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En 1985 Le paquebot Azure promet le meilleur à ses croisiéristes belges et français.

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😹
Amusant
Transcription
00:00 C'est 17h17, on va mettre le rire en pratique.
00:02 Et attention si vous aimez l'accent belge, elle vient de Belgique, on vous l'a dit.
00:05 Laurence Bibaud, on vous laisse le micro.
00:07 - Oui, je viens de Belgique et puis Kimball m'a fait une confidence, il a du sang wallon.
00:10 - Ah bon ?
00:12 - C'est vrai ? Il confirme.
00:14 - Alors aujourd'hui, la voix des vacances.
00:17 En effet, je m'efforce depuis deux saisons de n'être que dans le léger, le pittoresque
00:21 et l'anecdote avec parfois, si je ne suis pas interrompue, une petite leçon de vocabulaire.
00:27 Et au vu de la nouvelle ligne éditoriale de la maison, je me demande si ce n'est pas
00:31 moi qui suis dans le bon.
00:33 Tremblez, tremblez gauchistes.
00:34 Aujourd'hui, des Belges et, petit entorse, aussi des Français en croisière.
00:41 Enfin, aujourd'hui, pas vraiment, le reportage date des années 80, mais franchement, il
00:44 faut le savoir.
00:45 Écoutez, moi, la croisière, c'est un sujet qui me parle.
00:47 Pour avoir, il y a quelques années, passé un séjour sur un navire de croisière.
00:50 Alors, c'était pour le travail, parce que j'écrivais un spectacle sur la croisière.
00:53 Épargnez-moi la blague d'Alex Vigorex, qui heureusement n'est pas là, qui m'avait
00:57 répondu à l'époque "Heureusement que tu ne fais pas un spectacle sur un club échangiste".
01:01 Mais, figurez-vous que je me suis aperçue avec stupéfaction que le point commun des
01:06 croisiéristes, c'est qu'ils n'en ont rien à foutre de la mer.
01:09 Je vous jure.
01:10 Le soir, à l'extérieur, sur le pont, ok, ça souffle un peu, mais enfin, pour voir
01:14 le coucher du soleil, on était 12 sur 3000.
01:17 J'avais fait à l'époque une boucle, Marseille, Barcelone, Marseille, d'autres villes, mais
01:21 je ne sais plus les noms.
01:22 Sur le Costa Toscana, avec comme son nom l'indique une thématique italienne qui s'est résumée
01:27 à mettre très fort au départ du port de Marseille le fameux "Conte Pabatino".
01:34 Tiiiit ! Et vous fort !
01:36 Mais revenons en 1985, nous sommes sur l'Azur.
01:40 Attention, ce paquebot est suivi par une équipe de journalistes belges et ce paquebot navigue
01:45 sur la mer Rouge.
01:46 En tout cas, une chose qui est très importante sur la croisière, c'est le paquebot qui
01:51 vous transporte avec toutes vos aspirations en laissant à chaque participant le choix
01:56 de la discipline qu'il souhaite avoir.
01:57 On peut se relaxer, on peut bronzer, mais également il y a un apport culturel, un apport
02:02 sportif.
02:03 Voilà, alors parlons de l'apport culturel, hein, les fameuses croisières, ce sont des
02:07 excursions et ce sont de magnifiques moyens de découvrir l'autre.
02:12 Attention, l'autre, le Jordanien ou l'Égyptienne dans sa belle différence.
02:17 "Maintenant, il y a une chose qui me plaît aussi, c'est leur bigamie.
02:19 C'est pas mal pour nous, Européens.
02:22 Ils ont deux femmes, trois femmes et même quatre femmes.
02:24 Il y en a une qui est malade, il y en a trois qui ont travaillé.
02:27 Dans la vie d'un homme, ça compte."
02:29 Voilà, on entend sa femme qui rit.
02:31 On parlait d'Irani, on entend sa femme qui rit très fort.
02:35 Je suis pas sûre que chez lui c'était une blague, ce monsieur.
02:38 Enfin, pour vous dire que ce qui n'est pas une blague, c'est en tout cas le ressenti
02:42 d'une dame cette fois-ci, qui après avoir visité aussi bien les villages que les déserts,
02:46 se foulive, tel un Pierre Aski-Dupont, une analyse très fine de la situation égyptienne.
02:52 "Comme le disait l'aumônier qui était à côté de moi, dans le car, hier, quand
02:57 les Bédouins dans le désert, ils sont pas heureux, ils vivent misérablement, mais ils
03:03 sont pas révoltés.
03:04 Tandis que ceux qui vont dans les villes dans l'espoir de gagner plus ou de trouver un
03:10 emploi, ça ce sont des misérables, évidents."
03:14 On se demande pourquoi il faut leur faire faire des excursions, il ne faudrait pas les
03:19 laisser dans le bateau.
03:20 Enfin, je m'en voudrais de ne pas terminer par une voix qui devrait vous être familière,
03:25 amis français, puisqu'il s'agit d'un croisiériste en train de râler.
03:28 "Pourquoi est-ce que vous êtes si négatif ? Qu'est-ce qui ne va pas dans la croisière ?"
03:32 "A l'heure actuelle, on vous dit qu'on arrivera à 7h du matin, on arrive à 9h,
03:35 on vous dit qu'on démarrera à 4h, on démarre à 7h du soir, bon, évidemment,
03:38 qu'est-ce que vous voulez, c'est le foutoir.
03:40 Après ça, on ne peut plus arriver à rattraper les horaires et que donc, on est tout le
03:43 temps à la course.
03:44 S'il n'est pas capable de respecter son horaire, évidemment, c'est la fin de tout."
03:47 Voilà, le sens de la mesure, puisque si on n'est pas capable de respecter ses horaires,
03:51 c'est la fin de tout.
03:52 On dirait quelqu'un qui travaille en radio.
03:54 "Il a raison, enfin, il a raison."
03:56 Tout le monde a raison, Charline.
03:59 Merci beaucoup, Laurence Bibaud.
04:01 Mais quelle bonne idée d'avoir exploré la croisière avec les archives de la Sonne-Humain,
04:05 toujours.
04:06 L'Inna Belge.
04:07 Merci, chère Laurence Bibaud.

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