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La fin du suspens pour les lycéens de terminale. Les premiers résultats de parcours sup sont tombés. Les élèves ont jusqu'au 13 juillet pour faire leur choix. En attendant le rectorat de Grenoble organise des séances d'explications dans les établissements, comme ici au lycée Vaucanson. Eux aussi se posent des questions sur leur avenir et vont tout faire pour l'embellir. Après leur finale perdue contre Oyonnax, les joueurs du FCG ont une nouvelle chance de monter. Dans quelques heures ils affronteront en access match de Top14, Perpignan, et ce sera, sur la pelouse du stade des Alpes. Et enfin, le Street Art Fest Grenoble Alpes met de la couleur sur les murs de 9 communes jusqu'au 2 juillet. Des terrains de jeux pour des artistes du monde entier. Avec aussi des expos et de nombreuses animations. Jérôme Catz, Directeur du Street Art Fest et Daniel Mac Lloyd street artiste, sont les invités du JT...

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00:00 *Musique*
00:09 La fin du suspense pour les lycéens de Terminal.
00:12 Les premiers résultats de Parcoursup sont tombés hier.
00:14 Les élèves vont jusqu'au 13 juillet pour faire leur choix.
00:17 En attendant, le Rectorat de Grenoble organise des séances d'explications dans les établissements,
00:22 comme ici au lycée Vaucanson.
00:24 Eux aussi se posent des questions sur leur avenir et vont tout faire pour l'embellir.
00:27 Après leur finale perdue contre Freuilhonna, les joueurs du FCG ont une nouvelle chance de monter.
00:31 Dans quelques heures, ils affronteront en access match de Top 14 Perpignan au Stade des Alpes.
00:36 Et puis, le Street Art Fest Grenoble-Alpes met de la couleur sur les murs de 9 communes jusqu'au 2 juillet.
00:41 Des terrains de jeu pour des artistes du monde entier, avec aussi des expos et de nombreuses animations.
00:46 Jérôme Katz, directeur du Street Art Fest, et Daniel McLeod, street artist, sont les invités du JT.
00:54 Bonsoir à tous, bienvenue dans ce JT du vendredi 2 juin 2023.
00:58 Du lundi au vendredi, à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:03 Oui, oui, si, en attente, non, ce sont les 4 réponses que les lycéens inscrits sur la plateforme de l'Education nationale Parcoursup ont pu découvrir hier soir.
01:13 Fin de la phase principale d'admission le 13 juillet, pas la peine de se précipiter pour répondre.
01:19 Les renoncements des uns font avancer les autres sur la liste d'attente.
01:24 Et puis, une phase d'admission complémentaire suivra du 15 juin au 12 septembre.
01:29 Vous n'avez pas tout compris, vous n'êtes pas les seuls.
01:32 Alors le Ractorat organise des temps d'échange dans les lycées avec les élèves. Camille Avon.
01:37 Ils étaient 917 000 en France à attendre leur réponse.
01:41 La plateforme Parcoursup a publié hier soir les premiers résultats d'admission pour ces jeunes lycéens.
01:46 Un moment où chacun doit se projeter dans son avenir professionnel en formulant des vœux.
01:51 Ce matin au lycée Vaucanson, la plupart étaient ravis de leurs réponses.
01:55 Moi j'étais content, forcément, parce que c'était le vœu, mon vœu de cœur.
01:59 Il n'y avait que 13 places pour les STI 2D et STL, donc c'était un peu stressant.
02:05 Après j'avais été admis aux Oro, donc je savais que j'avais une chance.
02:08 Au début j'avais du stress parce que mon père avait fait exprès de descendre lentement parce qu'il savait où il était.
02:13 Et une fois que j'ai vu, j'ai fondu en larmes de joie.
02:17 J'étais assez content d'avoir directement des vœux acceptés,
02:22 parce que sinon, si j'avais été en attente, j'aurais dû attendre et ça m'aurait plus stressé.
