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Le binôme Chakib Alj - Mehdi Tazi, respectivement président et vice-président général de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) répondent à nos questions.

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01:21 D'abord, il faut savoir pourquoi ces gens partent.
01:23 Avant de...
01:25 C'est pas la faute de la CGM ou de la lafodière.
01:27 Les gens cherchent des conditions
01:29 de vie. Ils pensent que l'herbe est plus verte ailleurs.
01:31 Donc, ils sont obligés...
01:33 On ne peut pas... Il y a... Moi-même, j'ai vécu
01:35 des situations de gens
01:37 qui travaillaient chez moi
01:39 et qui sont partis
01:41 quand... Des gens compétents.
01:43 On essaye de
01:45 comprendre. Est-ce qu'il y avait... C'était un problème
01:47 de salaire ou de la CT ? Non.
01:49 C'était un problème que l'herbe est plus
01:51 verte ailleurs. Et tu ne peux rien faire contre ça.
01:53 C'est pas une question de salaire. Parfois, les salaires
01:55 sont équivalents.
01:57 Sinon, vraiment, un peu mieux.
01:59 Mais c'est plus une question de donner
02:01 une meilleure éducation
02:03 à leurs enfants, une meilleure
02:05 prise en charge, l'accès
02:07 au sport, santé...
02:09 Vous savez, une entreprise
02:11 qui est satisfaite
02:13 de quelqu'un, va aller...
02:15 Elle va tout faire pour le garder.
02:17 Après, il y a des choses où on ne peut pas
02:19 concurrencer. C'est...
02:21 Le fait d'aller chercher
02:23 une meilleure...
02:25 Une meilleure vie ailleurs. Sur la question
02:27 d'afflux des cerveaux, comme le disait
02:29 le président, c'est un...
02:31 C'est un ensemble
02:35 de... C'est l'environnement
02:37 général qui fait qu'à un moment,
02:39 certaines personnes décident de partir.
02:41 De notre point de vue. Donc, c'est du travail
02:43 sur la...
02:45 Sur plein de sujets différents.
02:47 C'est un peu comme l'environnement des affaires. C'est un travail sur
02:49 plein d'éléments qui font qu'à un moment,
02:51 les gens se disent... Et je pense qu'on fait ce travail.
02:53 C'est par exemple la généralisation
02:55 de la mot. C'est important parce que ça aide
02:57 à...
02:59 C'est l'amélioration
03:01 de la qualité des soins. Et on voit bien
03:03 que l'écosystème de la santé
03:05 évolue. Il y a des
03:07 groupes qui se forment. Il y a... Ça se professionnalise.
03:09 On le sent. On le voit tous.
03:11 Mais évidemment,
03:13 c'est l'amélioration du système
03:15 d'éducation sur lequel il y a
03:17 une certaine évolution depuis une vingtaine
03:19 d'années. Est-ce que c'est suffisant ou pas ?
03:21 Non, c'est pas suffisant. Mais non.
03:23 Maintenant, si on regarde globalement,
03:25 à mon avis, nos gens partent
03:27 un peu moins qu'il y a 15 ans,
03:29 parce que notre système s'améliore.
03:31 Deux,
03:33 nous-mêmes, on commence à devenir
03:35 un territoire attractif. Parce que
03:37 de la même manière qu'on voit aussi
03:39 qu'il y a des personnes de pays
03:41 moins développés que nous
03:43 qui viennent et qui s'installent
03:45 chez nous. On voit qu'il y a par exemple
03:47 une communauté
03:49 subsaharienne plus importante
03:51 avec des gens qui viennent
03:53 s'installer ici. Moi, je vois aussi
03:55 chez moi, dans mon environnement professionnel,
03:57 j'ai des Sénégalais, j'ai des Ivoiriens,
03:59 j'ai d'autres personnes qui viennent
04:01 chez vous aussi, qui s'installent
04:03 chez nous et c'est une bonne nouvelle.
04:05 Donc on voit qu'on devient attractif.
04:07 Maintenant, il ne va pas y avoir, encore une fois,
04:09 c'est pas une décision, c'est pas un élément
04:11 de... C'est un travail sur
04:13 X années qui fait qu'à un moment...
