• il y a 2 mois
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Pierre Chasseray, délégué général de 40 Millions d’automobilistes ; Rémy Dumont, directeur général de Microlino France ; Alain Brière, maire de Jullouville ; Richard de Cabrol, organisateur du Grand Prix ACF Autotech ; Elie de Larminat et François-Xavier Hérande, équipage participant au 4L Trophy pour 2 associations et leur sponsor Alexandre Le Hetet de l'agence Laforêt à Saint-Nom-la-Bretèche.


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##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2024-10-31##

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Transcription
00:00SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07Et on vous souhaite la bienvenue comme tous les jeudis sur les célèbres vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David, on est ensemble jusqu'à 20h, ça va mon Philippe ?
00:14Avec vous ça va toujours très bien, ça roule même très bien pour les vraies voies qui font rouler la France.
00:18Vous faites la même vanne toutes les semaines, vous savez quand même.
00:20Ça s'appelle le comique de répétition.
00:22Ça va finir par faire rire les gens à un moment donné.
00:25Allez au sommaire de cette émission, la mairie de Paris publie un arrêté instaurant dès lundi une zone de trafic limitée dans l'hypercentre de la capitale pour libérer de l'espace public occupé par les voitures et réduire la pollution.
00:36Pierre Chasserez sera avec nous dans quelques instants, délégué général de 40 millions d'automobilistes.
00:40Le constructeur suisse Micromobility Systems a dévoilé en 2023 sa Microlino pour le marché français, un quadricycle électrique urbain au look inspiré de la BMW Isetta des années 50.
00:51Notre invité sera Rémi Dumont, directeur général de Microlino France.
00:55Et puis le lancement de l'appel à la candidature du Grand Prix ACF Autotech avec nous et en partenariat avec Sud Radio.
01:01Richard de Cabrol sera avec nous, vous le connaissez bien, organisateur de ce Grand Prix ACF Autotech.
01:07Et enfin la classe biberon, on pourrait dire ça comme ça, puisqu'on a deux jeunes géniaux qui vont faire le 4L Trophy.
01:14Le 4L Trophy, c'est pas seulement conduire une 4L, c'est un raid humanitaire qui va traverser la France, l'Espagne et le Maroc.
01:20Elie Delarmina et François-Xavier Herande seront en notre compagnie.
01:24On vous souhaite la bienvenue, c'est les vrais mois qui font rouler la France et on est ensemble jusqu'à 20h.
01:30Et on démarre par ce coup de gueule avec Pierre Chasserez qui est avec nous, délégué général de 40 millions d'automobilistes.
01:36Bonsoir Pierre Chasserez.
01:37Bonsoir.
01:38Salut toute l'équipe.
01:39Avec cette nouvelle qui tombe, cet arrêté qui instaure dès lundi au centre de Paris une zone de trafic limitée, donc dans cet hyper-centre.
01:51Et là ça va râler quand même.
01:54Mais c'est plus que râler, j'ai l'impression qu'à la mairie de Paris on ne s'arrête jamais, on n'est jamais en pause.
01:59Après le périph' à 50, il fallait la trouver quand même cette combine.
02:03D'ailleurs on a lancé une petite pétition en ligne qui s'appelle « Pas des escargots » parce que là je pense que la mairie de Paris nous confond avec des escargots.
02:10Mais j'ai peur, pourquoi ? Parce qu'en fait il ne se passe plus une seule semaine sans que la ville de Paris ne mette en place une mesure grotesque contre les automobilistes.
02:20Parce que la ZTL, je vais vous expliquer ce que c'est avec cette zone de trafic limitée.
02:24Après ils ont défaut les ZTL, oui.
02:27– Philippe, tu vas aimer, parce que ça c'est grandiose.
02:31En fait c'est une zone dans laquelle on n'a pas le droit de rouler sauf si on a quelque chose à y faire.
02:37Alors, j'explique, vous êtes arrêté par les forces de l'ordre qui vont vous dire
02:42« Monsieur, c'est une zone à trafic limité, dans les premiers arrondissements de la capitale vous n'avez pas le droit de rouler. »
02:46Et vous répondez « Oui, mais moi j'ai quelque chose à faire. »
02:49Et on vous dit « Eh bien bonne route Monsieur, continuez votre chemin. »
02:52Qu'est-ce que c'est que cette stupidité totale ?
02:55Qu'est-ce que c'est que cette mesure politique qui vise à chausser ?
03:00Je ne comprends même pas l'intérêt.
03:02– Mais Pierre Chasseret, est-ce qu'il y a une mesure d'impact qui a été réalisée avant la mise en place ?
03:07– Oui, c'est extraordinaire.
03:09Parce que l'étude d'impact qui a été réalisée pour une fois que la ville de Paris fait une étude d'impact.
03:14L'étude d'impact dit « Attention, ne faites pas ça parce que vous allez réduire la pollution
03:18effectivement un tout petit peu dans les premiers arrondissements de la capitale. »
03:22C'est à la marge.
03:23– Et les augmenter ailleurs, c'est ça.
03:25– Exploser partout.
03:26Exploser, c'est une explosion de la congestion, des embouteillages, des temps de parcours,
03:30des émissions polluantes.
03:32Bref, dans le genre en mesure stupide, on pouvait faire mieux le périph' à 50,
03:37mais à part ça, il n'y avait pas grand-chose.
03:39– Mais Pierre Chasseret, quand on lit ce qui va se passer,
03:41vous l'avez dit, on va vous arrêter dans les jours à venir.
03:43« Tiens, je vais au théâtre, je vais acheter, je ne sais pas moi, un meuble. »
03:46Mais après, d'après ce que j'ai lu, il va falloir s'inscrire sur internet
03:50pour dire par exemple « Je vais aller à tel magasin pour acheter telle chose. »
03:54Si vous arrivez que telle chose ne vous plaît pas…
03:56– On ne peut pas comprendre le détail ici.
03:58– Bien sûr, on n'est pas chez les dingues là,
04:00au C.U. Buroy ou plutôt Big Brother.
04:03– Mais non, parce que le problème c'est que tu n'as pas compris.
04:06Il faut expliquer à tous ceux qui nous écoutent comment ça fonctionne.
04:09En fait, les forces de l'ordre en France, vraiment le gros de leur boulot,
04:13c'est évidemment de surveiller si on va acheter un meuble ou un pain au chocolat.
04:18On est dans une totale stupidité.
04:22Pardonnez-moi, mais là, c'est de la totale débilité au sens profond du terme.
04:25C'est-à-dire débilité au sens faiblesse intellectuelle.
04:28Mettre qu'au telle mesure, c'est stupide.
04:31– Je vous coupe Pierre Chasseret.
04:33Moi, je pense forcément aux transports, aux artisans qui vont devoir travailler.
04:38Déjà, c'est très compliqué de rentrer dans l'hypercentre.
04:41Ça veut dire que là, il va falloir justifier.
04:45– Oui, il va falloir dire, je vais chez Mme Trucmuche.
04:49C'est-à-dire, je vais chez Mme Trucmuche,
04:51et si j'ai oublié de passer sur le site internet pour me préinscrire, une amende.
