SMART TECH - Le rendez-vous du mercredi 24 mai 2023

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Mercredi 24 mai 2023, SMART TECH reçoit Zahime Raï (fondatrice, H24Care) , Yanisse Bahri (fondateur, Ordo’Lib) et Chloé Sebagh (porte-parole, Diversidays)

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00:00 C'est parti pour la deuxième séquence de Smartech, c'est notre grand rendez-vous avec la diversité et l'inclusion numérique.
00:12 On en parle avec Diversidays, l'association qui travaille sur ces sujets au quotidien et sur le terrain.
00:17 Aujourd'hui, c'est Chloé Seba qui représente Diversidades et qui était avec nous en plateau.
00:20 Bonjour Chloé.
00:21 Bonjour Daphné.
00:22 Vous êtes venue accompagnée de deux créateurs d'entreprises qui vont apporter des nouvelles solutions dans la santé.
00:26 On est ravis.
00:28 Yanis Bari, vous êtes le fondateur d'Ordo Libes et Zahim Raï, vous êtes la fondatrice d'H24 Care.
00:33 On va s'intéresser à vos solutions, mais d'abord, on va faire un petit point Chloé, ensemble, sur l'entrepreneuriat et la santé.
00:40 Vous avez quelques chiffres à partager.
00:42 Alors déjà, un chiffre effectivement, 12,3%.
00:45 C'est la part de PIB consacrée à la santé en 2021.
00:48 Donc, on voit que c'est un secteur qui est très important, qui se positionne en troisième position dans notre économie et qui, au-delà de ça, emploie 2 millions de personnes en France.
00:56 Donc voilà, un secteur super, super important.
00:58 Gros marché.
00:59 Gros marché, exactement.
01:00 Et on le voit aujourd'hui, c'est un secteur qui est aussi en transformation et qui doit répondre à de nombreux défis, notamment le défi de l'accessibilité des soins et des traitements, dont on va parler aujourd'hui.
01:11 Il y a des super talents qui proposent des solutions qui peuvent tout changer.
01:15 Ces talents, ils ne sont pas toujours suffisamment mis en avant.
01:17 Et c'est tout l'objectif, je crois, de l'émission d'aujourd'hui, c'est d'en parler.
01:19 Et tout n'existe pas déjà.
01:21 On n'a pas juste des géants sur ce marché.
01:23 Aujourd'hui, il faut trouver de nouvelles solutions face aux multiples problèmes qu'on trouve aujourd'hui dans le secteur de la santé.
01:30 Alors, Yanis Bari, vous allez nous parler d'Ordo Libre.
01:32 En quoi ça consiste ?
01:34 Vous y écrirez bien mieux que moi, je pense.
01:36 Bonjour Delphine, merci de nous recevoir.
01:37 Ordo Libre, c'est une plateforme de mise en relation entre les patients et les pharmaciens qui permet à ces utilisateurs de récupérer leurs médicaments en click and collect ou alors de se les faire livrer à l'adresse de leur choix, donc à domicile, au bureau ou à toute autre adresse.
01:47 Et là, l'objectif, c'est quoi ?
01:48 Désengorger les pharmacies ?
01:49 Il y a un problème aujourd'hui en pharmacie ?
01:51 Ou c'est le problème du déplacement des personnes qui sont souffrantes ?
01:54 On vient répondre à plusieurs problématiques ou points de douleur en tout cas par cette innovation et c'est surtout pendant la crise sanitaire de la Covid-19.
02:00 Pour la petite histoire, j'ai une grand-mère qui a des comorbidités, donc qui lui a été proscrit de sortir de chez elle pendant la crise sanitaire de la Covid-19.
02:06 Donc j'étais en charge de lui ramener la quasi-entièreté de ses plis.
02:08 Donc je lui faisais livrer quasiment tous ses plis, sauf les médicaments, c'était compliqué.
02:11 Les pharmaciens ne peuvent pas livrer les médicaments de tous leurs patients.
02:13 Et pour avoir passé une journée avec un pharmacien, c'est très compliqué.
02:16 Ils ont des journées à rallonge.
02:17 Et donc nous, par rapport à ça, justement, on s'est dit qu'on allait créer ces plateformes de mise en relation en les mettant en relation,
02:22 en facilitant la livraison pour les patients et en facilitant la journée des pharmaciens.
