ou d'un serveur,
19:53 la robe d'un magistrat, etc.
19:57 - Demain, on n'a pas Adrien Vectaine avec nous pour remplir notre déclaration d'impôt.
20:02 Ça veut dire que tous ces frais-là, finalement, est-ce qu'on peut les proposer à l'administration fiscale dans le doute ?
20:09 Et ensuite, c'est ce que vous nous dites un peu là...
20:14 - Non, c'est-à-dire qu'en général, il faut quand même vérifier attentivement que ce soit déductible.
20:18 Et ensuite, selon les modalités déclaratives, peut-être qu'on en reparlera,
20:22 mais il faut simplement les mentionner, ils vont être déduits.
20:24 Et ensuite, l'administration a évidemment un droit de contrôle.
20:27 Donc on ne fournit plus d'office tous les justificatifs comme on le faisait auparavant,
20:31 puisque maintenant on déclare par Internet.
20:33 Mais il faut bien conserver tout ça chez soi
20:35 et s'attendre à ce que l'administration, évidemment, demande des justificatifs, des informations complémentaires.
20:41 C'est l'exercice de son droit de contrôle, qui est tout à fait normal et légitime.
20:45 Et donc, il faut bien conserver ça pendant au moins trois ans.
20:48 Voilà, et un petit conseil à cet égard, c'est que autant le régime de la déduction forfaitaire de 10%
20:56 a une énorme vertu, de mon point de vue, qui est sa simplicité,
20:59 puisque je n'ai rien à faire, je n'ai rien à conserver, je n'ai rien à compter,
21:01 ça s'applique de manière absolument automatique.
21:03 Inversement, le régime des frais réels suppose de faire des petits comptes, de conserver les pièces, etc.
21:09 Et il faut bien le dire, ça va être davantage regardé par l'administration.
21:13 Donc il faut savoir qu'on s'expose éventuellement à des questions,
21:16 ce dont on n'a pas toujours envie.
21:18 Adrien Bechtele, sur cette logistique, en effet, entre ces deux réductions, qui n'a absolument rien à voir,
21:24 est-ce que vous la conseilleriez, l'une ou l'autre, à tel type de profession, à tel type de salaire ?
21:31 Je pense que, comme l'a très bien dit Mathieu, ça dépend non seulement du montant des revenus imposables,
21:37 pour voir si l'abattement forfaitaire est plus intéressant,
21:40 mais il y a aussi une question de simplicité dans la compréhension des textes,
21:43 dans ce qui est possible de déduire, dans la conservation des justificatifs.
21:47 Dans ce cas, il peut être préférable de privilégier l'abattement forfaitaire.
21:51 Et après, il y a effectivement un calcul qui doit être opéré pour choisir l'un ou l'autre des régimes.
21:55 Quelque chose qu'on n'a pas rappelé aussi, c'est quand on opte pour le régime réel,
21:58 il faut faire attention, puisqu'on peut, le revenu peut être majoré des allocations et remboursements pour frais d'emploi,
22:04 que l'employeur aurait versé aux salariés.
22:07 Un exemple très concret, l'employeur qui prend en charge l'abonnement à un transport public,
22:14 par exemple l'abonnement SNCF, va prendre l'employeur l'obligation de prendre 50% en charge.
22:19 Le salarié qui décide d'opter pour les frais réels ne va pas pouvoir déduire la totalité de son abonnement,
22:23 mais uniquement les 50% qui ont eu sa charge.
22:26 Donc il faut faire attention aussi, quand on opte pour les frais réels,
22:28 ce n'est pas uniquement le revenu fiscal qui apparaît sur la fiche de paie,
22:32 il peut être majoré des allocations et remboursements pour frais d'emploi.
22:35 Et puis on peut changer d'avis, comme le disait Mathieu Lafon,
22:37 c'est-à-dire se rendre compte que finalement, l'année prochaine, ce qui serait peut-être plus avantageux pour nous,
22:41 c'est de repasser sur une déduction de frais réels, c'est ça ?
22:44 C'est clair, de ma part, on peut revenir jusqu'à deux ans en arrière,
22:47 pour apporter une correction au niveau de l'impôt sur le revenu et changer d'option, effectivement.