04:55Mais je vais rassurer tout le monde.
04:57Il y aura, allez, on peut parier qu'il y aura une journée de verbalisation,
05:01filmée un petit peu, et puis après ce sera fini.
05:05Par contre, je vais donner une bonne idée à Mme Hidalgo et à toute son équipe.
05:09– Non, mais j'ai une super idée.
05:11Non, non, non, une super idée.
05:13Moi, je propose, parce que je l'ai fait avec l'association,
05:15et on va bientôt publier les résultats, c'est magnifique.
05:18Moi, je propose à la ville de Paris de poster la police municipale
05:21au niveau des feux tricolores,
05:23et là où on n'a pas le droit de passer les cyclistes,
05:25normalement, je ne parle pas de ceux où il y a un panneau qui les autorise à passer.
05:29Non, eh bien, de verbaliser les cyclistes qui passent, par exemple,
05:33je ne sais pas, avec des écouteurs dans les oreilles,
05:35ou tiens, pourquoi pas, quand ils grillent les feux.
05:37– Ou le téléphone à la main, on l'a vu aussi.
05:40– Oui, ou le combo, c'est-à-dire le vrai...
05:44Désolé, mais là, je vais faire bouger la France,
05:46mais pour une fois, on va envoyer lourd.
05:49Le vrai idiot, parce que j'ai un gros mot qui vient d'esprit,
05:52mais qui passe avec le combo de tout, c'est-à-dire au téléphone,
05:56en grillant un feu, et s'il vous plaît, mesdames et messieurs,
06:00avec ses oreillettes dans les oreilles.
06:01Là, on est au top, on est au top.
06:03– Et un enfant derrière.
06:04– Vous connaissiez les ZFE, les ZTL, je pense qu'il va falloir créer les ZEMA.
06:08Vous savez ce que c'est ?
06:09– Non.
06:10– Les zones d'emmerdement maximale des automobilistes.
06:12Je pense que ça, un cerveau fécond, en un seul mot fécond bien évidemment,
06:16va le créer dans pas longtemps.
06:18– Merci beaucoup Pierre Chasseret d'avoir été avec nous,
06:22délégué général de 40 millions d'automobilistes.
06:25Et peut-être qu'on a une solution pour vous, justement,
06:28pour rentrer dans l'hyper-centre.
06:29Peut-être que cette solution s'appelle Microlino,
06:32on va en parler dans un instant avec Rémi Dumont,
06:35qui est avec nous, directeur général de cette belle jolie marque suisse
06:39et fabriquée en Italie.
06:41On en parle dans un instant.
06:42– Sud Radio.
06:43– Sud Radio.
06:44– Parlons vrai.
06:45– Parlons vrai.
06:46– Sud Radio.
06:47– Parlons vrai.
06:48– Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
06:5019h-20h, les vraies voies qui font rouler la France.
06:53– Et on est très heureux de vous retrouver,
06:55les vraies voies qui font rouler la France,
06:57jusqu'à 20h avec Philippe David.
06:59Et on va vous parler d'une petite automobile.
07:01Alors, la pub dit, Microlino, ce n'est pas une voiture,
07:04mais ça y ressemble.
07:05On va en parler tout de suite avec notre invité,
07:07Rémi Dumont, qui est directeur général de Microlino France.
07:10Merci d'avoir accepté notre invitation.
07:13Alors, tout le monde ne connaît pas encore cette marque Microlino
07:17et elle mérite d'être connue.
07:19Comment est née cette… d'abord, c'est une affaire familiale.
07:23– Tout à fait.
07:24Donc Microlino, c'est…
07:25– Ah oui, vous parlez très fort, mais j'adore.
07:27Et avant tout, une société suisse qui s'appelle Micro,
07:32qui est une société d'un entrepreneur
07:36qui a fondé fin des années 90,
07:38cette société pour créer la trottinette pliable en aluminium.
07:42Et donc, cette société a eu un immense succès
07:44avec plus de 90 millions de trottinettes vendues dans son histoire.
07:47Et puis, depuis quelques années, c'est les deux fils du fondateur,
07:50qui s'appellent Marline et Oliver Botter,
07:52qui ont décidé de porter ce projet Microlino
07:54pour écrire un nouveau chapitre de l'histoire de l'entreprise familiale
07:58en amenant une nouvelle catégorie de véhicules.
08:00Et un peu comme leur père, qui avait fait quelque chose
08:03entre la marche et le vélo, apporter une solution
08:05qui soit entre le deux roues et la voiture.
08:07– Alors, c'est une affaire suisse, mais vous fabriquez en Italie,
08:11à Turin, qui est quand même le berceau d'une marque
08:14de voiture mythique de petite, on peut la citer,
08:17qui veut dire « usine italienne automobile de Turin »,
08:20vous voyez ce que je veux dire.
08:23Pourquoi avoir fait en Italie ?
08:25– Pour cette raison en fait, pour cette bonne et simple raison,
08:27c'est-à-dire l'industrie automobile suisse
08:29n'est pas spécialement reconnue dans le monde,
08:32alors que là, en Italie, juste à côté,
08:34il y a une expertise automobile qui est énorme,
08:38avec de la main-d'oeuvre qualifiée,
08:40et disponible au vu de ce qui s'est passé sur les 20 ou 30 dernières années.
08:45Et donc, il y avait vraiment un berceau là
08:47pour lancer l'industrialisation de la Microlino
08:49et c'est pour ça qu'ils ont choisi cette région.
08:51– Alors on va parler de choses qui fâchent,
08:52puisqu'on dit qu'en matière de rentabilité,
08:55il se pourrait que cette voiture soit délocalisée,
08:58en tout cas la fabrication, est-ce que c'est possible ?
09:01– Alors à ce stade, ce n'est pas une réalité
09:04qui sera dans le court ou le moyen terme,
09:07en revanche, effectivement, il y a des discussions
09:09avec des investisseurs étrangers.
09:12L'enjeu aujourd'hui, ça va être de rendre ce véhicule
09:16un peu plus accessible, et donc de trouver
09:19comment on va pouvoir baisser le coût.
09:22Je pense que ce sera une autre version, un autre modèle,
09:25le modèle avec lequel on s'est lancé
09:27qui restera le modèle phare de la marque,
09:29il continuera dans tous les cas à être construit
09:31avec les mêmes standards de qualité qui nous sont chers,
09:34et en Europe, puisque c'est aussi quelque chose
09:36sur lequel on insiste beaucoup.
09:38– Alors la Microlino émet 60% de gaz à effet de serre de moins
09:42à la production qu'une autre petite voiture électrique équivalente,
09:46comment faites-vous pour descendre à ce niveau ?
09:48– Alors c'est juste une question de masse,
09:50donc en fait les émissions à la production,
09:52elles sont liées à deux choses,
09:54la masse du véhicule hors batterie, c'est à peu près 50%,
09:58et le reste c'est la taille de la batterie.
10:00Et donc nous, on a un véhicule qui fait 535 kg.
10:04– Ah oui ?
10:06– C'est votre poids ?
10:07– Comprenons la batterie.
