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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-10-31##

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News
Transcription
00:00...
00:02-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses Etats.
00:05...
00:06-"Nous sommes en guerre."
00:07-"Les talibans interdisent aux femmes de parler entre elles."
00:11...
00:13-"Comme d'habitude, nous autres, les talibans,
00:15nous allons passer pour d'horribles tortionnaires."
00:18-"Il vaut mieux passer pour un fou que pour un imbécile."
00:21-"Nous avons réussi à capter et à regarder vos chaînes du câble
00:25grâce à Mahmoud, qui s'y connaît un peu en électronique."
00:28-"Quand on a subi les mutations agricoles
00:30liées au réchauffement climatique..."
00:32-"Les Occidentaux auront vite fait de traiter
00:34notre décision de liberticide."
00:36-"C'est là-dessus que les terroristes s'installent."
00:39-"En observant vos dirigeantes,
00:41comme Aurore Berger, Anne Hidalgo ou Sandrine Rousseau..."
00:44-"Au nom de quoi ? Et qui êtes-vous ?"
00:46-"Nous avons décidé, en notre âme et conscience,
00:49d'interdire aux femmes de parler entre elles."
00:51-"C'est un objectif de pacification."
00:53-"Nous sommes en guerre."
00:56-"Nous sommes en guerre."
00:57-"We are at war."
00:59Et oui, le 5 novembre,
01:01émission spéciale Berkhoff in all his states
01:05pour les élections américaines.
01:07Mais en attendant, on a d'autres choses à dire,
01:10d'autres choses à faire.
01:11Et accrochez vos ceintures, nous allons parler de beaucoup de choses.
01:15Alors, de quoi allons-nous parler ?
01:16Eh bien, nous allons parler de ce qui se passe
01:19avec les associations pour les migrants.
01:23C'est vrai, l'Etat dépense,
01:25l'Etat, c'est-à-dire nous,
01:27dépensons à pratiquement un milliard d'euros
01:29pour subventionner un certain nombre d'associations.
01:32Pourquoi pas ? Mais pourquoi pas ?
01:34Mais à quel stade et jusqu'à quel stade ?
01:36Nous allons en parler avec la députée Brigitte Barège.
01:39Parce qu'effectivement, il est temps de connaître
01:42les vrais chiffres, les vraies réalités.
01:44Et puis, on va parler de l'Afghanistan.
01:48Vous savez, on ne parle pas de l'Afghanistan beaucoup.
01:50Et ce qui se passe avec les talibans,
01:52ils interdisent aux femmes de parler entre elles.
01:55Ils interdisent aux femmes de parler entre elles.
01:57Avant, elles ne pouvaient pas chanter,
02:00pas écouter de la musique, pas travailler,
02:02pas aller à l'école.
02:04Eh bien, ça va aller encore plus loin.
02:06Et puis, Macron au Maroc, sur l'échauffement climatique.
02:09Et puis, la Suisse.
02:11La Suisse va-t-elle entrer dans l'Union européenne ?
02:14On ne sait pas. On va en parler aussi, bien sûr.
02:17Et en seconde partie d'émission,
02:19eh bien, ça va être la culture dans tous ces Etats,
02:22de 13h à 14h, avec Céline Alonso.
02:24Nous allons recevoir le producteur Norbert Sahada.
02:28Et nous allons recevoir Micha Aznavour,
02:30le fils de Charles Aznavour,
02:32pour une célébration de deux géants,
02:34de deux géants qui nous ont quittés,
02:35Alain Delon et Charles Aznavour.
02:38A tout de suite.
02:39Radio.
02:42Les Français parlent au français.
02:45Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:48Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:51Sud Radio Bercov, dans tous ces Etats.
02:53Les associations qui interviennent
02:56dans le cadre de la politique d'asile,
02:58d'intégration et d'immigration
03:00ont perçu, pour plus de 1 milliard de transferts publics
03:05en provenance du budget général de l'Etat,
03:081 milliard de transferts publics,
03:11dont 981,2 millions de subventions en 2022.
03:17De quoi s'agit-il ? De quoi parle-t-on ?
03:20A tout de suite.
03:22Sud Radio Bercov, dans tous ces Etats.
03:24Le fait du jour.
03:26Oh, le fric, c'est chic.
03:30Le fric, c'est chic.
03:34Oh, le fric, c'est chic.
03:38Oui, il n'y a pas le fric, c'est chic.
03:41Ce qu'il faut savoir quand même,
03:43et c'est une liste absolument officielle,
03:46des associations qui reçoivent des subventions,
03:50et c'est le budget de 2022,
03:52et il n'a pas changé en 2023, il a même augmenté.
03:55Alors, juste quelques chiffres.
03:57Coalia, 148 312 477 euros.
04:03France Terre d'asile, 65 341 297 euros,
04:10etc., etc., on pourrait citer, il y en a eu une dizaine.
04:13Ça fait un milliard,
04:14et avant-hier, lundi, à l'Assemblée nationale,
04:18une députée a pris la parole,
04:21et voici ce qu'elle a dit, un extrait de ce qu'elle a dit.
04:24Votre gouvernement est-il un gouvernement
04:27pro-immigration irrégulière ?
04:29Nous découvrons dans le projet de loi de finances 2025
04:33qu'un milliard d'euros de subventions
04:35seraient destinés aux associations pro-migrants.
04:39Ce budget a triplé
04:41depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2016.
04:43Ces associations, nous le savons,
04:45sont bien souvent complices des passeurs et des mafias
04:49qui ont du sang et des morts sur les mains.
04:53Qu'il s'agisse...