22:51 Vous ne disiez pas de justificatif à fournir,
22:54 parce qu'aujourd'hui, on déclare nos impôts sur Internet,
22:57 donc le déclarant n'est pas là avec tous ces petits tickets ?
23:01 Alors, il est avec ses petits tickets, mais devant son ordinateur.
23:04 Effectivement, avant, on les transmettait d'office avec la déclaration de revenu,
23:08 désormais, ce n'est plus requis, on les conserve,
23:11 et par contre, ils sont à disposition de l'administration en cas de demande.
23:14 Donc c'est un peu la même chose, simplement on n'a pas à les envoyer.
23:16 Voilà, mais je rebondis sur une question précédente,
23:21 est-ce que c'est intéressant ou pas intéressant ?
23:24 Moi, ce que j'observe quand même en pratique, c'est que ce sera rarement le jour et la nuit,
23:28 parce qu'on ne pourra pas non plus tout déduire, comme je l'ai dit,
23:32 par exemple, beaucoup de gens disent "je vais pouvoir passer mes costumes ou mes sacs à main", etc.
23:37 Alors en réalité, non, c'est vraiment concernant l'habillement, quand c'est justifié par la profession.
23:43 Il y a des frais qui, bien que calculés au réel, sont eux-mêmes plafonnés,
23:51 c'est le cas d'une partie des frais kilométriques, etc.
23:54 Je prends un exemple très simple, parce que c'est une question qui revient souvent,
23:57 et je pense que ça intéressera un certain nombre d'auditeurs ou de téléspectateurs,
24:00 c'est les frais de déplacement domicile-travail.
24:03 Les gens se disent "tiens, je vais aller vivre loin ou en province quand on est à Paris",
24:08 alors c'est un peu à la mode maintenant d'aller vivre un peu plus loin, depuis le Covid en particulier.
24:12 Il faut savoir que si vous vivez à plus de 40 km de votre lieu de travail,
24:18 et bien finalement, le montant que je peux déduire au titre de ces frais de déplacement domicile-travail
24:23 sont normalement dans la limite d'une distance de 40 km.
24:27 Autrement dit, on considère que si vous vivez à plus de 40 km de votre lieu de travail,
24:31 c'est votre choix, c'est pour votre convenance personnelle,
24:34 et ce n'est pas au Trésor et à l'administration d'en prendre en charge une partie.
24:37 Alors, sauf circonstances particulières, évidemment, quand on est deux,
24:40 si j'ai un conjoint qui a un travail là, ou je dois être présent à tel endroit
24:43 parce que ma famille a des soucis de santé, des choses comme ça,
24:46 il y a des circonstances qui peuvent le justifier, mais l'idée est en général,
24:48 si c'est par convenance personnelle que je décide d'aller vivre à 80 km de mon lieu de travail,
24:52 je ne pourrais pas tout déduire.
24:54 Donc il faut aussi avoir conscience de ces limites-là,
24:56 et je les rappelle parce que quand on met tout ça bout à bout,
25:00 on se rend compte que ce sera rarement extrêmement intéressant,
25:03 ça peut l'être, mais ce ne sera pas non plus le jour et la nuit.
25:06 On n'en a pas parlé sur le montant du salaire.
25:09 Est-ce qu'un des deux est plus avantageux si on a plutôt un bas salaire, un moyen salaire ?
25:14 Effectivement, plus on va avoir un revenu important,
25:17 plus l'abattement forfaitaire peut être intéressant,
25:19 dans la limite du plafond qu'on a évoqué précédemment.
25:21 En revanche, pour des bas salaires, il peut être intéressant d'opter pour le réel.
25:25 Ça peut être intéressant également d'opter pour le régime réel,
25:27 pour des personnes qui ne seraient pas imposables,
25:29 puisque c'est le régime fiscal de référence qui va servir
25:32 pour l'éventuelle exonération de taxes d'habitation,
25:34 et également pour les aides sociales.
25:36 Donc même si vous êtes dispensé d'un paiement d'un impôt,
25:39 vous pouvez être amené à faire ce calcul pour cette raison-là.
25:42 Qu'est-ce que vous conseillerez demain à ceux qui nous regardent
25:44 devant leur déclaration d'impôt ?
25:47 Quel conseil vous leur donneriez, Nachelaf ?
25:51 Je leur conseillerais de consulter un avocat.
25:53 De s'entourer ?
