Le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement, Olivier Klein, était l’invité de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS.
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00:00 Avec Christophe Bichu, on va aller dès ce matin en Charente-Maritime,
00:04 puis dans les Deux-Sèvres pour d'abord réconforter ces familles sous le choc,
00:08 comme vous l'avez dit, dire aussi aux forces de sécurité tout notre soutien,
00:14 rencontrer les élus, rencontrer le préfet avec lequel on est en contact depuis le premier jour.
00:19 C'est compliqué parce que ces habitations sont inhabitables.
00:23 Les pompiers font un classement noir-rouge et aujourd'hui, on a près de 200 personnes à reloger.
00:28 Ils sont dans des situations où dans les familles, ils sont hébergés, mais on sait que ça ne pourra pas durer.
00:33 Parce que c'est du long terme, on parle là de très long terme.
00:36 Oui, sur les maisons classées noires, on n'est pas certain qu'elles puissent être réparées, consolidées.
00:41 Donc, il faut travailler sur du long terme, de l'hébergement provisoire.
00:44 C'est le travail que le préfet mène avec les élus locaux depuis le premier jour,
00:47 mais c'est important que le gouvernement aille sur place, fasse preuve de solidarité
00:52 et travaille techniquement aux côtés des préfets à des solutions.
00:56 Les maisons anciennes ont moins bien résisté que les maisons récentes.
00:59 Il y a des normes parasismiques qui sont obligatoires depuis 10 ans.
01:02 Ça a vraiment aidé dans ce cas-là ?
01:04 Oui, très probablement.
01:05 Alors c'est vrai que c'est des normes qui sont plus récentes.
01:07 Donc, toutes les maisons n'ont pas été construites sous ces normes-là.
01:11 On voit aussi qu'il y a des équipements publics.
01:13 Une école qui n'a pas réouvert ses portes ce matin, une église dont le clocher menace.
01:19 Donc, il faudra aussi tirer toutes les leçons de ce séisme pour voir le classement.
01:25 Évidemment, le respect des normes parasismiques.
01:30 Mais là, en l'occurrence aujourd'hui, c'est d'être aux côtés des victimes,
01:33 déclencher les fonds d'aide nécessaires.
01:36 Le ministre de l'Intérieur a dit que l'état de catastrophe naturelle sera déclenché le plus rapidement
01:41 pour que le travail des assurances et des premiers remboursements, voire d'avance, puissent se faire.
01:46 Vous êtes ministre délégué au logement.
01:48 Vous avez alerté sur un risque de bombe sociale concernant la situation du marché immobilier,
01:53 qui est particulièrement tendu. Pas assez d'habitations, trop peu de construction, des taux d'intérêt en hausse.
01:58 Qu'est-ce que vous faites pour éviter que cette bombe sociale n'explose ?
02:02 Cette crise du logement, elle est multifactorielle.
02:06 Elle a vraiment des raisons très diverses.
02:08 D'abord, on n'a pas assez construit.
02:09 Ça fait trop longtemps qu'on ne construit pas assez du logement social, de l'accession à la propriété.
02:15 Et c'est tout ça qu'on a essayé de prendre en compte dans le cadre du Conseil national de la refondation du logement.
02:20 Le président de la République, la première ministre, ont souhaité ce Conseil national de la refondation.
02:24 On a mis ensemble tous les acteurs du logement pour trouver des solutions et des pistes.
02:28 La première piste, aujourd'hui, c'est même plus une piste, c'est une décision.
02:31 C'est 47 000, près de 50 000 logements qui vont être achetés par la Caisse des dépôts et Action logement
02:36 pour relancer les programmes qui sont à l'arrêt.
02:39 On parle de neuf, évidemment, et de l'accession à la propriété.
02:45 Et ensuite, le gouvernement a souhaité mettre l'accent sur le logement intermédiaire, de la location intermédiaire,
02:51 parce que c'est un moyen de lier plus encore emploi et logement, et ça, c'est une priorité du gouvernement.
02:58 Et puis, il faut travailler avec tous les acteurs, notamment les maires.
03:00 Il faut redonner l'envie de construire.
03:02 Aujourd'hui, on a tous besoin d'un logement.
03:05 On a perdu cette envie ? Pourquoi ?
