SI ON PARLAIT - 23/06/23 - Des passerelles entre le sport et la culture...

  • l’année dernière

Il dresse des ponts entre nous et le ciel, qu’on croit toucher sur les sommets ! Eric Le Pallemec se prépare pour une grande édition du Trail des Passerelles, qu’il organise avec ambition et passion… il nous présente cette édition ouverte à tous.
Et c'est l'un des plus beaux musée de la région, une bascule vers le passé pour garder intacte la mémoire d'Ernest Hébert et faire rayonner l'art contemporain dans sa villa de La Tronche... Fabienne Pluchart nous ouvre les portes du Musée Hébert.

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00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chérole Comboire, Saint-Martin-d'Air
00:06 vous présentent "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder "Si on parlait".
00:17 (Générique)
00:42 -Bienvenue à tous, ravie d'être avec vous pour une demi-heure de découverte de sport, de culture
00:48 avec ces énergies qui secouent le territoire. Avec l'un des plus beaux parcours de France,
00:53 le trail des passerelles va régaler les amateurs de course à pied de tous âges et de tous niveaux.
00:58 Et l'un des plus beaux musées de la région, une bascule vers le passé pour garder intacte la mémoire
01:03 d'Ernest Hébert et faire rayonner l'art contemporain, l'art classique dans sa villa de la Tronche.
01:10 Fabienne Pluchard, bienvenue. -Bonjour.
01:12 -Vous êtes la directrice du musée Hébert à la Tronche. Les habitués s'en régalent toute l'année
01:18 au rythme des expositions que ce musée accueille. Et ceux qui n'y ont jamais mis les pieds
01:24 vont sûrement réparer cet oubli après cette émission. Promis ? -Promis.
01:28 -Et bienvenue, Éric. -Bonjour.
01:30 -Bienvenue chez vous, Éric Le Palmec, un habitué de Télégrenove, celui qui dresse des ponts
01:34 entre nous et le ciel, qu'on croit toucher sur les sommets. C'est qu'Abrel, ça, non ?
01:39 -D'accord. -Eh oui, donc c'est pas forcément notre émission.
01:41 Oui, oui, dresser les ponts entre nous et le ciel, l'homme à la barre du trail des passerelles
01:45 qu'il organise avec ambition et passion, toujours en plus chaque année.
01:49 -Oui, toujours, toujours avec autant de passion, en effet, pour organiser cette magnifique épreuve
01:53 qu'on a la chance d'organiser depuis 2012, quand même. -Oui, il a beaucoup changé en 11 ans, ce trail.
01:58 Depuis sa création, il n'y a pas un trail, il y a 10 trails. -Voilà, en effet, oui, il a grandi.
02:02 On rappelle qu'à l'origine, cette épreuve est née grâce à EDF, puisqu'il nous avait demandé
02:08 simplement d'organiser une manifestation, une année en 2012, pour fêter le 50e anniversaire
02:12 du barrage du Monténard à Vignonnais. Et depuis, de par la confiance d'EDF, d'une part,
02:16 et puis ceux des collectivités de la Matésine et du Trièvre.
02:19 -Et ça a tellement cartonné dès le début que c'était beau. -Oui, tout à fait.
02:23 Nous, le Cahiers des charges, il a toujours resté le même, c'est de faire un trait d'union
02:26 entre deux territoires. Et ces deux territoires ont tellement de choses à montrer
02:29 qu'on a grandi petit à petit, sans brûler les étapes, pour faire de cette épreuve
02:35 un rendez-vous, comme pour voir l'image, qui est dans un cadre exceptionnel.
02:39 Et la chance que l'on a avec la course à pied, c'est qu'on peut aller au cœur de ces territoires.
02:44 Et c'est le moins que l'on puisse dire à travers ce que l'on va proposer en particulier,
02:48 comme la galerie, bien entendu, de Mini-Mage, la pierre percée, le belvédère.
02:54 Il y en a plein, le Massif du Célepi, c'est magnifique, c'est notre église.
02:57 - Donc c'est à l'extérieur, à l'intérieur, on passe dans des tunnels, c'est vraiment une ode à ce territoire.
03:04 - Oui, complètement, c'est marrant parce qu'en fait, notre principal atout, à la base,
03:09 c'est bien entendu, c'est Pascal et les Malayennes, mais c'est que 200 mètres de la cour,
03:11 voire 400 mètres, donc c'est rien, parce qu'il y a énormément de choses à voir,
03:17 bien entendu, entre Matizine et Triève. Je pense que le Sud-Iserrois est magnifique
03:22 et c'est vrai que là, sur cette épreuve, on arrive à réunir un maximum de choses
03:26 qui sont très belles à montrer à tous les participants qui viennent de partout pour participer à cette épreuve.