04:15 Et je pense que
04:17 l'immigration, c'est un avis personnel,
04:19 mais l'immigration est saine.
04:21 Elle est naturelle, elle est saine et elle ne peut pas être bloquée.
04:23 En Maroc, on a une chance.
04:25 Je vois par rapport à l'Europe
04:27 où l'âge moyen est de 48 ans,
04:29 là-bas à Genova, et au Maroc,
04:31 on a un âge moyen, je crois, de 27 ans
04:33 à 28 ans. Donc ça, c'est
04:35 un avantage certain.
04:37 Donc ce qu'il faut faire, c'est former
04:39 plus pour répondre à cette
04:41 demande qui est forte.
04:43 Former plus de jeunes et c'est pour ça
04:45 qu'on appelle un peu à ce que
04:47 cette formation soit beaucoup plus développée
04:49 pour répondre à ce manque.
04:51 Les ingénieurs, tout ce qu'on peut former
04:53 vont ou bien être
04:55 recrutés au Maroc,
04:57 ou là ils vont être recrutés
04:59 ailleurs. Mais ce qui est très important,
05:01 c'est qu'on a un vrai vivier de jeunes
05:03 qu'il faut continuer à former
05:05 et c'est pour nous la meilleure réponse à ce genre
05:07 de situation. Et comme Ady m'a dit,
05:09 l'immigration a existé pendant
05:11 toute l'existence de la Terre, il ne faut pas l'arrêter,
05:13 c'est naturel. Les gens qui partent,
05:15 ils reviennent. La plupart des gens,
05:17 ils partent au moyen de 10 ans, ils reviennent au Maroc
05:19 parce qu'ils ont envie de revenir dans leur pays,
05:21 parce qu'ils se sont construits,
05:23 donc finalement on récupère
05:25 d'une manière ou d'une autre.
05:27 Mais ce qu'il faut, c'est surtout former,
05:29 continuer à former. On a un vivier de jeunes
05:31 et, heureusement,
05:33 je me serais inquiété si on était
05:35 une population
05:37 avec un âge moyen
05:39 comme en Europe, où on n'a pas
05:41 où trouver un vivier
05:43 à former.
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05:49 Cette année, ça va être la TVA.
05:51 Il y a, par exemple,
05:53 5 taxes
05:55 actuellement.
05:57 5 taux de TVA.
05:59 Et il faut les réduire
06:01 peut-être à 3 taux.
06:03 Il y a aussi les taxes
06:05 locales.
06:07 Un hôtel,
06:09 il doit faire,
06:11 je crois, combien d'issues ?
06:13 19 taxes ?
06:15 27, je crois.
06:17 Plus de 20.
06:19 Il faut réduire à chi.
06:21 Il faut que
06:23 la TVA soit neutre aussi.
06:25 Il faut aller vers la neutralité de la TVA
06:27 au niveau des entreprises.
06:29 Donc on a déjà
06:31 récolté toutes les informations
06:33 des différentes fédérations.
06:35 On a déjà préparé notre
06:37 courrier qui va aller
06:39 au niveau de
06:41 l'administration
06:43 fiscale.
06:45 Et on va commencer à discuter.
06:47 On viendra dans les détails.
06:49 La stratégie,
06:51 c'est ça.
06:53 La stratégie,
06:55 c'est ce dont parlait le Président.
06:57 C'est TVA, taxes locales.
06:59 5 taux, arriver à 3 taux.
07:01 Consacrer à la neutralité de la TVA
07:03 qui n'est pas une nouveauté,
07:05 qui est une décision
07:07 de la
07:09 désastice de la fiscalité
07:11 d'il y a 5 ans.
07:13 Et taxes locales.
07:15 Passer de 27, ou 20, 25
07:17 à 2, 3.
07:19 Simplifier les choses.
07:21 On préfère donner les grandes lignes.
07:23 On va rentrer dans les négociations
07:25 et on verra ce qui va sortir.
07:27 Quand on voit la bourse, depuis la création de la bourse,
07:35 il y a eu 72
07:37 entreprises
07:39 qui sont cotées en bourse.
07:41 Sur ces 72,
07:43 moins que la moitié sont dynamiques.
07:45 Ce qui ne reflète pas l'économie
07:47 de notre pays.
