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Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.


Retrouvez "Demain au travail" sur : http://www.europe1.fr/emissions/demain-au-bureau

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00:00 - Europe 1 - La France Bouge
00:02 Aurélien Fleureau
00:05 Et oui, la France Bouge innove, se réinvente, on le voit chaque jour sur Europe 1 avec des
00:09 entrepreneurs, des patronnes et des patrons, des parcours de vie, parfois même des changements de carrière. D'ailleurs, si vous aussi vous avez envie de monter
00:15 votre entreprise, si vous souhaitez avoir des conseils pratiques, et bien c'est ici et maintenant que cela se passe autour de
00:21 Christophe Périlla, le directeur général de Valeo. La France Bouge, c'est comme toujours le rendez-vous des startups. Nous sommes avec Eric Boudeau, l'EDG de
00:28 GCK, et puis maintenant c'est l'heure de la pépite du jour, puisque chaque année Europe 1 remet les trophées de l'avenir.
00:34 Présentation aujourd'hui d'une jeune entreprise qui mise tout sur le bambou.
00:38 La France Bouge,
00:41 la pépite du jour.
00:43 - Bonjour Félix Hébert. - Bonjour. - Merci à vous d'être là. Vous êtes le fondateur de Cyclic, vous avez
00:48 35 ans, passionné de vélo, et vous allez nous expliquer comment vous est venue cette idée de vélo en bambou,
00:54 en commençant évidemment par le traditionnel pitch. C'est à vous, vous avez une minute.
00:58 - Alors la société Cyclic, c'est une entreprise qui est née en 2018. On est spécialisé dans
01:02 l'éco-conception et la fabrication de cadres en matière végétale. On fabrique nos cadres avec deux matériaux,
01:08 majoritairement de la fibre de bambou et de la fibre de lin.
01:11 Si on utilise ces matériaux, c'est pour deux raisons. Le premier, c'est un avantage mécanique. Il faut savoir que j'ai
01:17 fait du vélo haut niveau, j'avais mal au cervical, et je cherchais un matériau qui soit à la fois
01:23 confortable et rigide. C'est-à-dire que le bambou absorbe cinq fois plus les vibrations que le carbone en étant extrêmement rigide.
01:29 C'est un matériau qui est aussi très solide, plus solide que l'acier en force de traction.
01:33 Ensuite, le deuxième avantage, c'est un avantage environnemental.
01:36 Avec la fabrication de nos cadres, on réduit de 36 fois les émissions de CO2 par rapport à la fabrication d'un cadre en carbone.
01:43 Et tout simplement, aujourd'hui, on fait partie des entreprises et on est même l'entreprise qui fabrique les cadres les moins
01:49 consommateurs de CO2 du marché du cycle.
01:51 D'accord, la minute pile, parfait, on le sent le pro qui a ses sorties timées
01:56 sur son vélo. Donc on a compris, l'apport du bambou, pour vous, c'était vraiment de l'expérience, de se dire
02:03 "gagné en confort", que vous avez le point de départ.
02:05 Oui, exactement. Le point de départ de l'utilisation de la matière végétale, c'était la recherche du confort, la recherche d'un avantage mécanique.
02:11 Aujourd'hui, sur le marché du cycle, on a de l'aluminium, du carbone, du titane,
02:17 et en fait, on a aussi la matière végétale qui a des propriétés mécaniques très intéressantes, de rigidité, de confort, de résistance.
02:24 C'est un matériau qui est très connu en Asie, beaucoup moins en Europe. Nous, on l'utilise pour toutes ces raisons.
02:28 Et donc, il y a cet aspect confort,
02:30 performance, ou en tout cas,
02:33 que ce soit agréable, tout simplement, quand on passe des heures sur un vélo.
02:35 Oui, tout simplement, quand on est cycliste, on cherche toujours un peu à challenger son vélo, à pouvoir appuyer sur les pédales, avoir de la réactivité.
02:40 Effectivement, on est sur un vélo qui est très dynamique, qui apporte de la performance.
02:44 Aujourd'hui, on est sur une cible cyclo-sportive qui va rechercher
02:47 de la performance, mais aussi du confort.
02:50 On a également des clients qui font du triathlon, de la compétition. Certains ont fait le championnat de France
02:54 de duathlon avec notre vélo, donc c'est quand même un vélo performant.
