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Jeudi 21 novembre 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Augustin Delalande (Spécialiste, Aguttes) , Laurent de Swarte (Cofondateur, AGAMI Family Office) , Julien Lescs (Cofondateur, Kimpa) et Sandrine Quilici (Directeur de l’ingénierie patrimoniale, Norman K)

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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine. Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:19Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur BeSmart4Change, sur les réseaux sociaux de BeSmart4Change et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:29Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié aux investissements plaisir, passion ou alternatif de Smart Patrimoine et en l'occurrence nous ferons un point sur le marché des voitures de collection.
00:40Comment se porte ce marché à fin 2024 ? Nous poserons la question dans un instant à Augustin Delalande, spécialiste au sein de la maison de vente aux enchères Agut. Ce sera la première partie de l'émission.
00:50Nous enchaînerons ensuite avec Enjeux Patrimoine, un enjeu patrimoine où nous parlerons de coopétition dans le but d'amener plus d'impact dans les stratégies d'investissement.
00:59Nous aurons le plaisir de recevoir pour cela Laurent Desvartes, cofondateur de Agami Family Office mais aussi Julien Lex, cofondateur de Kimpa qui nous expliqueront comment ils travaillent ensemble dans une mécanique à mi-chemin entre la coopération et la compétition.
01:15Et puis enfin dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous aurons le plaisir de retrouver Sandrine Kielissi, directeur de l'ingénierie patrimoniale chez Normanca avec qui nous ferons un point sur de potentiels hausses de fiscalité à venir sur les revenus financiers.
01:29Faut-il craindre cela ? Nous répondrons à cette question avec elle. On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:34Et c'est parti pour Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié à l'investissement plaisir, passion ou alternatif de Smart Patrimoine.
01:44Aujourd'hui, nous allons nous intéresser au marché des voitures de collection. Pour cela, nous avons le plaisir d'avoir un expert sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:51Augustin Delalande nous accompagne. Bonjour Augustin Delalande.
01:54Bonjour Nicolas.
01:55Vous êtes spécialiste du sujet voiture de collection au sein de la maison Agut.
01:58Et on va essayer de comprendre avec vous comment se porte ce marché de la voiture de collection à fin d'année 2024.
02:05Alors on regarde toujours les actifs dans cette émission du point de vue du collectionneur mais aussi de l'investisseur.
02:12Mais déjà de manière globale, quelles sont les tendances et comment se porte ce marché de l'automobile de collection, Augustin Delalande ?
02:18De manière globale, notre année 2024 s'est plutôt très bien passée. On a vendu entre 80 et 90 % des autos que nous avons présentées depuis le début de l'année.
02:26En vente aux enchères à chaque fois ?
02:28Exactement, en vente aux enchères à chaque fois. C'est plutôt des très bons résultats et des résultats qui sont assez encourageants.
02:32On voit aussi qu'il y a un retour des acheteurs en salle, ce qui était un petit peu moins le cas depuis la fin du Covid dans les maisons de vente aux enchères.
02:39Et même, vous voyez, on sort du salon Époque Auto qui est un des salons de voiture ancienne un peu phare de l'année avec l'électromobile.
02:45Et ces deux grands salons atteignent des affluences records cette année. Donc c'est très encourageant sur notre marché et notre passion.
02:55Donc en termes de volume, il y a toujours des investisseurs, des collectionneurs qui sont là pour réaliser des acquisitions.
03:01Est-ce qu'en termes de prix, on est aussi sur une tendance à la hausse ?
03:06Oui, on est toujours sur une tendance plutôt à la hausse. C'est un marché qui est assez cyclique et qui, on a toujours dit, était assez générationnel.
03:13C'est toujours le cas dans une certaine mesure, mais on vend plutôt bien. Le marché des années 50-60 a un petit peu baissé ces dernières années.
03:22Mais on a un nouveau marché qui est en train d'exploser, qui est le marché des modernes classiques.
03:26Les modernes classiques, c'est les autos des années 90 à 2010, grosso modo.
03:29Et on avait une vente il y a un peu plus d'un mois qui était à Bruxelles, la première pour nous, la première pour une maison de vente aux enchères française à l'étranger.
03:37On avait notamment deux Ferrari modernes, une Ferrari 599 qu'on avait estimée entre 100 et 150 000 euros, ce qui était le prix de la voiture, qu'on a vendue au-dessus de 180 000 euros.
03:48Très beau résultat. Une 458 Italia, aussi une Ferrari qu'on avait estimée entre 150 et 200 000 et qu'on a vendue plus de 200 000 euros.
03:55Donc vous constatez, en fait, ce qu'on peut voir dans d'autres types d'investissement, plaisir, passion ou alternatives,
04:01que finalement, ce qui était connu comme les investissements qui marchaient bien mais qui commencent à devenir un peu anciens quand on parle des années 50-60,
04:09perdent un petit peu en attrait pour une nouvelle classe d'actifs plus récente et donc qui s'adresseraient à des investisseurs qui ont 40-50 ans aujourd'hui ?