10:09– Non, ça c'est avant de maigrir.
10:12– Ah d'accord.
10:14– Et donc en fait, on a un véhicule qui est à peu près
10:18trois fois plus léger qu'une citadine électrique,
10:20une batterie qui est aussi plus petite,
10:23mais qui répond en fait aux usages réels
10:26que font les gens au quotidien,
10:28c'est-à-dire on a rarement besoin de ces 600, 700, 800,
10:31parfois 1000 km maintenant d'autonomie
10:33qu'offrent les grosses voitures électriques au quotidien.
10:36La distance moyenne pour un français au quotidien c'est 35 km.
10:41– Ah oui ?
10:42– Ah oui.
10:43– Alors elle s'inscrit dans la catégorie des quadricycles lourds,
10:46donc elle n'est pas considérée comme une voiture,
10:48même si on parle de voiture ?
10:50– Donc tout à fait, c'est une catégorie qui a été créée.
10:55Et chez Microlino, il y a deux modèles.
10:57Il y a un modèle sans permis, donc quadricycle léger,
11:01et donc qui roule jusqu'à 45 km heure,
11:03qu'on peut conduire dès l'âge de 14 ans.
11:05– Qui s'appelle la Microlino Lite ?
11:06– Exactement, donc la Microlino Lite,
11:08qu'on a lancée ici au début de l'été.
11:10Et puis le modèle de départ qui est la Microlino,
11:14qui elle, est un quadricycle lourd,
11:16qui roule jusqu'à 90 km heure,
11:18et pour lequel il faut un permis de conduire,
11:20ou un permis B1 qu'on peut passer dès l'âge de 16 ans.
11:23– Mais ça veut dire que dans ce qu'on vient d'évoquer
11:26avec la mairie de Paris dans l'hypercentre,
11:28ça veut dire qu'elle pourra avoir accès à cet hypercentre ?
11:30– Alors je n'ai pas encore eu tous les détails,
11:32mais il se pourrait effectivement qu'on puisse avoir une dérogation
11:38pour ces zones à trafic limité.
11:41– Une aubaine, ce serait une aubaine pour vous ?
11:43– Oui, ce serait une aubaine, tout à fait,
11:46et je pense qu'effectivement dans l'hypercentre,
11:49il y a probablement plus la place pour ce genre de micro-voitures électriques
11:53que pour des très grosses voitures.
11:55Ça règle des problèmes de parking,
11:58ça règle des problèmes aussi,
12:00à l'actualité récente, pour nous le rappeler,
12:03de cohabitation avec les deux roues,
12:05puisqu'en fait on a un motel qui est aussi beaucoup moins large
12:08et beaucoup moins effrayant pour tous les usagers faibles sur les voiries.
12:11– Alors une chose importante,
12:12moins 60% de gaz à effet de serre en termes de production,
12:16et vous consommez également 70% de moins d'énergie à l'usage
12:19qu'un véhicule équivalent,
12:21c'est dû au fait que vous avez fait un choix technique
12:23châssis, acier, carrosserie, aluminium,
12:25c'est-à-dire pour atteindre ce poids avec une légèreté de la carrosserie
12:29plus une rigidité du châssis ?
12:30– Exactement, et en fait c'est majoritairement la légèreté,
12:33donc nous, la plage d'usage de la voiture,
12:36elle est principalement en zone urbaine, à vitesse faible à modérée,
12:40et effectivement à ces vitesses, l'aérodynamique joue peu,
12:44c'est principalement le poids de la voiture
12:46qui demande de l'énergie pour la faire avancer,
12:50et le véhicule étant 3 fois plus léger,
12:53effectivement il consomme à peu près 3 fois moins d'électricité
12:56qu'une voiture électrique.
12:57– Alors elle a un design particulier,
12:59on sent que les produits sont de qualité,
13:02à qui elle s'adresse cette voiture ?
13:04Parce que vous l'avez dit au début,
13:06on est quand même aux alentours de 20 000 euros,
13:09enfin en moyenne, est-ce que c'est à une jeune génération ?
13:12Est-ce que c'est homme, femme ?
13:14Elle s'adresse à qui ?
13:16– Alors, mon rêve c'est qu'elle s'adresse à tout le monde !
13:19– Oui ben oui, j'imagine !
13:20– Puisque…
13:21– On va prendre les commandes !
13:22– Exactement, ah oui, avec grand plaisir !
13:24– Vous avez du bol, il y a du monde dans le studio !
13:27– Non, plus sérieusement, le modèle sans permis
13:32s'adresse aux gens qui n'ont pas le permis
13:34et qui ont besoin d'un moyen de mobilité.
13:36– Ou qui l'ont perdu !
13:37– Ou qui l'ont perdu !
13:40Et donc ça, en général, c'est plutôt des populations rurales,
13:43là où les distances sont un peu trop grandes
13:45que pour être faites en vélo, à pied ou en scooter,
13:49et où l'offre de transport public
13:52n'est pas toujours suffisamment développée
13:55pour le modèle avec permis.
13:56Là, on vise une clientèle qui est plutôt urbaine et périurbaine
14:00en remplacement de la voiture principale
14:03sur les trajets où les gens sont seuls ou à deux,
14:06sur des distances relativement faibles
14:08et à des vitesses modérées,
14:10ce qui est le cas en ville et en première couronne.
14:13Et donc, on répond, je pense,
14:15à une majorité des usages des automobilistes aujourd'hui.
14:18– Il y a quand même des couleurs,
14:19on voit qu'il y a quand même des couleurs,
14:20c'est un peu plus chic que ce qu'on voit d'habitude.
14:23– Exactement, parce qu'on veut donner envie,
14:24en fait, on veut donner envie aux gens
14:27d'aller vers ces micro véhicules.
14:30Historiquement, c'est, je pense,
14:32une catégorie qui était relativement peu sexy
14:34et plutôt utilitaire.
14:35Là, nous, on veut donner envie à des gens
14:37qui pourraient rouler dans une vraie voiture
14:39de se tourner vers une micro voiture.
14:41Et pour ça, on a besoin de rendre le produit qualitatif,
14:43mais aussi sexy.
14:44– Alors, vous avez un très grand chien.
14:46– Alors, j'ai un collaborateur
14:49qui a un très grand berger allemand
14:51qui rentre sans aucun problème dans le coffre.
14:53Il se balade avec tous les week-ends
14:55et son berger allemand est ravi.
14:56– Ah bah, parfait.
14:57– C'est très bien.
14:58– Même le berger allemand est satisfait
14:59d'une voiture italienne que demande le peuple.
15:01Alors, au salon de l'Auto de Paris,
15:02vous avez présenté la Microlino Spiagina.
15:04Vous voyez, je prends l'accent.
15:06C'est une voiture de plage.
15:07– Parlo Italiano.
15:08– Parlo Italiano, si signora.
15:10Elle a été inspirée par la Méhari
15:12et la Fiat 600 Jolly.
15:13Alors, on se souvient tous de la Méhari en France,
15:15mais la Fiat 600 Jolly,
15:17c'est une voiture vraiment de plage.
15:19C'est ça qui a été l'inspiration.
