Avec Florian Grill, président de la Fédération Française de Rugby
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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-06-16##
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NewsTranscription
00:00 L'invité ce matin, Florian Grille, président de la Fédération Française de Rugby.
00:04 Bonjour Florian Grille.
00:06 Bonjour.
00:07 Vous êtes en duplex de Barcoucy, je le précise, c'est le grand centre du rugby en région parisienne.
00:11 Je rappelle que vous venez d'être élu président de la Fédération Française de Rugby à la suite des secousses qui ont touché la tête de ce sport avec l'affaire Bernard Laporte.
00:20 Vous l'avez emporté au roule à main, 58% face à Alexandre Martinez, l'un des proches de l'ancien président Bernard Laporte.
00:25 C'est un moment important donc à deux mois et demi de la tant attendue Coupe du Monde en France.
00:31 Avant d'en parler, d'entrer dans les détails de ce que vous voulez faire Florian Grille, pour ceux qui ne vous connaissent pas, comment pourriez-vous vous définir ?
00:39 Vous êtes un chef d'entreprise, passionné de rugby, c'est ça ?
00:43 Je suis un chef d'entreprise, bénévole dans le rugby. J'ai concilié ma vie d'entrepreneur et ma vie de bénévole dans le rugby et je suis un second ligne résilient.
00:52 Et vous allez mener les deux de front ?
00:56 Oui, je vais mener les deux de front.
00:58 Je mène déjà, puisque j'étais président de la Ligue Île-de-France et président d'Oval Ensemble, le mouvement qu'on avait monté.
01:03 Je remplace ces deux activités par la présidence de la Fédération Française de Rugby.
01:07 Quelle est votre priorité aujourd'hui ? C'est quoi ? C'est restaurer l'image de la Fédération ? Est-ce qu'elle s'est un peu abîmée par l'affaire Laporte ?
01:15 La priorité, c'est relancer le rugby par la base, relancer le rugby jusque dans les plus petits villages.
01:23 On est le deuxième sport en France en termes de médiatisation, on n'est que le dixième en nombre de licenciés.
01:28 Donc il y a un vrai travail sur le rugby territorial avec la réopération de titres de champions de France, des boucliers territoriaux, il y a plein de choses concrètes à faire.
01:36 Il y a des choses à faire sur le niveau national et international, le dossier du Stade de France qui est un dossier majeur, le dossier des commotions cérébrales,
01:44 le dossier à l'international de notre crédibilité et puis on veut transformer la fédération en fédération à mission.
01:50 Mais quand vous dites qu'il faut revoir le rugby amateur, pourquoi ? Parce que vous sentez que le rugby amateur pourrait être menacé à terme ?
01:59 Oui, il est dans la difficulté, on a des difficultés sur les catégories K des juniors, on a une croissance des effectifs mais qui est beaucoup masquée par la croissance de la pratique féminine
02:09 ou par le lancement du baby rugby qui sont deux pratiques formidables. Mais en fait, il faut vraiment qu'on retravaille au développement du rugby,
02:15 notamment dans le monde scolaire qui est une priorité absolument majeure si on veut dynamiser nos clubs.
02:20 Et vous savez, les clubs, c'est des enjeux de citoyenneté locale, c'est des vrais acteurs de la citoyenneté locale dans leur quartier, dans leur environnement.
02:26 Et donc le plus petit club m'intéresse parce qu'il est capable de, par exemple, d'accueillir un gamin autiste, de faire une section rugby cancer,
02:34 d'agir dans les zones de revitalisation rurale ou dans les quartiers prioritaires de ville.
02:38 Le rugby est un acteur du lien social et du lien entre les gens et c'est majeur pour ça.
02:43 Oui, parce que le football fait beaucoup rêver évidemment, d'où la pratique et puis d'autres nouveaux sports qui sont apparus.
02:52 Mais le rugby peut-être un petit peu moins, sauf dans ces territoires très forts, dans le sud-ouest notamment ?
02:58 Oui, bien sûr. Mais le football, c'est 2 millions de licenciés, on est 150 000 licenciés.
03:03 Donc on a vraiment un gros, gros travail à faire pour développer le rugby par la base.
03:07 Et ça passe par tous les investissements que je mentionne et puis ça passe par donner du sens.
