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Art et designTranscription
00:00 Bonjour à toutes et à tous d'être là présents et puis à toutes celles et à tous ceux qui sont en visio.
00:07 Je tiens à remercier l'équipe d'Interforum qui a organisé cette journée.
00:12 Et puis je vais profiter que tout le monde est là pour remercier en public notre absolument formidable équipe de représentants
00:21 que je souhaite à tous les éditeurs de France.
00:24 Je vois pas tellement comment on peut faire mieux donc je sais pas, j'imagine que Louise Gauthier doit pas être très loin. C'est un bonheur de travailler avec eux.
00:32 Voilà. Alors l'année dernière, à ma place, il y avait mon associé Nadej Djagulo. Cette année, elle peut pas être là.
00:40 Elle est partie en Ukraine hier représenter les institutions européennes au nom de l'édition.
00:47 Donc là, je pense qu'aujourd'hui, elle passait la frontière de la Pologne à l'Ukraine. Je lui ai envoyé un message et elle m'a renvoyé un message pour vous saluer maintenant.
01:00 Donc normalement, elle doit rentrer en France à la fin de la semaine. On va croiser les doigts.
01:05 Et elle va essayer de voir. On a une autrice qui vit à Odessa, qui est une autrice russe dont on publiera de la poésie à la fin de l'année
01:15 et qui a choisi juste avant le début de la guerre la nationalité ukrainienne parce qu'elle supportait plus la Russie.
01:22 La rentrée d'Agulo, ça va être simple. C'est deux titres, un homme, Yann Lespous, une femme, Magdalena Paris, dont on a déjà publié deux titres,
01:33 qui est germano-polonaise, qui vit à Berlin. Voilà le titre. Je vais laisser la parole très rapidement à Yann.
01:43 Donc vous le demanderez à vos représ ou à moi, bien évidemment. C'est un polar un peu médiomique, je dirais, puisqu'elle a créé un roman autour d'une armée secrète nazie
01:56 dans l'Allemagne contemporaine. Elle a été taxée en Allemagne et en Pologne de complotisme jusqu'au mois de décembre de l'année dernière,
02:04 où a été démantelée en Allemagne une armée secrète nazie dans la police, les services secrets, la haute fonction publique et la politique et des industriels,
02:15 soit exactement ce qu'elle raconte dans son roman, publié évidemment avant. Il sortira le 21 septembre. Magdalena viendra en France.
02:26 Vous pouvez demander le titre. On est un peu à la bourre, donc c'est pour ça qu'il n'est pas là aujourd'hui. On est un peu à la bourre,
02:34 mais vous l'aurez pour lire normalement cet été. Et puis voilà, ça c'est 3 ans, on se demandait, je crois, 3 ans et demi, 4 ans de travail.
02:48 Ça m'arrive pas souvent d'être stressé en tant qu'éditeur. Enfin, en fait, je le suis tout le temps, mais là, je le suis encore plus.
02:56 C'est une aventure vraiment folle dont Yann va vous parler. Donc vous avez peut-être lu le recueil de nouvelles de Yann Presqu'île,
03:06 que nous avons publié en janvier 2021 et qu'on a vendu à 9000 exemplaires, ce qui était une jolie surprise, que vous retrouverez en poche chez Gélu
03:16 à la fin du mois d'août, au milieu du mois d'août, pardon. Et puis le 24 août, sortira donc chez Agulhaut pour mourir le monde.
03:28 Et je vais laisser Yann vous en parler maintenant.
03:32 — Bonjour à tous. Merci d'être là. Donc je vais vous parler assez vite de ce roman. C'est parti d'une carte, en fait, au départ,
03:44 en 2020. Donc effectivement, ça fait un peu plus de 3 ans. J'ai trouvé une carte du XVIIIe siècle dans le cadre d'autres recherches
03:54 sur laquelle figurait un naufrage. Il y avait une indication de lieu qui disait ici s'est échouée une flotte portugaise avec un prince et d'immenses richesses.
04:05 Et les survivants ont été massacrés par les habitants. Je me suis dit « Tiens, c'est marrant ». Et j'ai cherché un petit peu et j'ai fait quelques recherches.
04:16 Je me suis aperçu qu'effectivement, il y avait eu une flotte portugaise qui s'était échouée sur la côte du Médoc au XVIIe siècle.
04:23 Il y a un livre qui existe d'ailleurs à ce propos, un livre d'histoire qui est publié aux éditions Chandaigne qui s'appelle « Le naufrage des Portugais »,
04:32 qui est ressorti il n'y a pas très longtemps en petite, en magelle à nos poches. Et donc je me suis dit que ça avait quelque chose de romanesque.
04:41 J'en ai parlé à Sébastien, c'était avant la sortie de Presskill même. Et donc Sébastien m'a dit « Écoute, ça a l'air d'être un super sujet.
04:52 On pourrait faire ça et puis on le publie. On sort Presskill en janvier et puis en janvier 2022, on publiera ça. »
04:58 Donc voilà, ça a pris beaucoup plus de temps que prévu. Et entre temps, il y a eu aussi un confinement, ce qui m'a laissé du temps pour faire des recherches sur ce sujet-là.
05:10 Et puis pour m'évader. C'est-à-dire que moi pendant le confinement, je suis allé à Goa, à Salvador de Bahia. J'ai navigué sur la route des Indes.
05:18 Et j'ai créé donc trois personnages fictifs qu'on va suivre. Il y a Marie qui est une jeune fille qui est dans le Médoc, dans un camp de pilleurs d'épaves.
05:32 Contrainte d'être là. Il y a Fernando qui est un jeune homme qui a été enrôlé de force dans l'armée portugaise pour partir à Goa et qui s'en sait ne jamais en revenir.
05:44 Mais je ne révèle rien. On le voit dès le début dans le premier chapitre. Il revient, il va faire naufrage sur cette côte du Médoc.
05:51 Et on a Diogo qui est un jeune orphelin de Salvador de Bahia qui va participer à la reprise de Salvador de Bahia avec les Portugais contre les Hollandais.
06:02 Et ces trois personnages vont se retrouver pris un peu dans ce tourbillon de l'histoire du XVIIe siècle sur la route des Indes.
06:12 Et ça va les mener jusqu'au bout de ce naufrage. Ce que j'avais envie de faire, c'était un roman d'aventure. Quelque chose qui nous permettrait de nous échapper.
06:25 Moi en tout cas ça m'a permis de m'échapper de l'écrire. Et j'espère que ça sera aussi le cas pour vous.
06:31 Avec une écriture qui reste moderne et des personnages qui vivent au XVIIe siècle mais qui sont aussi des personnages avec des caractéristiques très contemporaines.
06:45 Donc voilà l'idée de "Pour mourir le monde", essayer de vous faire voyager loin et de vivre des aventures avec des personnages auxquels j'espère que vous vous attacherez.
07:04 Voilà, merci.
07:06 [Applaudissements]