03:32 - Oui, alors à vous entendre, il faut aller regarder le territoire, bien sûr, il faut y courir,
03:36 c'est aussi une épreuve sportive, donc c'est forcément très sportif.
03:38 Est-ce qu'on a le temps de l'observer, ce paysage magnifique et de se pencher au-dessus des passerelles ?
03:44 - Quand je vois les images que l'on voit, qui ne sont pas produites par nous,
03:47 mais qui sont produites par nos participants, je pense que beaucoup apprécient pleinement,
03:51 évidemment, le décor, donc je ne me fais pas de soucis.
03:55 - Les bouffettes ?
03:56 - Alors exactement, on va mettre en avant, alors là on parle des bouffettes parce qu'on était à Mince,
04:00 mais on va aussi parler du Murchaud-Matheysin ou bien entendu de la Tomme du Triève,
04:05 parce qu'on a aussi décidé, évidemment, de mettre en avant les produits du terroir
04:10 et donc c'est avec plaisir que les coureurs vont pouvoir profiter justement de tous ces produits,
04:15 parce qu'il faut aussi allier ces produits locaux avec ces magnifiques paysages.
04:20 En plus, évidemment, de cet accueil exceptionnel que nous réservent les Mathésins, les Trièvois
04:25 et qui fait que cette épreuve a le charme qu'elle a aujourd'hui,
04:28 parce que ça, on leur doit à eux, à ceux qui savent nous recevoir.
04:31 - Oui, parce que, comme on le dit, il n'y a pas que le cadre, il y a aussi la convivialité,
04:35 il y a aussi le sport, il y a à manger, il y a bien sûr du sport.
04:40 Alors, 10 courses, je ne sais pas, est-ce qu'on a le temps de tous les détailler ?
04:44 Je n'en sais rien, mais on commence par...
04:45 Est-ce qu'il y a une course reine ? Si on avait une, ce serait celle-ci, la Grande Course, qui part la nuit ?
04:49 - Oui, oui, tout à fait. On va partir de nuit.
04:52 Il va faire nuit très peu de temps, en démarrant, parce que tout de suite, ils vont partir de la Mure
04:57 et ils vont aller évidemment sur les contreforts du Sénépi,
05:02 avant de basculer, comme on peut le voir, sur les différents points d'attraction qu'on va donner,
05:07 avec Minimage, avec la Pierre-Percé.
05:10 Tout à l'heure, j'en parlais évidemment avec le site de Monténard
05:14 et puis ce belvédère qui surplombe le barrage,
05:19 sans oublier le fait de longer aussi la voie du petit train de la Mure, c'est hyper important.
05:25 - Le balcon du petit train.
05:26 - Là, c'est le juge de paix qui va attaquer d'entrée de jeu,
05:28 parce qu'ils vont passer dans cette magnifique station internationale
05:30 des Signaro, très rare station.
05:34 - Station associative, tout à fait.
05:36 Entretenue par des bénévoles, exploitée par des bénévoles.
05:38 - Exactement, un super accueil.
05:40 On va aller sur l'alpage du Sénépi,
05:42 où Sylvain et toute son équipe vont bien entendu recevoir nos coureurs,
05:46 avant de basculer, de plonger en direction de Mer-Sabel,
05:50 où là, il y aura un point de ravitaillement.
05:52 Et puis là, ils vont découvrir pour la première fois les passerelles.
05:55 Celle du Drac, tout d'abord, faire l'interpasserelle, la passerelle de l'Ebron,
06:00 un petit passage sur le massif de Côte-Rouge,
06:03 qui est le massif de l'autre côté, bien entendu, du lac.
06:05 Et puis, on arrivera au bord du lac des Hèves,
06:08 sur le titre de Tréfort, pour profiter d'un cadre exceptionnel.
06:12 Parce qu'il y a ça aussi, il y a ce cadre dans lequel on fait évoluer cette course,
06:17 où on vit avec cette course, en particulier lorsqu'on est à Tréfort, là-bas.
06:21 - Oui, alors vous êtes Tréfort, parce que vous êtes parfaitement synchro.
06:23 Vous parlez super bien, il faut y être fiqueur.
06:25 - Merci, je vais y penser.
06:27 - Voilà, merci.
06:28 Non, vraiment, certains viennent y faire un chrono,
06:31 certains viennent s'y faire plaisir, en fait.
06:34 Parce que, est-ce que ça compte aussi pour le circuit, le circuit des trails longs ?