03:11 Parce que ce dont je suis persuadé, c'est que quand on donne du sens, on performe mieux.
03:16 Et faire des sections de rugby adaptées, du rugby santé, de l'action dans les QPV, des job dating pour les demandeurs d'emplois longue durée,
03:22 toutes ces actions-là, on parle beaucoup des valeurs du rugby, ça permet de les concrétiser par des choses réelles et sérieuses.
03:28 Et c'est ça qu'il faut faire.
03:30 Dans l'immédiat, vous allez devoir faire face aussi à une cohabitation un peu inédite au sein du comité directeur avec les soutiens du Camp Laporte.
03:39 Comment vous allez essayer d'apaiser peut-être les relations ?
03:42 Écoutez, d'abord les déclarations de Patrick Buisson, qui était le candidat face à moi à l'élection pour la présidence de la Fédération française du rugby.
03:52 Dès le lendemain des résultats, il a dit qu'il n'y aurait pas de problème et qu'ils n'allaient pas faire blocage.
03:57 Donc j'avais bien senti que les déclarations d'entre deux tours, qui étaient un peu violentes, étaient plus des propos de campagne que la réalité.
04:03 Le comité directeur s'est très bien passé.
04:05 Moi, je pense que, vous savez, on a gagné trois scrutins successifs.
04:08 Un référendum, le premier tour, puis le deuxième tour.
04:12 Les clubs ont parlé. La cohabitation, une collaboration intelligente va très bien se passer.
04:17 J'en ai absolument aucun doute.
04:19 Il n'y a pas de menace sur la Coupe du monde qui va avoir lieu dans deux mois, la Coupe du monde de rugby.
04:24 Deux mois et demi, ça va être un moment enthousiasmant et majeur pour le rugby français.
04:29 Je fais mienne d'ailleurs le slogan qui était celui de Patrick Buisson.
04:32 Je fais mienne son slogan "Premier tour", qui était "Tous unis derrière le 15 de France".
04:36 Bien sûr que tout le monde est unis derrière le 15 de France.
04:39 Et oui, non, il n'y a zéro problème sur la Coupe du monde.
04:42 On va laisser Fabien Galtier, Raphaël Ibanez et le staff travailler tranquillement.
04:47 Moi, j'offre sur une réflexion sur la stratégie de développement du rugby à 8 ou à 10 ans.
04:52 C'est ça qui préoccupe et c'est ça la priorité du rugby français aujourd'hui.
04:55 Oui, c'est ça. Patrick Buisson, qui était votre rival, je disais tout à l'heure, Alexandre Martinez.
04:59 Alexandre Martinez, c'était celui qui est par intérim, bien sûr, mais c'était l'équipe de Bernard Laporte.
05:06 Alors Bernard Laporte, justement, qui a œuvré pour décrocher la Coupe du monde en France.
05:10 Est-ce qu'il pourra suivre de près cette compétition ?
05:13 Est-ce qu'il pourra être près du 15 de France ?
05:16 Alors Bernard Laporte, déjà, il faut le remercier et le féliciter d'avoir permis à la France
05:20 et au rugby français d'avoir la Coupe du monde.
05:22 Parce que je pense que ça, c'est vraiment à mettre à son crédit.
05:25 Moi, je suis assez rationnel, je suis un chef d'entreprise raisonnable et sérieux.
05:30 On a un petit dossier quand même, puisqu'il y a des frais d'avocat lors de son procès
05:34 qui ont été payés par la Fédération française du rugby.
05:36 Ce dossier ne concerne pas le rugby amateur.
05:39 Et donc, il y a un préalable, c'est que Bernard Laporte ait remboursé les frais d'avocat.
05:43 Ça paraît assez naturel, ça se chiffre à quelques centaines de milliers d'euros.
05:47 Ils auraient dû être remboursés depuis le procès et la condamnation en première instance.
05:53 Pour moi, c'est un peu impréalable.
05:54 Après, si Fabien Galtier considère que Bernard Laporte peut aider l'équipe de France,
05:59 ça ne me pose pas de problème.
06:00 Mais soyons sérieux, il y a un préalable qui est de payer les frais d'avocat.
06:04 - Ah bon, donc il y a ce contentieux financier.
06:06 Vous dites quelques centaines quand même de milliers d'euros.