02:25 Et comment ça fonctionne ?
02:27 Alors en fait, c'est tout simple.
02:27 Vous avez une application mobile qui sera disponible en septembre 2023 sur laquelle vous pouvez choisir la pharmacie la plus proche du chômage.
02:32 Une application mobile simple ?
02:34 Simple et intuitive.
02:35 Parce que votre grand-mère, elle s'en sert, par exemple ?
02:37 Parce que ma grand-mère va s'en servir justement quand elle sera disponible.
02:39 Non, non, mais c'est un vrai point que vous soulevez la delphine.
02:41 Il faut que ce soit intuitif et simple.
02:43 Donc sur laquelle vous chargez votre ordonnance, soit par le biais de l'appareil photo, soit sous format PDF avec la téléconsultation.
02:48 Et donc vous choisissez la pharmacie la plus proche de chez vous.
02:50 Et ensuite, vous décidez de vous faire livrer vos médicaments à domicile ou de les récupérer en cliquant.
02:53 Et donc qui livre ? Comment ça s'organise ?
02:55 Alors on a des partenaires qui sont auto-entrepreneurs, donc qui sont des livreurs,
02:58 qui ont décidé de faire appel.
03:01 Donc ils seront en charge de livrer les plis à domicile pour les patients.
03:05 Donc vous créez une plateforme à la Uber pour la livraison de médicaments.
03:11 Ça pose des questions de législation, de contrat de travail ?
03:14 Aujourd'hui c'est encore un sujet assez sensible.
03:19 On s'est confronté à pas mal de freins législatifs qu'on a réussi à lever.
03:23 Aujourd'hui, l'Ordre national des pharmacies, en fait, il autorise la livraison de médicaments à domicile
03:27 si le colis est scellé, si le colis est opaque et nominatif,
03:30 et si la livraison de médicaments a été dûment mandatée par un tiers, tout simplement.
03:34 D'accord. Alors on va s'intéresser au projet H24QR avec vous, Zahim Raï.
03:40 Donc plateforme qui permet de désengorger, vous, c'est les hôpitaux et en particulier les urgences.
03:46 Oui.
03:47 Donc grand sujet, beaucoup d'attentes, beaucoup de besoins.
03:51 Quelle réponse vous apportez très concrètement ?
03:52 Alors ce qu'il faut comprendre, on va parler un peu de chiffres.
03:55 Tout d'abord, il y a 22 millions de passages aux urgences par an.
03:58 Il y a 11 millions de passages qui ne devraient pas être aux urgences.
04:02 Donc vous avez 11 millions de patients qui se rendent aux urgences pour des raisons qui ne sont pas urgentes.
04:06 Et il faut aussi comprendre qu'un service d'urgence, c'est un service qui est censé recevoir des patients en cas d'urgence
04:12 et qui nécessite un acte technique ou le plateau technique.
04:15 En gros, vous y allez parce que vous avez un soin qui ne pourra pas être prodigué en ville.
04:19 Aujourd'hui, ce n'est pas le cas parce que les gens n'ont soit pas de médecin,
04:22 soit n'en trouvent pas et vont là où c'est le plus disponible.
04:27 Ou si on s'inquiète et qu'il est 2h du matin, par exemple, qu'est-ce qu'on fait ? On va aux urgences.
04:30 On va aux urgences. Alors il y a des horaires où c'est un peu normal et légitime d'y aller,
04:34 il y a d'autres horaires en journée où ça ne l'est pas.
04:35 Et nous, ce qu'on a fait, du coup, on a fait un travail pour désengorger les urgences
04:39 et surtout réorienter les patients non prioritaires, typiquement,
04:42 les gens qui vont pour des soins qui ne sont pas urgents.
04:45 Et on leur propose un rendez-vous en ville dans les 24 heures auprès soit d'un généraliste,
04:50 soit d'un spécialiste en fonction de la raison pour laquelle ils se rendent à l'hôpital.
04:54 Et ce qu'on a fait, donc, ça fonctionne via une plateforme qui est utilisée par les médecins pour la sécurité du patient.
04:59 C'est-à-dire que ce n'est pas le patient qui va dire « bon, moi, finalement, ce n'est pas urgent,
05:02 il ne l'est pas censé savoir, on n'est pas médecin ».