06:38 - Oui, en effet, on fait partie du challenge national des trails.
06:42 Ils vont pouvoir, en effet, marquer des points pour leur Côte-Hytra.
06:46 - C'est marginal, ça ?
06:48 - Oui, en effet, c'est des classements nationaux.
06:50 Maintenant, tout ça, j'ai envie de dire que c'est un petit peu accessoire,
06:53 parce que le plus grand nombre de participants ne viennent pas pour ce genre d'objectif,
06:58 mais ils viennent simplement se faire plaisir, découvrir ces paysages.
07:02 On a, il faut le savoir, chaque année, 70 % de nouveaux participants,
07:07 de néo-participants qui viennent sur notre épreuve.
07:11 Donc, on renouvelle en grande partie l'effectif des participants,
07:15 c'est-à-dire, on aura à peu près 5 000, on a 4 700 qui sont inscrits à l'heure qu'il est.
07:20 Donc, on devrait atteindre notre objectif.
07:22 Mais la plupart d'entre eux, ils viennent, voilà, dans le cadre d'un séjour,
07:26 découvrir un territoire.
07:27 Ils ont vu ces images, les images que vous avez placées il y a quelques instants.
07:31 Donc, voilà, ils ont vu ces images, ils se sont dit, voilà, c'est pour nous,
07:33 il faut qu'on aille découvrir, quoi.
07:35 Voilà, il faut juste ne pas avoir le vertu,
07:38 parce que c'est ce qui bloque un certain nombre de nos participants
07:40 qui nous disent qu'ils seraient très heureux de venir participer à cette épreuve,
07:44 mais qui, malheureusement, appréhendent le passage de ces deux passerelles himalayennes.
07:48 Il n'a jamais fallu élitrer personne ?
07:50 Non, je crois qu'on n'a aucun refus de l'obstacle.
07:53 Aujourd'hui, tout le monde a franchi.
07:57 Comme les chevaux, on met des oeillères.
07:59 Pour la petite anecdote, d'ailleurs, on met un petit panneau à l'entrée de la passerelle
08:02 qui met "selfie serré à droite", parce qu'on avait des gros problèmes de bouchons
08:05 sur la passerelle, mais c'est juste dû à ces personnes qui s'arrêtaient pour se prendre en photo.
08:08 Et ce qu'on comprend, c'est... Voilà.
08:11 Et donc, voilà, on a mis ce petit panneau et tout va bien dans le meilleur des mondes.
08:14 Et du coup, voilà, je pense que chacun est là pour se faire plaisir.
08:17 Alors, quand on parlait de haut niveau,
08:19 on a Nicolas Martin, qui est notre parrain, évidemment, qui sera là.
08:22 Et on passe par chez lui.
08:23 Et on passe par chez lui, en effet, sur une d'elles, l'épreuve,
08:25 sur la nouvelle épreuve du drag, mais...
08:27 Est-ce que le parcours a été tracé en conséquence ?
08:29 Exactement. Mais il faut savoir que de grands champions ont eu l'occasion d'évoluer sur notre épreuve.
08:35 Il y a quelques instants, j'avais un message de Marion de l'Espire,
08:38 qui a elle-même gagné sur cette épreuve il y a deux ans.
08:41 Championne du monde actuellement en titre, puisqu'elle vient de gagner son titre à Inbruc.
08:45 Il y a quelques jours.
08:46 Blondine Hirondelle, autre championne du monde, a participé à notre épreuve.
08:49 Nicolas Martin, très meilleur.
08:50 Tous ceux qui étaient d'ailleurs à Inbruc pour les dernières championnats du monde,
08:52 ils sont tous passés, à un moment donné, sur les trailers et passerelles.
08:55 Donc voilà, on a à la fois cette épreuve de très haut niveau
08:59 et à la fois cette épreuve grand public.
09:01 Mais c'est ce qui nous rend encore plus fiers et très heureux d'organiser cette épreuve.
09:05 Oui, alors on peut aussi gagner un dossard pour le marathon des Jeux de Paris.
09:09 Exactement.
09:09 Donc là, en lien avec la communauté de commune de la Mathésine,
09:13 en effet, on a candidaté pour proposer une première mondiale,
09:18 puisque le 10 août 2024, de mémoire, je ne suis pas trop sur la date,
09:22 mais ce n'est pas trop grave,
09:23 on va dire, dans la foulée de ceux qui vont aller chercher le titre,
09:29 d'autres vont pouvoir s'élancer pour participer à ce fameux marathon
09:33 des Jeux Olympiques de Paris.