03:07 Parce que les gens, quand ils sont dans une petite maison,
03:10 ils n'ont pas toujours envie de voir à côté d'eux un petit immeuble, social ou pas social.
03:15 Mais c'est vrai que trop souvent, le logement social a été agité comme un épouvantail.
03:18 Et moi, qui suis un pur produit du logement social, je sais à quel point c'est important.
03:22 On a tous besoin de construire ce parcours résidentiel.
03:24 Aujourd'hui, le parcours résidentiel, il est sclérosé.
03:27 Et le rôle du ministre que je suis, c'est vraiment d'être le ministre de ce parcours résidentiel, aider à construire.
03:32 C'est pour ça qu'on a maintenu le pré-ato zéro, parce que ça permet l'accession à la propriété.
03:37 C'est pour ça que le logement intermédiaire...
03:40 - C'est un peu le réduisant, le pré-ato zéro. Il est réduit, désormais.
03:43 - Il est concentré sur le neuf en zone tendue.
03:49 Et dans l'ancien, en zone détendue, notamment pour accompagner la rénovation énergétique des logements.
03:55 Parce que le chantier du siècle, c'est la rénovation énergétique.
03:57 Même s'il faut construire beaucoup et plus, il faut aussi rénover.
04:00 80% du logement de 2050 est déjà là.
04:04 Et bien évidemment, il est inacceptable que des gens vivent dans des passoires énergétiques à l'époque que nous connaissons.
04:09 - Bien sûr, mais en même temps, comment faire ? On ne va pas rénover tous les bâtiments de France, si c'est ça ?
04:13 - Tous ceux qui sont des passoires, en étiquettes F et G, il y a des aides.
04:18 MaPrimeRénov', c'est une révolution.
04:19 Le gouvernement précédent, lors du quinquennat, a lancé MaPrimeRénov'.
04:23 L'agence France Rénov', c'est 1,5 million de chantiers qui ont déjà eu lieu depuis 2020.
04:29 C'est plus que l'engagement du président de la République, Emmanuel Macron, qui était de 700 000 rénovations.
04:34 1,5 million de chantiers, c'est l'équivalent des économies d'énergie, de la production d'énergie de la ville de Lyon chaque année.
04:41 Donc ça marche, mais il faut aller plus loin.
04:42 C'est aussi pour ça qu'on va continuer cet effort sur la rénovation de l'habitat privé, mais aussi du logement social,
04:47 parce qu'une de nos priorités, c'est d'aider le logement social.
04:50 - 2,5 millions de personnes qui attendent un logement social, on est d'accord ?
04:53 - Oui, bien évidemment, beaucoup d'entre eux ont déjà un logement, mais il faut trouver un logement plus grand, plus petit, décohabité pour les enfants.
05:00 C'est le sens notamment de la production qui est en oeuvre.
05:02 - Est-ce que ce ne sont pas des mesurettes ?
05:04 Il n'y a pas rien, dit la Fondation, mais cela ne va pas nous permettre de rebooster la politique du logement.
05:09 Il y avait une mesure-choc qui était proposée par le fameux Conseil national de la Fondation, c'était l'encadrement des prix du foncier.
05:13 Pourquoi vous ne le faites pas ?
05:15 - Alors, la Première ministre l'a dit, on travaille sur l'encadrement du prix du foncier.
05:18 D'abord, vous savez, en France, et c'est justice, on est très attentif à la propriété privée, donc on ne peut pas faire n'importe quoi.
05:24 Donc la Première ministre m'a demandé de travailler avec Bruno Le Maire sur cet encadrement du prix du foncier.
05:30 On va le faire avec les services fiscaux, avec les services de l'État, pour voir comment on fait.
05:34 Parce que cette spéculation sur le prix du foncier, tout le monde a joué un peu aux apprentis sorciers,
05:38 vous savez, y compris les promoteurs qui aujourd'hui s'inquiètent à juste titre.
05:41 Quand on va voir des propriétaires d'un petit pavillon et qu'on leur promet de faire une espèce de culbute financière dans le prix du pavillon,
05:47 eh bien on prend des risques.
05:49 Et quand on est en période de crise, eh bien ces risques se retournent un peu contre ceux qui les ont pris.
05:53 - Le logement, c'est le premier poste de dépense des ménages.