05:04 - Et ça, est-ce que ce n'est pas le job de SOS Médecins ?
05:07 - Alors, SOS Médecins, alors nous, on parlait beaucoup de diversité et d'inclusion.
05:10 L'accès à la santé via SOS Médecins coûte cher puisqu'il faut avancer les frais.
05:14 Et justement, les personnes se rendant aux urgences, les études sont très claires dessus,
05:19 c'est quand même une population qui n'a pas forcément les moyens d'avancer les frais.
05:23 Donc, SOS Médecins est une alternative, évidemment, et on va travailler avec eux.
05:28 Mais l'idée, c'est aussi de se dire « on va réorienter sur des endroits qui vont prendre,
05:31 qui ont le tiers payant et qui sont conventionnés secteur 1,
05:35 donc sans dépassement d'honoraires ».
05:36 Et c'est pour ça que nous, on travaille avec des maisons de santé,
05:39 des centres de soins non programmés, des maisons médicales ou des cabinets libéraux classiques.
05:44 Et donc, on réoriente ces patients-là.
05:46 Donc, ils ont l'offre de soins qui correspond à leurs besoins et à la prise en charge médicale.
05:51 Et en même temps, ils ont aussi une offre de soins qui, au niveau social,
05:56 répondent aussi à ce qu'ils peuvent engager comme frais.
05:59 - Et vous, vous venez pas du tout du secteur de la santé, vous ?
06:02 - Alors non, pas du tout. J'ai travaillé un temps dans un laboratoire pharmaceutique.
06:06 Mais pas du tout, non. Moi, je viens du marketing et de la communication pour des grands groupes,
06:09 tels que j'ai travaillé pour Microsoft.
06:10 - Alors, comment vous êtes arrivée sur ce projet ?
06:12 - Alors, en fait, pareil, moi, c'est la vie qui m'y a emmenée.
06:17 J'ai emmené mes enfants à l'hôpital et j'ai attendu énormément de temps.
06:20 Et heureusement, ça, parce que ça voulait dire que c'était pas urgent.
06:22 Et je leur ai posé la question « où je peux aller ? ».
06:25 Si je dois attendre longtemps et que c'est dérangeant, où je peux aller ?
06:29 On m'a dit « ben, on sait pas, on n'a pas le temps, on sait pas ».
06:31 Et donc, tout le monde courait un petit peu partout.
06:33 Et donc, l'idée, c'était de dire « c'est quand même très étrange, à l'ère du tout numérique,
06:36 tout le monde ultra digitalisé, on passe nos vies sur les réseaux
06:40 et qu'on n'a pas l'information aujourd'hui.
06:42 Donc, un hôpital n'a pas l'information de savoir où vous réorienter
06:45 et n'a pas le temps d'échanger avec vous pour savoir quel est le meilleur soin pour vous en dehors de l'hôpital ».
06:50 Et c'est là où, écoutez, mon passé de marketeuse et en même temps de travail dans un laboratoire
06:57 m'a permis de dire « bon, il y a du parcours patient à améliorer
07:00 et il faut optimiser le temps médical des soignants pour justement permettre
07:03 à une meilleure prise en charge en ville pour les soignants, au bénéfice des patients ».
07:07 Mais entre les mains de qui on met cette plateforme pour que ça fonctionne ?
07:11 Pour que ça fonctionne, on la met, nous, entre les mains des soignants, des urgentistes.
07:14 Donc, une fois qu'ils ont déterminé…
07:16 Donc, quand on arrive à l'accueil des urgences,
07:18 je vais essayer d'être concrète parce qu'on parle du parcours patient,
07:21 on arrive à l'accueil des urgences, on va patienter ?
07:23 Alors, vous arrivez à l'accueil des urgences, vous faites d'abord l'enregistrement administratif.
07:28 Suite à ça, vous allez être reçus par une infirmière d'accueil et d'orientation, une IAO,
07:33 qui va prendre vos constantes et qui, du coup, va déterminer les raisons pour lesquelles vous êtes là
07:38 et va vous mettre dans un système de le tri-french.