15:20– C'est une voiture néo-rétro.
15:21– Exactement, donc l'inspiration,
15:23c'était l'envie de faire une Microlino
15:27qui soit adaptée à l'été
15:28et, effectivement, au bord de plage,
15:30aux zones littorales.
15:31Ce sera une série limitée.
15:33Ce n'est pas là-dessus qu'on va faire
15:36où sont nos ambitions commerciales
15:37pour les cinq prochaines années.
15:39– Oui, c'est le petit Grand Folly, en fait,
15:40de la Marseille.
15:41– Exactement, mais c'est de pouvoir ramener
15:43un modèle complètement ouvert sur l'extérieur
15:45qui soit ultra sympa.
15:47Et on sait que les zones balnéaires,
15:48pour le coup, sont aussi des zones
15:49où il est très difficile de se garer,
15:51où il y a beaucoup de congestion.
15:53Et donc, un petit véhicule,
15:55un très petit véhicule peut…
15:56– Deux mètres cinquante.
15:57– Exactement, deux mètres cinquante-deux de long,
15:59un mètre quarante-sept de large.
16:00– Oui.
16:01– Et dans la plupart des places de parking,
16:03on rentre perpendiculairement au sens de la marche.
16:05– Ah oui, ça c'est plutôt pratique.
16:06– Donc on a vraiment besoin
16:07de très peu d'espace pour se garer.
16:08– C'est très smart.
16:09– Exactement.
16:10– On a l'habitude d'avoir des concessions
16:11un petit peu partout
16:12quand on achète une voiture.
16:13Vous, votre modèle de vente, c'est quoi ?
16:16– Alors, c'est le même.
16:17On s'adosse à des concessionnaires déjà existants.
16:19– D'accord.
16:20– Et en fait, on vient créer un corner dans leur concession.
16:26Aujourd'hui, on a neuf partenaires sur quatorze sites.
16:29Et en fait, on développe ça.
16:30C'est l'activité principale.
16:31– Quel type de partenaires sont-ils ?
16:33– C'est des partenaires automobiles.
16:35En général, des groupes qui ont une belle empreinte régionale.
16:39Le groupe Jeanlin, qui est très connu sur les Savoies.
16:42Le groupe Bauer, sur la région parisienne.
16:45Pour ne citer que deux exemples.
16:46Le groupe Cavallari, sur la côte d'Azur,
16:48qui a une belle empreinte…
16:50Enfin, une belle… Pardon.
16:52Beaucoup de sites qui couvrent l'ensemble du littoral.
16:57Et voilà.
16:58Nous, on continue à développer ce réseau.
17:00C'est quelque chose sur lequel on travaille tous les jours.
17:03– Vous auriez pu faire comme la Citroën ?
17:05Vous accoquiner à une marque un peu disruptive ?
17:08– Pour Citroën, c'était simple.
17:09Parce qu'ils avaient le réseau Citroën.
17:11Pour nous, on a décidé plutôt de créer notre propre réseau.
17:15Et d'aller convaincre chaque groupe de distribution séparément.
17:18– Alors, ce qu'il y a de très ludique,
17:20c'est qu'on rentre dans la voiture par le capot.
17:23Racontez-nous.
17:24Parce qu'il y a deux places, plus un coffre.
17:26– Exactement.
17:27Donc, la porte s'ouvre.
17:28Et j'encourage… Malheureusement, on n'a pas l'image.
17:30Mais j'encourage nos auditeurs à aller voir sur Internet.
17:34Mais donc, l'entrée se fait par la porte avant.
17:36Un peu à l'instar de ce qui se faisait sur les BMW IZA dans les années 50.
17:41Qui ont servi d'inspiration pour ce modèle.
17:43Et on trouvait ça très original.
17:46En fait, il y avait le besoin d'avoir un choix fort sur le design.
17:50Pour rendre le véhicule très attractif.
17:52Et donc, effectivement, ça plaît à une immense majorité de gens.
17:55Il y a des gens qui n'aiment pas.
17:57Mais comme pour tout, quand on fait des choix de design radicaux,
18:00on a forcément des gens qui aiment et des gens qui n'aiment pas.
18:04– Alors, on ne va pas vous demander combien vous en avez vendu au salon.
18:07Mais est-ce que vous sentez déjà qu'il y a un engouement ?
18:10– Alors, l'engouement, il est terrible.
18:13Sur le salon, c'est un défilé de gens qui veulent s'asseoir dans le véhicule
18:17qui n'ont jamais vu ça.
18:18En fait, c'est vraiment une curiosité.
18:19Aujourd'hui, on est très tôt dans l'histoire de la marque.
18:22Donc, on était au salon pour se faire découvrir encore
18:25par une grande partie du grand public.
18:27– Mais vous auriez dû avoir déjà un carnet de commandes.
18:29– Mais on a un carnet de commandes.
18:30Les premiers véhicules sont livrés.
18:32Donc, on s'est lancé en France en juillet 2023.
18:35Effectivement, on a déjà beaucoup de clients satisfaits
18:38qui ont leur micro-ligne en main sur la route.
18:40Donc, on a un carnet de commandes à livrer dans les prochaines semaines
18:42et on continue de le remplir tous les jours.
18:44Donc, on y travaille.
18:45– Et vous avez lancé Micro Lino Rent et vous allez lancer
18:49le Micro Lino Custom Programme.
18:51Expliquez-nous.
18:52– Exactement.
18:53Micro Lino Rent, c'est une solution de location court terme
18:56qui va de un jour à trois ans, mais plutôt sur de la courte durée
19:00qui permet aux gens soit d'avoir un véhicule original pour une occasion,
19:05soit de tester notre véhicule pendant plusieurs jours
19:08avant de décider de l'acheter.
19:10Et puis, le Custom, effectivement, c'est un véhicule,
19:13on a de la demande en fait, pour avoir d'autres couleurs extérieures,
19:16même si je pense qu'on a déjà un catalogue de couleurs très sexy.
19:20Mais on a eu des demandes pour des Micro Lino roses,
19:23des Micro Lino jaunes, à ce qu'on sera en mesure d'offrir
19:26début de l'année prochaine.
19:27Et on est également, nous, en train de travailler
19:30sur des intérieurs customisables également.
19:33– Merci beaucoup Rémi Dumont d'avoir été avec nous,
19:35directeur général de Micro Lino France.
19:37Et on vous incite à aller voir sur leur site internet,
19:40ça devrait vous interpeller positivement.
19:42Merci mille fois d'avoir été avec nous.
19:44– Merci beaucoup pour l'invitation.
19:45– On fait une petite pause, on revient dans un instant
19:47et on est avec vous jusqu'à 20h.
19:49– Sud Radio.
19:50– Parlons vrai.
19:51– Parlons vrai.
19:52– Sud Radio.
19:53– Parlons vrai.
19:54– Sud Radio.
19:55– Sud Radio, station multiservices.
19:57– Vous est présenté par Born Electric, station E
19:59et son badge universel pour des usagers libres et heureux.
20:03Informations et conditions, station-e.com.
20:07– Et Alain Brière est avec nous, maire de Julonville.
20:10Bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation.
