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Regardez Le journal RTL du 23 mai 2023 avec Aude Vernuccio.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julia Cellier, RTL soir jusqu'à 19h15.
00:09 Journal présenté par Aude Vernuccio, bonsoir Aude.
00:12 Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:13 Incompréhension, colère, harrince après la mort de Karen, l'infirmière agressée hier à coup de couteau au CHU.
00:19 Le suspect atteint de troubles psychiatriques avait déjà agressé quatre personnes au couteau en 2017.
00:25 Il avait bénéficié d'un non-lieu. Hasard du calendrier, l'ordre des médecins publie ce constat alarmant.
00:31 Les agressions verbales et physiques sont en nette hausse, +23%.
00:36 Un document RTL, dans ce journal le témoignage d'une mère, celle d'un des jeunes policiers tués dans un accident de la route à Villeneuve-D'Ascq dimanche.
00:46 Et puis, oui, vous pourrez assister à la cérémonie des JO de Paris 2024, gratuitement, mais il faudra s'inscrire.
00:53 On vous explique tout.
00:54 19h15, on va refaire le monde autour d'Eric Brunet, d'Aurélie Herbemont.
00:58 Bonsoir Eric.
00:59 Bonsoir Julien.
01:00 Le menu ?
01:01 Faut-il réduire le nombre de vaches en France pour lutter contre les gaz à effet de serre ?
01:05 C'est la préconisation très réaliste et très choc de la Cour des comptes.
01:09 C'est du sérieux, eh oui, c'est pas une petite blagounette.
01:12 Et puis on parlera aussi de la hausse des violences contre les médecins.
01:15 Vous l'avez évoqué, alors qu'une infirmière vient d'être tuée à Reims.
01:18 Voilà, on sera avec Roselyne Bachelot, Tuck Duell, Denis de Valeurs Actuelles et Pierre Jacquemin de Politis.
01:23 On vous retrouve dans un petit quart d'heure.
01:25 Après l'émotion, la colère à Reims où Karen, l'infirmière de 37 ans, agressée à coup de couteau hier a succombé à ses blessures.
01:37 Et on apprend ce soir que l'assaillant, atteint de troubles psychiatriques, traîne derrière lui un lourd passé sans jamais avoir été sanctionné pénalement.
01:46 Ce suspect, un homme de 59 ans, avait déjà poignardé 4 personnes il y a 6 ans.
01:51 Il avait été hospitalisé d'office.
01:53 Julie Brault, on vous retrouve en direct de Reims pour RTL.
01:56 Homme décrit comme dangereux par son voisinage, les voisins que vous avez rencontrés.
02:01 Oui, le quinquagénaire vivait dans un immeuble d'un quartier résidentiel de Reims.
02:05 Depuis environ 2 ans, tout le voisinage le fuyait.
02:08 Son voisin de palier observait chaque jour son comportement instable et ses allées et venues inquiétantes.
02:14 Vous voyez qu'il était dérangé.
02:16 Il regardait les gens par la fenêtre, il faisait un petit trou dans les rideaux.
02:18 Le voisin d'à côté suivait sa copine dans la rue, faisait des gestes bizarres.
02:23 Il s'est même déjà touché derrière son carreau en regardant les femmes dans le parking.
02:27 Ça se voyait qu'il était dérangé, qu'il était dangereux.
02:29 Tout le monde le savait, même lui le disait qu'il était dangereux.
02:32 Il a eu le gil, il a discuté de schizophrène, qu'il ne prenait plus son traitement aussi.
02:36 Il y a 6 ans, en 2017, le quinquagénaire était résident d'un ESAT dans la Marne,
02:40 une structure spécialisée dans l'accompagnement des personnes souffrant d'un trouble psychique.
02:45 C'est là qu'il avait alors poignardé 4 membres du personnel.
02:49 J'ai pu rencontrer une aide-soignante qui travaillait à l'époque.
02:52 Elle décrit alors un patient très inquiétant.
02:54 Il ne parlait pas, il était très renfermé, très tassiturne.
02:58 Il m'affecteait sans arrêt.
03:00 Ça m'a toujours fait un peu peur.
03:03 Je me disais "qu'est-ce qu'il pense ?"
03:05 Au fond de moi-même, je m'en méfiais.
03:08 Je ne serais pas restée dans un couloir toute seule en face de lui.
03:11 J'aurais fait tout pour l'éviter.
03:14 Après cette première agression, vous le disiez, le quinquagénaire avait été mis en examen et hospitalisé d'office.
03:20 Ce qui empêche de fait tout contrôle judiciaire.