06:09 Ce n'est pas rien, ce n'est pas une petite somme.
06:11 Comment ça peut se régler alors ? Et à quelle échéance ?
06:15 - Écoutez, depuis le 13 décembre, date de la condamnation de Bernard Laporte,
06:20 avec certes un appel, la somme a dû être remboursée.
06:24 Elle a été avancée par la Fédération française du rugby.
06:27 Bernard Laporte avait expliqué pendant son procès que ce dossier n'avait rien à voir
06:31 avec la Fédération française du rugby, puisqu'il touchait BL Communications,
06:34 sa société et le groupe Altrade.
06:37 Du lendemain de la condamnation, il aurait dû rembourser les frais,
06:40 puisqu'on est en abus de confiance.
06:42 Dans les sociétés, ça serait un abus de bien social.
06:44 Et donc, ce montant doit être remboursé.
06:46 C'est un préalable.
06:47 Après, encore une fois, si Fabien Galtier trouve une fois que ces montants ont été remboursés,
06:52 que Bernard Laporte peut jouer un rôle, mais pourquoi pas ?
06:55 Moi, je ne suis pas idiot, je ne suis pas absurde.
06:57 Je suis capable de dire à la fois bravo à Bernard Laporte pour la Coupe du monde,
07:00 mais par contre, il y a des questions d'éthique et de morale.
07:02 Le remboursement des frais d'avocat, ça en fait partie et c'est un préalable.
07:06 - Oui, ça c'est un préalable qui doit se régler pendant l'été,
07:10 ou en tout cas d'ici l'été.
07:12 - Demain, si c'est possible.
07:14 Est-ce que l'équipe de France, toutes ces affaires,
07:18 elles ont rejailli ou pas sur cette équipe de France selon vous, Florian Grille ?
07:24 - Non, absolument pas.
07:25 Absolument pas.
07:26 Je pense que l'équipe de France est préservée.
07:28 Vous savez, Fabien Galtier est habité par cette Coupe du monde.
07:31 Nos Bleus sont habités également.
07:33 Et je pense qu'il n'est jamais de bon ton de mélanger la politique
07:37 ou des sujets de ce type avec l'équipe de France.
07:39 Laissons nos Bleus tranquilles, qui nous gagnent la Coupe du monde.
07:42 C'est tout ce qu'on attend, c'est tout ce que le pays attend,
07:44 c'est tout ce que le rugby attend, c'est ce que les 1950 clubs bénévoles attendent.
07:48 Et c'est ça qui compte.
07:50 Il ne faut pas les mélanger avec des sujets politiques.
07:52 - Oui, alors évidemment.
07:53 Donc la fédération, évidemment, elle suit l'équipe de France,
07:56 elle suit beaucoup, et vous l'avez dit, le rugby amateur,
07:58 mais il y a aussi le rugby pro tout de même, le top 14.
08:02 Est-ce que vous allez essayer de revoir les choses sur l'organisation,
08:05 par exemple, du calendrier ?
08:07 Alors ça, c'est un vieux chantier que l'on remet à l'envoi.
08:10 - Absolument pas.
08:12 Écoutez, là, on a une formule de top 14 et de pro D2.
08:15 C'est un championnat qui fonctionne formidablement bien.
08:17 La Ligue nationale de rugby a fait un travail exceptionnel.
08:20 On vit très bien, finalement, avec les doublons.
08:23 Regardez, ça nous permet de faire émerger aussi des jeunes.
08:26 On a aujourd'hui non pas une équipe de France, mais peut-être deux ou trois.
08:30 Et je pense qu'il ne faut pas casser ce qui fonctionne aujourd'hui.
08:33 Je pense qu'avec la Ligue nationale de rugby,
08:35 avec la Fédération française de rugby, avec France 2023 aussi,
08:38 on a beaucoup de choses à faire en commun.
08:40 À commencer par des dossiers qui touchent à la RSE, à la citoyenneté,
08:44 sur lesquels on peut agir en commun avec France 2023,
08:47 tête de pont internationale,
08:49 la Ligue nationale de rugby sur la partie rugby professionnelle
08:53 et les 1950 clubs qui doivent être tirés dans cette aventure.
08:57 Voilà, je pense que c'est ce genre de sujet qu'il faut qu'on travaille ensemble.