05:56 On le sait aujourd'hui, le vrai problème aujourd'hui, c'est l'augmentation des taux d'intérêt, qui pourrait grimper à 4% en septembre,
06:01 vous nous le confirmez peut-être ?
06:03 - Oui, alors je ne suis pas gouverneur de la Banque de France, mais en tout cas, les taux augmentent.
06:07 Et évidemment, c'est aussi pour ça que le prêt à taux zéro joue un rôle déterminant.
06:11 Avoir un prêt à taux zéro quand on a un prêt... - Mais vous l'avez réduit ?
06:12 - Non mais... - Bah si, vous l'avez réduit.
06:13 - On l'a réduit, mais on le cible sur là où il y en a le plus besoin.
06:18 Il faut accompagner les jeunes couples, notamment les primo-accédants.
06:24 Le prêt à taux zéro, c'est l'apport de ceux qui n'ont pas d'apport.
06:26 Et c'est reconnu comme tel par les banques.
06:28 Et puis oui, il faut que les banques fassent preuve de souplesse.
06:31 Ils se sont réunis il y a quelques jours sur l'autorité de Bruno Le Maire.
06:34 Ils ont droit à une souplesse de 20% qu'ils n'utilisent pas jusqu'à présent sur la longueur des prêts, sur le taux d'endettement.
06:41 Eh bien, ils ont dit qu'ils le feraient, notamment pour accompagner les investisseurs.
06:46 Et ça aussi, ça contribue à relancer le monde du logement.
06:49 Donc, c'est tous ces sujets-là qui sont au cœur de nos préoccupations.
06:52 Les banquiers, je pense que nos téléspectateurs doivent bien rigoler parce qu'il n'y a pas beaucoup de souplesse.
06:55 Absolument, c'est pour ça.
06:56 Quand il s'agit de faire grimper les taux d'intérêt.
06:59 Non, mais c'est pour ça qu'on les rencontre, qu'on travaille avec eux.
07:03 En même temps, il faut être prudent.
07:04 Vous savez, ce pays a connu un moment le sur-endettement de nos concitoyens.
07:08 Prendre un prêt, rembourser, payer ses charges de copropriété, ce n'est pas quelque chose de toujours simple.
07:13 Donc, il faut que le reste à vivre soit suffisant.
07:15 Il y a aussi une crise dans le locatif.
07:17 On ne parle pas que de la construction.
07:19 Là, pareil.
07:19 Quelles sont les mesures que vous allez mettre en place ?
07:21 Avec le monde du logement social, on travaille sur un pacte de confiance que l'on doit signer à la rentrée.
07:27 Il faut à la fois rénover, parce que je l'ai dit tout à l'heure, le chantier du siècle, c'est la rénovation.
07:33 Et il faut produire plus de logements.
07:34 C'est pour ça qu'il faut aider les bailleurs sociaux à augmenter leur fonds propres pour qu'ils aient la capacité de construire.
07:41 C'est un chantier que l'on mène depuis presque un an avec l'Union sociale de l'habitat et l'ensemble des acteurs du logement social.
07:49 Vous savez, le logement social, il est vaste.
07:50 C'est aussi le sens de la convention quinquennale que l'on vient de signer avec Action Logement, qui est un acteur majeur du logement.
07:56 On n'a pas peut-être assez souligné ce moment très fort de cette signature.
08:00 Vous savez, quand il y a en face de la Première ministre le MEDEF, la CFDT, la CGT, l'FO, l'ensemble des partenaires sociaux,
08:07 et qu'on signe tous ensemble cette nouvelle convention en présence de Laurent Berger, je ne citerai que lui,
08:13 c'est un acte fort de dire oui, le logement et le logement pour nos salariés est extrêmement important.
08:18 Les métiers de la construction pourraient connaître une grave crise.
08:20 Pas moins de 100 000 emplois pourraient disparaître d'après la Fédération française du bâtiment.
08:24 À l'époque, on disait quand le bâtiment va, tout va. Là, il n'y a rien qui va en fait.
08:27 Mais quand le bâtiment va, tout va, oui.
08:29 Mais c'est pour ça que la mesure dont je parlais tout à l'heure d'achat de 47 000 logements va largement contribuer à régler cette situation.
08:36 47 000 logements ?