03:22 Il avait ensuite bénéficié d'un non-lieu pour irresponsabilité pénale.
03:26 Depuis plusieurs années, le mis en cause bénéficiait aussi d'un suivi médical régulier
03:30 avec de nombreux allers-retours entre des établissements psychiatriques spécialisés et son domicile.
03:35 Julie Brault, en direct de Reims pour RTL.
03:38 Une minute de silence sera respectée demain dans tous les hôpitaux de France.
03:42 Le ministre de la Santé, François Braun, promet de recevoir 7 semaines les soignants
03:46 pour discuter d'un renforcement des mesures de sécurité.
03:49 Et dans ce contexte, hasard du calendrier, l'Ordre des médecins a publié ce matin
03:54 le bilan annuel des agressions qu'ils ont subies en 2022.
03:58 Chiffre record. 1244 médecins ont signalé des violences, aussi bien verbales que physiques,
04:04 contre 1000 l'année précédente.
04:07 Natacha Réjonsber de Andréis, médecin généraliste à Paris, a été agressée à deux reprises.
04:13 Elle témoigne au micro d'Agathe Londay.
04:15 J'ai subi deux agressions physiques de la part de patients.
04:18 Dans un cas, il s'agissait d'une mère de patients que j'avais vue le matin même
04:23 qui est revenue en exigeant des antibiotiques, en refusant de quitter mon cabinet,
04:28 puis en me frappant lorsque j'ai tenté de lui expliquer qu'il fallait qu'elle lasse la place.
04:32 Et une deuxième fois, j'ai été agressée de façon un peu plus grave par une patiente psychiatrique
04:36 qui a essayé de m'étrangler puis m'a mordu.
04:39 Il y a probablement, sur le plan des agressions verbales, une plus grande liberté.
04:43 Avec des patients qui exigent d'avoir un arrêt de travail en disant
04:46 "mais si vous ne me donnez pas d'arrêt de travail, je vais revenir avec ma famille".
04:49 On est là pour aider les gens, on essaie de le faire du mieux possible.
04:52 Donc on se sent très en colère, je me suis sentie seule.
04:55 J'ai mis en place des caméras, j'ai enlevé de mon bureau tous les objets tranchants.
04:59 Je calcule lorsqu'une consultation commence à être un petit peu désagréable
05:03 de ne pas me mettre derrière mon bureau pour pouvoir éventuellement arriver à la porte rapidement.
05:08 On perd un petit peu d'insouciance après des agressions.
05:10 Des propos recueillis par Agathe Londay.
05:12 RTL soir, 19h05 et 48h après l'accident de la route qui a coûté la vie à trois jeunes policiers à Roubaix.
05:19 Le témoignage d'une maman meurtrie, d'une maman en colère.
05:22 Celle de Paul, 25 ans, l'un des agents de police secours percuté à Ville-Neuve-Dasque
05:26 par un véhicule à contre-sens.
05:28 Le conducteur était sous l'emprise de l'alcool et du cannabis.
05:31 Marie en détresse après la mort de son fils s'est confiée à Franconson et c'est un document RTL.
05:38 C'est le commissaire de Cambrai qui est venu nous l'annoncer en fin de matinée.
05:43 C'était brutal, ça ne tardait pas.
05:46 On attendait qu'il y ait eu un accident et qu'il allait se faire sortir,
05:50 mais quand il m'a dit qu'il était décédé, le monde s'est écroulé sur moi.
05:54 Il était fait pour ce métier de toute façon.
05:56 Tout petit, il a toujours dit qu'il voulait être policier.
06:00 Il était à fond dans son métier.
06:02 Sa compagne Stécie, qui est enceinte, a travaillé aussi avec lui dans son service.
06:09 Vous savez, c'est injuste.
06:11 Il ne méritait pas ça.
06:12 Parce qu'il était conscienceux, c'était un beau garçon.
06:15 Il ne supportait pas l'injustice.
06:17 Il était très honnête, très gentil, très serviable.
06:21 Toujours prêt à rendre service.
06:23 Il nous laissait un grand but.
06:24 J'ai une rage en moi, j'ai une haine.
06:26 Je ne comprends pas que ça puisse arriver des choses comme ça.
06:31 Témoignage RTL recueilli par Franck Consonne et à retrouver en longueur sur RTL.fr.
06:37 Un centre LGBT de Tours attaqué pour la sixième fois depuis le mois de janvier.
06:42 Acte fermement condamné par la préfecture d'André Loire
06:45 qui précise que le centre a subi un lancer d'engins détonnants.
06:48 Vendre vite, maintenant, ou attendre ?
