400 mineurs isolés dans une école désaffectée à Paris: "Il faut les expulser", estime Éric Ciotti

  • l’année dernière
Éric Ciotti, président des Républicains est l'invité du "Face-à-Face", ce mardi 23 mai. L'élu s'est exprimé sur la question des 400 mineurs isolés installés dans une école désaffectée du 16e arrondissement parisien, depuis plus d'un mois.

Category

🗞
News
Transcript
00:00 ils sont 400, ils sont dans une école, ils attendent,
00:03 qu'est-ce que vous feriez pour eux ou qu'est-ce que vous feriez contre eux ?
00:05 - On a une réponse dans la proposition de loi.
00:07 Aujourd'hui, ces mineurs, qui sont, vous l'avez vous-même souligné,
00:11 souvent des faux mineurs.
00:13 - J'en sais rien.
00:13 J'en sais rien, je dis juste que eux disent être mineurs,
00:16 que l'Aide Sociale à la France pense qu'ils ne le sont pas.
00:19 - Je le vis dans le département des Alpes-Maritimes,
00:21 puisque chaque jour à la frontière italienne,
00:23 on a une arrivée massive de mineurs,
00:27 qui sont en fait des clandestins, qui prétendent être mineurs.
00:31 Il y a des mineurs, mais pas tous.
00:33 Les chiffres ont été multipliés par trois depuis le début de l'année.
00:37 Donc les mineurs que vous retrouvez dans cette école à Paris,
00:40 ils sont passés sans doute par les Alpes-Maritimes
00:43 il y a quelques jours ou quelques semaines.
00:46 Nous, ce que nous demandons dans la proposition de loi,
00:48 c'est que d'abord, cette responsabilité soit assumée par l'État.
00:53 Ce n'est pas aux collectivités à gérer un problème migratoire.
00:57 - Donc là, par exemple, l'État, il fait quoi ?
00:58 Il fait quoi de ces 400 personnes qui sont dans l'école ?
01:02 - Nous demandons qu'il prenne une évaluation de leur minorité ou de leur majorité,
01:04 notamment par le recours au test osseux.
01:06 Aujourd'hui, les tests osseux...
01:08 - Il va y avoir un recours ?
01:09 - Les tests osseux nécessitent le consentement de la personne.
01:14 - Je précise bien les choses, test osseux,
01:16 c'est pour pouvoir médicalement évaluer l'âge du squelette.
01:20 - C'est une radio qui est faite pour savoir si la personne est mineure ou majeure.
01:26 - Aujourd'hui, cela nécessite le consentement de la personne.
01:29 Nous, nous disons dans le texte de loi, c'est très précis, on a des réponses à tout.
01:33 Si la personne refuse le test, il y a une présomption de majorité.
01:38 - Donc s'il refuse le test, il est peux-la renvoyer.
01:41 - Ensuite, là encore, il faut une action diplomatique avec les pays sources.
01:46 Il est totalement inacceptable que ces personnes, dans leur pays d'origine...
01:51 - Qu'ils n'ont pas de papiers.
01:52 - Comment vous allez-vous, au doigt mouillé, dire "toi, on te renvoie à tel endroit et toi, à tel autre" ?
01:57 - Aujourd'hui, le top 3 des nationalités, c'est Tunisie, Côte d'Ivoire et Nigeria ou Érythrée,
02:06 qui arrivent dans les Alpes-Maritimes, mais partout en France.
02:09 La Tunisie et la Côte d'Ivoire, ce sont des pays qui sont structurés, qui ont des États.
02:14 Il n'y a aucune raison que ce soit la France qui prenne en charge la protection de ces mineurs.
02:20 - Moi, je reste sur cet exemple, parce que c'est une application de votre loi.
02:24 - On a des relations avec ces pays.
02:26 - Mais vous, au pouvoir, les 400 migrants qui sont depuis plus d'un mois dans cette école,
02:30 vous les sortez, vous les expulsez.
02:32 - Il faut les expulser.
02:33 - Magnum minitari.
02:34 - Il y a des problèmes qui se règlent par la loi.
02:37 Il y en a d'autres qui doivent imposer une modification de la Constitution,
02:41 parce qu'aujourd'hui, on est dans une forme d'impuissance qui nous prive notamment d'expulser des personnes.
02:46 Et puis, il y a aussi une action diplomatique vers les pays sources que nous devons conduire,
02:52 et notamment vers les pays du Maghreb et vers les pays du continent africain.
02:56 Ce que l'on ne fait pas ou ce que l'on fait mal, très mal aujourd'hui.

Recommandée