09:35 Et donc, le comité d'organisation va mettre, je crois précisément,
09:40 2024 dossards, va proposer 2024 dossards.
09:44 Et ces dossards ne seront proposés qu'en participant à d'autres épreuves.
09:49 Et là, il suffit de participer.
09:50 C'est-à-dire qu'il faut participer et finir l'épreuve,
09:53 une des épreuves, par exemple, du trail des passerelles Monténard.
09:55 Une des épreuves, pas forcément le Maratrail.
09:57 Pas forcément.
09:59 Plutôt le Maratrail, la grande course pour participer au marathon.
10:02 Plutôt l'une des autres, ou les autres courses pour participer
10:05 aux 10 km du marathon pour tous.
10:08 Donc voilà.
10:09 Et sachant que, ne me demandez pas de dossards, je n'en ai pas.
10:13 C'est bien entendu le comité de l'Olympique qui va gérer ce tirage au sort.
10:17 Un tirage au sort, ce n'est pas forcément le meilleur,
10:18 ce n'est pas le plus jeune, ce n'est pas le plus vieux.
10:20 Non, pas du tout.
10:22 Il faut venir participer.
10:23 On termine et on est tiré au sort.
10:24 Il faut participer à ce jeu qui est proposé par le comité olympique.
10:27 Et vous pourrez repartir.
10:29 Mais je pense que c'est unique.
10:31 C'est la première fois dans l'histoire
10:33 qu'un marathon olympique est ouvert au grand public.
10:35 Bon, je vais peut-être aller prendre ma...
10:37 Il faut juste un certificat médical.
10:39 Vous aurez autant de chance que les 5000 autres qui auront engagé.
10:41 Tout à fait.
10:41 Mais il faut quand même aller voir son médecin,
10:42 avoir un certificat médical pour participer.
10:44 Si on n'est pas licencié dans une fédération.
10:46 Encore.
10:46 J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps, mais normalement, oui.
10:48 Mais oui, jusqu'à présent, il faut le faire et ce sera indispensable.
10:50 En effet, puisqu'il faut participer à l'épreuve.
10:52 Bon, alors j'ai le choix.
10:53 Il y en a combien alors des épreuves ?
10:54 Il y en a 10.
10:55 Donc on a vu la grande course.
10:56 On a parlé du Maratrail aussi.
10:58 On a... Qu'est ce qu'on a ?
10:59 On a le... Alors le médium, c'est le trail du Drac.
11:02 C'est le 13... On va dire c'est le médium, c'est 13 kilomètres.
11:04 Non, c'est pas le médium.
11:05 Non, non, c'est pas le médium.
11:07 D'abord, c'est la première épreuve.
11:08 Oui, 1er juillet.
11:09 Et c'est une nouveauté parce que jusqu'à présent,
11:10 on proposait un kilomètre vertical.
11:11 Là, on va proposer cette épreuve du 13 kilomètres
11:14 qui partira de la plage de Savelle
11:16 et qui va traverser la passerelle du Drac pour aller jusqu'à chez Nicolas Martin,
11:20 où il y aura un point de ravitaillement et on reviendra sur l'épreuve.
11:23 Alors celle-ci, non, elle est plutôt la plus accessible d'ailleurs de nos épreuves.
11:26 13 kilomètres.
11:27 13 kilomètres, exactement.
11:28 Ensuite, bien entendu, on se donnera rendez-vous autour du petit train de la Mûre
11:34 puisqu'on aura le lendemain, le dimanche 2 juillet,
11:37 donc l'épreuve du petit train et l'épreuve en duo du Minexpress
11:41 où les gens pourront aller rejoindre la ligne de départ
11:43 en empruntant le petit train de la Mûre.
11:45 Donc c'est quand même super.
11:46 C'est génial, depuis sa remise en route.
11:48 De nous offrir cette belle opportunité.
11:51 Le mardi, on sera sur une épreuve qui est maintenant un classique,
11:56 mais qui sera remodelée, entre guillemets, redécorée,
12:00 réanimée avec le département de l'Isère à travers l'épreuve dite du troisième poste
12:05 dont le départ sera donné à Prunières à 19h15,
12:08 avec le passage au puits de Suville
12:10 et l'arrivée, bien entendu, au musée minier de Minimages.
12:13 Donc ça sera pour la première semaine, on va dire,
12:16 et puis ensuite, on rebasculera du côté des Tréforts
12:19 pour proposer toutes les autres épreuves.
12:21 - Les Brons, la Côte Rouge...