07:49 Il faut que la bourse soit le miroir de l'économie du pays.
07:51 Et pour faire ça,
07:53 il faut inciter,
07:55 il n'y a aucune,
07:57 la PME, la bourse,
07:59 peut-être une ou deux,
08:01 alors que la PME représente
08:03 95% de notre économie,
08:05 donc il doit être reflété.
08:07 Il faut vraiment mettre des incitations
08:09 fiscales, des incitations
08:11 au niveau du coût d'introduction
08:15 et tout ça, pour que les gens
08:17 trouvent de l'intérêt pour la bourse.
08:19 Quand les mentalités ont évolué, c'est une question d'intérêt.
08:21 Je vous donne un exemple.
08:23 Quelqu'un qui rentre en bourse,
08:25 le lendemain, il reçoit
08:27 un contrôle fiscal.
08:29 Où est l'intérêt ?
08:31 Pourquoi ?
08:33 Tout ça, c'est des choses qu'il faut revoir
08:35 pour inciter les gens à rentrer en bourse.
08:37 Il faut que l'entrepreneur,
08:39 quand il trouve son intérêt,
08:41 il y va naturellement.
08:43 S'il ne le fait pas, c'est qu'il n'a pas d'intérêt.
08:45 Il faut qu'il trouve goût,
08:47 qu'il y ait un intérêt pour aller en bourse.
08:49 Et c'est ce qu'il faut faire, de manière à ce que les gens,
08:51 qu'il y ait un engouement pour aller en bourse.
08:53 Pour que la bourse soit active,
08:55 il faut qu'il y ait des grosses
08:57 sociétés étatiques qui rentrent en bourse
08:59 et qui dynamisent aussi la bourse.
09:01 C'est un point important.
09:03 Je vais sur ce sujet,
09:09 mais je crois que ça a été
09:11 vraiment le premier
09:13 sujet qu'on a abordé.
09:15 Il y a 450 milliards de dirhams
09:17 qui tournent.
09:19 C'est une banque
09:23 qui n'a pas de nom.
09:25 Il y avait
09:27 un système qui faisait
09:29 qu'on pénalisait l'entreprise
09:31 qui ne pouvait pas se faire payer.
09:33 C'était complètement
09:35 illogique. Une petite PME
09:37 qui doit une grande entreprise de l'argent
09:39 qui ne peut pas se faire payer
09:41 et qu'on vient pénaliser.
09:43 On pénalise parce que
09:45 les impôts
09:49 viennent et vont redresser
09:51 sur les 6% que la petite entreprise
09:53 aurait dû facturer à la grande entreprise
09:55 qui ne l'a pas payée. Non seulement elle n'a pas payé,
09:57 mais en plus elle se fait redresser.
09:59 On avait inversé le système
10:01 pour que celui qui soit
10:03 pénalisé soit
10:05 la grande entreprise qui n'est pas payée
10:07 et pas celle qui n'a pas été payée.
10:09 C'est le premier point.
10:11 Sur la façon dont ça a été fait,
10:13 c'est une taxe
10:15 sur un non-payement sur un certain délai.
10:17 Ça a pris du temps.
10:21 Ça a pris 3 ans.
10:23 Encore un exemple d'ailleurs de ce dont on parlait,
10:25 Ada, entre une décision collégiale
10:27 et un texte qui sort 3 ans, c'est bon.
10:29 Maintenant,
10:31 si on devait être critique
10:33 par rapport à cette...
10:35 D'abord, ça vient d'être mis en place.
10:37 Si on veut vraiment que ça ait d'impact,
10:39 il va falloir aussi monter en...
10:41 être moins permissif
10:45 encore dans le délai.
10:47 C'est 90 jours d'abord.
10:49 Non, 120.
10:51 120 pour aller à 90 jours
10:53 et c'est des entreprises qui sont
10:55 au-delà de 2 millions...
10:57 2 millions d'euros de chiffre d'affaires.
10:59 Mais 120, c'est long déjà.
11:01 Il faut commencer quelque part, on est d'accord.
11:03 Mais on ne commence à comptabiliser
11:05 qu'à partir de 120 jours.
11:07 Pour que réellement on baisse beaucoup les délais de paiement,
11:09 il va falloir que...