04:15Pas vraiment. On a même des acheteurs... Quand on disait que le marché était générationnel, si on suit la logique,
04:21aujourd'hui les acheteurs qui ont 70 ans ou 80 ans devraient rester sur les voitures d'avant-guerre.
04:24Ce qui n'est pas le cas. On avait par exemple en mars une Alfa Romeo 8C qui est une avant-guerre absolument somptueuse.
04:31Celle-ci était une reconstruction. Ce qui n'est pas celle qu'on voit à l'écran.
04:34Ce n'est pas celle qu'on voit à l'écran. C'est une Rolls-Royce qu'on présentera le 1er décembre.
04:37Mais cette voiture-là a été achetée par un investisseur de 30 ans de la Silicon Valley.
04:42On a un chauffement complet et à l'inverse, on a des investisseurs et des collectionneurs de 70-80 ans qui peuvent acheter des voitures modernes.
04:51Les cartes sont un petit peu redistribuées.
04:54Chaque génération n'a pas sa typologie de voiture d'investissement ou de collection ?
04:57Ce n'est plus vraiment le cas.
04:59On a la vente du 1er décembre qui arrive à grand pas, qui sera à l'espace Champérez à Paris.
05:04On vient de sortir le catalogue. Il est en ligne dès maintenant.
05:07Aux autos qu'on nous propose et que nos acheteurs recherchent, on a un panel de plus de 100 ans d'automobiles.
05:15Vous allez nous parler des modèles ou des tendances un peu phares en cette fin d'année 2024.
05:19Juste avant, vous nous avez parlé des drivers de ce marché, notamment ce marché générationnel.
05:25Est-ce que vous constatez une corrélation avec un contexte économique ou financier quand on parle d'investissement dans des voitures de collection ou d'acquisition de voitures de collection ?
05:34Le contexte géopolitique et économique n'est pas le plus heureux de tous.
05:39En tout cas, il fait un petit peu peur à certaines personnes.
05:41Aujourd'hui, on a des acheteurs, que ce soit des investisseurs ou des collectionneurs, qui se rabattent sur de l'automobile de collection
05:46tout simplement parce que c'est l'un des seuls investissements qui se vit, qui se respire, qu'on utilise, qu'on entretient, etc.
05:52Je donne souvent des exemples, mais en juin, on avait une Lamborghini Countach qui part chez un nouveau collectionneur,
05:59puisque c'est la toute première voiture qu'il achète.
06:03D'accord. Donc, il n'a pas de voiture pour le quotidien, mais il achète une voiture de collection.
06:07Il achète une voiture de collection. Il a un peu moins de 40 ans. C'est une auto farde. C'est la voiture du loup de Wall Street.
06:14Il a fondu pour cette auto. C'est de base un investisseur.
06:18Aujourd'hui, il se diversifie dans ses investissements en achetant quelque chose qu'il pourra vraiment utiliser.
06:24Je me suis baladé avec lui. Voir le regard d'un jeune collectionneur sur ce milieu-là, c'est toujours très agréable pour nous.
06:31Vous nous avez déjà donné pas mal d'exemples, mais si on devait parler aux gens qui nous écoutent de tendances ou de modèles
06:37qu'on voit particulièrement bien fonctionner en cette fin d'année 2024.
06:42Et dont on pourrait potentiellement estimer aussi que ça restera une tendance sur 2025.
06:47Il y en a qui vous viennent en tête spontanément ?
06:49Oui, on a le passage dans le moderne classique dont je parlais tout à l'heure, les voitures des années 90 à 2010.
06:54On a vraiment un passage entre la voiture qui était d'abord sur le marché de l'occasion au marché maintenant de l'occasion.
07:00De collection donc ?
07:01Au marché de collection, excusez-moi.
07:03Oui.
07:04On a ça avec les deux Ferrari qu'on avait présentées à Bruxelles.
07:08On a ça avec d'autres autos dans les photos que nous avons, qui doivent être en train de passer à l'écran.
07:13On a une Ferrari 458 spéciale qui est une auto estimée entre 350 et 450 000 euros.
07:19C'est celle-là ?
07:20Cette Ferrari 550 Maranello qui est une auto qui valait encore il y a 6 ans 50-60 000 euros.
07:24Aujourd'hui on a une estimation entre 90 et 120 000 euros.
07:27D'accord.
07:28Ça a un petit peu monté, ça continuera à monter.
07:30Donc on est quand même sur une appréciation x2 du prix.
07:33Oui, ça continue à monter.
07:36D'accord.
07:37Il n'est pas trop tard pour faire un bon investissement en automobiles.
07:40D'accord.
07:41Même des autos beaucoup moins chères.
07:42Je pense à une Renault Safran.
07:44Voilà, c'était ma question.