02:29 Mais pour d'autres élèves qui sont en liste d'attente ou qui n'ont pas eu leur premier choix, la déception est plus dure.
02:34 Un moment d'échange avec la rectrice de l'académie a été organisé ce matin.
02:38 C'est un temps où chacun a pu prendre la parole en racontant leur expérience avec la plateforme et leurs premiers résultats,
02:43 en moyen de les accompagner et de les rassurer pendant cette période souvent redoutée.
02:47 Ce qui est très important aujourd'hui, c'est d'expliquer aux élèves que ce n'est qu'un début,
02:51 de leur expliquer comment réagir par rapport aux offres qu'ils ont,
02:55 parce que c'est très difficile à 17 ans de faire des choix.
02:59 Les professeurs sont disponibles pour accompagner les élèves dans cette réflexion, dans ce choix.
03:06 Les élèves en ressortent ravis d'avoir pu échanger sur leurs doutes et leurs joies,
03:09 même si certains auraient aimé que ce moment d'échange soit organisé plus tôt.
03:13 Ça aurait peut-être été bien que ce soit un peu plus tôt, parce que c'est un peu plus tôt,
03:18 c'est un peu avant justement les résultats là qu'on a le stress.
03:21 C'est plutôt pendant la phase où on attend justement, une fois qu'on a tout validé.
03:25 La ministre de l'enseignement supérieur a quant à elle annoncé que les élèves qui ont reçu uniquement des réponses négatives
03:30 seront contactés pour préparer la phase d'admission complémentaire.
03:34 Un numéro vert, le 0800 400 070 est également ouvert jusqu'à lundi.
03:41 Et selon le journal La Croix, les formations les plus demandées sont celles concernant la santé,
03:46 avec la première année de médecine suivie du diplôme infirmier, puis ingénieur bac +5 et licence de droit.
03:52 En attendant l'arrivée de nouveaux professionnels de santé sur le marché du travail, c'est toujours la pénurie.
03:59 Trois jours après la conférence de presse de l'intersyndicale des hôpitaux publics du territoire,
04:03 pour rappeler la gravité de la situation pour les personnels et les patients,
04:07 la direction du CHU Grenoble-Alpes rencontrait ce matin les journalistes pour faire un point de situation.
04:12 40% seulement de postes d'urgentistes sont actuellement pourvus aux urgences de l'hôpital Michalon,
04:18 pourtant engorgés par la fermeture la nuit de deux services d'urgence sur quatre sur le territoire.
04:23 Tout ce qui est fait en termes de régulation au SAMU, de monter en charge du service d'accès aux soins
04:29 avec un investissement majeur de la médecine de ville, ça nous a beaucoup aidé.
04:33 Donc on continue sur ce secteur-là, on continue d'arrache-pied à tout faire pour réouvrir des lits.
04:40 Et donc nous sommes en pleine phase de recrutement des élèves infirmières et des aides-soignants
04:45 qui vont sortir des écoles cet été. Donc on les attend pour septembre.
04:49 Donc on va pouvoir, on a prévu d'ouvrir à peu près une centaine de lits, donc c'est vraiment très important.
04:55 Et puis ensuite, pour concrètement arriver à pourvoir les plannings des urgences,
05:00 c'est une mobilisation collective et puis on gère au jour le jour, on essaye de recruter le maximum de personnes
05:06 pour arriver à passer l'été. On prévoit d'ouvrir 120, donc c'est toujours notre objectif,
05:12 qui a été travaillé avec chaque service, chaque unité d'hospitalisation. Dans une unité, on va ouvrir trois lits,
05:17 dans une autre, on va ouvrir cinq, dans une autre, on va pouvoir en ouvrir dix.
05:20 Donc c'est un travail très fin qui a été fait avec les équipes et ça nous semble accessible.
05:25 Si on arrive à réouvrir ces 120 lits, on sera à peu près au niveau que nous connaissions avant le Covid,
05:32 c'est-à-dire qu'en 2019, avant le Covid, on avait à peu près en moyenne une centaine de lits fermés.