02:57 Effectivement, et peut-être un mot aussi sur ce que vous avez évoqué, sur l'impact CO2, forcément c'est très important.
03:01 Est-ce que ça a été compliqué d'arriver à
03:04 ce qui, aujourd'hui, fait le vélo que vous proposez ?
03:09 Oui, c'est compliqué, bien sûr.
03:10 Alors, pour toutes proportions gardées, on a passé quand même pas mal de temps à travailler sur
03:14 la fabrication de nos cadres entièrement en matière végétale.
03:18 Ce qui était compliqué, c'était les éléments de liaison qu'on va fabriquer en lin.
03:21 Pour s'imaginer, tout simplement, on remplace la fibre de carbone par de la fibre de lin
03:24 qu'on va aller chercher en Normandie, qu'on va transformer directement dans notre atelier.
03:28 Et c'est en alliant le tube de bambou, qui semble tout assez traditionnel, avec la fibre de lin transformée
03:35 comme un matériau composite qu'on arrive à avoir un cadre intégralement en matière végétale.
03:39 Parfait. Pour parler du développement possible, des développements possibles pour Ciclic,
03:45 je me tourne maintenant vers Nathalie Carré.
03:47 Bonjour à vous, Nathalie.
03:48 Bonjour Aurélien, bonjour tout le monde.
03:50 Nathalie Carré de la Chambre de Commerce et d'Industrie.
03:52 Alors, on l'a bien compris, Ciclic a besoin de développer sa notoriété,
03:56 d'autant plus qu'il y a énormément d'acteurs sur ce marché.
03:59 Et Nathalie, forcément, vous avez pas mal d'idées.
04:01 Alors oui, j'ai découvert qu'il y avait du monde dans la boucle, je ne connaissais pas.
04:05 Et du coup, la question, la sans-péternelle question, pourquoi vous ?
04:09 De tout ce que j'ai lu, vous l'avez dit, le bambou, ça donne un super confort et ça absorbe les vibrations.
04:13 Mais honnêtement, comme ça, sans y passer cinq heures, je ne vois pas ce qui vous différencie des autres.
04:17 Même sur le côté "made in France", vous êtes plusieurs.
04:20 Alors du coup, comment faire pour que les clients viennent chez vous plutôt que chez les autres ?
04:23 Six idées pour valoriser vos différences ou en imaginer une nouvelle.
04:26 Un, mettez beaucoup plus en avant le traceur GPS.
04:29 Pour le coup, vous êtes le seul à le faire, que vous proposez en option,
04:31 puisque c'est une sécurité contre le vol.
04:33 Et vu le prix du vélo, c'est rassurant.
04:36 Deux, mettez également en avant le confort que procure le bambou.
04:41 Sur votre site, vous mettez en avant uniquement le bambou en disant "le vélo électrique végétal".
04:45 Mais n'oubliez pas qu'on achète surtout un résultat, le confort, et pas un moyen, le végétal.
04:49 Trois, l'hyperpersonnalisation, même pour les vélos industrialisés.
04:53 Proposez de graver le cadre, de le peindre, à chacun sa créativité pour rendre son vélo unique.
04:58 Quatre, proposez des tests avant achat via des ambassadeurs qui seraient vos clients.
05:01 Mais aussi, c'est bientôt les vacances, les loueurs de vélos par exemple.
05:05 Le prix implique quand même d'avoir envie de tester, histoire de ne pas se tromper,
05:09 en testant juste 30 secondes devant la boutique d'un vendeur.
05:11 Cinq, un prix peut être un peu plus bas pour être choisi par un plus grand nombre de personnes,
05:15 pour avoir un impact sur la planète.
05:17 Alors j'ai vu, je n'ai pas testé, j'ai vu des modes d'emploi pour fabriquer son vélo en bambou soi-même.
05:22 Est-ce qu'on peut imaginer une sorte d'IKEA du vélo en bambou,
05:25 où on ferait le montage nous-mêmes pour baisser le coût ?
05:28 Et puis autre option, l'allocation longue durée, qui rend l'achat plus facile,
05:32 et vous permet de proposer des services qui vous différencient de vos concurrents,
05:35 comme la révision annuelle par exemple.
05:37 Alors pas mal de choses Félix, peut-être sur l'aspect prix notamment,
05:40 forcément c'est un enjeu du Made in France le plus possible, du haut de gamme.
05:44 Comment on arrive à trouver l'équilibre partout en France ?