07:46Parce que là on parle de Ferrari, on parle d'actifs luxe de base dont effectivement la valorisation s'apprécie si je comprends bien année après année.
07:54Mais est-ce qu'il y a aussi d'autres voitures qui passent du monde de l'occasion au monde de la collection simplement avec le temps qui passe ?
08:01Tout à fait.
08:02Les deux exemples que j'ai en tête de notre catalogue.
08:06On a cette Renault Safran V6 qui était vraiment la voiture de notre grand-père, etc.
08:11C'est une auto qui a un très faible kilométrage, un historique qui est extraordinaire.
08:15Et c'est des autos aujourd'hui, on voit des jeunes commencer à les collectionner.
08:19On a aussi une Renault Clio RS.
08:21Je parle de voitures qui sont estimées grosso modo entre 10 et 20 000 euros.
08:25D'accord.
08:26Une Renault Clio RS de 2008 de mémoire qui est une auto géniale et qui aujourd'hui pour des sommes ridicules, c'est moins que le prix d'une Peugeot 208 neuve aujourd'hui,
08:35on peut vraiment avoir un plaisir au volant et ça peut aussi représenter un bel investissement pour le futur.
08:40Alors justement, c'est là où c'est peut-être pas forcément évident pour tout le monde.
08:43C'est que vous dites que pour des sommes ridicules, ça peut représenter un bon investissement.
08:47Ça veut dire que vous anticipez qu'il va y avoir une prise de valeur sur la Clio qu'on peut trouver dans le garage de ses grands-parents et qu'on peut conduire de temps en temps.
08:55Oui, tout à fait.
08:56On a eu le cas à plusieurs reprises.
08:58Les 205 GTI, on a fait le record il y a un peu plus de deux ans au Tour Auto.
09:03C'est des autos qui valaient vraiment 5 à 6 000 euros avant.
09:06Alors il y a un côté sportif à ces autos-là, mais ça reste des voitures de tous les jours.
09:09On a eu une grand-mère qui a eu une 205 GTI.
09:12C'était un petit peu la grand-mère un peu cool, mais elle avait quand même des 205 GTI.
09:16Ça ne valait rien et aujourd'hui, ça vaut entre 15 et 25 000 euros.
09:19Là, on parle de trois fois l'investissement.
09:21L'investissement de base est un peu plus bas, mais on a réussi à faire un record à plus de 80 000 euros.
09:26Il faut quand même qu'on parle de modèles, même si ça reste des modèles grand public,
09:30qui aient une spécificité dès leur mise sur le marché ?
09:36C'est évidemment préférable et ça va un peu plus vite quand c'est des modèles un peu spéciaux.
09:42La Clio dont on parle tout à l'heure, c'est plutôt la Clio RS qui a été le modèle un peu plus sportif.
09:48La Safran, en l'occurrence, c'est le beau moteur à l'intérieur.
09:51Ça reste une Safran de base, mais c'est le beau moteur, c'est un faible kilométrage, c'est un historique.
09:55Aujourd'hui, les investisseurs vont beaucoup sur l'historique des autos.
10:00Dans notre catalogue, on a la Rolls-Royce prototype Jules qui a fait le Paris-Dakar.
10:07C'est une auto extraordinaire qui a été retrouvée par...
10:11Donc c'est celle-là pour le coup ?
10:13Exactement, oui. C'est une auto à l'historique.
10:15Toutes les personnes, même les personnes qui ne sont pas intéressées par l'autonomie,
10:18je les invite à consulter le catalogue et à lire l'histoire de cette voiture.
10:21C'est une aventure humaine extraordinaire et c'est une auto qu'on a estimée...
10:25On ne peut pas vraiment donner de prix à cette voiture, donc l'estimation est très vaste.
10:28On est entre 400 et 800 000 euros.
10:30Et on ne sait pas à combien elle partira ?
10:32On ne sait pas à combien elle partira, mais c'est vraiment un morceau de l'histoire automobile
10:35comme beaucoup d'autres autos dans notre catalogue.
10:38Merci beaucoup, Augustin Delalande, de nous avoir accompagné dans Smart Patrimoine.
10:41Je rappelle que vous êtes spécialiste en voitures de collection au sein de la maison à Gute.
10:44Quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
10:51Nous allons à présent revenir dans Enjeu Patrimoine
10:54sur une nouvelle manière de collaborer entre partenaires, compétiteurs
11:00au sein du monde de la gestion de patrimoine.
11:03Nous allons évoquer ensemble ce partenariat entre Agami Family Office et Kimpa.
11:09Pour cela, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Laurent Dessoirte.
11:12Bonjour Laurent Dessoirte.
11:13Bonjour.
11:14Vous êtes cofondateur de Agami Family Office et à vos côtés, nous avons le plaisir d'accueillir également Julien Lesc.
11:19Bonjour Julien Lesc.
11:20Bonjour.
11:21Vous êtes cofondateur de Kimpa.
