Le zapping des émissions du Média de la semaine du 22 au 28 mai 2023. Pour ne rien rater et rester informés.
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00:00 [Musique]
00:04 Je voulais montrer également qu'on n'avait pas eu de soutien de l'État,
00:08 que ce soit donc au niveau du sous-préfet et du préfet,
00:14 également de la procureure de la République.
00:16 On nous disait de ne pas déposer plainte, que de toute façon on ne fera rien,
00:21 puisque c'était la liberté d'expression.
00:23 C'est quelque chose qu'on a entendu à répétition.
00:29 Nicolas Sarkozy sera-t-il devenu la racaille qu'il s'était lui-même promis de nettoyer au Karcher ?
00:34 Vous en avez assez, hein ? Vous avez assez de cette bande de racailles ?
00:38 On va vous en débarrasser.
00:40 Le terme "nettoyer au Karcher" est un terme qui s'impose, parce qu'il faut nettoyer cela.
00:45 Nicolas Sarkozy a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un ferme avec bracelet électronique.
00:51 La sentence est tombée, mercredi 17 mai 2023.
00:54 Les juges ont ainsi confirmé la décision rendue deux ans plus tôt par le tribunal correctionnel de Paris.
00:58 C'est la première fois de l'histoire qu'un ancien président de la République est condamné à de la prison ferme.
01:03 Aujourd'hui, on est venu rappeler que nous, ça fait près d'un an qu'on est mobilisés contre l'extrême droite
01:12 qui empêche le déménagement du CADA sur la ville de Saint-Brévin.
01:17 Donc on est venu rappeler que l'extrême droite était l'ennemi des travailleurs
01:21 et que ce qui arrive au maire de Saint-Brévin n'est qu'un exemple malheureux, finalement,
01:26 dans une suite actuelle d'attaques de part de groupes néofascistes
01:31 qui prennent de plus en plus d'ampleur sur le territoire.
01:34 Je ne pense pas qu'Emmanuel Macron sera d'extrême droite.
01:36 Il ne se dira jamais d'extrême droite.
01:38 Mais la manière dont il gouverne, son monde, en particulier, est de plus en plus,
01:43 et c'est très inquiétant, avec les soldats.
01:45 Mais encore une fois, il n'est absolument pas le seul.
01:47 On peut faire une histoire comme ça à grands traits
01:50 de ce qu'on pourrait appeler aussi la lepénisation des partis de gouvernement.
01:55 Leur droitisation et extrême droitisation, avec toute une série d'étapes.
01:59 Moi, je pense par exemple, dans ces cas-là, à la manière dont quelqu'un comme Ségolène Royal,
02:04 en 2007, recycle dans son discours pour la campagne électorale,
02:07 le vocabulaire de la cistana et tout l'imaginaire de la société qui va avec,
02:11 qui est très marqué à droite.
02:12 Je suis là parce que nous, on habite dans une ville,
02:17 Aubert-Villers, qui est une ville populaire.
02:19 Et c'est dans cette ville que la première ministre vient visiter une entreprise.
02:22 Dans le contexte du passage en force de la réforme des retraites.
02:25 Et donc nous, on est venu lui dire, lui manifester l'opposition de la population à cette réforme.
02:29 C'est un peu la panique dans le gouvernement.
02:32 Ils essayent de trouver une porte de sortie.
02:34 Nous, nous avons proposé ce texte pour qu'enfin il y ait un vote.
02:37 Et je m'étonne que les ministres de la République aient peur du vote de l'Assemblée nationale.
02:41 Qu'est-ce qu'ils vont faire ?
02:43 Ils vont chercher à tout mettre en œuvre pour qu'il n'y ait pas de vote à l'Assemblée nationale.
02:48 Parce qu'ils connaissent la réalité.
02:50 Ils sont minoritaires.
02:51 C'est vrai que c'est assez effrayant de voir à quel point,
02:54 en fait on bloque des rues et les citoyens n'ont pas du tout le droit de se rapprocher,
02:58 même de se faire voir et entendre.
03:00 Donc c'est un exercice du pouvoir qui commence à devenir franchement effrayant.
03:05 La position de la CGT elle est simple, je l'avertis.
03:07 La CGT elle dit ce qu'elle fait, elle fait ce qu'elle dit.
03:09 Nous avons des revendications simples.
03:11 Si elles ne sont pas entendues, nous allons franchir un nouveau cap dans le niveau de mobilisation.
03:16 Aujourd'hui nous franchissons un cap puisque nous nationalisons le conflit
03:19 avec ce rassemblement qui est organisé devant le siège parisien de Verbaudet,
03:23 avec cette tribune que nous publions dans Le Monde et que nous allons transformer en pétition.
03:27 Et j'appelle l'ensemble des salariés, des jeunes à signer cette pétition
03:32 et à la faire circuler très largement.
03:34 Si vendredi soir il n'y a pas d'issue satisfaisante aux négociations,
03:40 nous mettrons de nouvelles actions à l'ordre du jour encore plus fortes.
03:43 Tout le temps vous êtes en greffe depuis deux mois et quelques ?
03:48 Depuis le 22 mars.