05:47 À 3 500 euros, on se trouve sur un prix moyen, fourchette haute,
05:51 mais prix moyen quand même, mine de rien, du vélo électrique.
05:53 Ça monte quand même très vite, la moyenne effectivement.
05:55 Voilà, les prix des vélos montent très vite, on retrouve très facilement des vélos électriques à 5 000 euros.
05:59 Nous on se positionne comme ça, tout simplement le prix est en fonction de deux paramètres.
06:02 Le premier c'est la qualité de nos vélos.
06:04 En fabriquant en France finalement, on a un coût un petit peu plus important,
06:07 en utilisant du végétal aussi, et en voulant faire des vélos durables.
06:11 Il ne faut pas oublier que nos cadres sont quand même garantis 12 ans.
06:13 Donc on se donne du mal pour faire des cadres qui sont résistants.
06:16 Et donc effectivement, l'idée à 3 500 euros,
06:21 c'est d'avoir un vélo qui soit de qualité, qui dure longtemps.
06:24 Et on sait aussi que faire un vélo durable,
06:26 typiquement notre vélo comme je disais garanti 12 ans,
06:28 ça permet de garder son vélo longtemps,
06:30 de ne pas forcément le changer tous les 2, 4 ou 6 ans.
06:33 Et donc du coup, au final, en mettant un peu plus d'argent dans un vélo,
06:35 ça permet de faire des économies.
06:36 Et le côté personnalisation qu'évoquait Nathalie,
06:39 alors vous faites déjà du sur-mesure,
06:40 est-ce que du coup on peut aller encore plus loin pour vraiment se dire
06:42 "ben voilà, c'est mon objet unique" ?
06:45 Absolument, absolument, c'est une excellente idée,
06:47 c'est quelque chose aujourd'hui qu'on réfléchissait à proposer.
06:50 On peut personnaliser, on peut graver nos tubes,
06:53 donc on peut personnaliser le vélo, c'est une très bonne idée.
06:55 Et pour rebondir sur la partie essai,
06:57 bien sûr c'est naturel, le vélo doit être essayé,
06:59 et c'est pour ça que nos distributeurs aujourd'hui
07:01 ont des vélos, ont des vélos de test,
07:03 et ils sont naturellement prêts à vous accueillir pour essayer le vélo
07:07 et se rendre compte de l'apport du bambou et du végétal.
07:10 Je sens que Nathalie va vous appeler pour venir tester un autre de ses besoins,
07:13 ce sera forcément de délargir le réseau de distribution
07:16 pour toucher plus de monde
07:17 et faire connaître notamment ce matériau, le bambou.
07:20 Et là aussi Nathalie, vous avez quelques propositions ?
07:23 On en parlait, pensez aux 24 heures du Mans.
07:26 Ça a été quoi ? Une course pour faire connaître l'industrie automobile.
07:28 Alors pourquoi pas une course de vélos en bambou,
07:31 alors organisée avec les autres acteurs,
07:32 histoire de faire découvrir le confort et la résistance de ces vélos,
07:35 et du vôtre en particulier.
07:37 Alors pour le choix des distributeurs ou des partenaires,
07:39 ça va dépendre de demain.
07:40 Que voulez-vous que votre entreprise devienne demain ?
07:42 Je le dis souvent, mais la question est essentielle
07:44 pour que les actions d'aujourd'hui
07:46 n'aubèrent pas le résultat attendu pour demain.
07:48 Alors vous dites sur votre site que votre e-relief,
07:50 c'est le nom de votre vélo,
07:52 est le vélo électrique éco-conçu qui donne du sens à vos déplacements.
07:55 Donc voulez-vous vous spécialiser dans la mobilité urbaine ?
07:58 Dans ce cas, est-ce que vous pouvez vous rapprocher
08:00 des fabricants éco-responsables d'accessoires ?
08:01 Les sacoches, les casques, les vêtements de pluie jolis.
08:04 On a plusieurs entreprises sur ce créneau dans la France Bouge.
08:07 Ou alors, si vous voulez qu'on utilise votre vélo dans toutes les occasions,
08:11 ils doivent s'adapter à nos besoins, à nos usages.
08:14 Donc n'oubliez pas non plus de prévoir un moyen pour ajouter,
08:16 vous savez, la petite carriole pour amener les enfants en promenade.
08:18 C'est important.