04:56Qu'il s'agisse des hommes et des femmes
05:00qui périssent chaque année en Méditerranée,
05:03ou qu'il s'agisse du sang des Français,
05:06je pense concrètement à l'attentat islamique d'Arras,
05:10dont l'auteur avait bénéficié de l'aide de la CIMAD
05:13pour être régularisé avec sa famille en 2014
05:17et qui, pour montrer sa reconnaissance,
05:20avait assassiné le professeur Dominique Bernard
05:22pour réduire l'immigration.
05:26Pour réduire l'immigration.
05:27Commençons par réduire les budgets de ceux qui l'alimentent et l'encouragent.
05:32Bonjour, Brigitte Barège.
05:34Bonjour.
05:35C'était l'extrait de ce que vous avez dit à l'Assemblée nationale.
05:39Vous êtes députée UDR de Tarn-et-Garonne.
05:42Et vous dites qu'il y a un certain nombre d'associations.
05:46Mais alors, est-ce que vous êtes contre l'accueil général ?
05:50Parce que la France, on le dit, on l'a toujours dit,
05:54a été une terre d'asile et est une terre d'asile.
05:57Mais encore faut-il savoir de quoi on parle et de qui on parle.
06:01Je voudrais que vous précisiez un peu cela.
06:04Au fond, ce que vous dites, c'est qu'aujourd'hui,
06:07c'est presque un détournement de fonds
06:09par rapport à ce que devraient être l'accueil et l'asile, selon vous.
06:13Exactement.
06:14Bonjour. Merci de m'avoir invitée.
06:17Nous sommes en ce moment à l'Assemblée dans le vote du budget 2025.
06:22Et l'État nous dit qu'il faut faire des économies.
06:25Donc, nous avons suggéré de diviser par deux ce milliard
06:28qui est destiné justement à permettre l'accueil, l'hébergement
06:32des demandeurs d'asile en France.
06:34L'État s'est déchargé sur des associations.
06:36Sauf qu'on a vu une dérive financière, comme vous l'avez rappelé.
06:40Ce chiffre a triplé depuis 2016.
06:43On est à un milliard aujourd'hui.
06:45Nous proposons de le diminuer par deux
06:47en laissant encore 500 millions d'euros à dépenser.
06:50C'est-à-dire économiser 500 millions d'euros sur ce budget.
06:53C'est ça.
06:54Exactement.
06:56Et disons qu'il faut recentrer les dérives de ces associations
06:59parce qu'au fond, elles exercent une délégation de l'État.
07:02L'État s'est déchargé sur elles
07:03en leur donnant la mission d'héberger, d'accueillir, etc.
07:06Sauf que certaines d'entre elles sont très militantes,
07:09qu'elles exercent des recours contre l'État
07:11par rapport aux expulsions d'étrangers
07:13et qu'en définitive, on assiste à une influence totale de l'État
07:16qui se finance lui-même des dérives contre lui.
07:20D'ailleurs, j'en ai pour preuve, c'est que la réponse du ministre
07:23qui était là, ce n'était pas M. Brotaillot, c'était M. Nassrou.
07:26Il a reconnu qu'il y avait un vrai problème
07:28par rapport à la délégation de cette partie de la politique migratoire
07:32qu'une partie des missions à ces structures associatives
07:35posaient vraiment des questions
07:37et qu'il était inconcevable que ces missions exercées
07:39pour le compte de l'État en matière de cette politique d'immigration
07:42ne soient pas conformes à la volonté de l'État qui les a déléguées.
07:46Et il propose d'ailleurs de revoir le périmètre de ces délégations.
07:49Donc, je pense que nous avons visé juste.
07:51Il y a dans ces associations droit de l'homiste
07:54qui sont pour migrants,
07:56il y a des gens bénévoles, sympathiques, qui condamnent mieux.
07:59Mais à côté de ça, il y a de vrais militants
08:00qui sont contre la politique d'immigration de l'État,
08:03qui la combattent même.
08:05Et on n'a pas besoin de mettre l'argent des Français.
08:07L'argent public est quand même rare aujourd'hui
08:09pour s'autoflageler quelque part.
08:11Voilà pourquoi nous avons proposé avec l'OQTF
08:14de diminuer par deux ce milliard
08:17et de constater autre chose,
08:20par exemple, à construire des places en crâne,
08:23des centres d'héritage administratifs,
08:25sur lesquels, par contre,
08:27le budget de l'État a diminué d'un quart cette année.
08:29Vous parlez notamment des OQTF par rapport aux OQTF.
08:33Mais Brigitte Barreges,
08:34vous dites dans l'extrait que nous avons diffusé,
08:38vous dites quand même que ces associations...
08:40Alors, est-ce que vous avez des preuves ?
08:42Je voudrais qu'on soit concret.
08:44Vous dites presque qu'ils sont complices des passeurs
08:46et du trafic des passeurs, du business des passeurs,
08:48que l'on connaît, qui est très juteux.
08:50Hélas pour ces populations,
08:52vraiment qui, elles, sont victimes,
08:54qu'elles soient chez elles ou ailleurs, de ce qui se passe.
08:56Mais est-ce que vous avez vraiment des preuves
08:59qu'il y a presque complicité ou complicité, vraiment ?
09:03Il y a tous les recours engagés en matière de contestation
09:06des postes d'expulsion engagés par l'État
09:08contre ces personnes qui sont malheureusement des victimes,
09:11elles aussi, c'est l'exercice à vagie moderne, c'est sûr.
09:14Mais aujourd'hui, il y a tous ces recours
09:16qu'ils ont exercés au nom de ces associations,
09:18payés par nos données publiques.
09:19Et puis, il y a malheureusement l'exemple
09:21que j'ai cité lors de mon intervention
09:23et qui est absolument terrible.
09:24C'est-à-dire que l'assassin, le criminel qui a tué,
09:27qui a décapité le professeur Bernard,
09:31était précisément un migrant accueilli par une association
09:34dont je ne dirai pas le nom.