07:41 Donc, ce n'est pas un gros mot, mais en fait, c'est un système qui permet de dire
07:44 « vous, vous êtes très urgent, vous ne l'êtes pas, et donc ça va de 1 à 5.
07:47 Et quand vous êtes 4 ou 5, finalement, vous n'êtes pas urgent
07:51 et il y a d'autres personnes prioritaires avant vous ».
07:53 Donc, c'est 7 personnes à ce moment-là ?
07:55 Oui, 4 et 5. L'infirmière, en concertation avec le médecin urgentiste,
08:00 va déterminer si vous pouvez rester ou pas et si vous ne pouvez pas rester.
08:05 Elle va vous proposer un rendez-vous, donc c'est toujours avec l'accord du patient, bien entendu.
08:09 Et si le patient est d'accord pour ne pas attendre et puis aller avoir un rendez-vous
08:13 aux alentours de l'hôpital, ce n'est jamais bien loin,
08:16 parce que l'idée, ce n'est pas de leur faire faire des centaines de kilomètres,
08:18 donc ce n'est jamais bien loin, c'est aux alentours de l'hôpital et dans la journée.
08:22 Et donc, elles prennent le premier rendez-vous via notre plateforme en moins d'une minute.
08:26 Donc, on a déjà le protocole médical d'orientation qui est intégré sur la plateforme.
08:30 Donc, on sait pourquoi on envoie le patient vers tel médecin.
08:33 Et puis, on a tout un agenda avec tous les rendez-vous de tous les médecins
08:37 qui travaillent en coordination avec l'hôpital.
08:39 Alors, je parlais du problème réglementaire d'un côté.
08:44 Vous, vous avez un problème de mise à disposition d'offres de soins,
08:48 parce que c'est ça, c'est le principal défi à remettre.
08:51 Oui, le gros défi, au départ, c'était ça.
08:53 On a tous eu la même idée en disant, il n'y a pas de médecin qui va accepter de travailler plus.
08:58 En réalité, on constate quand même sur le terrain qu'il y a une bonne volonté des médecins de ville,
09:04 spécialistes ou généralistes, qui quand même sont prêts à prendre en charge des patients
09:08 à partir du moment où on sait quel type de patient on leur envoie.
09:11 C'est-à-dire que si vous ou moi allons appeler un cabinet médical comme ça dans une liste,
09:17 il n'aura pas forcément le temps de nous prendre.
09:20 En revanche, si c'est envoyé par un confrère médecin urgentiste
09:24 avec lequel il a échangé sur le type de patientèle qu'il est prêt à prendre en charge,
09:28 donc c'est souvent une patientèle légère, ce n'est pas multipathologie,
09:31 ce ne sont pas des personnes âgées ou des nourrissons.
09:34 Donc c'est de la patientèle quand même qui vient pour un acte qui n'est pas chronophage dans un premier temps
09:40 et qui n'est pas surtout, et qui est sans danger pour le médecin aussi.
09:44 Donc en termes de responsabilité, elles sont partagées et on sait quel type de patient on envoie.
09:48 - Il y a eu un premier filtre et puis une recommandation de médecin à médecin.
09:53 - C'est ça et c'est surtout le protocole médical automatisé
09:56 qui a permis aujourd'hui de mettre tout le monde autour de la table et de dire,
09:59 je vous la fais courte, mais alors moi je prends les patients de tel âge à tel âge sur tel type de pathologie.
10:04 Donc on se base sur le Thésaurus pour comprendre exactement quelles sont les pathologies qui sont prises en charge.
10:10 Et de l'autre côté, vous avez l'urgentiste qui va dire, nous on va garder tel type de patient
10:15 et souvent ce sont les patients âgés ou les nourrissons.
10:18 - C'est passionnant. - Oui c'est passionnant.
10:20 - Moi j'adore ces deux projets.
10:22 Vous avez un point commun tous les deux, au-delà d'être réunis ici en plateau avec nous, avec Diversidades et Chloé,
10:29 c'est que vous faites partie du programme Impact Builders,
10:32 qui est un partenariat entre Diversidades et Vivatech,
10:36 puisque Vivatech va mettre vraiment l'accent sur les technos à impact pour cette édition.
10:42 En quoi consiste ce programme Chloé ?
10:45 Alors on a voulu créer une promotion d'entrepreneurs qu'on va booster à l'occasion de Vivatech.