05:36 Donc si pour nous, on retrouve déjà le niveau d'avant le Covid, ce sera déjà une grosse étape de franchie
05:41 et on est confiant pour le faire.
05:43 Le CHU recherche toujours des médecins volontaires, même s'ils ne sont pas urgentistes,
05:48 pour en venir en aide sur des demi-gardes par exemple.
05:52 Frédéric Puissa et Michel Savin repartent en campagne.
05:56 Le 24 septembre, la moitié du Sénat sera renouvelée avec les votes de grands électeurs.
06:00 En Isère, les républicains Frédéric Puissa et Michel Savin viennent de se lancer dans la bataille
06:05 pour tenter de conserver leur siège. Les noms de leurs colistiers seront dévoilés en juillet.
06:10 Et pour marquer le coup, les sénateurs Iséraux avaient convié jeudi en Isère le deuxième personnage de l'État,
06:15 le président du Sénat Gérard Larcher.
06:18 Lors d'une réunion à Voiron, le maître du perchoir a tenu à rappeler l'importance de l'ancrage territorial.
06:23 C'est au travers des élus que nous devons sentir les attentes et le pouls de nos concitoyens,
06:29 que je sens inquiets, sur la question de la santé, sur la question du pouvoir d'achat.
06:34 C'est une vraie préoccupation.
06:37 Et de manière encore un peu confuse, face aux difficultés du logement, nous aurons demain une grave crise du logement.
06:45 Et nous devons apporter les réponses qui sont les réponses du quotidien,
06:49 que portent les élus locaux, nous sommes favorables au retour, non pas du cumul,
06:56 mais de l'exercice d'un mandat exécutif local, pas deux, pas trois,
07:01 avec l'exercice d'une fonction parlementaire pour éviter d'avoir des parlementaires qui soient hors sol.
07:06 Et si je multiplie ces déplacements, c'est parce que je pense qu'il faut que nous gardions le contact avec ceux qui sont en charge d'exécutif.
07:14 Les sénateurs sont ensuite partis rencontrer des élus à Vaurep.
07:18 Julien Paula, le maire de Voiron qui suivait Gérard Larcher sur cette journée,
07:22 et l'invité du Quijé politique cette semaine,
07:24 va trouver le sceau vendredi à 21h15, samedi à 13h et dimanche à 19h.
07:29 De l'affrontement dans les urnes à celui sur la pelouse,
07:33 avec 19 500 spectateurs, le stade des Alpes sera à guichet fermé samedi à 21h05
07:39 pour le coup d'envoi de l'access match qui opposera le FCG, perdons de la finale de Pro D2 contre Ollona,
07:45 à Perpignan, avant dernier de top 14.
07:48 Dernier réglage ce vendredi matin au stade Lédiguerre,
07:51 même s'il ne parte pas favori, les grenoblois ne s'interdisent pas de rêver,
07:55 comme en 2018 où ils avaient remporté l'access.
07:58 Personnellement j'ai encore énormément de regrets d'avoir perdu cette finale.
08:02 Je l'ai encore en tête, mais c'est un levier de motivation
08:06 pour pouvoir évacuer toute cette frustration que j'ai encore de samedi.
08:11 C'est 50/50 sur ce genre de match, il y a quand même beaucoup de pression.
08:15 Eux, ils ont déjà l'expérience de la saison dernière où ils ont réussi à se maintenir grâce à ce match.
08:19 Je pense qu'ils le préparent depuis quelques temps et c'est pour ça qu'il va y avoir match.
08:23 Parce que nous on aura un coeur de remettre le couvert par rapport à la semaine dernière
08:27 et eux ils auront un coeur de refaire comme la saison dernière.
08:30 On n'avait pas vu favori, mais ça a été ça quasiment toute l'année.
08:34 Après on a confiance en notre jeu, on sait qu'on va envoyer du jeu, qu'on va se faire plaisir
08:38 et le stade il sera avec nous.