08:37 47 000.
08:37 On va régler la question de...
08:38 Non, 47 000 logements achetés, ça veut dire qu'on en construira plus du double.
08:42 Et puis, la rénovation, les acteurs du bâtiment, ils font oui, du logement neuf, ils construisent.
08:47 C'est du premier et du second œuvre, du gros œuvre et du second œuvre.
08:51 Mais la rénovation, c'est un chantier majeur dans lequel le gouvernement souhaite investir de manière extrêmement importante.
08:56 Il y a plusieurs milliards d'euros qui ont déjà été mis sur MaPrimeRénov'.
09:00 On va continuer, on va simplifier pour que les Français ne vivent pas dans des passoires thermiques.
09:04 On a parlé d'émeubler de tourisme.
09:06 On pense à des plateformes comme Airbnb ou encore à Britell.
09:10 86 millions de nuitées ont été réservées en 2022 sur ces deux plateformes, ce qui est absolument gigantesque.
09:15 Est-ce qu'il faut réguler ? Est-ce qu'il faut réguler dans les zones, encore une fois, tendues ?
09:19 Qu'est-ce que vous comptez faire sur ce secteur ?
09:21 Alors d'abord, en France, la régulation des meubles touristiques est une des régulations les plus importantes en Europe.
09:27 Il faut continuer avec la numérotation, la surveillance, etc.
09:31 Oui, il y a un sujet de fiscalité.
09:33 Aujourd'hui, il y a une disparité de la fiscalité entre meubles touristiques, meubles classiques, locations longue durée.
09:39 Là aussi, il faut qu'on harmonise cette fiscalité pour qu'il n'y ait pas de disparité.
09:44 C'est le sens d'une loi qui va passer à la rentrée, qui a été portée par la députée Anaïs Glemer,
09:50 qui est une députée de Bretagne, qui connaît cette tension,
09:53 parce que là où il y a trop de meubles touristiques, les gens du coin n'arrivent pas à se loger.
09:57 Donc, on ne peut pas rester dans cette situation.
09:59 Donc, il y a ce chantier qui est sur la table, avec lequel on travaille, sur la fiscalité.
10:06 Le gouvernement a décidé, et les députés, dans la dernière loi de finances,
10:10 de permettre aux villes de mieux taxer, de plus taxer les résidences secondaires.
10:14 En taxant plus les résidences secondaires, on a cette capacité d'encore mieux réguler le meublé touristique.
10:20 Et les maires ont le pouvoir de le faire ou de ne pas le faire,
10:23 parce qu'être une ville touristique, c'est aussi parfois un atout.
10:25 Donc, il ne faut pas jeter, comme on dit, le bébé avec l'eau du vin.
10:27 Oui, il y a la taxe de séjour pour les meubles.
10:29 Et il y a la taxe de séjour.
10:31 Il y a quelques jours, il y a eu des mesures sur la ruralité.
10:33 Un certain nombre de maires de la ruralité apprécient de recevoir à juste titre cette taxe de séjour,
10:37 parce qu'on ne peut pas accueillir des touristes sans recevoir cette taxe de séjour,
10:41 qui permet à quelques villes de vivre mieux. Et c'est justice.
10:44 Olivier Dussopt, le ministre du Travail, estime que dans certains métiers,
10:46 la France ne fonctionnerait pas sans immigration.
10:48 Il a évoqué la restauration, l'hôtellerie.
10:50 On pense aussi aux bâtiments, évidemment, qui sont dans le top 3 des métiers en tension,
10:55 avec un vrai manque d'ouvriers qualifiés.
10:57 Aujourd'hui, selon les chiffres de l'Adares de 2021,
10:59 presque 25 % des ouvriers qualifiés sont des étrangers, 27 % des ouvriers non qualifiés.
11:05 Est-ce que vous dites, vous aussi, le bâtiment ne fonctionnerait pas en France sans les immigrés ?
11:10 Oui, c'est une certitude, on le sait le tout.
11:13 Il y a un certain nombre de métiers dans lesquels la force de travail apportée par l'immigration
11:17 permet aux restaurants de tourner, à un certain nombre d'immeubles de sortir de terre.
11:22 Donc, il faut, là où il y a des gens qui sont en situation ni expulsable, ni régularisable,
11:28 qu'on sorte de cette forme.