12:23 - Voilà, le trail de la Côte Rouge de 26 km,
12:25 le trail de Les Brons de 16 km,
12:27 le 40 du kilomètre du Maratrail
12:28 et bien entendu le 65 km ou 67 km exactement de la Grande Cour.
12:34 C'est son départ à 5h30 du matin depuis la ville de la Mûre.
12:38 - Mais c'est bien, il fait frais aussi.
12:39 Alors ça veut dire que les grands coureurs comme moi, par exemple,
12:42 mais je plaisante, on peut courir un peu, s'entretenir,
12:45 faire 2-3 footings de temps en temps.
12:48 Notre athlète de l'époque, Baptiste, avait testé,
12:52 là c'était un 8 km.
12:54 - C'est le minexpress.
12:56 - Oui, ça se fait. Je peux y aller ?
12:58 - Bien sûr, tout à fait.
12:59 - Sans forcer, il n'y a pas de voiture ballée ?
13:01 - Pardon, je vais tout remettre dans le contexte.
13:03 Non, on ne peut pas y aller maintenant parce que cette épreuve est complète.
13:06 Il y a un certain nombre d'épreuves qui sont complètes.
13:09 Donc voilà, comme je le disais, on a 5000 places au total.
13:13 Aujourd'hui, on a 4700 places.
13:15 On a décidé depuis un certain temps maintenant de réduire un petit peu la voilure
13:20 pour le confort à la fois des coureurs sur le parcours et à la fois des bénévoles,
13:24 que je salue encore, il y a 480 bénévoles qui oeuvrent sur l'organisation de cette épreuve.
13:28 Et croyez-moi, en matrice et en trième, on sait recevoir
13:31 et ils savent se mettre en 15 pour faire que cette épreuve est la plus belle qui puisse être.
13:37 Et donc voilà, je voudrais les saluer.
13:39 Et pour justement leur confort et le nôtre, soyons clairs,
13:44 eh bien on a décidé de baisser notre jauge.
13:46 On est parti sur 5000 et l'objectif sera atteint à quelques coureurs presse.
13:50 On verra en temps et en heure.
13:52 On a un petit peu de... On a 15 heures devant nous.
13:54 - Bon, si vous avez, par exemple, je ne sais pas, Angelina Jolie qui veut postuler,
14:00 parce que ça se people-lease quand même votre épreuve.
14:04 On a par exemple le journaliste Thomas Hugues qui est annoncé,
14:08 qui va faire le trait du drac, je crois.
14:10 - Je ne sais pas pourquoi vous parlez d'Angelina Jolie, mais c'est vrai qu'il y a...
14:12 - Bon, si jamais elle dit "Ah bah je veux venir, je vais la faire", boum, elle, faut lui dire oui quand même.
14:17 - Ce que je veux dire par là, c'est qu'en 2021, je crois,
14:21 Laetitia Blécher avait participé, Miss France quand même,
14:23 donc qui avait participé à notre épreuve.
14:25 Et puis en effet, cette année, on a...
14:26 - Elle fait beaucoup de traits, Laetitia Blécher.
14:28 - On a Thomas Hugues qui s'est certainement inspiré de ce que...
14:31 - De Thibault Leduc.
14:32 - De Thibault Leduc qui avait fait notre épreuve par le passé.
14:35 - Notre rédacteur en chef a lancé, a semé un peu les graines des journalistes.
14:40 - Voilà, exactement. Quelques people seront bien entendu, quelques personnes connues,
14:42 j'ai envie de dire plutôt.
14:43 - Tout le monde peut faire comme lui.
14:44 - Sur notre épreuve.
14:46 - Il y a Thibault Leduc cette année, justement ?
14:47 - On verra. Je l'invite évidemment à venir nous rejoindre.
14:50 - Tous les fans peuvent aller le voir, mais il y aura donc...
14:53 On a compris beaucoup d'autres formules, il y en a pour tous,
14:56 mais il y a forcément un boom du trail qui continue, en fait.
15:01 On parlait d'un boom du trail il y a déjà deux, trois, en trois, quatre ans même.
15:04 On s'y met, c'est la discipline chérie des quadras, visiblement,
15:08 on s'y met après 40 ans.
15:10 Aujourd'hui, c'est même de plus en plus jeune, ça gagne aussi le cœur des trentenaires.
15:15 Généralement, on commence vers 35-40 ans. Pourquoi ?
15:19 - Moi, je pense que c'est une discipline où tout le monde peut participer.
15:23 Peut-être qu'en effet, sur certaines distances,
15:26 eh bien, on a besoin d'avoir un petit peu de maturité ou de préparation pour pouvoir s'élancer.