03:50 C'est ça, au 20 mars pardon, excusez-moi.
03:52 Le 20 mars ? On compte presque plus les jours.
03:55 Tous les jours ça se ressemble, donc c'est vrai que voilà quoi.
03:59 Mais bon, ça fait deux mois et demi passé.
04:00 J'ai moi-même une famille nombreuse, j'ai quatre enfants à nourrir
04:03 et je paye beaucoup de prix de paquet de pâtes.
04:05 Et je sais parfaitement à quel point ces prix sont devenus insupportables pour les Français.
04:09 Pauvre Chou, enfin Chou peut-être, pauvre non.
04:12 Le patron de Bercy gagne 11 000 euros brut par mois.
04:16 Enfin, pardon.
04:18 J'ai ces 7 450 euros nets par mois une fois les impôts déduits.
04:22 Admettez qu'avec 445 000 euros de patrimoine,
04:26 notre ministre écrivain est l'un des membres du gouvernement les plus fauchés.
04:30 L'élément déclencheur c'est suite aux négociations annuelles, le 0%.
04:34 Alors que l'entreprise se porte très bien, le chiffre d'affaires il est présent,
04:38 ils ont des bénéfices, donc c'est inacceptable d'avoir 0% en augmentation de salaire.
04:42 Sachant que, verbe odé, auparavant, avant le Covid, se portait pas très bien.
04:47 On avait toujours un minimum entre 0,4 et 0,7 d'augmentation de salaire.
04:52 Aujourd'hui l'entreprise se porte très bien et on a 0% d'augmentation de salaire, c'est inacceptable.
04:57 On lâchera rien et j'estime qu'on le mérite en fait.
05:01 Moi j'ai 33 ans de société et je suis payée au SMIC,
05:05 comme j'ai un de mes collègues il y a 44 ans de société, je l'ai payée au SMIC.
05:10 Avec la façon, tout ce qui augmente, on s'en sort plus en fait.
05:13 Depuis plusieurs semaines, bientôt mois maintenant,
05:17 des tensions, voire des pénuries ont été relevées dans diverses pharmacies, dans plein de territoires.
05:23 Certains territoires étaient vraiment même complètement en pénurie de misoprostol.
05:27 Le misoprostol c'est une pilule qui permet de réaliser des IVG médicamenteuses.
05:33 En sachant que bien évidemment 76% des IVG sont faites par médicaments,
05:37 pour nous c'était des alertes et ça fait partie d'un continuum de menaces concernant l'avortement.
05:42 Imaginez bien juste une femme ou une personne qui en demande d'avortement,
05:46 qui voit l'information qu'il y aurait des pénuries de médicaments,
05:48 c'est hyper angoissant par la peur de ne pas pouvoir accéder à l'avortement, à son choix.
05:55 On est là aujourd'hui pour qu'il ne puisse pas tenir de façon normale cette Assemblée Générale.
06:01 On est là parce qu'on ne peut pas continuer avec ce monde dans lequel nous emmène Total,
06:06 dans le mur dans lequel nous emmène Total, qui nous enfonce dans la crise climatique.
06:10 Macron il nous sort toujours des chiffres, toujours en milliards,
06:13 tu l'as dit 13 milliards de promesses d'investissement étrangers,
06:16 donc les gens sont impressionnés, très bien, notre président est un bon VRP, ce qui est par ailleurs vrai.
06:21 Mais il faut voir ce qu'on a mis pour attirer ces investissements, ça c'est la première chose.
06:24 Il faut voir ce que ces investissements vont rapporter en termes de création d'emplois.
06:28 Et la troisième chose c'est qu'il faut voir si ces investissements ne sont pas dangereux pour notre industrie française.
06:32 La première des choses c'est que pour attirer ces 13 milliards,
06:35 nous avons fait des baisses de fiscalité qui sont assez énormes.
06:39 C'est-à-dire que combien ont coûté ces 13 milliards ?
06:42 Il y a eu la perte, la baisse de l'impôt sur l'IS, il y a eu la flat tax,
06:46 il y a eu les impôts de production, deux fois.
06:48 Donc il y a eu un tas de choses qui ont été données et qui sont bien supérieures aux 13 milliards.
06:52 On doit être quasiment à 25 milliards de baisse d'impôt rien que sur le précédent quinquennat.
06:56 Donc là on voit que pour attirer ces investisseurs, il a fallu vraiment faire des courbettes
07:00 et faire en sorte que le cadre fiscal aille vers le moins 10 ans.
07:04 On a la ministre de l'énergie qui réagit à notre action ce matin en direct dans les médias en disant
07:08 "ils ont..." alors bon je suis pas d'accord sur la forme évidemment,
07:11 mais sur le fond c'est une vraie question que posent les ONG,
07:13 pourquoi est-ce que le gouvernement ne le fait pas ?
07:15 Pourquoi est-ce que le gouvernement n'est pas capable de gouverner précisément
07:18 et donc de prendre des lois, de prendre des mesures qui contraignent l'industrie fossile
07:22 à sortir des énergies fossiles ? C'est aussi simple que ça.
07:25 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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