10:50 On a sélectionné 9 entrepreneurs, on avait reçu beaucoup de candidatures, c'était dur de choisir,
10:55 donc vous avez les pépites des pépites en face de moi,
10:57 qui proposent des solutions qui peuvent transformer leur secteur.
11:01 On a deux talents qui travaillent sur la santé aujourd'hui,
11:05 mais on a aussi des personnes qui travaillent sur la mobilité,
11:08 on a un projet sur l'alimentation, la lutte contre le gaspillage,
11:11 on a même un projet aussi sur le harcèlement scolaire,
11:15 qui est porté par une jeune femme qui s'appelle Alia, qui a 15 ans, jeune femme, jeune fille même.
11:20 Donc on a une plus petite de la promo, mais hyper ambitieuse, qui déborde d'énergie.
11:26 Et l'objectif ?
11:28 Ils vont avoir quoi ? Un stand, une visibilité sur Vivatech ?
11:31 Un stand, exactement, mais au-delà du stand, il va y avoir une préparation,
11:35 il va y avoir aussi des rencontres inspirantes, des rencontres avec les investisseurs,
11:39 des temps de pitch, donc en fait on a chaque jour pas mal de choses qui vont se passer.
11:44 Et voilà, si vous voulez venir nous voir à Vivatech, on s'y met.
11:47 Ah bah non, on y sera, ça c'est sûr, on passera.
11:51 Alors vous, Yanis, vous avez déjà l'habitude un peu des programmes,
11:55 parce que j'ai vu que vous aviez commencé avec un programme Start-up banlieue ?
11:58 Oui, exactement. Alors moi je dis souvent que Diversité c'était l'accélérateur,
12:01 et Start-up banlieue le déclencheur, parce qu'on ne se rend pas forcément compte,
12:05 mais dans l'entrepreneuriat ça va très très vite, on a souvent ce fameux syndrome de l'imposteur,
12:08 et des fois on se dit "bah non, en fait je ne suis pas légitime,
12:10 je ne suis pas, vous parliez tout à l'heure, d'être dans le domaine de la santé ou pas,
12:11 ma femme liée, moi je ne l'étais pas initialement".
12:13 Et finalement, en fait Start-up banlieue ça a été le déclencheur pendant tout un week-end,
12:17 on a été challenger sur notre business model,
12:18 et c'est là où justement j'ai trouvé mon associé,
12:20 c'est là où justement j'ai commencé à me dire en fait "mon projet il vaut quelque chose".
12:23 Et donc c'est là où je me suis dit "bon, Diversité c'est pas mal aussi".
12:25 Je me suis inscrit à Diversité, et là ça a été l'accélérateur.
12:27 Oui, mais c'est important de penser à ces programmes,
12:29 et au fait que même si on a une super idée, qu'on est entouré de ça,
12:32 c'est utile d'aller voir ces programmes.
12:35 C'est indispensable, je dirais.
12:36 Aujourd'hui on a la chance d'être accompagné,
12:37 et ça n'a pas été le cas pour nos aînés par exemple,
12:39 nous on a la chance d'avoir des structures comme celle-ci,
12:41 il faut surtout en profiter en tirer le max.
12:43 Alors, de votre côté, vous êtes accompagné par l'Escalator de Maurice Lévy.
12:49 C'est déjà un lien avec Vivatech ça.
12:51 Oui.
12:53 En quoi ça consiste cet accompagnement ?
12:55 Alors l'Escalator nous accompagne, accompagne toutes les startups,
12:58 pareil, qui sont sélectionnées, il y a un gros tri qui est fait,
13:01 sur des startups dites prometteuses,
13:04 ou en tout cas qui ont un impact déjà social et sociétal,
13:08 et qui sont portées par des porteurs de projets
13:11 qui ont une vraie volonté de faire avancer leur entreprise.
13:17 Et donc il y a un accompagnement,
13:20 qui est un accompagnement d'une part classique,
13:22 sur pas mal d'ateliers pour gérer une entreprise,
13:26 parce qu'une entreprise ça se gère,
13:27 on a beaucoup de choses au niveau juridique, comptable,
13:31 légal, réglementaire, chacun dans ses secteurs d'activité.