09:00 - Est-ce que l'argent, pour vous, est un tabou dans le rugby ou pas ?
09:06 - Non, l'argent n'est pas un tabou.
09:08 Puis, je suis un chef d'entreprise, donc je n'ai pas de problématique avec l'argent.
09:13 J'ai une petite problématique budgétaire aujourd'hui à la Fédération française de rugby
09:17 parce que j'ai découvert hier un budget qui sort 4 millions d'euros de résultats positifs,
09:23 mais 9 millions d'euros de déficit d'exploitation
09:27 parce qu'il y a 13 millions de versements CVC qui sont l'exceptionnel.
09:30 Sans l'exceptionnel, on perdrait 9 millions.
09:33 Donc là, il y a une petite équation budgétaire qu'il va falloir essayer de traiter
09:36 dans le futur de la Fédération, que j'ai découvert au comité directeur hier.
09:41 Mais non, je n'ai pas de problème avec l'argent.
09:43 - Vous l'avez découvert ? Vous ne saviez pas que c'était à ce point-là ?
09:46 - Non, puisque on a fait le comité directeur le lendemain de l'élection
09:50 et j'ai reçu les documents en même temps que le comité directeur.
09:53 Donc, j'ai découvert cette enveloppe budgétaire hier.
09:57 - Bon, mais il n'y a pas de menace pour la Fédération aussi, sur un plan financier ?
10:02 - Non, il n'y a pas de menace.
10:03 Parce que grâce aux revenus exceptionnels de CVC,
10:07 je vous le dis, on a un bénéfice de 4 millions d'euros, mais c'est de l'exceptionnel.
10:10 Et moi, je préfère, quand on a des revenus exceptionnels,
10:12 financer de l'investissement que financer de l'exploitation.
10:15 Ça, c'est le chef d'entreprise raisonnable et sérieux qui parle.
10:17 - Comment se prépare la Coupe du Monde ?
10:19 Parce que ça va être aussi l'objectif, tout de même,
10:22 cette Coupe du Monde en France qui démarre au mois de septembre.
10:26 - On a un JIP, France 2023, qui est présidé par Jacques Livoal
10:31 et comme directeur général, Julien Collette, qui travaille vraiment formidablement.
10:36 Ça se passe très bien.
10:38 Dimanche, il y a un tournoi de rugby à 7,
10:40 qui s'appelle le 7 de cœur à Versailles,
10:42 qui est un tournoi de haut niveau, mais qui a aussi une dimension caritative.
10:45 La Coupe du Monde sera là.
10:47 Elle fait le tour du territoire.
10:49 On sera là avec Jacques Livoal pour le présenter aux clubs amateurs qui seront présents.
10:54 Elle se prépare formidablement bien.
10:56 Je pense que ça sera un grand succès.
10:57 Ça sera un événement populaire.
10:58 Ça sera un événement pour les territoires.
11:00 Et on fera tout pour que ce soit le plus possible un événement pour nos clubs aussi.
11:04 - Florian Grille, est-ce que vous êtes proche des joueurs de l'équipe de France de rugby ?
11:08 Parce qu'on sait que Bernard Laporte, lui, était quand même assez proche, forcément,
11:11 parce qu'il avait façonné cette équipe ces dernières années.
11:16 - La question est de savoir si je suis moins proche que Bernard Laporte.
11:19 La réponse est oui.
11:21 Moi, je suis issu du rugby amateur.
11:22 Je l'assume parfaitement.
11:23 Je ne considère pas que ce soit un problème.
11:25 Vous savez, je pense qu'un président de fédération,
11:27 ce n'est pas forcément un ancien sélectionneur national,
11:29 comme l'avait dit Bernard Laporte.
11:31 C'est quelqu'un qui s'est entouré.
11:33 Moi, j'ai à mes côtés Jean-Marc Lhermé, qui va s'occuper du haut niveau,
11:37 qui, lui, connaît beaucoup plus de joueurs des équipes de France.
11:42 Et je pense que c'est ça, une organisation comme la Fédération française de rugby,
11:45 c'est du management, c'est de l'organisation, c'est de l'anticipation.
11:50 Il y a énormément de sujets à traiter.
11:52 Je vous mentionnais la grosse question du Stade de France,
11:54 qui va être en travaux en amont des JOP.