08:20 Et si j'aime bien fouiller le web,
08:21 aujourd'hui on vous voit surtout sur les blogs
08:23 et les sites de randonneurs à vélo.
08:24 Vous savez, les pros.
08:25 Et pas vraiment sur ces sites de type
08:28 "comment bien choisir mon vélo électrique pour aller au boulot tous les jours ?"
08:30 Du coup, on ne sait pas trop sur quel créneau vous êtes.
08:33 Si vos vélos sont prévus pour aller au boulot
08:35 ou pour les sorties en forêt du week-end,
08:37 ce ne sont pas les mêmes canaux de communication ou de distribution.
08:39 Donc sur votre site, montrez les usages possibles
08:41 et faites des comparatifs dans les différents cas d'usage.
08:45 À moins que vous ne vouliez que l'entreprise ne devienne
08:47 le spécialiste du vélo de randonnée performant.
08:49 En effet, vous venez de la compétition.
08:51 Du coup, vos partenaires seront plutôt des réseaux spécialisés
08:53 dans ce type de sport.
08:54 Ou alors, vous êtes le spécialiste du deux-roues végétal.
08:57 Ce qui veut dire à ce moment-là,
08:58 vous rapprochez des fabricants de triporteurs, par exemple.
09:00 Donc on le dit souvent,
09:02 on ne vend pas une technologie, mais un bénéfice,
09:04 un rêve, un résultat.
09:05 Alors donnez-nous envie, en montrant la polyvalence de votre vélo,
09:08 en montrant qu'on peut ajouter facilement un siège pour bébé,
09:11 des sacoches pour le retour des courses,
09:12 un panier pour poser son cartable quand on va travailler,
09:15 en montrant qu'on peut le customiser selon nos envies.
09:17 Bref, donnez-nous envie de rouler en vélo végétal
09:19 pour notre confort, mais aussi pour celui de notre planète.
09:23 - Et bien, beaucoup de pistes possibles, justement,
09:25 pour un vélo, c'est cohérent d'avoir plein de pistes possibles.
09:29 Qu'est-ce qui vous inspire, en tout cas,
09:30 vers quoi vous avez l'impression d'aller ?
09:32 La randonnée, les longues sorties ou aussi le quotidien ?
09:36 - Et bien en fait, aujourd'hui, on est plus spécialisé dans le quotidien.
09:38 Le vélo e-relief, effectivement,
09:39 que vous trouvez sur notre site cyclic.fr,
09:41 c'est un vélo urbain, pérurbain,
09:44 qui peut être équipé de différents accessoires,
09:46 à savoir une carriole pour pouvoir transporter ses enfants.
09:49 On peut également mettre des sacoches,
09:51 on peut mettre un porte-bébé sur le vélo.
09:53 Voilà, on a tout un tas d'accessoires possibles et méginables
09:55 qu'on peut mettre sur notre vélo à travers les distributeurs
09:58 qui vont les commercialiser ou vous allez acheter votre produit.
10:01 Donc effectivement, la mobilité de demain pour Cyclic,
10:04 c'est une mobilité décarbonée urbaine, pérurbaine,
10:07 qui remplace tout simplement,
10:09 alors ça ne va peut-être pas faire plaisir à tous les invités,
10:11 mais qui remplace le véhicule, la voiture, tout simplement, en ville,
10:15 parce qu'en ville, on peut très bien se déplacer en vélo.
10:19 Aujourd'hui, les déplacements urbains, c'est à peu près une moyenne de 6 km.
10:22 Avec un vélo électrique, ça se fait très bien,
10:24 même avec un vélo musculaire.
10:25 Donc voilà, nous, on veut être aujourd'hui et demain,
10:28 spécialistes de la mobilité douce, urbaine, pérurbaine.
10:30 - Transition parfaite pour redonner la parole à Christophe Pérella,
10:34 directeur général de Valeo, équipementier automobile,
10:36 et de moins en moins uniquement automobile,
10:39 parce que le deux-roues, forcément, vous y êtes très présent.
10:42 - Oui, bien sûr.
10:44 Le vélo tel que vous le montrez, je trouve ça absolument super.
10:50 Il y a deux choses qui sont super.
10:52 D'abord, le vélo lui-même, la mobilité ne sera plus automobile uniquement dans le futur.
10:56 Il y a du deux-roues, du deux-roues moto électrique,
11:00 il y a du trois-roues, on est en train d'électrifier les rickshaws en Inde,
11:04 il y a les petites voitures urbaines.