11:22On va commencer avec vous Laurent Dessoirte.
11:24Je pense que le monde de la gestion de patrimoine connaît Agami Family Office.
11:27Vous êtes un multi-family office, si je ne dis pas de bêtises.
11:30Quelle est la stratégie d'Agami en quelques secondes pour rappeler aux gens qui nous écoutent ?
11:35En quelques secondes, Agami c'est déjà une vieille dame puisqu'elle a été créée en 2006,
11:39donc elle est assez précurseur dans cet univers du multi-family office.
11:42Bien sûr.
11:43Mais avec un modèle qu'on a changé, disrupté en 2018.
11:47Au départ, c'était plutôt une boîte de gestion de fortune avec un modèle pourcentage sur la taille du patrimoine
11:53et qu'on a modifié en 2018 pour avoir une approche beaucoup plus consulting,
11:57avec une facturation à la journée, ce qui nous permet d'être beaucoup plus universel.
12:01Et on a aussi une nouvelle, une nouveauté assez fraîche qui date de cet été
12:11puisqu'on s'est adossé au groupe premium avec grand plaisir,
12:14ce qui va nous permettre de redéployer de manière assez rapide.
12:18Donc un modèle d'honoraire, si je comprends bien, c'est ce que vous nous dites,
12:22et adossé à présent au groupe premium.
12:25Un mot également sur Kimpa.
12:27Julien Lesc, si on devait résumer le moto de Kimpa, c'est l'investissement à impact, c'est ça ?
12:32C'est un peu ça, d'aider ces familles engagées à diriger leurs capitaux vers des projets d'impact social et environnemental
12:39pour finalement investir en étant alignées avec leurs valeurs les plus importantes.
12:43Alors, vous êtes tous les deux des professionnels de la gestion de patrimoine,
12:46vous vous adressez tous les deux à des particuliers fortunés pour les accompagner dans leur stratégie de gestion de patrimoine,
12:51et pourtant, vous vous êtes dit, Julien Lesc, pourquoi est-ce qu'on ne travaillerait pas ensemble ?
12:56D'un côté, on est concurrent, compétiteur, mais pourquoi est-ce qu'on ne serait pas partenaire aussi ?
13:01Expliquez-nous, Julien Lesc.
13:03Oui, c'est assez simple.
13:05D'abord, on se connaît avec Agami, avec Laurent et ses équipes, puisqu'on fait partie d'un club qui s'appelle le club MFO.
13:12D'accord, le club des Multi Family Office.
13:14Voilà, et qui permet finalement à des confrères de partager des bonnes pratiques.
13:18On est tous finalement des petites structures, avec des clients très fortunés, très exigeants,
13:23et on partage des bonnes pratiques sur les enjeux réglementaires,
13:26mais également sur les enjeux aujourd'hui d'investissement et d'impact social et environnemental.
13:29C'est vrai que Kimpa, ça a été notre moto depuis cinq ans, depuis qu'on s'est créé.
13:34Je crois qu'on est reconnu aujourd'hui dans le monde de la finance pour tout le travail qu'on a pu faire sur cette démarche-là.
13:40Et le principe qu'on a eu en participant à la Convention des entreprises pour le climat,
13:44c'était de comprendre que finalement, on ne faisait pas d'impact tout seul.
13:47D'accord.
13:48Et si on voulait être capable d'avoir un impact le plus fort possible, il fallait partager ses bonnes pratiques avec ses confrères.
13:53Pourquoi ? Pour augmenter les encours, augmenter les volumes d'investissement par exemple ?
13:57Parce qu'en fait, on fait tout ça aussi pour la génération qui vient, nos enfants.
14:00Et donc, si moi je réussis à faire de l'impact, mais que Agami n'y arrive pas, en fait, on n'aura pas réussi ensemble.
14:05Et donc, on est finalement condamné à réussir ensemble.
14:07Et c'est ça l'idée de la coopétition, c'est qu'on peut être concurrent.
14:09D'accord.
14:10Et parfois, on est face à face sur des prospects qui arrivent.
14:13Mais on peut être aussi dans la collaboration pour partager nos bonnes pratiques.
14:17Et notamment, lorsqu'on a des petites structures, pour ensemble être plus forts et accéder à des meilleurs deals et des meilleures opportunités d'investissement.
14:22Donc, collaboration sur les stratégies d'impact, si je comprends bien.
14:25Collaboration sur les stratégies d'investissement d'impact, exactement.
14:28Laurent De Svart, un mot sur cette collaboration.
14:33Collaboration, coopétition.
14:35Quelque part, c'est le terme que vous employez tous les deux.
14:38Ça veut dire que vous êtes effectivement concurrent, mais en même temps partenaire.
14:41C'est pourquoi ? Parce que les stratégies d'investissement d'impact, finalement, derrière l'idée, la théorie,
14:47c'est une mécanique différente d'un investissement traditionnel qui nécessite peut-être de s'adosser à des fonds spécialisés.