11:11 Adi, que 120, ça a été pensé comme ça dès le départ,
11:13 c'est de dire, commençons par 120
11:15 et puis après on va réduire progressivement.
11:17 Mais bon, il faut une prise de conscience.
11:19 Ça c'est...
11:21 Comme tu l'as dit, il faut une prise de conscience.
11:23 Comme tu l'as dit d'abord,
11:25 c'est les motos qui brillent le feu rouge.
11:27 On conduit tous à Casablanca,
11:29 je pense qu'il y a
11:31 9 motos sur 10
11:33 qui ne s'arrêtent pas au feu rouge.
11:35 Il faut qu'il y ait
11:37 une autorité
11:39 qui fasse que les gens vont respecter
11:41 les délais.
11:43 Et à partir de là, parce que là c'est devenu un sport national.
11:45 Quand on voit des sociétés
11:47 qui, je ne vais pas les nommer,
11:49 mais des sociétés très importantes qui ont des moyens
11:51 et qui ne payent pas,
11:53 on a marqué.
11:55 Et ça crée, on a vu, des situations
11:57 où des sociétés saines
11:59 qui gagnent de l'argent
12:01 qui sont obligées d'arrêter
12:03 par asphyxie de trésorerie.
12:05 Là c'est que si on regarde la façon
12:07 dont notre économie se finance,
12:09 elle se finance par la banque, c'est un système
12:11 qui fonctionne bien.
12:13 Elle se finance par
12:15 les délais de paiement, c'est un système qui ne devrait pas
12:17 exister et on devrait remplacer ça.
12:19 Donc on a remplacé ça en partie
12:21 par, il y a
12:23 la banque qui fonctionne, il devrait y avoir
12:25 plus de bourses,
12:27 il devrait y avoir plus
12:29 de mobilisation de capital,
12:31 par exemple par le fonds
12:33 M6, c'est un mécanisme
12:35 supplémentaire qui arrive.
12:37 Et on devrait tuer le
12:39 mécanisme
12:41 des délais de paiement
12:43 qui n'est là que pour remplacer
12:45 un truc qui n'est pas... Je pense qu'il va mettre du temps,
12:47 l'histoire du délai de paiement va mettre du temps,
12:49 mais il va donner du résultat. Précision,
12:51 les pénalités qui vont être payées
12:53 par l'entreprise vont aller dans un fonds
12:55 pour les petites et les moyennes entreprises.
12:57 On a fait un benchmark. En France ça existe.
12:59 On avait fait un benchmark,
13:01 on avait fait un benchmark de l'ensemble des systèmes,
13:03 on n'est pas les premiers à être confrontés
13:05 à ce problème-là, donc on a regardé, il se trouve,
13:07 c'est pas qu'on
13:09 copie un système
13:11 français ou un ADA, mais il se trouve que c'est là
13:13 qu'il y avait un système qui fonctionnait, ça date de 2008
13:15 je crois, et comme il y avait
13:17 une profondeur
13:19 d'exercice,
13:21 on avait vu quels étaient les systèmes qui avaient existé
13:23 partout, celui qui fonctionnait bien et qui avait
13:25 donné des résultats était celui-là.
13:27 Il faut dire qu'à partir du moment
13:29 où on a commencé à discuter,
13:31 en mettant le forcing,
13:33 je ne vous cache pas qu'on avait une commission
13:35 des gens qui étaient là-dessus
13:37 tout le temps, on a mis
13:39 trois ans, alors
13:41 il y avait une nécessité, une urgence à faire
13:43 voilà.
13:45 On a déjà mis où est-ce que
13:47 les fonds vont être mis, après on va
13:49 voir comment ça va fonctionner.
13:51 Le principe c'était ça, l'idée c'est
13:53 de déployer et d'avancer.
13:55 Il faut arrêter à de la
13:57 banque au black, c'est une vraie
13:59 banque qui est là, qui est
14:01 virtuelle mais qui est réelle.
14:03 Sur ça,
14:09 on fait ce constat
14:11 et le constat c'est qu'on est
14:13 c'est que la façon
14:15 dont notre
14:17 industrie
14:19 récente s'est développée,
14:21 on s'est développé comme une plateforme
14:25 de production industrielle
14:27 pour d'autres
14:29 économistes, ce qui est très bien.