20:12– Bonjour.
20:13– Monsieur le maire, une ville avec une politique
20:15de transition écologique assez forte.
20:17Alors vous avez souhaité accompagner la décarbonation
20:20des transports, entre autres par la voie de la voiture électrique.
20:23Et sur le sujet des bornes, aujourd'hui, on en est où avec vous ?
20:27– Bien écoutez, aujourd'hui Julonville c'est une petite commune,
20:30une station balnéaire dans la baie de Mont-Saint-Michel,
20:33à 17 kilomètres à vol d'oiseau du Mont-Saint-Michel.
20:35En voiture c'est un peu plus long.
20:37Évidemment, il faut faire le tour.
20:41Et de plus en plus, nous avons des touristes
20:44qui viennent en voiture électrique.
20:46Et donc si on veut les amener, si on veut les attirer,
20:48parce que notre développement économique c'est le tourisme,
20:51le tourisme et le tourisme, il faut donc s'adapter
20:53à cette décarbonation de nos véhicules.
20:56Et donc nous avons mis en place une borne de recharge rapide
21:00avec station E.
21:02Alors, je vais vous expliquer seulement la démarche que nous avons eue.
21:05Nous avons une station, nous avons un festival des grandes marées
21:08qui est assez réputé dans le coin.
21:11Et nous avions un transformateur, qui était, qui marchait pour,
21:16parce que je ne voulais pas de groupe électrogène,
21:18donc on a mis un transformateur.
21:20Mais 11 mois dans l'année, il ne servait pas.
21:22Et donc on s'est dit, pourquoi pas une borne de recharge rapide
21:25pour que les étrangers puissent venir recharger vite
21:29et faire le tour très vite de la commune.
21:31Et donc nous avons appelé un opérateur et en particulier une station.
21:36– Que pensez-vous des investissements privés ?
21:39En quoi la cohabitation publique-privée est essentielle pour votre ville ?
21:43– Eh bien écoutez, nous aurions eu un investissement public.
21:49Nous étions obligés de faire un schéma,
21:52nous étions d'ailleurs dans la réflexion d'un schéma directeur
21:56des investissements pour les recharges électriques.
21:59Bon, on met un cabinet, on met du temps.
22:02Je pense qu'aujourd'hui, nous n'en serions pas encore
22:05avec une borne de recharge rapide.
22:07Et donc je préfère avoir un opérateur privé
22:10qui peut nous répondre tout de suite à nos besoins.
22:12– Et en plus, pas de coût pour la ville avec ce nouveau service,
22:15c'est ce qui est aussi l'intérêt ?
22:17– Oui, c'était l'intérêt, c'est l'investissement.
22:19Donc nous avions un transformateur, l'opérateur s'est branché.
22:23Et en plus, c'est après ce que j'ai compris,
22:25je ne suis pas un pro dans les prix, le prix est assez compétitif
22:29puisque je crois que c'est 36 centimes et c'est relativement peu cher
22:33par rapport à des tarifs qu'on voit sur l'autoroute.
22:35– Et sur ce badge universel, aujourd'hui c'est vrai que
22:39quand on est touriste, on arrive avec un badge,
22:42c'est jamais la bonne borne.
22:43Là on est sur un badge universel, c'est hyper pratique.
22:47– C'est hyper pratique et en même temps,
22:49ce badge peut servir pour les autres bornes électriques
22:53d'autres concurrents, etc.
22:57– Quels sont, Alain Brière, les retours d'expérience dans la ville ?
23:00Intérêt, impact pour les autres en matière notamment
23:03de transition énergétique et de numérique ?
23:07– Écoutez, la population est très sensible à la transition numérique.
23:13Et en même temps, nous sommes une ville balnéaire
23:16et en même temps, l'hiver, assez âgée de notre âge,
23:20il y a des retraités, etc.
23:22Donc on essaie de s'adapter, d'éviter cette fracture, etc.
23:25Donc on a mis en place quelque chose.
23:27On s'adapte aussi, je dirais, à la transition écologique
23:32submersion marine.
23:33Donc on a totalisé toutes les eaux pluviales en ce moment,
23:37c'est l'actualité d'ailleurs, mais même si jamais
23:39on n'est pas à l'abri du tout là-dessus.
23:42Donc on a mis également en place plein de l'aide
23:45et on vient récemment de terminer une belle piste cyclable
23:48qui permet de relier la commune à Granville.
23:51Et demain, on va à Michel.
23:53– Eh bien, ça donne très envie d'aller dans cette belle commune,
23:56ça s'appelle Joulouville.
23:58Merci beaucoup Alain Brière, vous êtes le maire de cette belle commune.
24:01Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
24:03– Merci à vous et à bientôt alors.
24:04– A très bientôt. – A bientôt, au revoir.
24:05– Sud Radio, station multiservices.
24:08Vous a été présenté par Born Electric, station E
24:11et son badge universel pour des usagers libres et heureux.
24:14Informations et conditions, station-e.com.
24:18– Et comme tous les ans, ce beau partenariat avec Sud Radio,
24:21le lancement de l'appel à candidature du Grand Prix ACF Autotech
24:25avec Richard de Cabrol qui est avec nous.
24:27Bonjour. – Bonsoir.
24:28– On est ravis de vous accueillir.
24:29Alors c'est la 8ème édition, voilà.
24:32Elle a été créée, pour ceux qui ne la connaîtraient pas,
24:36pourtant on en parle assez souvent.
24:38La genèse, c'était quoi au début ?
24:40– La genèse, c'était partie d'un club automobile d'une grande école
24:43qui s'appelle l'ESSEC,
24:45et qui s'est joint à d'autres clubs d'anciens orientés auto.
24:51Et oui, effectivement, le micro n'était pas tout à fait préjoint,
24:54mais je ne savais pas si je pouvais déplacer les éléments de la table
24:56et refaire la déco, donc maintenant c'est bon.
24:58– Déplacer les éléments, si, si.
24:59Savoir ce qui ne vous plaît pas, voir le premier, allez-y.
25:01– Donc effectivement, c'était partie de ces groupements
25:03de professionnels de l'automobile,
25:05et on voulait aussi un très bel endroit,
25:07et un peu historique de l'automobile,
25:09qui est l'Automobile Club de France.
25:10C'est là où l'Automobile Club de France a été la maison de l'automobile,
25:12maintenant elle peut devenir la maison de l'autotech.
25:14– Alors il y a trois prix…
25:17– Ça fait 8 ans que je le dis, j'ai bien répété.
25:19– Il y a trois prix, le premier c'est le Grand Prix ACF.
25:23En quoi consiste-t-il ?
25:25– Alors le Grand Prix ACF récompense les start-up
25:27qui ont un grand développement.
25:29Il y a deux prix, un prix pionnier,
25:31qui récompense les start-up qui débutent,
25:33qui ont parfois six mois d'existence,
25:35un an d'existence, qui ont des levées de fonds
25:37qu'on appelle CIT, c'est-à-dire un peu moins
25:39d'un million d'euros de levées de fonds.
25:41Le Grand Prix, c'est vraiment pour celles
25:43qui ont déjà levé un million, qui ont déjà
25:45un peu de chiffre d'affaires, qui ont déjà un produit qui se vend.