09:36Vous l'avez dit, la CIMAD,
09:38vous l'avez dit dans votre intervention.
09:40La CIMAD, mais c'était par ailleurs du bon boulot.
09:43Pour le coup, quelque part,
09:45ils avaient accueilli cette famille en 2014.
09:48Ils ont été très bien récompensés par cet assassinat horrible
09:52contre un professeur d'histoire, comme vous le savez.
09:54Donc, c'est en ce sens que, indirectement,
09:57de fait, l'Etat devient complice
09:59puisqu'il a délégué à ces associations
10:01cette mission qui est complètement sortie
10:03de son objet initial.
10:05Il est temps de remettre de l'ordre là-dedans.
10:06Et on se dit que, par le biais...
10:09D'ailleurs, j'étais ravie de la réponse du ministre,
10:11qui a dit qu'on allait regarder ça de près.
10:12On leur met une pression terrible en ce moment,
10:14et j'en suis ravie aussi.
10:16L'autre jour, en commission des lois,
10:17nous avions M. Taillaud sur un autre budget,
10:20toujours pareil sur l'immigration.
10:21C'est le contrôle et la lutte
10:24contre l'immigration irrégulière.
10:26Et bien, on lui a fait observer
10:28qu'ils avaient diminué d'un quart le budget cette année,
10:31alors pourtant qu'il affiche...
10:32– Le budget, vous voulez dire le budget de contrôle ?
10:35– De contrôle et de lutte contre l'immigration irrégulière.
10:39D'ailleurs, il l'a reconnu,
10:42et il a dit qu'il allait revoir cela
10:43par le biais d'un amendement à son propre budget.
10:46Et je m'aperçois aujourd'hui
10:48qu'on nous parle de retour de charter.
10:50Je pense que, finalement,
10:52en mettant la pression sur le gouvernement,
10:54et c'est un peu notre objet à l'UDR,
10:56nous arrivons peut-être à faire avancer les choses,
10:58en tout cas sur ce sujet qui préoccupe beaucoup les Français,
11:01nous ne faisons pas ça pour nous faire plaisir,
11:03c'est qu'on voit bien qu'aujourd'hui,
11:04cette submersion migratoire et ce qu'elle engendre
11:08en termes de délinquance, de crime, de barbarie,
11:11avec des occulteurs, tout le monde...
11:12Heureusement, tous les migrants ne sont pas des assassins,
11:14mais enfin, c'est toujours...
11:15– Il ne faut pas dire tout le monde,
11:16il ne faut jamais généraliser.
11:18– Mais par contre, ces assassins sont toujours des migrants,
11:21il faut le renverser aussi.
11:23– Je reviens à ma question, Brigitte Barège,
11:25quand vous dites, effectivement...
11:28En fait, la question que vous pourriez se poser,
11:30est-ce que l'État devrait s'occuper lui-même
11:33de cette politique d'immigration,
11:34devrait s'occuper à tous les niveaux
11:36et ne pas déléguer aux associations, à votre avis ?
11:39Sur le fond, sur le fond.
11:40– Je suis d'accord avec vous, on aurait un vrai contrôle,
11:43parce que je ne sais pas s'il y a de véritables évaluations.
11:46Déjà, le fait que le chiffre ait triplé,
11:49on est passé de 300 millions d'euros à presque 1 milliard,
11:51965 millions en 2022, on est aujourd'hui à 1 milliard.
11:55Donc, on voit bien qu'il y a une dérive
11:56qui n'est pas du tout contrôlée.
11:57Donc, je pense que l'État, mais bien souvent,
12:00malheureusement, l'État se décharge,
12:01se décharge sur les collectivités,
12:02se décharge sur les associations, depuis trop longtemps,
12:05pas seulement sur cette question d'immigration.
12:08Il est temps de remettre de l'ordre et de voir les choses de près.
12:11Donc, c'est une des raisons pour lesquelles
12:13cet amendement de l'avent est soutenu,
12:14et qui, d'ailleurs, je m'aperçois qu'il a fait beaucoup de buzz,
12:16qu'il est absolument soutenu par une très grande majorité de Français.
12:21Et il y a un vrai problème, d'ailleurs,
12:23je crois que le ministre de l'Intérieur l'a compris,
12:25puisqu'il en a fait son cheval de bataille,
12:27mais il n'y a pas que des paroles, aujourd'hui, il faut des actes.
12:29Et c'est un peu l'objet de cet amendement
12:31porté par le groupe de Ciotti et de l'UDR.
12:34– Alors, est-ce que, à votre avis, Mme Brigitte Barreges,
12:37est-ce qu'à votre avis, Bruno Rotaillot,
12:40qui, effectivement, a montré une politique un peu de contrôle accentuée et accrue,
12:45est-ce que son collègue du ministre de la Justice,
12:48le ministre de la Justice Didier Migaud, va être d'accord ?
12:51Est-ce qu'il va emporter la décision du gouvernement là-dessus ?
12:54Et ou du Premier ministre Michel Barnier ?
12:56À votre avis ?
12:58– Là, c'est une querelle interne, et là, ils ne participeront pas.
13:02Mais notre rôle, précisément,
13:04c'est d'aiguiller le plus possible le gouvernement
13:06dans le sens de ce qui est attendu par les Français,
13:08et qui l'ont quand même manifesté très largement
13:10par leur vote aux européennes et aux législatives.
13:13Donc, c'est un sujet, moi, qui me préoccupe,
13:15en tant qu'ancien maire de Montauban.
13:17J'avais alerté déjà le président de la République, Macron, à Souillac,
13:20lors du grand débat public sur ce que ça entraîne pour les collectivités,
13:23pour la population générale, ce flux migratoire qu'on n'arrive plus à endiguer,
13:27et qui pose des problèmes partout.