08:40 Ça je pense qu'on l'a tous en tête, on l'a tous bien en tête
08:44 et c'est un de nos points forts je pense cette saison.
08:47 D'avoir amené du monde au stade, d'avoir embarqué du monde avec nous
08:51 et d'avoir fait des super matchs aussi à domicile quand le stade était rempli.
08:56 Donc là le fait que ce soit guichet fermé, ça nous motive encore plus
09:00 et d'autant plus excitant pour ce super match.
09:04 Ce sera malheureusement sans Karim Khadiri.
09:08 L'Elie est deuxième meilleur marqueur de Pro D2 avec 15 essais cette saison.
09:12 Il s'est cassé un doigt lors du match contre Oyonnax.
09:15 Il n'a pas pu s'entraîner depuis lundi.
09:18 En revanche on pourra compter sur un nouvel hymne pour encourager le FCG.
09:23 On commence par "Dans la vallée, sur nos sommets endorphinés, rugit le FCG".
09:27 Une ode composée par Raoul Uru, un Ébinois qui a offert ses services au club de supporters, les Alpins.
09:34 Vous entendez ici la chorale de Bresson qui interprète donc cet hymne
09:39 dont les paroles seront distribuées dans le stade avant le coup d'envoi.
09:44 On espère un festival d'essais pour les Rouges et Bleus samedi soir sans se prendre le mur
09:50 mais pour le festival de couleurs sur les murs on peut compter sur le Street Art Fest Grenoble-Alpes.
09:55 La 7e édition vient de débuter et se poursuit jusqu'à début juillet.
09:59 On en parle avec son directeur Jérôme Katz.
10:03 Bonsoir.
10:04 Vous êtes venu cette année accompagné d'un des artistes présents sur cette session.
10:09 Bonsoir Daniel McLeod.
10:10 Bonsoir.
10:11 Merci d'être venu accompagner Jérôme qui n'a pas bien l'habitude de venir sur ce plateau.
10:16 Alors Jérôme si on n'a jamais regardé le VT et qu'on ne connaît pas le Street Art Fest
10:22 est-ce que vous pouvez nous en résumer un petit peu le concept ?
10:25 Alors déjà je rectifie c'est la 9e édition, c'est pas la 7e.
10:28 C'est la 7e, j'ai raté deux années.
10:30 C'est pas grave mais ça passe vite.
10:31 On était présents pendant le Covid en fait donc c'est pour ça que nous on a réussi à être là tout le temps.
10:37 Et c'est un festival qui dure déjà cinq semaines.
10:41 Donc ça fait une petite semaine qu'il a commencé.
10:43 C'est 35 artistes qui vont travailler de concert sur ces cinq semaines sur neuf communes de la métropole.
10:54 Il y a une immense exposition à l'ancien musée de peinture Place de Vernin.
10:59 Il y a des soirées comme ce soir la soirée d'inauguration.
11:03 Il y aura une soirée de clôture le 1er juillet.
11:07 Et puis il y a des ateliers.
11:10 On pourrait apprendre à faire du street art.
11:14 Tout est gratuit.
11:15 C'est l'esprit du street art qui se retrouve sur la métropole grenobloise pendant un gros mois.
11:22 Alors depuis ces huit années, bientôt neuf, il y a des dizaines et des dizaines d'oeuvres qui ont été réalisées.
11:29 Oui quasiment 400.
11:31 Stendhal disait à Grenoble au bout de chaque rue une montagne.
11:34 On peut presque dire au bout de chaque rue une fresque.
11:36 Si jamais on y arrive et que les gens se mettent à dire ça, ça flattera l'ego du festival.
11:43 Alors Daniel, vous venez vous de réaliser deux fresques cette année.
11:48 Vous venez d'où vous ?
11:50 Moi je viens du Luxembourg.
11:52 Vous venez du Luxembourg, c'est pour ça que vous parlez bien français et qu'on vous a fait venir aujourd'hui.