13:35 Et puis il y a aussi un autre accompagnement qui est là,
13:37 pour moi, pour le coup, plus pertinent,
13:39 et qui me correspond beaucoup plus,
13:40 c'est qu'on a un accompagnement personnalisé,
13:42 et en fonction de nos besoins, à un instant T,
13:45 ils vont tout mettre en place pour répondre à ce besoin-là.
13:49 Et c'est ça en fait, je pense, en tant qu'entrepreneur,
13:51 dont on a besoin, quand on n'a pas une équipe très développée,
13:55 il faut vraiment avoir des gens qui vous soutiennent au quotidien,
13:58 et qui sont capables de répondre à une demande,
14:00 parce que c'est ça la vie de l'entreprenariat,
14:02 c'est qu'on a des demandes comme ça qui tombent,
14:04 et il faut savoir y répondre de façon pertinente,
14:06 et sans commettre d'impair,
14:08 et du coup, là on a des gens qui sont capables
14:10 de nous accompagner sur ces questions-là.
14:11 - Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter,
14:12 qu'est-ce que vous attendez d'ici la fin de l'année,
14:14 comme développement pour vos start-up ?
14:17 - Alors, moi j'aimerais dans un premier temps
14:21 qu'on continue d'avancer avec les hôpitaux.
14:23 On a déjà fait un gros travail avec le ministère de la Santé,
14:26 et donc on a été conventionné avec eux,
14:28 donc ça nous a un peu permis de tester notre technologie
14:32 et d'avancer dessus.
14:33 Donc voilà, continuer notre travail en France,
14:35 on est aussi sur de l'international,
14:37 avec le Canada et Hong Kong prochainement,
14:40 et puis ce que j'aimerais aussi,
14:42 c'est peut-être aussi convaincre les investisseurs
14:44 de venir nous accompagner en disant oui,
14:45 le marché de la santé est un marché un peu compliqué en France,
14:48 mais qu'avec les bonnes volontés
14:50 et puis une bonne compréhension du marché,
14:52 on peut y arriver.
14:53 Donc voilà, s'ils veulent nous accompagner dans l'investissement,
14:56 ils sont les bienvenus.
14:56 - Il faut appeler Zahim.
14:57 - Voilà, à tenir.
14:59 - Yanis ?
14:59 - Nous tout simplement, je vous annonce que les applications
15:01 verront le jour le 10 septembre 2023,
15:03 grâce à mon associé et ses équipes.
15:05 - Quelle date vous avez dit ?
15:05 - Septembre 2023.
15:06 - Septembre 2023.
15:09 - Tout simplement, et donc nous notre modèle de déploiement,
15:10 en fait on aimerait avancer de manière,
15:13 on va dire step by step,
15:14 donc on va commencer à l'échelle locale,
15:15 avec la ville qui a vu naître le projet hors de libre,
15:17 donc on va se créer,
15:18 commencer avec nos premiers patients,
15:19 nos premiers pharmaciens,
15:19 et une fois qu'on aura réussi à prouver la viabilité du modèle,
15:22 pouvoir le déployer,
15:22 pouvoir le scaler, comme on dit dans les startups,
15:24 donc à l'échelle locale, départementale, régionale,
15:26 et puis forcément pouvoir conquérir la France
15:28 quand ce sera possible.
15:30 - Parfait, et pour vous Chloé,
15:31 qu'est-ce qu'on peut souhaiter à Diverseidays
15:33 sur ce programme Impact Builders à VivaTech par exemple ?
15:37 - Que ça offre un maximum de choses
15:39 aux talents qui sont dans le programme,
15:41 que les rencontres investisseurs soient prometteuses,
15:43 et aussi qu'il y ait beaucoup plus de visibilité par exemple,
15:46 ce serait super que tout le monde effectivement télécharge
15:49 l'application de Yanis au mois de septembre,
15:52 booster, booster, booster,
15:54 au maximum des super profils.
15:56 - Merci beaucoup,
15:57 Yanis Bari, fondateur d'Ordo Libre, était avec nous,
15:59 Zahim Raï, fondatrice d'H24 Care,
16:02 et Chloé Sebag de Diverseidays,
16:03 également étaient en plateau dans Smartech.
16:05 Aujourd'hui on termine avec notre regard sur Ouval Web.

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