13:29Et là, on est sur les sujets de sécurité, mais il n'y a pas que cela.
13:32Le problème de l'hébergement d'urgence, le problème du logement social,
13:35il y a le problème de ces jeunes, ces prétendus mineurs isolés,
13:38qui ne sont pas plus mineurs que vous et moi,
13:40et qui ne sont pas tellement isolés.
13:41Toutes ces filières qui s'enrichissent, ces mafias,
13:44sur cette immigration clandestine,
13:47c'est là le vrai problème qu'il faut absolument toucher à la base,
13:50et peut-être que par ce biais-là, on en parviendra à une partie.
13:53– Alors, justement, je voudrais vous demander,
13:55parce que ce problème ne date pas d'hier,
13:56ne date même pas de 2017 et d'Emmanuel Macron.
14:00Il existe bien avant, et vous le savez,
14:02mais en tant qu'ancien maire de Montauban, d'ancienne maire de Montauban,
14:06est-ce que vous aviez, concrètement, vous avez senti,
14:09depuis quand on a senti cette espèce,
14:11et vraiment, je pose la question à l'île locale,
14:14c'est très important, les lieux de proximité aussi,
14:18depuis quand, enfin, pas depuis quand,
14:20c'est même pas une question d'année,
14:22qu'on a senti effectivement cette espèce d'afflux
14:24qui augmentait, augmentait, augmentait,
14:26avec tous les problèmes que ça posait,
14:28concrètement dans votre ville, par exemple.
14:31– Moi, je devrais vous dire que ça s'est amplifié
14:34dans les cinq dernières années,
14:35mais que ça a toujours existé quand même,
14:37et tout ce que je vois, notamment sur le logement,
14:41c'est malheureux quand même, on dit qu'on manque de logements sociaux,
14:43mais ils sont complètement bolisés,
14:45on manque de place pour le placement des enfants,
14:47les enfants maltraités, embolisés complètement par les MNR,
14:51il n'y a plus de place pour les Français.
14:52Moi, c'est au moment des Gilets jaunes,
14:54vous savez, quand il y a eu le grand débat public,
14:55où les Gilets jaunes, sur les ronds-points,
14:57avaient des drapeaux tricolores,
14:59ils disaient, nous sommes maltraités,
15:01plus maltraités que des gens qui viennent d'ailleurs,
15:03il y a tout le sujet des retraites, vous savez, des Algériens,
15:06mais à part ça, il y a le logement social qui leur est dévolu.
15:09– La fraude sociale, on la connaît aussi.
15:10– La fraude sociale, tout ça, c'est tellement amplifié.
15:15Si je devais vous dire, moi, c'est après les Gilets jaunes
15:17que je suis intervenue, et depuis, ça n'a fait qu'amplifier,
15:21parce qu'évidemment, elle est politique volontariste de la part de la gauche,
15:25il faudrait quand même dire que ce sont les socialistes
15:27qui sont un peu à l'origine de tout ça.
15:28Moi, je me souviens qu'au mois d'adversaire,
15:29celle que j'ai battue, législative, madame Rabault,
15:32en 2012, prônée pour le bien-être de la France,
15:36une arrivée d'au moins, avec le symptôme socialiste,
15:39il fallait au moins 300 000 immigrés par an pour régénérer notre pays.
15:44Vous vous rendez compte ?
15:45En réalité, aujourd'hui, on est plus de 500 000,
15:47on a l'impression que c'est plutôt en chute libre aujourd'hui
15:49que notre pays est loin de se régénérer,
15:51malheureusement, ils s'enfoncent tous les jours davantage.
15:54Non, vraiment, moi, je crois que ce problème, c'est un sujet majeur
15:57et qui touche toutes les couches de la société
16:01et qui touche tous les sujets que la population est en droit d'attendre,
16:05notamment en matière de services publics.
16:07Est-ce qu'il faut que je vous parle de l'aide médicale d'État ?
16:09Enfin, dès que les gens disaient, je n'ai pas le droit,
16:12je n'ai pas les moyens de me payer une prothèse
16:15pour les yeux, pour les oreilles, pour les dents,
16:17et ces gens-là, à peine arrivés sur le sol français,
16:20on leur refait de l'esthétique,
16:22on leur fait des choses qui n'ont rien à voir...
16:24Gratuitement, oui.
16:25Gratuitement, totalement gratuitement,
16:27parce qu'ils sont, justement, en situation irrégulière.
16:29C'est quand même le monde à l'envers.
16:31On peut comprendre que les Français soient exaspérés
16:33et nous avons à coeur, nous, d'essayer de redresser les choses
16:36dans la mesure de nos possibilités.
16:38C'est un peu un de mes combats
16:39et je compte m'y atteler avec le groupe porté par Éric Segui.
16:43Écoutez, nous allons suivre tout cela. Merci, Brigitte Barège.
16:45Les carottes sont cuites.
16:49Les carottes sont cuites.
16:51Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
16:55C'est très bien de faire des films sur les violences faites aux femmes.
16:58C'est très bien de faire des livres sur les violences faites aux femmes.
17:02C'est très bien de parler du matin au soir les néo-féministes
17:05qui dénoncent les dérives patriarcales, misogynes.
17:09Mais ces néo-féministes, vous savez qu'on l'entend du matin au soir
17:12et du soir au matin dans tous les médias,
17:14qui dénoncent, quand on boit de la bière, un geste patriarcal,
17:17qui dénoncent ces salauds de blancs hétérosexuels
17:23absolument oppresseurs et tout ça.
17:25Mais alors, sur l'Afghanistan, on les entend pas.
17:29On les entend pas du tout.
17:30C'est le silence.