14:52Oui, très clairement.
14:53En fait, nous, on avait depuis quelques années des clients, donc plutôt nouvelle génération,
14:57qui avaient envie de faire de l'impact, qu'on ne savait pas forcément traiter,
15:00ou qu'on n'était pas capable de répondre à l'intégralité de leurs demandes.
15:03D'accord.
15:04On n'avait pas forcément le souhait, parce que ça restait chez nous un nombre relativement restreint.
15:10On n'avait pas forcément envie d'investir sur des équipes assez pléthoriques.
15:14En fait, il faut vraiment faire beaucoup d'investissement, et en termes d'outils, et en termes d'équipes.
15:18Quand on veut faire de l'impact, il faut effectivement avoir des spécialistes en interne et des outils dédiés.
15:22Si on veut le faire sérieusement, oui.
15:24Notamment sur la sélection de fonds, ce n'est pas excessivement compliqué, et c'est relativement lisible.
15:31Sur de l'investissement directement sur du private equity, l'indirect, là, c'est forcément un peu plus compliqué.
15:37D'accord.
15:38Et donc, fort de ce constat, nous, on faisait une partie du chemin, mais on ne faisait pas la totalité.
15:43Et on aime bien suivre nos clients et bien les conseiller.
15:47C'est là qu'on a discuté avec Julien, en se disant qu'il y avait sûrement un truc à faire,
15:50de faire justement un mode de compétition qui permette de partager les clients
15:55et de leur adresser nos clients sur ces sujets d'impact.
15:58C'est intéressant.
15:59C'est-à-dire que ce que vous dites, c'est que si on veut le faire sérieusement,
16:03si on veut vraiment aller au bout de ce que nous demandent nos clients,
16:06qui sont d'ailleurs de plus en plus renseignés sur le sujet,
16:08il faut à un moment accepter que c'est un autre métier,
16:11et qu'on se spécialise aussi dans ce métier, où on fait appel à des partenaires.
16:15Oui, tout à fait.
16:16En fait, on ne se contente pas juste de dire que j'ai sélectionné ces quatre fonds labellisés ISR
16:20et c'est bon, mon boulot est fait.
16:22Et de la même manière que nous, on a un métier qui est très organisationnel,
16:25donc on anime l'écosystème du client avec son avocat, son expert comptable,
16:28ses banques, ses banquiers privés, son notaire.
16:31En fait, on s'adjoint à des compétences qui sont sur le marché.
16:35Et la compétence, là, elle était clairement du côté de Kimpa,
16:38qui a développé une plateforme qui est assez incroyable,
16:41et donc on est ravis de travailler avec eux main dans la main.
16:44Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que quand vous avez un client qui demande
16:48de mettre en place une stratégie d'investissement à impact,
16:50vous l'envoyez chez Kimpa, c'est comme ça que ça se passe concrètement ?
16:53Alors oui, on l'envoie où on le travaille.
16:56Et c'est là aussi que c'est ce qui est intéressant,
16:58c'est qu'on a mis en place un modèle d'affaires qui est assez innovant
17:02et qui est granulaire en fonction de l'interaction des uns et des autres.
17:05D'accord.
17:06Donc ça peut aller du simple apport d'affaires au fait de nous travailler
17:10très fortement la substance sur le compte du client,
17:13et dans ces cas-là, il y a des clairs de répartition qui sont un peu différents.
17:16Julien Lesque, c'est une manière de travailler un peu révolutionnaire quand même,
17:22parce qu'effectivement, vous l'avez dit, vous êtes plein de petites structures,
17:25ces clients, généralement, c'est l'actif le plus valorisé de l'entreprise,
17:30et là, il y a quelque chose de plus grand, il y a cette volonté d'un certain nombre d'investisseurs
17:34de mettre en place des stratégies d'investissement à impact,
17:37et cette idée de dire, bon, si on travaillait ensemble, en fait,
17:40on aurait plus d'impact et surtout, on arriverait à répondre à cette demande
17:43qui n'est pas si simple au final, si je comprends bien,
17:45quand on fait de l'investissement traditionnel depuis des années.
17:48En fait, c'est du bon sens.
17:49Si vous réfléchissez simplement à la position de ces différentes structures,
17:53de quoi elles ont besoin ?
17:55Quand vous faites de l'investissement non coté, vous avez besoin de deal flow
17:58et vous avez besoin d'analystes pour suivre les deals.
18:01Bien sûr.
18:02Nous, on a constitué ce deal flow.
18:04Maintenant, pour avoir les meilleurs deals dans le deal flow,
18:06il faut avoir une puissance financière.
18:08Seul, moi, qui n'aime pas, je n'ai pas assez de clients engagés
18:12qui vont avoir le besoin ou la demande qui correspond au deal flow à un instant T.