06:53 Le coup d'arrêt du marché de l'immobilier met les propriétaires,
06:56 tout comme les potentiels acquéreurs, dans la galère.
06:59 Suite de notre série 7 jours 7 reportages.
07:01 RTL, 7 jours, 7 reportages.
07:04 Hier, on évoquait la difficulté d'emprunter avec des taux qui ont triplé.
07:09 Ce soir, on vous raconte la galère de ceux qui tentent de vendre leur bien.
07:13 Clément Terra a rencontré Vincent.
07:15 Ça fait sept mois que sa maison est sur le marché.
07:18 Vincent nous accueille dans sa propriété,
07:20 une vieille bâtisse en pierre construite il y a plus d'un siècle.
07:23 Tout a rénové, cheminée, récupérateur de chaleur,
07:26 trois chambres, deux séjours, mur à pierre apparente,
07:29 avec des poutres apparentes, une belle cuisine,
07:32 5000 m de terrain, bien vert, piscine.
07:35 Devant la maison, quelques poissons rouges nagent dans une petite mare.
07:38 Sur la façade, le lierre grimpe jusqu'à la toiture, le lieu est calme,
07:42 à cinq minutes en voiture de toute commodité.
07:45 Et il a déjà conquis de nombreux potentiels acheteurs.
07:48 Pourtant, le bien est toujours à vendre.
07:50 Beaucoup de visites, mais le gros problème avec les banques,
07:52 les gens veulent acheter au moment où ils demandent de l'argent,
07:55 mais ils ne prêtent plus.
07:56 C'est un cas qui vous est déjà arrivé ?
07:58 Oui, trois personnes très intéressées,
08:00 mais pourtant ils avaient une bonne situation, mais ça ne passait pas.
08:03 En un an, les taux d'intérêt ont triplé,
08:05 ils oscillent autour de 3% aujourd'hui.
08:08 Alors face aux difficultés pour les acquéreurs d'obtenir leur prêt,
08:11 Vincent et sa femme ont décidé de baisser le prix.
08:14 Au départ, on était parti à 240 000, on est descendu à 210.
08:17 Et cela a l'air de porter ses fruits.
08:19 Une famille est très intéressée, pour autant,
08:21 Vincent attend de signer l'acte de vente, avant de se réjouir,
08:24 car les faux espoirs, il en a assez connus.
08:27 Sept jours, sept reportages avec Clément Therra.
08:33 On ira demain poser notre micro dans le bureau d'agent immobilier.
08:36 Le moral n'est pas au beau fixe.
08:37 Allez, une petite pause, et ensuite des niveaux de pollution alarmants
08:40 dans les couloirs du métro parisien.
08:42 On vous explique tout dans quelques secondes.
08:44 Julien Célier.
08:46 RTL Soir jusqu'à 19h15.
08:50 Julien Célier.
08:52 RTL Soir jusqu'à 19h15.
08:54 19h10 et la suite de votre journal dans RTL Soir.
08:57 Amis franciliens, tendez l'oreille,
08:59 parce que les niveaux de pollution de l'air
09:01 atteignent des records dans le métro parisien.
09:03 Cinq fois supérieurs aux recommandations de l'OMS
09:06 selon une étude publiée par VerdeRage,
09:08 émission télévisée de nos confrères de France Télévision.
09:11 Bastien Berthier, délégué FO RATP
09:14 et lui-même conducteur de métro, il demande des mesures d'urgence.
09:17 Moi, depuis que je conduis le métro, je suis asthmatique.
09:19 Ce n'est pas un cas individuel, c'est un cas collectif.
09:20 On a beaucoup de collègues qui sont asthmatiques,
09:22 qui font de l'anathéardie.
09:23 On a beaucoup de problèmes de santé au sein de la catégorie conduite.
09:25 On a des salariés qui se mouchent, le mouchoir, il est noir.
09:28 Quand il y a eu les masques à l'époque, on déportait les masques.
09:30 À la fin de la journée, on avait la trace de la bouche avec la pollution.
09:32 Donc on sait très bien qu'il y a une pollution dans le métro.
09:34 Maintenant, il faut la reconnaître.
09:35 Nous, aujourd'hui, on veut une étude sur notre santé.
09:37 C'est prouvé que les PM2.5 sont génératrices de cancer des poumons.
09:40 On sait que nous, on en respire.
09:41 Donc, obligatoirement, il y a une pénibilité, il y a un risque sanitaire.
09:44 Et nous, on veut qu'il soit reconnu.
09:45 Ce qui se passe aujourd'hui, c'est la miande d'il y a 20 ans, tout simplement.
