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00:00 ce que peuvent dire les ministres et le gouvernement.
00:01 En réalité, Parcoursup est là aujourd'hui,
00:04 de 1, pour favoriser les écoles privées,
00:06 parce qu'en fait, quand on n'a pas de place à la fac,
00:08 dans certains cas, on va se dire,
00:09 "Bon, je vais finir par aller en école privée à la rentrée."
00:12 Alors déjà, il faut avoir les moyens,
00:13 ou alors il faut s'endetter sur plusieurs années,
00:14 et c'est un système qui ne convient pas du tout.
00:17 Donc c'est soit ça, et c'est aussi pour moi,
00:20 pour favoriser le fait que des jeunes
00:22 se mettent à travailler directement après leur bac
00:25 et pour finalement les inscrire dans un travail
00:27 qui, évidemment, ne va pas leur plaire,
00:29 parce qu'on ne peut pas avoir une débouchée,
00:30 surtout quand on ne l'a pas choisi juste après le bac.
00:33 Et donc, pour moi, Parcoursup, aujourd'hui,
00:35 il est avant tout là pour ça,
00:36 pour favoriser les écoles privées
00:38 et pour faire que les jeunes travaillent le plus tôt possible,
00:41 et ensuite, ça va être, évidemment, le plus longtemps possible
00:43 avec la réforme des retraites.
00:45 -La question, c'est pas juste d'abroger Parcoursup
00:47 et d'abroger mon master aussi,
00:48 parce que, par ailleurs, il y a énormément de problèmes aussi
00:50 en termes de sélection en master.
00:52 C'est juste de changer totalement de système
00:54 et de garantir, en fait, la démocratisation,
00:56 tout simplement, de l'enseignement sport et de l'éducation,
00:59 et cette question, on la retrouve aussi, notamment,
01:00 dans la réforme des lycées professionnels,
01:02 et ça fait lien avec ce que Manes disait tout à l'heure,
01:04 c'est le fait qu'aujourd'hui,
01:05 on veut nous faire travailler de plus en plus tôt,
01:06 mais aussi dans de moins en moins bonnes conditions.