C’est un véritable drame qui se joue dans les familles et entre amis. Et Cristina de la Telenovela aime le drame.
Retrouvez toutes les chroniques de Christine Gonzalez dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-cristine-gonzalez
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AmusantTranscription
00:00 On va d'abord mettre la leurfevrerie radio et la rigolade en pratique avec Christine González.
00:05 C'est un véritable drame international qui se joue dans les familles et entre amis,
00:27 puisque c'est désormais la fin des partages gratuits des comptes Netflix.
00:31 C'est la fin d'une certaine idée de l'accès au divertissement.
00:34 C'est la fin des mots de passe qui circulent.
00:37 Mais c'est le début d'une excellente télé-novella.
00:39 « Coucou les enfants ! »
00:42 « Bonjour monsieur ! »
00:44 « Bonjour ! Je m'appelle Benoît Poulvord. »
00:46 « Benoît, c'est terrible, il paraît que vous n'avez plus accès à votre compte Netflix. »
00:51 « Moi je peux plus ! »
00:51 « Et ça vous questionne bien sûr. »
00:53 « Est-ce qu'on m'a aimé ? Est-ce qu'on ne m'aime pas ?
00:55 Qu'est-ce que je représente pour qui ? Pourquoi ? Pourquoi ? Comment ? »
00:57 « Non mais, c'est pas qu'on ne vous aime pas,
01:00 c'est que certainement vous ne vivez pas dans le même foyer
01:02 que la personne qui vous a donné son mot de passe.
01:04 Quelle est votre relation ? »
01:05 « Comme je ne suis pas un intellectuel, ça ne peut être que le sex-symbole.
01:09 Sex-symbole, je peux comprendre.
01:11 C'est-à-dire que je suis une petite bombe d'amour.
01:13 Une bombe d'amour.
01:14 Et c'est vrai que je suis assez bien membré, je ne vous le cache pas. »
01:16 « Ça ne m'intéresse pas ça, Benoît. »
01:18 « Elle chante la marque du poisson.
01:20 Un peu de cornichon, un peu de cornichon. »
01:22 « Écoutez, donnez-moi le contact de cette personne
01:24 qui vous avait donné son mot de passe et je vais voir ce que je peux faire. »
01:27 « Ça c'est sympa. »
01:27 Chiara Mastroianni.
01:32 C'est Benoît qui m'a donné votre contact,
01:34 car il pense que c'est peut-être grâce à vous qu'il avait un accès à Netflix.
01:37 « Absolument. »
01:38 Mais il n'en est pas sûr, il pense que ça pourrait être quelqu'un d'autre.
01:41 « Et donc, il y aura de la mauvaise foi, du mensonge.
01:45 Donc, j'espère qu'on va arriver de plus en plus à ce que ce ne soit plus un débat. »
01:49 Un débat sur qui file ses codes acquis.
01:51 « Oui. »
01:52 « Chiara, je m'y perds, il me faut un petit verre de rosé pour m'y comprendre. »
01:55 Donc, vous lui avez donné un mot de passe, mais ce n'était pas le vôtre à la base.
01:59 « Ça ne paraît pas si incroyable que ça en fait. »
02:04 « Je fais quoi ? Je vais voir l'autre contact que Benoît m'a donné pour y voir plus clair ? »
02:07 « Absolument. »
02:08 « Je ne suis pas aidée, je n'y comprends rien.
02:13 Benjamin Biolay, ça va ? »
02:15 « Super, bienheureux. »
02:18 « C'est déjà ça, franchement. »
02:19 « Dites, je voulais savoir si vous avez encore accès à votre compte Netflix. »
02:22 « Non. »
02:23 « Comme c'est étrange.
02:27 C'est pareil que Benoît Poulvard et Karim Astroianni.
02:29 Vous n'avez plus accès non plus à votre profil. »
02:31 « Ça a été un choc terrible. »
02:33 « Mais bien sûr, et vous ne savez pas ce qu'il s'est passé. »
02:36 « Il suffit d'une facture à payer et tout peut partir. »
02:39 « Non, c'est pas ça. C'est Netflix qui interdit les partages.
02:43 On peut les comprendre, finalement, ils n'ont fait qu'un milliard de chiffres d'affaires l'année dernière.
02:46 Vous ne savez vraiment pas qui est à la source de ce compte et qui le paye ?
02:50 Il y a bien une adresse e-mail, une trace, un indice. »
02:52 « Non, mais j'ai toujours... Je me suis toujours questionné. »
02:56 « Non, je ne vous crois pas.
02:57 Vous devez bien avoir une petite idée de qui pourrait être cette personne qui arrose tout le monde. »
03:01 « Ben oui, mais ça ne sert à rien. »
03:04 « Non, dites-le moi quand même à l'oreille, je vous écoute. »
03:06 « Catherine Deneuve, toutes les pistes mènent à vous.
03:14 Est-ce que c'est bien vous qui abritez les profils Netflix de votre fille Chiara ?
03:18 De celui aussi qu'on pensait de son mec, Boulevard, et de son ex, Benjamin Biollet ? »
03:22 « Oui. »
03:22 « Ah, je vous ai enfin trouvé.
03:24 Il faut nous aider.
03:27 Plus personne n'a accès à votre compte désormais. »
03:30 « C'est fini. Quand je me suis dit, c'est fini. »
03:32 « Non, mais si vous acceptez de payer 5 euros, 99 par personne en plus,
03:36 sachant que vous ne manquez pas d'argent, votre fille et ses proches pourront garder leur profil ? »
03:40 « Ah ben oui, mais enfin, c'est vrai que gérer une boîte avec autant de gens,
03:43 c'est impossible de faire comprendre ça en général dans la vie à sa propre fille.
03:47 Ça n'existe pas. »
03:48 « Mais pourquoi vous ne voulez pas payer ? »
03:50 « Trop de films moyens, oui. Trop de films moyens.
03:52 Trop de films moyens qui n'ont pas leur place, où les gens se disent
03:55 « ben oui, sûrement, c'est bien, mais bon... »
03:56 « Ah oui, je vois. »
03:57 « Je pense que c'est des films où il faudrait être plus exigeant
04:01 et tourner moins et moins de films et retravailler davantage certains scénarios. »
04:05 « Bon, alors c'est mort pour leur abo Netflix, vous le gardez juste pour vous ? »
04:08 « Oui. Et je leur dis quoi ? »
04:10 (Rires)
04:13 « Encore des problèmes de riches que je n'ai pas réussi à régler.
04:16 Je vais devoir leur dire que pour regarder des films gratuitement,
04:18 ils devront se contenter du festival de Cannes chaque année.
04:21 Quelle tragédie ! »
04:22 « À bientôt dans... »
04:23 (Rires)
04:25 La télé-nouvelle de la Gontardesse.
04:28 Merci Christine Gonzalez pour cette enquête.
04:31 Oui, c'est beaucoup de travail.
04:33 Richement nourrie. Avec quelles archives ?
04:35 Celle de France Inter essentiellement.
04:37 Faut que j'arrête de parler comme ça.
04:38 (Rires)
04:40 Vous reprenez une activité normale.
04:42 Merci Christine !