18:16Par contre, si j'ai une vingtaine de partenaires,
18:18si ensemble, on constitue un collectif de, nous, on l'a posé, de 200 investisseurs,
18:24que ces investisseurs sont capables de déployer, disons, en moyenne,
18:27500 000 euros par an vers ces solutions.
18:29Ce sont des gens fortunés, on vous l'a dit.
18:31Bien sûr.
18:32Ces 100 millions d'investissements possibles ensemble
18:35vers les solutions dont nous avons besoin chaque année.
18:38Ça, ça ferait de nous le plus grand collectif d'investisseurs privés à impact en Europe.
18:42Parce que 100 millions par an, c'est l'équivalent d'un fonds d'investissement...
18:45Oui, bien sûr, ça viendrait concurrencer des fonds institutionnels, mais...
18:47Non, ce n'est pas de la concurrence parce qu'on pourrait aller aussi sur certains fonds,
18:50mais c'est simplement vous dire qu'ensemble, on est capable d'accéder au meilleur deal flow.
18:53Bien sûr.
18:54On est capable d'avoir les meilleurs deals et d'engager les meilleurs investisseurs.
18:58Tout seul, on ne peut pas.
18:59Donc, en fait, c'est tout simplement du bon sens.
19:01Et la clé de répartition innovante qu'on a bâtie avec Laurent,
19:05c'est de se dire, en fait, on partage la valeur en fonction du travail de chacun.
19:09Voilà.
19:10Donc, si je ne vois pas le client et qu'il s'occupe complètement du client
19:14et que je n'ai qu'à gérer le deal flow, on partage d'une certaine manière.
19:17Si, par contre, il préfère m'envoyer le client qui est plus à l'aise à voir l'analyste au quotidien,
19:22eh bien, on partage différemment.
19:23Et ça, on le fait en totale collaboration avec Agamemi,
19:26mais également déjà avec d'autres familles aussi.
19:28C'était ma question.
19:29Alors, effectivement, vous l'avez dit, vous vous connaissez, vous vous êtes rencontrés,
19:32vous vous voyez effectivement dans des clubs ou autres.
19:34Est-ce que cette manière de travailler, parce que ça implique quand même de la confiance,
19:38de la transparence, est-ce que cette manière de travailler est réplicable avec d'autres multifamilial offices ?
19:44C'est ce qu'on essaye de faire.
19:45On en a déjà sept qui nous font confiance et avec lesquels on est en train de déployer le même format.
19:50Mais par rapport à ce risque, finalement, que vous avez soulevé,
19:53et on appelle ça coopétition, donc, effectivement, on est concurrent.
19:56Le risque, c'est quoi ?
19:57C'est qu'il y ait un moment, il y ait confusion des genres
19:59et qu'on ait une crainte qu'un client d'un de nos confrères bascule chez Kimpa.
20:05Sauf que comme on est un monde de confiance,
20:07si ça arrive une fois, la réputation de Kimpa est faite.
20:10Donc, en fait, on signe des accords ensemble pour finalement se protéger.
20:15D'accord.
20:16Mais il pourrait ne pas y avoir d'accord.
20:18Kimpa n'a aucun intérêt à aller chercher un client de son confrère,
20:21sinon il va perdre son partenariat et surtout, il a tout l'écosystème qu'il saura.
20:25Donc, il n'y a aucun intérêt.
20:26Nous, notre ambition, c'est de bâtir cette communauté ensemble
20:29et ça donne beaucoup plus de corps à notre travail,
20:32ça rend très fiers nos clients
20:34et, nous, ça nous donne beaucoup de sens dans cet univers et dans cette industrie.
20:38Laurent Dessoires, cette idée que, effectivement,
20:41vous êtes en train de construire quelque chose Kimpa et Agami
20:45qui dépasse, en fait, Kimpa et Agami,
20:47mais plutôt une idée de collectif derrière,
20:49qu'est-ce que ça vous évoque ?
20:50Parce que, là encore, effectivement, on parle de coopétition,
20:52mais coopétition avec certains de vos compétiteurs
20:55et, pourtant, tout ça dans le but d'aller chercher des deals plus intéressants,
21:01accompagner des investisseurs qui ont besoin,
21:03effectivement, de plus en plus d'impact dans leurs investissements,
21:05mais il faut ravaler son chapeau quelque part.
21:08C'est une autre manière de penser le business
21:11comme on le faisait il y a encore quelques années.
21:13Oui, mais je pense que c'est vraiment des tendances qui vont se développer.
21:16Accessoirement, c'était aussi l'idée initiale du club du Family Office,
21:20le club MFO qui avait été initié en 2019.
21:23C'était de pouvoir se mettre autour d'une table, tous ensemble,
21:26justement enlever les égos, les histoires de compétition
21:30et réfléchir ensemble pour avancer un peu plus vite et un peu plus loin.
21:33Sachant qu'on est encore sur un micro-écosystème dans le multifamily office.