09:47 Un constat que nuance Marie-Claude Dupuis,
09:49 elle est directrice stratégie et innovation à la RATP.
09:52 Les études qui ont été faites par des scientifiques
09:54 montrent sur nos populations, il n'y a pas de surmortalité.
09:57 Ce qui ne nous empêche pas de mener d'autres études en ce moment même
10:00 pour essayer de mieux évaluer l'impact de ces particules sur les personnes.
10:05 Mais je pense qu'il faut aussi rassurer les gens.
10:07 Le transport public est le mode de transport le plus vertueux
10:10 du point de vue de l'environnement et de la santé des personnes.
10:13 Voyager dans son véhicule personnel nous expose plus à la pollution de l'air
10:17 que de venir dans notre métro.
10:19 Et c'est très important de le rappeler.
10:20 Des propos recueillis par Anna Jojor pour RTL.
10:23 À un an et deux mois de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024,
10:27 le dispositif de sécurité, les conditions d'entrée se précisent.
10:30 Pour pouvoir y assister au plus près sur les quais bas de la Seine,
10:34 vous le savez, il faut acheter son billet.
10:36 Il sera aussi possible de suivre cette soirée d'anthologie
10:39 depuis les quais hauts, gratuitement.
10:42 Mais il faudra s'inscrire Jean-Michel Rascol.
10:44 Oui, il ne faut pas confondre le feu d'artifice du 14 juillet
10:47 où la ville est ouverte à tous et cette cérémonie où le public sera contenu.
10:52 Car pour accéder aux quais hauts, au niveau des voies de circulation,
10:55 il faudra au préalable s'inscrire sur le site du ministère de l'Intérieur.
10:59 Et le soir venu décliner son identité.
11:01 C'est toute la complexité de cette cérémonie.
11:04 Elle sera à la fois festive et forcément très encadrée.
11:07 La maire de Paris, Anne Hidalgo.
11:09 Il n'y a aucune naïveté des uns et des autres.
11:11 Nous savons qu'un grand événement, le plus grand événement planétaire,
11:14 ça attire beaucoup de gens qui auront envie de faire la fête.
11:17 Et puis sans doute aussi quelques-uns qui voudront nous faire du mal et gâcher la fête.
11:21 La cérémonie, c'est permettre à des centaines de milliers de personnes
11:26 de pouvoir gratuitement voir depuis l'équéau dans de bonnes conditions.
11:31 Un peu plus de 600 000 personnes seulement devraient accéder au périmètre de la cérémonie.
11:36 La sécurité sera partout, même sur les 91 bateaux dédiés aux athlètes.
11:41 Le prix pour voir la scène mise en scène.
11:43 Les précisions de Jean-Michel Rascol.
11:45 Le foot maintenant avec le coup de gueule de Carlo Ancelotti.
11:48 Le coach du Real Madrid réclame des mesures drastiques contre le racisme dans les stades.
11:53 L'entraîneur du Real qui exhorte les autorités à agir deux jours après les insultes
11:58 proférait contre son intaquant Vinicius Junior.
12:00 Le Brésilien est traité de singe. Ce n'est pas la première fois.
12:04 Et ce genre de comportement se généralise selon Ancelotti pour qui s'indigner ne suffit plus.
12:10 Au-delà du racisme, qui reste la chose la plus grave, c'est devenu une tradition d'insulter.
12:17 Pourquoi dans le football l'insulte est devenu banal ?
12:20 Ça doit s'arrêter parce qu'on est fatigué d'être insulté tous les jours.
12:24 Ça arrive à Xavi, ça arrive à Vinicius, mais aussi à beaucoup d'autres.
12:29 Derrière les bandes-touches, on entend de tout.
12:31 Ils te traitent de fils de pute, de pédé, te disent qu'ils souhaitent la mort de ta mère, de ton père.
12:37 Mais qu'est-ce que c'est ça ?
12:38 Ce n'est pas une guerre, c'est juste du sport.
12:40 On a une grande opportunité d'arrêter ça.
12:43 Et je veux ajouter que l'Espagne n'est pas un pays raciste.
12:46 Mais oui, il y a du racisme en Espagne et ça doit s'arrêter.
12:49 Ça doit s'arrêter.
12:51 Des propos recueillis par Mathias Valton pour RTL.
12:54 Notez que la police espagnole a interpellé trois jeunes à Valence
12:57 soupçonnés de comportement raciste dimanche pendant le match avec le Real Madrid.
13:00 Merci beaucoup Aude, on vous retrouve tout à l'heure.
13:02 À 20h.
13:03 de l'alcool.
13:04 [SILENCE]

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