25:47– Un peu abouti en fait, c'est ça.
25:49– Voilà, c'est tout ça fait.
25:50Et donc en final, il y a trois start-up dans le Grand Prix,
25:52trois start-up dans le prix pionnier,
25:53et un concours chacune pour gagner.
25:55Mais là, on n'en est pas encore là, on est à l'appel à projet.
25:57– Et l'appel à projet, qu'est-ce qu'on rentre
25:59comme type de dossier, par exemple ?
26:01– Alors, type de dossier, c'est là où on aime se laisser
26:04un peu le droit au hasard, parce que l'innovation,
26:07c'est par principe quelque chose qu'on ne connaît pas.
26:09Et on a établi des grandes lignes,
26:11que sont la fabrication, la conception, l'usage
26:14et la commercialisation de l'automobile.
26:16Donc tout start-up qui entreprend dans ce domaine,
26:19n'hésitez pas à candidater.
26:20Et si vous, auditeurs, vous connaissez un entrepreneur
26:22qui serait intéressé, partagez-le autour de vous.
26:24Parce qu'il ne reste plus qu'un mois.
26:26– Le reste d'un mois, c'est jusqu'au 29 novembre,
26:28on voit la deadline, je crois, comme on dit en anglais.
26:30– Tout à fait.
26:31– La limite, la date du toit, on dit en français.
26:33– Je suis quelqu'un de gentil.
26:34Parfois, je laisse traîner la plateforme,
26:36mais parfois, je suis méchant, je ferme.
26:37– Donc, ça peut être le 29 novembre, hors taxe ?
26:39– Tout à fait, voilà.
26:41Ensuite, ça peut être décalé d'un jour ou d'un autre.
26:44– Est-ce que, quand vous regardez le paysage,
26:47finalement, de l'innovation automobile,
26:49est-ce que ça s'accélère, est-ce que ça se ralentit ?
26:53On est à chaque fois en disant,
26:55comment n'avons-nous pas pensé à cette idée-là ?
26:59– Alors, ça s'accélère ou ça ralentit ?
27:02Est-ce qu'on a pensé à cette idée-là ?
27:04Je ne sais pas si j'arriverai à corréler dans ma réponse.
27:06Mais en tout cas, est-ce que ça s'accélère ?
27:08Pas forcément, mais en tout cas, ça se maintient.
27:10Aujourd'hui, on est dans un contexte
27:12où les constructeurs réduisent leurs coûts,
27:14où on annonce des warnings sur les bénéfices et sur les profits.
27:19Et pourtant, aucun de nos partenaires n'a décidé
27:21de quitter le grand prix ACF Autotech.
27:23Et en fait, ça montre qu'on cherche toujours
27:25un investissement fort dans l'innovation,
27:27parce que c'est ça qui maintient la compétitivité
27:29par rapport aux constructeurs étrangers.
27:30D'ailleurs, je pense que les auditeurs de Sud Radio
27:32sont très sensibles à la survie de nos constructeurs.
27:34Donc, au-delà de simplement la chose technologique,
27:35parce qu'on peut dire, je viens parler de choses scientifiques
27:37qui n'intéressent que les entrepreneurs.
27:38Mais non, je pense que vos auditeurs,
27:39ils sont vachement intéressés à se dire
27:41les constructeurs vont survivre face à la concurrence étrangère.
27:45– Et comment on est justement, nous, dans l'innovation,
27:48dans la technologie, par rapport à nos voisins ?
27:51– Alors, je pense qu'on n'est pas inférieurs.
27:54Je veux dire, nos voisins ont quand même recruté des personnes
27:57qui travaillaient chez BMW, qui travaillaient chez Renault
27:59pour innover dans leur pays.
28:01Donc, la compétence et l'innovation, on l'a sur notre territoire.
28:03La question c'est, est-ce qu'on veut donner le pas cassable
28:05à ceux qui ont l'intelligence dans nos pays pour faire ce qu'il faut,
28:08ou est-ce qu'on veut les restreindre, les réglementer
28:11avec des règles toujours plus contraignantes ?
28:12Parce que finalement, qu'est-ce qui nous différencie
28:14des États-Unis et de la Chine ?
28:15– La Chine, elle a commencé à construire sa filière automobile électrique,
28:18à partir de rien.
28:19Nous, on a tenté de changer une filière thermique,
28:22petit à petit, progressivement, pour ne pas provoquer trop de remous.
28:27De l'autre côté, les États-Unis sont en avance sur l'IA
28:30et sur le véhicule autonome, parce qu'ils ont mis tout de suite
28:33le véhicule sur les routes, sans faire des espèces d'expérimentations
28:36à la Défense et à Nanterre, sur des terrains où il y a juste
28:39des piétons qui passent, et ça ne sert à rien.
28:42– Alors une chose, la finale, ce sera le 2 avril à l'Automobile Club de France,
28:46c'est le Graal pour les start-up qui vont être candidates.
28:49Comment est-ce qu'on atteint la finale ?
28:51Une fois qu'on a candidaté, comment ça se passe ?
28:53La sélection, puis les qualifications.
28:55– Alors là, on commence à rentrer dans la moulinette du tri.
28:58Alors l'année dernière, il y avait eu 94 candidatures,
29:01donc il y en a moins de 100.
29:03– Ah oui, c'est énorme quand même.
29:04– C'est assez énorme, mais il y a quand même 6 finalistes
29:06sur 90 candidatures à peu près, ou parfois 75,
29:09donc c'est quand même un bon ratio de succès.
29:11– On peut revenir d'une année à l'autre ? Non, absolument pas ?
29:13– Alors, on peut revenir d'une année à l'autre,
29:15on a déjà eu deux fois le même finaliste, par deux fois d'ailleurs,
29:18et on peut revenir dès lors qu'on n'a pas gagné le Grand Prix,
29:20parce qu'on n'a pas gagné le Grand Prix, ça ne sert à rien de revenir,
29:22d'autant plus qu'on revient dans le jury quand on a gagné.
29:24– Ah oui, c'est ça.
29:25– Donc on est dans le jury, donc on revient,
29:27et on revient pendant 5 ans, on revient 5 fois,
29:30c'est-à-dire que même si l'entrepreneur coule sa start-up entre-temps,
29:33on fait confiance parce que l'échec, ça fait partie de la vie de l'entrepreneur
29:36et il a le droit de revenir.
29:37Donc on peut revenir, on peut recandidater,
29:39et surtout, le process, c'est à partir des candidatures,
29:43on fait un premier tri, ça envoie en demi-finale,
29:45la demi-finale, c'est la sélection la plus dure du Grand Prix,
29:4815 minutes, 20 minutes de pitch devant des experts, des directeurs scientifiques,
29:51ce n'est pas le jury de finale.
29:53Le jury de finale, c'est un jury de prestige,
29:55le jury de demi-finale, c'est un jury d'experts,
29:57et je peux vous dire que le pire moment des start-up,
29:59ce n'est pas la finale, c'est la demi.
30:01– Ah mais dis donc, il est rodé son discours.