21:37On a un taux de pénétration qui est encore très très faible.
21:39On a beaucoup de chemin à faire et donc il vaut mieux céder
21:42plutôt que de se mettre des bâtons dans les roues.
21:44Et les clients d'Agami, quand on leur présente un dispositif comme celui-là,
21:50comment ils réagissent ?
21:51Ils sont ravis parce que d'un côté, ils ont la relation avec leur Family Office
21:57et leur Family Officer.
21:58La relation historique ?
22:00Ils sont normalement très contents qu'il va opérer l'intégralité du patrimoine
22:04et sur une poche dédiée, ils vont aller chercher des professionnels
22:06avec lesquels ça se passe très bien.
22:08Donc ils ont finalement le meilleur des mondes.
22:10Il y a déjà eu des deals à l'heure actuelle
22:12ou le partenariat est trop récent pour avoir des deals effectués ?
22:15Si, il y en a déjà eu ?
22:16Bien sûr, et ça se passe très bien.
22:18On n'en dira pas plus ?
22:21Ça reste un monde confidentiel.
22:23Ça reste un monde secret, effectivement.
22:25Merci beaucoup à tous les deux d'être venus partager pour la première fois
22:30cette nouvelle.
22:31On parle de partenariat ou de coopétition ?
22:34Quel est le terme qu'on utilise pour parler de votre relation de travail
22:37entre Kimpa et Agami ?
22:38La notion de partenariat implique souvent deux entités
22:42qui décident de faire quelque chose ensemble.
22:44Et là, comme c'est écosystémique, la notion de partenariat
22:47perd un peu sa substance.
22:52Donc oui, c'est un partenariat, une convention de partenariat qui est signée,
22:55mais en fait, elle est multilatérale.
22:57L'idée, c'est de créer ce collectif ensemble
22:59de la même manière qu'on l'a vu.
23:01Finalement, c'est la suite logique du Club MFO, tout simplement.
23:03Merci d'être venu parler de cette initiative.
23:05Julien Lesque et Laurent Desvartes dans Smart Patrimoine.
23:09Je rappelle Laurent Desvartes que vous êtes cofondateur de Agami Family Office.
23:12Julien Lesque, cofondateur de Kimpa.
23:13Merci beaucoup à tous les deux.
23:14Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans l'œil de l'expert.
23:22Faut-il craindre une hausse de la fiscalité sur les revenus fonciers ?
23:25Voilà le sujet qui va à présent nous animer dans l'œil de l'expert.
23:28Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Sandrine Kielissi.
23:32Bonjour Sandrine Kielissi.
23:33Bonjour.
23:34Merci d'être avec nous sur le plateau de Smart Patrimoine.
23:36Vous êtes directeur de l'ingénierie patrimoniale chez Normanca.
23:39Si on parle de potentielle hausse de fiscalité sur les revenus fonciers,
23:42c'est parce qu'on va encore une fois s'intéresser à cette loi de finances pour 2025
23:46qui fait peur à un certain nombre d'investisseurs.
23:48Que prévoit, Sandrine Kielissi, la loi de finances 2025 en matière de fiscalité sur les revenus financiers ?
23:55Déjà, ce qu'il faut voir, c'est qu'à l'heure actuelle, les revenus financiers,
24:00qu'il s'agisse des dividendes, d'intérêts, plus-value, etc.,
24:03sont soumis dans la majeure partie des cas à cette fameuse flat tax.
24:07Bien sûr, de 30%.
24:08Exactement. Et dans ces 30%, on a juste l'impôt sur le revenu qui est de 12,8%.
24:13Bien sûr, le reste étant des prélèvements sociaux.
24:15Exactement. Et en fait, dans le cadre de l'effort qui est demandé,
24:20compte tenu de l'état de nos finances publiques,
24:23comme on l'a vu, la loi de finances pour 2025, en fait,
24:27demande un effort particulier aux personnes identifiées comme étant les hyper-riches, les super-riches, etc.
24:34Donc, effectivement, il a été mis en place, en tout cas,
24:37ce n'est pas encore adopté de manière définitive,
24:39mais cette fameuse contribution différentielle sur les hauts revenus.
24:43En fait, cette contribution a la vocation à s'appliquer uniquement aux contribuables
24:48qui sont soumis à la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus.
24:52Vous savez, cette espèce de truc qui s'ajoute et qui vise uniquement les personnes.
24:57Quand on est seul, vous savez, dès lors qu'on a des revenus au-delà de 250 000 euros
25:02et quand on a une imposition commune au-delà de 500 000 euros.
25:06Ces personnes-là, on leur demande de faire un effort supplémentaire
25:10et on veut qu'ils soient soumis à une imposition minimale de 20%.
25:15Voilà, ça, c'est l'idée.
25:16Donc, du coup, ça augmenterait notre flat tax, si on en ajoute tout, à 37,2%.
25:25Pour ces personnes-là, pour ces revenus-là.