17:32Mais c'est aussi le silence en Afghanistan.
17:35Sud Radio André Bercov.
17:37Ça balance pas mal
17:39Bercov, dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
17:42Quand la femme est grillagée
17:45Toutes les femmes sont outragées
17:48Les hommes les ont rejetées
17:51Dans l'obscurité
17:53Elle ne prend jamais la parole
17:55Eh, Pierre Perret, quand les femmes sont grillagées,
17:59toutes les femmes sont outragées.
18:01Très, très belle chanson de Pierre Perret.
18:04Et ça continue encore et encore en Afghanistan.
18:07Vous avez vu ce qui se passe en ce moment.
18:09Quelque chose de terrifiant, mais de terrifiant.
18:11C'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire que, eh bien,
18:14elles n'ont pas le droit de parler.
18:16Oui, oui, le ministère, le ministère, écoutez-moi bien.
18:20Les femmes, le ministère, ça s'appelle, en Afghanistan,
18:25le ministre taliban de la promotion de la vertu
18:31et de la répression du vice.
18:33Eh bien, lundi dernier, le cher Mohamed Khalid Hanafi
18:36a annoncé que les femmes devaient d'un avant
18:40s'abstenir de prier à voix haute et de chanter dans ce cadre
18:44de façon à ce qu'aucune ne puisse entendre la voix des autres.
18:47C'est-à-dire que non seulement la femme doit parler très, très, très,
18:52très impétuo, mais en plus, eh bien,
18:56il ne faut pas qu'elle se fasse entendre.
18:58Quand une femme prie, dit toujours le ministre
19:01de la promotion de la vertu et de la répression du vice,
19:04eh bien, quand elle passe à ses côtés,
19:06quand une autre femme passe à ses côtés,
19:08elle ne doit pas prier à voix haute et ne doit pas se faire entendre.
19:11Comment pourrait-elle être autorisée à chanter
19:13si elle n'a pas le droit d'entendre les voix d'autres femmes
19:16pendant la prière ?
19:17Donc, défense de chanter, défense de parler.
19:20Comme vous le savez, défense d'être découverte
19:23ne fût-ce qu'un centimètre, qu'un millimètre
19:26de la surface de son corps ou de son visage.
19:29Défense d'aller à l'école, défense évidemment de s'instruire.
19:33Voilà. Et elle dit, c'est une femme qui a déclaré...
19:37Vous savez, ils ne nous autorisent même pas
19:39à parler au poste de contrôle lorsque nous allons au travail.
19:42Dans les cliniques, on nous interdit d'évoquer
19:44toute question médicale avec les hommes.
19:47Voilà, ça se passe comme ça où ?
19:50Eh bien, en Afghanistan.
19:51Mais alors là, en Afghanistan,
19:54on ne les écoute pas beaucoup, nos chères néoféministes françaises.
19:58Pourquoi ne sont-elles jamais allées
20:00devant l'ambassade d'Afghanistan, à Paris, ailleurs,
20:04ou dans les consulats, dans toutes les villes de France,
20:06pour dire que c'est insupportable, que c'est intolérable
20:10qu'on arrive à ça ?
20:11Ne parlons pas de l'Iran où, comme vous le savez,
20:13si on se découvre et qu'on voit une mèche de cheveux,
20:15vous êtes tabassés, emprisonnés, violés et mis à mort.
20:19Elle est trop souvent.
20:22En Afghanistan, voilà, c'est ça.
20:23Les femmes sont invisibilisées, n'existent pas,
20:27pire qu'un animal.
20:28Et on entend quoi ? On n'entend rien.
20:30Et j'ai beaucoup aimé, je vous dis,
20:32un humoriste qui s'appelle David.
20:36Et David, je cherche la référence, évidemment.
20:42Je l'ai retrouvée.
20:43David, la chaîne Ganesh 2, eh bien, il a fait une parodie.
20:47Il a fait une parodie.
20:49Écoutez ce qu'il dit.
20:53Alors, on voit le ministre afghan.
20:55Évidemment, il lui fait dire tout à fait autre chose
20:57que ce qu'il dit, bien sûr.
20:59Écoutez.
21:00Nous avons décidé, en notre âme et conscience,
21:04d'interdire aux femmes de parler entre elles.
21:07Nous avons réussi à capter et à regarder vos chaînes du câble
21:11grâce à Mahmoud, ici présent,
21:13qui s'y connaît un peu en électronique,
21:16même si pour nous, c'est de la sorcellerie
21:18et que nous condamnons cela.
21:19Mais nous sommes tombés sur de la téléréalité,
21:22notamment les Kardashians.
21:25Et devant l'indécence et l'indigence du propos
21:28de ces femmes impudiques,
21:30nous avons décidé que les femmes afghanes
21:32devaient valoir mieux que cela
21:35et de ne pas se perdre dans des commérages
21:37et des piaillements incessants.
21:38Les Occidentaux auront vite fait
21:40de traiter notre décision de liberticide,
21:43mais il se trouve que nous avons aussi regardé vos chaînes
21:46et qu'en observant vos dirigeantes,
21:48comme Aurore Berger, Annie Dalgo ou Sandrine Rousseau,
21:52nous sommes bien contents.
21:54Les femmes n'ont plus le droit de parler,
21:56mais nous faisons cela pour leur bien.
21:59Alors, écoutez, bon, c'est évidemment...
22:02Vous avez bien compris que c'était une parodie,
22:05mais je vous pose la question.
22:09Auditeurs, audistrices,
22:11résistants et résistantes du Sud Radio,
22:14est-ce que vous pensez qu'en écoutant du matin au soir
22:16Annie Dalgo, Aurore Berger ou d'autres, bien sûr,
22:21ou Sandrine Rousseau,
22:22moi, je serais extrêmement triste de ne plus entendre Sandrine Rousseau,
22:26mais est-ce que vous croyez qu'il faudrait interdire aux femmes
22:30de parler quand il s'agit de celle-là ?