30:03– Ah oui.
30:04– Richard de Cabrol, où sont les femmes ?
30:05– Alors les femmes, on en a récompensé beaucoup,
30:08quasiment une par an, il y a juste une année,
30:11on n'a récompensé que des hommes,
30:13donc c'est plutôt un succès pour eux.
30:15– Venez donc, venez.
30:16– Ah oui, tout à fait.
30:17Il faut savoir que sur les trois finalistes du Grand Prix ACF l'année dernière,
30:21les trois avaient une femme entrepreneuse qui avait fondé ces start-up,
30:25et c'est la première fois qu'on avait 50% de femmes au final.
30:27– Eh bien écoutez, c'est magnifique, merci en tout cas d'avoir été avec nous.
30:30C'est donc l'appel, la candidature du Grand Prix ACF Autotech,
30:34on va sur le site internet.
30:36– On a la réponse.
30:40– Et d'ailleurs, nous avons aussi l'association Wave
30:43qui rentre avec Elizabeth Young dans le jury,
30:46donc les femmes sont bien là.
30:47– Eh bien voilà, Richard de Cabrol était avec nous,
30:49organisateur de ce Grand Prix ACF Autotech.
30:51Dans un instant, c'est un couple de garçons qui a décidé
30:55de faire le 4L Trophy au profit d'associations.
31:00Ils ne savent pas à quoi ils s'attendent,
31:02mais à mon avis, ça va être rigolo.
31:03On en parle dans un instant, à tout de suite.
31:05– Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
31:07– Je vous remercie d'abord de permettre à des tas de gens de s'exprimer
31:10et de leur laisser surtout le temps de développer leur discours.
31:13– Sud Radio, parlons vrai.
31:17Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France,
31:1919h-20h, les vraies voies qui font rouler la France.
31:24– Et les vraies voies qui font rouler la France,
31:25ce soir avec Philippe David, on est ensemble jusqu'à 20h.
31:28On va parler d'un équipage.
31:30D'un côté, Elie de l'Armina qui est avec nous.
31:33Bonsoir, merci d'être avec nous.
31:35– Bonsoir.
31:36– De l'autre côté, François-Xavier Hérande, bonsoir.
31:38– Bonsoir à tous.
31:39– Et aussi, Alexandre Lehétait qui est avec nous,
31:42Agence La Forêt, Saint-Nom-Lavroche-Tèche,
31:45puisque vous avez décidé, messieurs,
31:47de partir et de faire un raid humanitaire
31:51qui part de la France pour arriver au Maroc.
31:54Ça s'appelle le 4L Trophy.
31:57Alors déjà, qui commence ?
31:59Vous, allez-y.
32:01Le principe, c'était quoi ?
32:03Racontez-nous le principe du 4L Trophy.
32:06Déjà, on a bien compris qu'avec Philippe David,
32:08on était out parce que c'est 28 ans max.
32:10– Vous parlez pour vous.
32:11– C'est clair, voilà.
32:13Je ne vous parle pas d'âge mental.
32:15Donc, le principe, c'est quoi ?
32:18– Alors le principe, c'est un raid humanitaire
32:20qui part de Biarritz et qui va jusqu'à Marrakech.
32:23Et le but, c'est d'amener des affaires scolaires
32:25aux enfants marocains pour l'association
32:27« Enfants du désert » avec des Renault 4L.
32:30– D'accord.
32:31– Alors, vous avez créé une association.
32:33Le nom est très bien trouvé, d'ailleurs.
32:354L Piston.
32:36Alors, piston, c'est pour se faire pistonner
32:38ou c'est une pièce clé du moteur.
32:41Alors, comment est-ce que vous avez créé cette association ?
32:43C'est celle qui vous a permis d'avoir votre 4L ou votre R4,
32:47parce que le nom, c'est le R4,
32:48mais on l'appelle 4L Trophy pour l'avoir.
32:50Expliquez-nous, Elie.
32:51– Alors, effectivement, quand on commence à faire le 4L Trophy,
32:54on se rend compte qu'il faut, en réalité, monter tout un projet,
32:57parce qu'il faut acheter la 4L et puis il faut la préparer
33:01pour qu'elle aille dans le désert.
33:02Parce qu'une Renault 4L, je ne sais pas si vous en avez déjà vu…
33:04– Ah oui, parce que tout le monde pense que c'est fourni,
33:06donc ce n'est pas du tout fourni, c'est-à-dire qu'il faut démarrer de zéro.
33:08– Très bien.
33:09Eh bien, écoutez, je vais vous dire que dans les dunes de sable,
33:11ce n'est pas joujou.
33:12Donc, il faut la préparer, il faut l'acheter, etc.
33:14Et pour ça, il faut des sponsors et pour ça, il faut un cadre.
33:16Donc, effectivement, on a créé notre association,
33:19on a créé un compte bancaire, on a fait toutes les démarches.
33:21Et maintenant, eh bien, on est bientôt prêt à partir.
33:24– Voilà. Et quand vous dites la préparer, c'est-à-dire la préparer comment ?
33:27Parce que vous êtes aguerri, vous travaillez dans l'automobile ?
33:30– On travaille… Moi, je ne m'y connais pas vraiment,
33:33mais ça fait aussi partie de l'aventure de se former.
33:35Et donc, on est évidemment en partenariat avec un garagiste
33:39qui nous apprend les joies de la mécanique
33:42et notamment, en fait, il y a tout un châssis,
33:44des plaques à mettre sous la 4L, etc.
33:47Pour pas qu'elle se prenne les dunes,
33:49il y a des manipulations à faire parce qu'elle tombe souvent en panne.
33:52Donc, on a dû se former, effectivement,
33:54et on a dû apprendre un peu à réparer ça.
33:56– Mais comment vous l'avez trouvée ?
33:58Parce que la dernière 4L, je crois qu'elle est sortie de chaîne en 1990,
34:01il me semble, à peu près de l'usine de Novo Mesto en Slovénie,
34:04je vous le fais de mémoire.
34:05Alors, trouver une voiture qui a 35, 40, 50 ans, comment vous avez fait ?
34:09– François-Xavier.
34:10– Exactement, on a eu la chance d'avoir des amis qui ont fait le 4L Trophy l'année dernière.
34:13– Déjà, vous avez des amis, ça c'est une bonne histoire.
34:15– Exactement, d'où le piston.
34:17Ils nous ont donné la 4L et il fallait la repréparer un peu
34:20pour qu'elle reparte sur les dunes du Maroc.
34:24– Et piloter, parce qu'enrouler sur les dunes, c'est du pilotage,
34:29on est d'accord ?
34:30– Exactement, ça ressemble plutôt à du surf.
34:32– Oui, mais comment vous fonctionnez ?
34:34Parce que pour ceux qui ne le savent pas,
34:36le sable c'est presque comme de la glace.
34:39Donc, vous avez pris des cours de pilotage,
34:41vous vous êtes entraînés, comment ça se passe ?
34:44Ou c'est à l'arrache ?
34:46– Alors, le 4L Trophy, c'est pas complètement à l'arrache,
34:49mais à peu près, ça fait aussi partie de l'aventure.