25:54 Non, de s'entourer.
25:57 Oui, éventuellement, mais bien souvent, ce n'est pas forcément justifié,
26:00 il faut quand même le dire.
26:02 Donc de se renseigner, de faire ses propres recherches,
26:04 de se méfier aussi de ce qu'on lit sur Internet.
26:07 En revanche, c'est vrai que les sites impôts.gouv,
26:10 gouvernement.fr, etc., finances publiques,
26:12 sont en général bien faits, assez didactiques,
26:15 avec une information qui est fiable dessus.
26:17 Je me méfierais beaucoup plus des blogs
26:19 ou des sites non officiels dans lesquels il y a parfois
26:22 des raccourcis douteux qui peuvent vous mettre en danger.
26:25 Donc voilà, c'est mon conseil.
26:28 Et d'une manière générale, moi j'aime bien la déduction forfaitaire
26:31 parce que je trouve que d'une manière générale,
26:33 la simplicité est quand même une grande vertu,
26:35 et puis c'est aussi l'assurance qu'on n'aura pas de questions
26:38 de la part de l'administration sur ce sujet,
26:40 et c'est toujours une tranquillité d'esprit qui est appréciable.
26:42 - Est-ce que jusqu'où peut aller la déduction ?
26:43 C'est ce que vous disiez tout à l'heure,
26:45 13 000 pour la déduction forfaitaire ?
26:47 - Oui, alors le forfaitaire c'est 13 500,
26:49 mais il faut avoir le revenu qui va avec.
26:50 - Oui, bien sûr.
26:52 - Donc effectivement, déjà pour justifier 13 000 euros de frais réels tous les ans,
26:55 il faut avoir des conditions quand même assez particulières ou singulières
27:00 qui font que j'ai beaucoup de frais professionnels.
27:02 - Donc la déduction forfaitaire va quand même concerner plus de monde ?
27:05 - Ah oui, très nettement.
27:06 Je n'ai pas les statistiques officielles,
27:08 mais il y a finalement assez peu de monde qui opte pour les frais réels.
27:12 - Adrien Vectaine, même question, un conseil pour ceux qui nous regardent
27:14 lorsqu'ils seront demain devant leur déclaration de revenu,
27:16 aujourd'hui d'ailleurs, ou hier même d'ailleurs.
27:18 - Je pense que le premier conseil qui a été bien rappelé,
27:20 c'est de faire attention aux sources.
27:21 Effectivement, on est capable de faire un certain nombre de choses seul,
27:23 à condition d'avoir les bonnes sources,
27:25 et tous les sites du gouvernement sont évidemment fiables.
27:28 Il y a tout un tas de simulateurs qui sont disponibles aussi,
27:30 qui peuvent permettre de sécuriser les données.
27:32 N'hésitez pas à tourner vers un conseil,
27:34 dans la mesure où ça devient trop complexe,
27:35 et où il y a des enjeux importants,
27:37 que ce soit un avocat ou un expert comptable.
27:39 Vous pouvez également solliciter les impôts,
27:41 peut-être difficilement rejoignables à cette période de l'année,
27:44 mais il y a un service qui est mis en place
27:45 par le Conseil national de l'ordre des experts comptables,
27:47 qui est Allo Impôts, donc un service qui est complètement gratuit.
27:50 Et là, vous avez des experts comptables qui vous accompagnent dans vos démarches,
27:53 et qui vous aident à compléter votre déclaration d'impôt.
27:55 Donc voilà, soit vous vous sentez capable de la faire de manière autonome,
27:59 auquel cas assurez-vous de vos sources,
28:00 soit ça devient compliqué, les enjeux sont trop importants,
28:04 et faites-vous accompagner.
28:05 - Eh bien c'est entendu, merci beaucoup à tous les deux
28:06 d'avoir répondu à nos questions aujourd'hui,
28:08 dans Smart Patrimoine, Adrien Vectaine,
28:09 je rappelle, vous êtes expert comptable,
28:10 et Mathieu Lafon, avocat au cabinet Lafon & Associés.
28:14 Merci à tous les deux.
28:15 Merci à vous de nous avoir suivis.
28:18 On se retrouve demain même heure pour un nouveau numéro
28:20 de Smart Patrimoine.
28:21 À demain, salut.
28:23 Sous-titrage ST' 501
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