25:28Exactement. Et en fait, vous avez raison d'insister là-dessus
25:31parce qu'en fait, ça vise qui ?
25:33Ça vise essentiellement les personnes qui vivent principalement, finalement,
25:39de leurs revenus de capitaux mobiliers.
25:41C'est-à-dire que si vous avez des revenus d'activité soumis au barème,
25:45si vous avez des revenus fonciers soumis au barème,
25:48il y a peu de chances que vous vous trouviez impacté
25:51par cette contribution différentielle sur les hauts revenus.
25:55D'accord. Mais alors, une question qui concerne un certain nombre de gens qui nous regardent.
25:59Quand on est entrepreneur, qu'on a un revenu fixe, mais qu'on pourrait estimer,
26:04mettons, à 50 000 euros par an.
26:06On est loin des 250 000 ou des 500 000 euros.
26:09Mais qu'on se verse des dividendes en fin d'année parce qu'on a fait une bonne année
26:13et que là, les dividendes peuvent être plus conséquents.
26:15Est-ce qu'on est concerné par cette contribution exceptionnelle ?
26:18Selon le montant de dividendes que l'on se verse, oui.
26:21C'est considéré comme du revenu ?
26:22Exactement.
26:23Enfin, du revenu de produits, effectivement.
26:25C'est des revenus de capitaux mobiliers.
26:26C'est des revenus de capitaux mobiliers. D'accord.
26:29Est-ce que cette flat tax pourrait être augmentée ?
26:32La réponse est que ça en prend le chemin, si je comprends bien.
26:35Alors, ça c'est un autre sujet.
26:36C'est qu'effectivement, dans le cadre du vote devant l'Assemblée nationale,
26:39il y a un amendement qui a été adopté et qui augmentait de 3 points le montant de la flat tax.
26:45Donc on passait, pour l'impôt sur revenu, de 12,8 à 15,8.
26:49Sauf que du coup, ça nous ramenait un montant total,
26:52si on rajoute la contribution exceptionnelle sur revenu, à un montant de 37%, en fait.
26:57D'accord, ok.
26:59Et donc là, pour le coup, c'est bien de faire cette proposition.
27:04Sauf qu'elle vient de cannibaliser la contribution différentielle sur les hauts revenus,
27:08qui elle, monte le taux à 37,2.
27:11Parce qu'effectivement, c'est ça qu'il faut comprendre.
27:13C'est qu'il y a deux impôts qui s'entrechoquent.
27:17Cette contribution exceptionnelle sur les hauts revenus,
27:19qui pourrait impacter ceux qui touchent des revenus de capitaux mobiliers
27:23et qui payent déjà une flat tax aujourd'hui,
27:25qui l'avérait augmentée sur la partie impôts.
27:27Et de l'autre côté, on augmenterait la flat tax, mais pour tout le monde cette fois-ci.
27:31Exactement.
27:32D'accord.
27:33Tout à fait.
27:34Et en fait, c'est ça le point.
27:35C'est que les deux se cannibalisent.
27:37Donc c'est ou l'une ou l'autre, bien évidemment.
27:40Sauf que selon le choix que l'on va faire, on ne vise pas les mêmes personnes.
27:44Et alors, est-ce que ça amène très rapidement à repenser une stratégie de gestion de patrimoine ?
27:50En fait, ce qui est plutôt rassurant dans tout ça,
27:53c'est que toutes les stratégies qui ont pu être mises en place sont déjà totalement validées.
27:58Pourquoi ?
27:59Tout simplement parce que, en fait, depuis de nombreuses années,
28:03ce que l'on va rechercher quand on a des revenus de capitaux mobiliers,
28:06c'est la capitalisation.
28:08Bien sûr.
28:09C'est idiot à dire, mais pas de revenus, pas d'impôts.
28:12Or, les enveloppes capitalisantes, ça va être l'assurance-vie,
28:14ça va être le contrat de capitalisation,
28:16ça peut être pour les grosses fortunes financières des holdings patrimoniales.
28:21Donc, toutes ces stratégies-là, en fait, continuent d'avoir du sens.
28:26Et notamment tout ce qui est assurance-vie et contrat de capitalisation,
28:29parce que même si les taux d'imposition augmentent,
28:32on a des règles d'assiette, donc de base d'imposition,
28:35qui, elles, restent et qui sont extrêmement favorables.
28:39Donc, en réalité, ceux qui sont déjà dans des enveloppes capitalisantes,
28:44voilà,
28:45et ceux qui n'en ont pas, ça va les pousser, bien évidemment,
28:49à structurer la détention de leurs actifs financiers vers de la capitalisation.
28:53Merci beaucoup, Sandrine Kiel, ici.
28:55Je rappelle que vous êtes directeur de l'ingénierie patrimoniale chez Normanca.
28:57Merci à vous également de nous avoir suivis.
28:59On se retrouve très vite sur BeSmart for Change.

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