14:31 Mais c'est très bien
14:33 si une fois qu'on a fait cette étape,
14:35 on complète ça par une deuxième étape
14:37 qui est l'intégration
14:39 de plus d'entreprises marocaines
14:41 parce que c'est celles qui vont
14:43 faire la stabilité
14:45 de l'ensemble
14:47 de ce tissu.
14:49 Si demain on est moins compétitif,
14:51 on peut imaginer que si on est moins compétitif demain,
14:53 les mêmes qui sont arrivés se déplacent ailleurs
14:55 et ça c'est pas bon.
14:57 La réponse à ça c'est que
15:01 l'objectif c'était que
15:05 et je pense que tout le monde en est conscient
15:07 et le gouvernement en est conscient, c'est que la part
15:09 de l'investissement privé double
15:11 par rapport à, ou les rapports s'inversent
15:13 entre le tiers privé
15:15 et les deux tiers publics, voilà.
15:17 Donc on inverse ce truc. Il y a des mécanismes
15:19 qui ont été mis en place, il y a la charte d'investissement,
15:21 essentiellement la charte
15:23 d'investissement, le fonds Mohamed VI
15:25 et le fonds
15:27 de recherche et développement
15:29 de 300 millions de dirhams.
15:31 C'est quand même beaucoup d'outils.
15:33 Si on couple ça avec
15:35 les programmes
15:37 sur le foncier logistique, etc.
15:39 l'énergie, etc. C'est beaucoup d'outils
15:41 pour que des... plus la
15:43 politique de
15:45 substitution à l'import
15:47 du ministère du commerce
15:49 et de l'industrie, dans la banque de projets
15:51 dans laquelle on a été très impliqués, dans
15:53 la war room qui choisissait les projets,
15:55 faisait les fiches, etc.
15:57 C'est quand même pas mal d'outils
15:59 pour qu'un entrepreneur
16:01 vienne et se dise, si j'ai
16:03 une idée,
16:05 j'ai tout ça à disposition
16:07 pour venir et lancer mon projet.
16:09 Ce qu'il faut maintenant pour compléter notre lecture
16:11 sur ça, ce qu'il faut, c'est par exemple
16:13 c'est que
16:15 le déploiement de la charte
16:17 d'investissement soit
16:19 raisonnable.
16:21 Et par exemple,
16:23 il y a quelques idées
16:25 qu'on est impliqués
16:27 dans les procédures
16:29 de
16:31 mise en oeuvre de la charte.
16:33 Mais un des points par exemple sur lesquels on insiste,
16:35 c'est que dans le déblocage
16:37 des subventions
16:39 qui peuvent aller
16:41 jusqu'à 30% de l'investissement,
16:43 qu'il se fasse a priori de l'investissement et pas
16:45 a posteriori. - La banque finance
16:47 automatiquement. - Si ils se font a posteriori,
16:49 ça veut dire qu'une personne doit débourser
16:51 pour un projet de 50 millions par exemple,
16:53 debourser 50 millions, ou en tout cas
16:55 la part des fonds propres, attendre
16:57 un certain temps, et c'est la façon
16:59 dont on fonctionne aujourd'hui de façon générale,
17:01 avant d'être remboursé.
17:03 Mais ça veut dire aussi que toutes les personnes
17:05 qui n'ont pas
17:07 les moyens, ou qui n'ont pas
17:09 l'argent disponible, ne pourront pas faire leur projet
17:11 s'il n'y a pas. Donc ça par exemple,
17:13 c'est un exemple de choses sur laquelle la CGEV a
17:15 beaucoup travaillé, milité dans le cadre
17:17 de cette procédure de
17:19 déploiement pour que si une personne est éligible,
17:21 on lui donne son argent,
17:23 elle aille faire son
17:25 projet, et qu'on se dispare,
17:27 comme on le fait
17:29 jusqu'à présent, déploie,
17:31 prouve-moi que tu as fait ton truc,
17:33 et dépose ton dossier, et dans un an
17:35 je te rembourserai. - Ces éléments
17:37 qu'a cité Manny, font que
17:39 franchement, si la
17:41 personne n'investit pas, c'est pas la faute
17:43 aux moyens qu'on a mis en place.
17:45 Honnêtement.
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