11:55 Ce n'est pas la première fois que vous venez à Grenoble pour ce festival ?
11:58 Non, je suis venu la première fois l'année dernière.
12:01 En fait, je pense que j'ai postulé en 2017 et ça a pris quelque temps.
12:07 C'est toujours très difficile de trouver le bon mur pour organiser tout un projet comme ça.
12:14 Et donc l'année dernière, j'ai reçu ma invitation officielle.
12:19 C'est un peu comme à Roland-Garros, il faut passer petit à petit les califs.
12:24 C'est beaucoup de travail au niveau administratif pour être d'accord avec les propriétaires.
12:29 Toute l'organisation là derrière.
12:31 On n'y pense pas, mais en amont c'est très long tout ça.
12:34 Il y a du travail.
12:35 Il y a du boulot.
12:36 Daniel, on va voir votre travail cette année.
12:39 La peinture est encore toute fraîche.
12:41 Comment ça se passe ? Vous avez eu carte blanche ?
12:43 Plus ou moins.
12:45 On m'a demandé pour une esquisse pour avoir un visuel de mon idée.
12:50 Et ils ont tous les deux été acceptés directement.
12:54 Et qu'est-ce que vous avez voulu raconter avec ces œuvres-là ?
13:00 C'est là par exemple avec la Maisonche bleue.
13:03 Il y avait une mamie qui habite dans le bâtiment.
13:06 Elle m'a approché, elle m'a dit son interprétation de l'œuvre.
13:10 Son idée c'était que l'humain donne juste un tout petit peu d'espace pour la nature.
13:16 Moi je lui ai rectifié un peu l'idée.
13:19 C'est plus positif que l'oiseau.
13:22 L'oiseau il fait son nid.
13:24 C'est ce sentiment de bien-être chez soi que je voulais transmettre avec ce mur.
13:29 Et un autre oiseau ici aussi ?
13:31 Là on voit un colibri qui est en train de s'émerger de plein d'énergie.
13:37 Qui donne beaucoup d'énergie positive.
13:40 Est-ce que vous vous inspirez du lieu où vous vous trouvez ?
13:44 Du lieu où vous devez réaliser la fresque pour dessiner ?
13:49 Oui très souvent. C'est une grande inspiration.
13:52 Surtout parce que je travaille beaucoup avec des oiseaux, des animaux de mer.
13:56 C'est toujours un beau repère, une belle orientation.
14:01 Avec la nature, il y a beaucoup d'artistes qui s'inspirent de la nature environnante.
14:06 Parce que c'est vrai qu'à Grenoble on a cette chance d'être dans un écrin entre la montagne, le verre, etc.
14:11 Il y a beaucoup d'artistes ici qui viennent sur ce festival et qui réalisent des œuvres en lien avec l'environnement.
14:16 Oui c'est un sujet qui est assez récurrent dans le monde du street art.
14:21 Il ne faut pas oublier qu'on est dans l'espace public.
14:24 Les propriétaires des murs n'ont pas forcément envie d'avoir une œuvre super politiquement engagée.
14:30 Dès qu'on est sur des co-pro ou des maisons individuelles, on a quand même des œuvres assez sages ou qui sont soft.
14:39 C'est vrai que les animaux, la nature, c'est des thèmes qui rassemblent un peu tout le monde.
14:43 Qui s'adressent aussi à tout le monde.
14:46 Notre charge c'est d'arriver à faire venir des artistes comme Daniel par exemple.
14:51 Qui vont insuffler une nouvelle manière de faire, une nouvelle manière de peindre.
14:55 Daniel arrive avec un sujet mais il arrive aussi avec une technique, avec une esthétique qui est bien à lui, qui est propre à lui.
15:00 Du coup ça fait découvrir une nouvelle esthétique au Grenoble.
15:04 Et ça c'est intéressant.
15:06 Alors quand on n'est pas sur le mur d'une co-propriété ou chez des propriétaires privés, on peut aussi avoir des vrais plus politiques.