22:32Évidemment non. Évidemment non.
22:34Je ne veux pas qu'on prenne celle du 3e degré, s'il vous plaît.
22:38Et en même temps, écoutez, si on ne peut plus rire de cela,
22:41si on ne peut plus sourire de cela,
22:44si on voit justement que, encore une fois, je reviens à ça,
22:48que ces femmes qui parlent font l'indignation,
22:52comme je le dis toujours, de poids de mesure,
22:54font des protestations à géométrie très variables,
23:01comment voulez-vous qu'elles soient crédibles ?
23:03Si vous ne parlez pas de l'Iran et de l'Afghanistan
23:05et leur sort réservé aux femmes,
23:07vous ne parlez de rien et vous faites du babyle dans le vide.
23:11Que ce soit ça de l'Iran, des hommes ou des femmes,
23:13c'est la même chose.
23:16Et si vous voulez poser une question ou si vous avez une réaction,
23:19n'hésitez pas à nous appeler au 0826-300-300.
23:23André Bercoff, maintenant, va revenir sur le voyage de Macron
23:26au Maroc et de ses déclarations.
23:29Sud-indien.
23:30Parle ton français.
23:33Je n'aime pas la blanquette de vous.
23:35Je n'aime pas la blanquette de vous.
23:38Sud-radio Bercoff dans tous ses états.
23:41Voilà Macron au Maroc, le président de la République au Maroc
23:45pour sceller des accords, pour sceller effectivement
23:48la réconciliation après trois ans de malentendu
23:50entre la France et le Maroc,
23:52avec, je rappelle, les 122 invités.
23:55Nous en avions parlé déjà hier,
23:58suscitant pour certains quelques polémiques
24:02qui sont d'ailleurs assez violentes,
24:04mais ça, ça fait partie de la France clivée,
24:07il faut bien le dire, en ce moment.
24:09Et puis, quand même, Macron a parlé hier à Rabat,
24:13Emmanuel Macron, et il a dit quelque chose d'intéressant,
24:18en tout cas, du significatif, peut-être, de la confusion
24:21des gens qui peuvent toucher les âmes les plus aiguisées
24:26et les esprits les plus forts, apparemment.
24:30Écoutez donc Emmanuel Macron,
24:32hier, dans la capitale marocaine.
24:37Voyez la situation qu'on a eue autour du lac Tchad
24:40quand on a subi, justement,
24:43les mutations agricoles liées au réchauffement climatique.
24:47Eh bien, on a des situations de migration subie,
24:50on a des situations de crise du modèle,
24:54justement, du développement,
24:55et c'est là-dessus que les terroristes s'installent,
24:58que les groupes qui portent tous les trafics s'installent
25:00et que la déstabilisation se joue.
25:03Alors là, quand même, c'est très intéressant que l'on soit pour,
25:06que l'on conteste ou pas, le réchauffement climatique,
25:10là, n'est pas du tout la question.
25:12Mais quand on lit, et ce qu'a fait le président de la République,
25:16s'il y a des terroristes,
25:17eh bien, c'est à cause du réchauffement climatique,
25:20parce que, quelque part, c'est ça.
25:22En tout cas, c'est un des facteurs qui a joué, voilà,
25:26et les trafiquants.
25:28C'est-à-dire que,
25:29allez, on va mettre les pieds dans le plat,
25:33c'est-à-dire que, par exemple,
25:34je ne sais pas s'ils en ont discuté, tout le monde sait
25:37que le Maroc est responsable de 90 % de la production de cannabis
25:41et que 90 % des cannabis qui arrivent en France vient du Maroc.
25:45Est-ce qu'ils en ont discuté ?
25:46Est-ce qu'il y a eu des accords pris pour, peut-être,
25:49diminuer la production de cannabis
25:52ou, en tout cas, empêcher les passeurs
25:54de faire ce qu'ils veulent avec ça ?
25:56Je rappelle, 3 milliards d'euros
25:58pour les narcotrafiquants,
25:59pas seulement le cannabis, mais la cocaïne et tout le reste.
26:02Bien.
26:03Eh bien, écoutez, on est au Maroc.
26:05On parle de ça, on parle effectivement des trafiquants,
26:08on parle des terroristes.
26:10Ah, si je comprends bien,
26:11c'est le réchauffement climatique qui a créé Al-Qaïda.
26:15Le 11 septembre, c'est à cause du réchauffement climatique.
26:18Ce qu'il y a eu à Paris,
26:20le Bataclan, réchauffement climatique.
26:23Euh...
26:25L'hypermarché caché, Richard Liebdow,
26:28c'est le réchauffement climatique.
26:30Pour, peut-être, apporter un peu de nuance dans ce genre de théorie,
26:35de dire, ça y est, vous savez, on nous parlait déjà
26:38des millions de migrants qui arrivaient
26:40à cause du climat et à cause du dérèglement climatique.
26:43Ah bon ? Ils viennent vraiment pour ça ?
26:45Est-ce que vous avez constaté, depuis 10 ans, 15 ans, 20 ans,
26:49que les millions de migrants qui arrivent
26:51viennent pour le réchauffement climatique ?
26:53Ah bon ? C'est possible.
26:55C'est quand même un peu bizarre de tout attribuer à ça
26:59et de dire, voilà, on sait, voilà, on sait maintenant d'où ça vient.
27:04On sait d'où ça vient ? Mais pourquoi, alors,
27:07rien n'a été dit, mais pas un mot, pas le nombre d'un mot,
27:11sur ce qui se passe entre le Maroc et la France
27:14au niveau du cannabis et du trafic de cannabis ?