15:30 Mais aujourd'hui, en effet, on a un public qui...
15:34 La moyenne d'âge, en effet, elle doit être de 40 ans sur notre épreuve.
15:38 - Pour le grand public aussi, c'est vrai qu'il y a aussi des jeunes qui vont voir le trail ?
15:41 - Quel que soit le type d'épreuve au demeurant,
15:44 maintenant, c'est vrai qu'il faut avoir un petit peu d'expérience pour se faire plaisir.
15:48 Parce que je pense que quand on est jeune, on va peut-être moins se faire plaisir sur ce genre de choses.
15:53 Ça va peut-être demander plus de préparation, je ne sais pas.
15:56 - Aujourd'hui, on veut prendre un peu de hauteur, on préfère courir quand on est jeune.
16:00 On aime peut-être courir un peu plus vite ou en tout cas des longues distances en montagne.
16:05 En fait, visiblement, il y a plus de lâcher prise.
16:07 - Peut-être, peut-être.
16:09 Non, mais je pense que l'épreuve et la formule que l'on propose aujourd'hui, elle est vraiment ouverte à tous.
16:16 Je noterai aussi notre part de mixité sur cette épreuve qui nous fait vraiment très, très plaisir.
16:22 Parce qu'on a plus de 40 % de femmes qui viennent participer sur cette épreuve.
16:25 Et c'est suffisamment important pour le noter.
16:27 Parce qu'aujourd'hui, sur la plupart des manifestations, malheureusement, il y a moins de femmes.
16:32 Et c'est vrai que quand on donne le départ du trail de Lébron,
16:36 croyez moi, on est super heureux parce qu'on a plus de femmes que d'hommes sur la ligne de départ.
16:38 Et c'est vraiment très, très sympa.
16:40 Evidemment, c'est à noter.
16:42 - Bien sûr. Fabienne, vous aussi, qu'est ce qui vous attirerait?
16:46 - Je ne serais pas sur la ligne de départ.
16:47 - Pas celui-ci?
16:48 - Alors moi, ce qui m'attire, c'est les paysages.
16:50 Ils sont tellement extraordinaires et la diversité, la variété sur un parcours.
16:55 Je trouve qu'on a un territoire exceptionnel et que c'est une merveilleuse façon de le découvrir.
16:59 - Avec le patrimoine aussi, c'est ça?
17:01 - Avec le patrimoine.
17:02 - C'est vraiment très sympa.
17:03 - C'est vrai que ce clin d'œil nature culture, je le trouve assez remarquable.
17:06 C'est une belle idée.
17:07 - Mais typiquement, une fois de plus, j'en reviens à cette épreuve du troisième poste,
17:11 parce qu'on appelle le troisième poste que c'était le poste de nuit dans la mine à l'époque,
17:14 lorsque la Matheysine était un territoire minier, n'est ce pas?
17:18 Et c'est vrai qu'on a vraiment voulu faire un clin d'œil à l'histoire, au passé de la Matheysine.
17:24 Et aujourd'hui, on en est extrêmement fiers parce que c'est vrai qu'ils ont même ce plaisir aussi
17:31 à eux de mettre en avant leur passé.
17:33 Donc, c'est quelque chose qui est pour nous extrêmement important.
17:37 - On vous souhaite une grande épreuve.
17:38 - L'ancrage, évidemment.
17:41 - L'ancrage, bien sûr. Et pas que, des racines jusqu'au sommet.
17:44 - Exactement.
17:44 - Merci beaucoup, Éric Le Palmec, une très grande épreuve à vous, comme d'habitude.
17:49 Et Félix Grenoble est toujours très fier de vous accompagner sur cette très belle épreuve.
17:55 On parlait du passé, là, on fait un bond jusqu'au début, début du 19e siècle, tout de suite.
18:01 (Générique)
18:09 - Début depuis, voilà, 17 ans après le début du 19e siècle,
18:12 pour partir à la rencontre d'Antoine-Auguste-Ernest Hébert, qui a donné son nom à une rue,
18:18 vous la connaissez, ou à un musée départemental, bien sûr, dont vous êtes la directrice, Fabienne.
18:23 Ernest Hébert était un peintre dauphinois du 19e siècle.
18:28 Il était parti à Rome, cousin de Stendhal.
18:32 - Tout à fait, cousin de Stendhal. Donc, Ernest Hébert, en raccourci.
18:36 - Oui, voilà.
18:36 - On l'appelle Ernest, dans l'intimité.
18:39 Et effectivement, le musée Hébert de la Tronche, c'est sa maison de famille,
18:44 sa maison de campagne, parce qu'il était grenoblois.