15:12 Il y en a toujours, il y en a chaque année à Grenoble.
15:15 Et cette année c'est celle réalisée par My Stencil.
15:18 On y voit donc des personnalités bien connues dont le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
15:23 Et cette fresque a été réalisée pour dénoncer les violences faites aux femmes.
15:27 Elle se trouve juste derrière les locaux de la police municipale.
15:30 Exactement.
15:31 Je commente ?
15:32 Oui, tu peux dire un petit mot.
15:34 Oui, c'est aussi une des particularités de notre festival.
15:38 C'est qu'on a cette capacité à laisser les artistes s'exprimer.
15:43 Et donc du coup, comme Daniel peut s'exprimer sur ces sujets, il n'a pas eu de contrainte.
15:47 Il a proposé des sketches qui ont été acceptés tout de suite.
15:50 Pour des artistes qui ont envie de raconter d'autres choses, c'est moins évident.
15:55 Et donc du coup, charge à nous de trouver les endroits où ils peuvent s'exprimer.
16:00 Et donc pour abonder un peu plus précisément sur le sujet de la fresque,
16:05 c'est les violences faites aux femmes par des gens qui sont en situation de pouvoir.
16:09 C'était vraiment ça ce que voulait dénoncer l'artiste.
16:12 On a réussi à trouver un mur qui lui convenait, sur lequel c'était possible de faire ça.
16:18 Et on est très content de pouvoir affirmer que la liberté d'expression existe encore un petit peu en France.
16:23 Et que nous, on va faire la démonstration de cela.
16:28 Sur les violences faites aux femmes, sur les violences policières,
16:32 c'est le célèbre auteur de bande dessinée Jean-Marc Rochette qui a également réalisé une fresque.
16:36 L'on passait à quelques mètres de la précédente d'ailleurs.
16:39 Et cette fresque, elle l'a un peu modifiée depuis.
16:42 Il a rajouté un œil. Il y a quelques mois.
16:46 Le street art, c'est ça aussi. Ça peut vivre, ça peut changer, ça peut évoluer.
16:50 De fait, l'art dans l'espace public, ça évolue.
16:53 Là, en l'occurrence, c'est vraiment quelque chose d'un peu dramatique
16:57 puisqu'il s'est proposé de compter le nombre d'éborgnés en France.
17:01 Donc tout l'épisode des Gilets jaunes, ça fait déjà 32.
17:04 Et puis là, un cheminot de Sudrail qui a perdu un œil
17:08 pendant une manifestation contre la réforme des retraites.
17:11 Bon voilà, il s'était promis de revenir si jamais quelque chose de dramatique arrivait.
17:15 Il s'est arrivé, donc il est revenu.
17:18 On voit que les œuvres, déjà dans l'espace public, sont là pour évoluer.
17:22 Elles sont sujettes éventuellement à se faire taguer par-dessus.
17:26 Il y a des gens qui peuvent s'exprimer. C'est quelque chose de vivant.
17:29 Et heureusement que ça vit justement, puisque c'est quand même la preuve
17:33 que les gens osent encore un peu interagir et s'exprimer.
17:37 C'est quelque chose qui nous tient à cœur, que ce festival reste vivant
17:41 et que les œuvres aussi, du coup, puissent être vivantes.
17:44 Daniel, est-ce que vous avez un prochain projet à Grenoble ou ailleurs ?
17:48 Vous savez où vous allez travailler bientôt ?
17:51 Beaucoup au Luxembourg dans le prochain temps, à Grenoble, pas encore.
17:54 Mais ça serait toujours un plaisir de revenir.
17:57 Merci beaucoup. On vous attend à Grenoble l'année prochaine, peut-être sur ce plateau.
18:02 Merci beaucoup à tous les deux.
18:04 Et pour connaître tout le programme du Street Art Fest très très riche,
18:07 il y a streetartfest.org.
18:10 Merci beaucoup. Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
18:15 Je vous souhaite à tous une très belle soirée et un excellent week-end.
18:18 [Musique]

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