27:17Vous avez entendu un mot là-dessus ?
27:18Vous avez entendu une phrase là-dessus ?
27:20Vous avez entendu le début du commencement du prolégomène
27:24d'un accord entre la France et le Maroc,
27:26peut-être pour la diminution de la production
27:30de champs de cannabis ?
27:32Écoutez, peut-être, renseignez-moi, moi, je n'ai rien entendu,
27:35mais peut-être que je n'ai pas assez prêté l'oreille.
27:39Mais donc, il faut quand même savoir ce dont on parle,
27:41il faut savoir, et c'est incroyable.
27:43Maintenant, tous les réchauffements, tout est attribué au climat.
27:48Tout est attribué au climat.
27:49Par exemple, c'est intéressant, ce qui se passe à Valence,
27:52terrifiant, vous avez vu l'incroyable tempête en Valence,
27:5751 morts, vraiment des inondations partout
28:02dans la province de Valence, en Espagne.
28:04Alors, on dit que c'est terrible, c'est le climat.
28:06On ne rappelle pas, quand même, on devrait quand même rappeler
28:10qu'il y a eu des épisodes aussi importants
28:12d'inondations à Valence, aussi importants,
28:17en 82, des centaines de morts dans la région de Valence,
28:21en 1987 également,
28:241831, 1856,
28:261934, 1962,
28:29en l'an 2000, 2021,
28:31des inondations historiques ont provoqué des centaines de disparus.
28:34Était-ce déjà le dérèglement climatique ?
28:37Il faudrait savoir.
28:38Est-ce qu'on ne peut pas parler aussi
28:40de l'imperméabilisation des surfaces dans les villes ?
28:43Et est-ce qu'il ne faut pas parler de l'écoulement naturel des eaux
28:46qui ont été absolument entravées
28:50par la construction, par l'urbanisation sauvage,
28:53par l'urbanisation galopante,
28:57parce que la multiplication de l'habitat individuel...
28:59Est-ce qu'on n'est pas allé...
29:01On a fabriqué des millions de maisons et d'appartements
29:04dans des endroits qui pouvaient être sujets,
29:06effectivement, à des inondations et à des tempêtes.
29:11En tout cas, posons-nous la question, encore une fois, question à tout.
29:14Est-ce qu'on a encore le droit de poser des questions ou de dire
29:17« Ah, vous osez dire que ce n'est pas à cause du climat ? »
29:20Vous êtes évidemment un conspirationniste
29:23sulfureux et évidemment à l'extrême.
29:27Je ne sais pas à l'extrême de quoi, mais à l'extrême.
29:29Je crois qu'il faut faire attention.
29:31Il faut arrêter, et vraiment arrêter,
29:33comme l'a fait entre autres notre président de la République,
29:36de dire « Voilà, c'est à cause du climat
29:40que, effectivement, au Sahel, le lac Tchad,
29:43les terroristes sont venus de là. »
29:45Ah bon ? Ce n'est pas à cause de ce qui s'est passé en Libye,
29:48par exemple, avec Kadhafi, avec le renversement de Kadhafi ?
29:53Et on ne défend pas ici Kadhafi, bien sûr.
29:56Est-ce que ce n'est pas aussi à cause d'un certain nombre
29:59de laisser faire, de laisser aller,
30:01de transformer les pays d'Europe en maisons de passe
30:04où le grand vent souffle, où on ne fait rien,
30:07on ne dit rien et on laisse faire ?
30:09Vous savez, c'était Einstein qui disait
30:12« Le plus coupable, ce ne sont pas les criminels,
30:15ce sont ceux qui savent qu'il y a crime et qui laissent faire. »
30:19Je crois qu'il y a un problème.
30:21Alors, avant de mettre tout sur le climat
30:24et autres raisons,
30:27il faudrait peut-être commencer à balayer devant sa porte.
30:31Et ça, c'est une tâche qui me paraît urgente.
30:36Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
30:38Ça s'en va et ça revient
30:41C'est fait de tout petit rien
30:44Ça se chante et ça se danse et ça revient
30:46Ça se retient comme une chanson populaire
30:49L'amour, c'est comme un roi
30:51Eh oui, eh oui.
30:53Claude François, la chanson populaire, magnifique.
30:56Alors, vous avez vu qu'en ce moment, il y a des bruits.
30:59Il y a des bruits qui vont, qui courent, etc.
31:02Eh bien, Bruxelles.
31:04Bruxelles laisserait tomber le masque
31:07dans la négociation avec Berne.
31:09Parce qu'en ce moment, effectivement, on se dit
31:12peut-être que la Suisse rentrerait dans l'Union européenne.
31:14En tout cas, il y a des bruits qui courent, des rumeurs,
31:17des mentis par certains, encouragés par d'autres.
31:20Ah bon, la Suisse, la Suisse, le pays neutre,
31:23le pays qui a toujours refusé, d'ailleurs,
31:25de rentrer dans n'importe quelle coalition,
31:28dans n'importe quel ensemble, dans n'importe quel collectif,
31:31rentre en Europe, c'est quand même bizarre.
31:34Le franc suisse, ils ont bien gardé le franc suisse,
31:36comme d'ailleurs l'Angleterre avait gardé la livre Sterling.
31:39Et non, mais il paraît qu'on y penserait.
31:44Mais, Ursula von der Leyen et la Commission européenne,
31:47quand même, il y a quelque chose.
31:49C'est qu'ils disent que la démocratie directe de la Suisse
31:53est contraire aux intérêts des 27 pays de l'Union européenne.
31:56Ah bon ? Pourquoi elle est contraire
31:58aux intérêts des 27 pays de l'Union européenne ?
32:01Mais pourquoi ? À quel titre ?