34:52Alors, en réalité, il y a des pistes dans le désert,
34:54donc on va pas être...
34:55Parfois, on sera vraiment complètement dans le désert avec les dunes,
34:57avec le sable, et on peut s'embourber.
34:59Donc effectivement, c'est un peu dangereux.
35:00La plupart du temps, ce ne sera pas le cas.
35:03Et pour l'entraînement, on sera surtout aidés par les autres trophistes
35:07qui vont nous aider, qui nous ont un peu appris à manipuler,
35:10à faire des petits virages à droite, à gauche.
35:11– Qui vont vous aider, c'est ce que vous croyez.
35:13– Qui nous ont déjà donné des conseils, en tout cas, pour s'en sortir.
35:16– Alors, Alexandre Leeteff, vous êtes le patron de l'agence La Forêt
35:20à Saint-Nom-la-Bretèche.
35:21Ces deux jeunes hommes sont en école d'ingénieurs,
35:24donc un cerveau bien fait.
35:25Vous vous êtes dit, en les voyant, ils sont frappadingues ou ils sont géniaux ?
35:28Moi, je pense qu'ils sont géniaux, mais après, on peut se tromper.
35:31– En les voyant samedi matin débarquer dans l'agence,
35:34je me suis dit, c'est absolument génial.
35:36Ils m'ont présenté... Déjà, j'ai aimé la démarche.
35:39Ils ont fait du porte-à-porte.
35:41Venir, écouter, voilà mon projet, on est en école d'ingé,
35:44on veut partir à l'aventure, c'est formateur, etc.
35:47Et je lui ai dit, c'est absolument génial, expliquez-moi comment ça marche.
35:51On cherche des stickers, des machins, des sponsors, très bien.
35:54Et je les ai rappelés l'après-midi.
35:55Je lui ai dit, attendez, votre truc, c'est super.
35:57Et je leur ai expliqué pourquoi je trouvais ça génial.
35:59– Attention au micro, restez au micro.
36:01– Et je trouvais que c'était vraiment très en phase avec les valeurs
36:04qui sont les nôtres dans notre façon de travailler au quotidien avec l'équipe.
36:08– De quoi ? L'équipe, le team spirit ?
36:10– Le team spirit, l'équipe, mais aussi cette dimension humaine
36:13qu'on a, nous, dans notre métier.
36:15Ça, c'est une première chose.
36:16La notion de performance qu'on a dans notre métier,
36:18à laquelle ils vont être confrontés, l'engagement.
36:21Et puis cette dimension humanitaire qui est absolument géniale.
36:23Et puis d'aider les jeunes.
36:25Donc je les ai rappelés.
36:26Je leur ai dit, écoutez, on part.
36:27Vous faites partie de l'équipe de l'agence pendant cinq mois.
36:30Vous allez nous faire vivre une expérience incroyable.
36:33Vous expliquez nous ce qu'on fait.
36:34Et on va faire cette aventure ensemble.
36:37– Et sportivement parlant, se découvrir un aventurier,
36:42parce que c'est quand même une aventure, il n'y a pas à se cacher.
36:45Combien de temps ça va durer ?
36:47– Alors la course en elle-même, elle va durer environ deux semaines.
36:51Mais tout le trajet, et ensuite le retour,
36:53parce qu'une fois à Marrakech, il va falloir retourner en France.
36:55Tout le trajet, ça va durer au total trois semaines.
36:58– Ah oui, vous descendez en 4L ?
37:00– Oui, alors on part de Paris, on part de Saint-Nom-la-Bretèche.
37:04On descend jusqu'à Biarritz.
37:05D'ici, c'est le début de la course.
37:07Et ensuite, on descend en Espagne, on prend le bateau.
37:11On fait tout un tour dans le Maroc.
37:12Donc on va passer dans le désert, à Merzouga.
37:14Et ensuite, on va arriver à Marrakech.
37:16Et là, c'est la fin de la course.
37:17Et il faut quand même remonter.
37:18– Vous avez 21 et 23 ans.
37:20Une 4L, c'est quand même une mécanique très rustique.
37:23C'est pas un peu retour vers le futur pour vous,
37:25quand vous avez passé le permis sur une voiture avec boîte auto, etc. ?
37:30– Alors, c'est très rustique mais très basique, finalement.
37:33C'est les bases de la mécanique.
37:34C'est très facile d'apprendre sur ces voitures-là.
37:37Et avec notre garagiste, justement,
37:39il nous apprend tout ce qu'il faut savoir pour le 4L Trophy.
37:41– Mais l'engagement, je rebondis sur ce que vous disiez,
37:44l'engagement, c'est génial de voir une jeune génération s'engager pour des causes.
37:49C'est ça qui vous a poussé à y aller ?
37:51Ou c'est le mix, finalement ?
37:53– C'est effectivement le mix des deux.
37:55Surtout, nous, comme on l'a connu, c'est des amis
37:57qui ont fait eux-mêmes le 4L Trophy,
37:59qui nous ont dit, les gars, c'est une aventure extraordinaire,
38:01à la fois humanitaire, c'est vrai,
38:03et aussi, pour nous, faire de la 4L dans le lézard,
38:06ça n'arrive pas tous les jours.
38:07Et donc, c'est une aventure à laquelle on avait envie de participer.
38:11Effectivement, un peu pour ces deux côtés.
38:13Moi, je ne sais pas si je suis un grand aventurier,
38:15mais en tout cas, ce genre de projet, ça me motive.
38:18– Et l'amitié va se révéler, forcément, pendant les coups durs.
38:21Vous savez ça, quand même ?
38:22– Exactement.
38:23– L'épreuve de l'amitié.
38:24– Ça fait cinq ans qu'on se connaît.
38:25On est en études ensemble depuis le départ.
38:26– Il y a des gens qui sont mariés pendant 30 ans,
38:28c'est pas pour ça que...
38:29– Ça ne fera que la renforcer.
38:33– Je dis ça, je dis rien.
38:35En tout cas, voilà, c'est Elie Delarmina et François-Xavier Hérande,
38:40équipage participant de ce 4L Trophy.
38:43Vous partez quand ?
38:44C'est quel jour ?
38:45– Le 20 février.
38:46– Le 20 février.
38:47En plus, il va bien cailler, ça va être sympa.
38:49– On va se chauffer dans le désert, ne vous inquiétez pas.
38:51– On vous souhaite, et merci en tout cas,
38:53merci à votre sponsor, Alexandre Lehtek, qui était avec nous,
38:56Agence La Forêt, Saint-Nom, La Vretèche.
38:58– Merci à vous.
38:59– Une belle opération comme on les aime.
39:00– Et bravo à vous, parce qu'il faut rappeler que chaque année,
39:02le 4L Trophy permet à 20 000 enfants d'avoir accès à l'éducation.
39:05Et ça, c'est vraiment bravo à vous.
39:07Vous êtes géniaux, frappadingues et super sympas.
39:09– Merci à vous.
39:10– Et quand vous reviendrez, vous viendrez nous débriefer de ce qui s'est passé.
39:13– Avec plaisir.
39:14– Avec plaisir.

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