18:47 - Né à Grenoble.
18:48 - Né à Grenoble, tout à fait.
18:50 Donc, vraiment un peintre du territoire, mais qui a aussi beaucoup été entre Rome et Paris.
18:57 Et donc, il a une vie assez mouvementée, assez internationale,
19:00 un gros attachement à l'Italie, à Rome en particulier.
19:03 - Alors, où est-ce qu'on le classe ? Post-renaissance ? Symbolisme, déjà ?
19:08 - C'est vraiment un peintre assez classique, assez académique.
19:12 Et donc, il a peut-être un petit peu disparu de...
19:16 Voilà, tout le monde ne connaît pas forcément Ernest Hébert,
19:18 mais c'est vraiment un très grand peintre.
19:21 Et notamment, quand on connaît son parcours, sa formation,
19:24 on se rend compte à quel point il a été un autoportrait à l'âge de 17 ans.
19:30 Et ça a été vraiment un artiste qui a eu une carrière assez fulgurante.
19:35 Et à une époque où, vraiment, il était extrêmement compliqué de gagner des prix,
19:40 d'être... Voilà, de bénéficier de la formation de l'élite à Rome.
19:46 Et lui, il a enchaîné tout ça extrêmement jeune.
19:49 - Il a eu ses prix, il en a eu plusieurs, même.
19:52 Il est parti vivre à Rome, où il a beaucoup peint la campagne romaine également.
19:57 Et puis, c'est ces figures qui sont d'une modernité incroyable,
20:00 même si on est ici en plein classique.
20:02 - Tout à fait. Alors, en fait, ce qui est intéressant chez Ernest Hébert,
20:05 c'est qu'il a une formation extrêmement classique,
20:07 c'est-à-dire qu'il quitte Grenoble.
20:09 Il est formé à l'école publique des Beaux-Arts de Grenoble.
20:16 Et puis, il va se former à Paris.
20:18 Alors, je rappelle quand même quelque chose, il est d'une famille de notaires.
20:20 Et donc, son père a souhaité qu'il fasse des études de droit jusqu'au bout.
20:25 Donc, jusqu'au bout, il va mener deux fronts,
20:27 des études de droit et des études d'artiste.
20:29 Et puis, quand il va gagner le prix de Rome,
20:31 qui est le prix le plus prestigieux pour les artistes au 19e siècle,
20:35 un prix qui permet aux artistes d'aller à Rome,
20:38 cinq ans, à la Villa Medicis, qui est l'Académie de France à Rome.
20:43 À ce moment-là, il peut laisser tomber le droit
20:45 et il va enfin se consacrer pleinement à sa passion pour la peinture.
20:49 - Il l'a dirigée, cette Académie de France ?
20:51 - Tout à fait. Alors, il va en être élève et il va la diriger deux fois.
20:54 Et en fait, mis bout à bout, il passe pratiquement 30 ans en Italie.
20:59 Et donc, il a vraiment un attachement très fort.
21:01 Et vous le disiez, il a une formation classique.
21:04 C'est un excellent dessinateur.
21:06 C'est vraiment... Il a étudié toute la peinture de la Renaissance,
21:10 les grands maîtres italiens, etc.
21:12 Mais c'est au contact du petit peuple italien qui va vraiment se révéler.
21:16 Donc, c'est ce que vous voyez tout à l'heure.
21:19 Et cet attachement à ces femmes qui ont une vie assez rude,
21:25 des environs de Rome, des abruses ou des environs de Naples,
21:29 il a vraiment... Il va découvrir une autre facette de l'Italie
21:32 qui va vraiment... Qui va lui plaire et qui va révéler
21:36 une autre façon d'aborder la peinture.
21:37 - Oui, il immortalise une forme de lassitude presque aussi.
21:40 - C'est ça, le labeur, la fatigue, les enfants aussi des rues.
21:45 Ces enfants qui sont nombreux à travailler très tôt.
21:48 Et donc, il va les prendre comme modèles.
21:51 Certains deviennent d'ailleurs des modèles professionnels.
21:55 Et donc, c'est très amusant.
21:56 C'est qu'on voit des portraits d'enfants des rues ou de femmes, de paysannes.
22:01 Et puis, parfois, on retrouve ces mêmes visages dans la Sainte Geneviève
22:04 ou dans la Vierge Marie qu'il peint à d'autres occasions.
22:07 Donc, c'est aussi très intéressant.
22:09 Il trouve une sorte d'idéal dans ses modèles,
22:13 souvent des teints assez foncés, des cheveux assez bruns, etc.