11:29 Donc, il faut les régulariser ?
11:30 Il faut travailler sur les métiers en tension, c'est une certitude.
11:33 Vous savez, je ne vais pas redire ce que d'autres ont dit avant moi,
11:37 la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde,
11:39 mais en même temps, on a besoin de forces de travail.
11:40 Moi, je suis un pur produit de l'immigration, comme beaucoup de Français.
11:45 Donc, à un moment dans l'histoire, on a besoin d'accueillir,
11:48 mais on a aussi besoin de réguler.
11:50 Je m'occupe de l'hébergement d'urgence.
11:51 Quand chaque soir, on a plus de 200 000 personnes hébergées dans l'hébergement d'urgence,
11:56 et c'est un effort extrêmement important et extrêmement louable,
11:59 c'est l'honneur de la France de le faire.
12:01 Mais en même temps, si on ne peut pas permettre à ces gens
12:03 de s'inscrire dans un parcours vers le logement, eh bien, c'est un échec.
12:08 Donc, ceux qui peuvent rester doivent être accompagnés
12:10 pour rester dans les meilleures conditions possibles.
12:12 Ceux qui ne peuvent pas parce qu'ils n'ont pas le droit d'y rester,
12:15 eh bien, il faut trouver des solutions.
12:16 Un dernier mot concernant le remaniement ministériel.
12:19 On en parle beaucoup.
12:20 La Femme et Blanche n'est pas encore à l'horizon.
12:22 Est-ce que vous êtes candidat pour rester à votre poste ou pas ?
12:24 Moi, je suis candidat pour continuer à travailler.
12:26 Aujourd'hui, tous les ministres sont au travail.
12:29 Le logement, la politique de la ville, c'est mon quotidien,
12:32 presque jour et nuit, week-end et semaine.
12:35 Vous voulez rester ?
12:37 Si le président, c'est sa prérogative,
12:39 pense que je fais mon travail comme les autres membres du gouvernement,
12:43 il choisira de me conforter ou de ne pas me conforter.
12:47 Moi, je crois que le gouvernement, il est au travail
12:48 et c'est notre responsabilité de l'être.
12:50 C'est le cas d'Elisabeth Borne, elle est au travail.
12:52 Elle a démontré sa capacité à résister.
12:54 Bien évidemment, notre première ministre, Elisabeth Borne,
12:56 accompagne le gouvernement, met en œuvre des mesures.
13:00 Je vous parlais de la signature d'action logement
13:01 dans les champs qui me concernent.
13:03 La transition écologique et le défi du siècle,
13:05 c'est elle qui en assure la planification.
13:07 Et puis, elle est la chef de ce gouvernement qui est au travail.
13:11 Et donc, elle doit rester ?
13:13 Ce n'est pas à moi d'en juger, c'est le président de la République
13:15 qui fait ses choix.
13:16 Un dernier mot, Richard Ferrand,
13:17 parce que je vois que vous avez du mal à me répondre.
13:18 Ancien président de l'Assemblée nationale,
13:20 proche d'Emmanuel Macron, appelle à modifier la Constitution
13:22 pour autoriser un troisième mandat présidentiel.
13:25 Vous dites mon qu'o ?
13:26 Moi, la Constitution, ce n'est vraiment pas des prérogatives.
13:29 Moi, je pense que le président de la République
13:33 fait bien son travail.
13:35 Il y a besoin de réfléchir à qui lui succédera, bien évidemment.
13:39 Et j'ai des choix.
13:40 Si je suis venu dans ce gouvernement,
13:42 c'est parce que le président de la République me l'a demandé,
13:44 parce que je l'ai rencontré dans mon action,
13:46 notamment sur les questions de politique de la ville
13:48 et que j'ai apprécié la manière dont il regarde les quartiers populaires
13:51 et que je l'apprécie encore.
13:51 Donc, un troisième mandat ?
13:53 Mais aujourd'hui, la Constitution ne le permet pas.
13:55 Donc, la question ne se pose pas.
13:56 Merci d'être venu, Olivier Klein, dans la matinée.
13:58 Merci.
13:58 C'était Newzabo, Romain Desarble pour la suite.
14:00 [Musique]
14:06 [SILENCE]