32:04Eh bien, écoutez, à cause du référendum.
32:07Eh oui, vous avez entendu parler du référendum.
32:10Vous savez ce que c'est qu'un référendum.
32:12D'ailleurs, dans la constitution de la V République,
32:15la constitution du général de Gaulle,
32:16c'était écrit, le peuple exerce le pouvoir par ses représentants
32:20et aussi bien par le référendum.
32:23Vous voyez ? C'est ça.
32:24Eh bien, le référendum, depuis 2005,
32:26vous avez entendu parler d'un référendum depuis 20 ans ?
32:29Quand les Français ont dit non à la constitution européenne
32:32par 55 % et qu'on s'est assis dessus
32:36avec le traité de Lisbonne deux ans plus tard,
32:38ah ben non, non, non, référendum, ça ne va pas.
32:41Et la Suisse ? Eh bien, la Suisse vote.
32:42La Suisse vote pour tout.
32:44La Suisse vote pour tout et son contraire.
32:47La Suisse vote en permanence,
32:50vous savez, au niveau du canton, au niveau d'une ville,
32:53au niveau même d'un quartier, etc.
32:55Alors, on leur dit, aux Suisses, écoutez, c'est très bien,
32:58oui, mais on a envie que vous soyez dans l'Europe.
33:00Vous êtes un beau pays, vous êtes un pays riche, etc.
33:03Mais alors, il faut abandonner le référendum.
33:05On n'aime pas beaucoup le référendum en Union européenne.
33:08On n'aime pas beaucoup parce que vous nous redemanderiez
33:12peut-être un référendum sur les accords signés
33:17par la Commission européenne avec les laboratoires Pfizer.
33:20Vous allez demander un référendum, je ne sais pas moi, sur la santé.
33:24Vous allez demander un référendum sur l'immigration.
33:27Vous allez demander un référendum sur la sécurité.
33:30Non, non, non, non, non, ça ne va pas.
33:31Nous, les référendums en Europe, en Union européenne, on n'aime pas ça.
33:34Non, non, on n'aime pas ça, c'est pas bien.
33:37Il y a déjà les élections, ça va.
33:38Il y a les élections, vous n'allez pas quand même
33:40nous rajouter un référendum là-dessus, non.
33:43Alors, voilà, ils se demandent ce qui va se passer, voilà.
33:47Donc, en tout cas, l'Union européenne est très claire.
33:49La Suisse, oui, référendum, non.
33:52Voilà, on va bien.
33:54Il m'étonnerait que la Suisse abandonne cette pratique
33:57qui me paraît tellement saine, et je ne suis pas le seul à le penser,
34:01de consulter le peuple.
34:02Eh oui, de consulter le peuple,
34:03pas seulement une fois tous les cinq ans, une fois tous les six ans.
34:06Non, non, consulter le peuple de façon régulière.
34:09Ça se fera ou ça ne se fera pas ?
34:12Eh bien, écoutez, qui vivra, verra.
34:14Qui votera, verra.
34:24...
34:31-"I want to break free", oui, oui.
34:33Là aussi, vous savez, on se pose des questions.
34:36Vous savez, il y a ce merveilleux, la maison de la monnaie,
34:41le site historique de la monnaie de Paris, vous savez,
34:44sur les quais, c'est un endroit magnifique,
34:46où d'ailleurs, il y a l'un des meilleurs restaurants du monde,
34:49enfin, il faut le dire, le restaurant de Guy Savoie,
34:52qui est 6 à la monnaie de Paris,
34:53mais au-delà de ça, c'est un musée magnifique.
34:56La monnaie de Paris, c'est très beau.
34:57Eh bien, il paraît, enfin, c'est une idée,
35:01paraît-il, de la ministre de la Culture, Rachida Dati,
35:04de transformer le site historique de la monnaie de Paris
35:07en musée africain.
35:10Alors, pourquoi pas ?
35:11Mais écoutez, je rappelle simplement, je le rappelle comme ça,
35:14que Paris a déjà le musée du Quai Branly,
35:17qui est le musée des arts premiers,
35:19qui est un très, très beau musée des arts premiers,
35:22justement, des arts africains et asiatiques,
35:25qui a été l'initiative de Jacques Chirac,
35:27qu'il y a déjà le musée des arts et civilisations d'Afrique,
35:31et qu'il y a, en plus, qui a été créé assez récemment,
35:35le musée de l'immigration.
35:37Eh bien, dites-moi, encore, pourquoi on veut transformer ?
35:42Pourquoi on ne veut pas ?
35:43On peut créer, on veut créer un autre musée africain.
35:46Pourquoi pas ? Très bien.
35:47Mais pourquoi faut-il déshabiller Pierre pour habiller Paul ?
35:51Pourquoi faut-il tuer ou massacrer
35:56ou vraiment tarauder Pierre pour faire Paul ?
36:00Non, la monnaie de Paris est un endroit magnifique.
36:03Il y a des expositions, il y a des visites, il y a tout cela.
36:07Pourquoi voulez-vous changer la chose ?
36:09Mais ce n'est pas possible.
36:10Ce n'est vraiment pas possible.
36:12Et ça suffit de débaptiser,
36:16d'enlever les statuts.
36:18On ne va pas revenir sur le truc du wok et de la cancériculture.
36:22Mais qu'est-ce qu'ils ont, au lieu de s'occuper des Français,
36:25qu'est-ce qu'ils ont à vouloir foutre en l'air les bâtiments ?
36:28Vraiment, foutre en l'air l'histoire,
36:29foutre en l'air la tradition, foutre en l'air le patrimoine.
36:32Pourquoi ? C'est quoi ?
36:34Qu'est-ce qu'il y a dans leur tête ? C'est intéressant.

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