11:56 Mais mon sujet, ce n'est pas la proximité avec les joueurs.
11:59 Je ne vais pas œuvrer à la place de Fabien Galtier.
12:02 Mon sujet, c'est quel sens on donne à la fédération,
12:05 comment on travaille sur le long terme, quelle est la vision.
12:08 Notre vision, c'est celle d'une fédération à mission,
12:11 où le sens vient nourrir la performance.
12:13 Notre vision, c'est de relancer le rugby par la base,
12:15 c'est de travailler au soutien des clubs amateurs.
12:17 C'est ça, la vision.
12:18 Et après, il faut s'entourer des bonnes personnes.
12:20 Oui, parce que vous pourriez être privé du Stade de France
12:22 avec les travaux qui sont prévus.
12:24 On pourrait doublement être privé du Stade de France.
12:27 Une première fois pendant les travaux,
12:28 et chaque match non joué au Stade de France,
12:30 un banquier gagné de 2 millions d'euros de résultats,
12:33 sur la dernière ligne.
12:35 C'est considérable, parce qu'on perd tant de loges.
12:37 On passe de Stade de 80 000 à 60 000 au moins,
12:40 et puis on peut perdre quelques loges.
12:42 Et puis dans un deuxième temps, il y a un projet de cession
12:45 ou de concession du Stade de France,
12:47 qui pourrait faire que la fédération y serait moins
12:50 ou dans de moins bonnes conditions.
12:51 A priori, elle est préservée,
12:52 parce qu'elle est dans le cahier des charges.
12:54 Mais bon, on peut imaginer que si les Qataris reprennent,
12:57 le diable est dans les détails,
12:58 et nous, il nous appartiendrait de savoir précisément
13:00 dans quelles conditions on pourrait utiliser le Stade.
13:03 Est-ce qu'on aurait toute la souplesse qu'on veut sur les horaires,
13:05 sur les conditions d'accès, etc.
13:07 Donc, il y a un gros dossier Stade de France à traiter
13:10 qui fait partie de mes priorités.
13:12 Alors, vous serez demain au Stade de France
13:13 pour la finale du Top 14 Toulouse-La Rochelle.
13:16 Un pronostic ?
13:18 Non, je ne livre pas ce genre de pronostic.
13:21 Si un pronostic, le Stade sera plein,
13:24 l'ambiance sera exceptionnelle,
13:25 parce qu'on a deux clubs qui font honneur au rugby français.
13:29 Et franchement, bravo à ces deux clubs
13:31 d'arriver si haut et de donner une si belle image du rugby.
13:34 Qui va remettre le bouclier de Brenus ?
13:36 C'est vous ou c'est Alexandre Martinez
13:38 qui a assuré la présidence par la téritorie ?
13:40 Dans l'esprit de conciliation, d'apaisement du rugby,
13:45 j'ai proposé à Alexandre Martinez
13:47 que ce soit lui qui remette le bouclier de Brenus,
13:49 avec le président de la République, bien sûr.
13:51 Et je pense que c'est ça l'esprit du rugby.
13:53 Vous savez, quand on gagne au rugby,
13:54 on fait la haie d'honneur.
13:55 Et moi, je voudrais constituer un bureau fédéral
13:57 dans lequel j'accueille volontiers
13:59 des membres de l'actuel gouvernement,
14:01 ceux qui sont de bonne volonté.
14:03 Merci beaucoup, Florian Grille,
14:05 le nouveau président de la Fédération française de rugby.
14:08 On va suivre ça, évidemment.
14:09 On va suivre, évidemment, ce match demain
14:11 avec notre coach d'hors,
14:13 Daniel Herrero, François Trillot,
14:15 Alexandre Priam et Quentin Cabanis
14:17 et tous nos consultants, dont Yoann Ugey, évidemment.
14:20 Merci d'avoir été avec nous ce matin.
14:23 Bonne aventure à la tête de la Fédération française de rugby,
14:26 avec la Coupe du monde, bien sûr,
14:28 et puis tous les autres projets dont vous nous avez parlé ce matin,
14:31 en direct sur Sud Radio,
14:33 la radio du rugby et la radio de la Coupe du monde de rugby.
14:36 Il est 8h32, on continue dans un instant.