11:06 Donc il y a vraiment une mobilité de demain qui va être totalement multiforme.
11:10 Donc chez Valeo, on aime le vélo,
11:12 c'est pour ça qu'on a construit un produit à partir de nos technologies.
11:16 Ce sont des technologies sur lesquelles on se dit,
11:18 qu'est-ce qu'il peut y avoir autour de la voiture
11:21 qui permettent à nos technologies de pouvoir s'exprimer de manière utile et efficace.
11:26 Et on a trouvé des applications à partir d'un moteur d'essuyage.
11:30 On fait beaucoup de moteurs d'essuyage, 30 millions par an,
11:33 ce qui fait tourner votre essuie-glace.
11:35 On a mis le moteur sur un vélo,
11:37 on a évidemment beaucoup de qualités sur ce vélo.
11:42 On a un coût qui est bas puisqu'on en fait 30 millions,
11:44 on l'a mis sur un vélo et le vélo s'est comporté formidablement.
11:47 On a des équipes qui font des embrayages,
11:48 donc on les a fait travailler ensemble
11:50 et ils nous ont sorti un moteur électrique avec un embrayage 7 vitesses.
11:55 On a 25 clients, on n'a pas encore convaincu Cyclic,
11:59 mais j'espère qu'on saura le faire.
12:01 Donc c'est la première chose qui me plaît.
12:02 La deuxième chose qui me plaît, c'est qu'il faut arrêter de creuser la terre.
12:05 Il faut arrêter de creuser la terre pour aller y sortir tout un tas de minerais.
12:09 Je pense que ça c'est le monde d'hier,
12:11 le monde de demain c'est un monde où on va recycler,
12:13 recycler et encore recycler
12:15 et utiliser de plus en plus des matériaux biosourcés.
12:18 Et nous on est embarqués dans cette même transition
12:20 que vous avez décrit à notre niveau, à notre échelle,
12:23 mais de développer nos produits à partir,
12:27 ou en mettant de plus en plus de matériaux qui soient biosourcés
12:31 ou bien des matériaux recyclés, c'est un enjeu considérable.
12:34 On vient d'ailleurs de sortir un balai d'essuie-glaces
12:37 avec 80% de matériaux, on va dire, qui sont soit biosourcés,
12:44 on y met de la canne à sucre, on y met des pneus recyclés,
12:46 on y met ce qui n'était pas le balai d'essuie-glaces d'avant.
12:52 Donc c'est un exemple, il y a beaucoup d'autres exemples
12:55 sur ce matériau qu'on substitue à des matériaux qui sont plus polluants.
13:00 C'est vraiment le sens de l'histoire,
13:02 il faut aller le plus vite possible dans cette direction.
13:04 - Un mot très rapide de conclusion sur vos objectifs,
13:06 continuer à grandir ?
13:07 - Oui absolument, nos objectifs demain,
13:09 c'est arriver à démocratiser l'utilisation du végétal
13:11 dans les modes de transport d'eau, comme vous venez de le dire.
13:14 Demain, on doit arrêter de creuser la terre
13:16 et prendre ce qu'on a à côté de chez nous,
13:18 des ressources naturelles, des ressources végétales,
13:20 qui remplacent très bien les matériaux traditionnels.
13:24 - Merci à vous Félix Hébert, Longue vie à Cyclic.
13:27 D'un mot rapide évidemment avec vous Nathalie Carré,
13:30 on rappelle l'adresse pour nous contacter,
13:32 pour venir ici dans cette case de la pépite de la France Bouge.
13:36 - C'est e1-lafrancebouge@europe1.fr,
13:39 Premier juré, Solène Godin, Charlotte Barrican et moi,
13:41 on lit toutes les candidatures reçues.
13:43 - Merci beaucoup Nathalie, et je vous dis à demain même heure.
13:47 Allez, on arrive bientôt à la fin de notre émission,
13:49 l'heure de la belle histoire, notre rendez-vous,
13:51 que sont-ils devenus ?
13:52 Je vais poser la question à Christian Pinault,
13:54 le directeur général de McAflight.
13:57 Imaginez un engin à décollage vertical,
14:04 mi-voiture, mi-hélicoptère fonctionnant, à l'hydrogène,
14:07 bref, une voiture de course volante,
14:10 pour tout savoir, c'est dans un instant.
14:12 Europe 1, la France bouge.

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