22:19 Il va vraiment, dans ce type méditerranéen,
22:21 il va trouver un idéal qu'on retrouve dans sa peinture,
22:24 y compris dans ses commandes extrêmement prestigieuses
22:28 comme le décor du Panthéon.
22:31 - Et lorsqu'il rentre ici, à Grenoble,
22:34 il séjourne dans la villa achetée par sa mère,
22:36 devenue le musée Hébert, donc cette villa à la tronche.
22:40 Il y vient régulièrement alors qu'il habite à Rome.
22:42 - Tout à fait. Alors, ce qui est intéressant, c'est que c'est une maison.
22:47 En fait, c'est une propriété qui a été achetée par sa mère en 1821,
22:51 alors qu'il n'a que quatre ans.
22:52 Et ça devient une maison de famille.
22:54 Et c'est un havre de paix.
22:55 Et ce qui est toujours très intéressant,
22:57 c'est qu'on a sa correspondance à Ernest Hébert.
22:59 Et donc, qu'il soit à Rome, à Paris ou à la tronche,
23:02 il écrit, il communique beaucoup par écrit.
23:05 Et donc, il raconte un petit peu ses souvenirs,
23:07 ses aménagements, les aménagements de cette maison.
23:10 Et c'est vraiment un attachement très fort à ce territoire
23:14 et à ce lieu qu'il a lui-même transformé
23:18 quand il en est devenu propriétaire,
23:20 mais surtout que son épouse va transformer beaucoup après lui.
23:23 Alors, il y a succombé, mais il est mort...
23:29 En 1908.
23:30 Il a eu une longue vie pour l'époque.
23:31 Oui, oui.
23:32 Et son épouse a donc créé ce musée,
23:36 d'abord un musée privé dans les années 30.
23:38 Tout à fait.
23:39 Et il a évolué par la suite.
23:40 Tout à fait.
23:41 Alors, pour exposer ses collections, en fait.
23:43 Voilà, Gabrielle Hébert du Carmen,
23:45 elle avait 20 ans d'écart avec son mari.
23:49 Et donc, elle l'a épousée.
23:52 Et vraiment, elle a œuvré surtout après sa mort en 1908
23:56 pour la reconnaissance du travail de son mari.
24:01 Et elle va effectivement créer le premier musée privé sur Ernest Hébert.
24:05 Elle va acheter des collections, elle va aller en vente publique,
24:09 elle va racheter des œuvres à des collectionneurs
24:12 qui vont acheter des tableaux.
24:14 Et elle va constituer comme ça l'histoire d'Ernest Hébert,
24:18 de sa formation, de son travail.
24:20 Mais la chance de ce lieu, c'est que c'est aussi une maison du 19e siècle.
24:26 C'est-à-dire qu'elle nous raconte Ernest Hébert.
24:29 Mais voilà, mais elle nous raconte aussi la vie au 19e siècle telle qu'elle était,
24:33 avec les pièces qu'on visite, les salons, la salle à manger, etc.
24:36 Et donc, c'est une plongée un peu dans le temps.
24:40 Voilà, à la fois dans la vie quotidienne d'une famille bourgeoise
24:45 et en même temps dans la création au 19e siècle
24:48 et la façon dont on était formé.
24:50 Et puis, évidemment, l'histoire d'Ernest et son succès.
24:54 C'était un peintre extrêmement célèbre de son vivant.
24:57 Oui, et il y repose.
24:58 Donc, il y repose dans cette maison.
25:00 Tout à fait. Alors ça, c'est assez exceptionnel.
25:02 C'est assez rare.
25:03 Et ça, c'est encore grâce à Gabrielle, son épouse.
25:07 À sa mort, il est enterré au cimetière de la Tronche.
25:09 Donc, elle va vraiment tout faire pour qu'on puisse déplacer sa sépulture dans le parc.
25:17 Et aujourd'hui, il y a dans le parc son tombeau qui est magnifique
25:21 et qui ressemble finalement à une sorte de vestige ou un édicule,
25:26 en tout cas antique, au milieu du parc.
25:28 Et vraiment, c'est un endroit assez magique, cet emplacement,
25:33 et qui a été pensé aussi avec la végétation autour de cette tombe.
25:38 Et une belle mise en valeur.
25:39 On va la voir, d'ailleurs, cette végétation dans un instant.
25:41 Pour l'instant, on va suivre les traces d'Ernest Hébert jusqu'à nos jours.
25:49 C'est presque un hommage que vous rendez aussi à son épouse,
25:53 puisque vous accueillez beaucoup d'expositions d'art contemporain.
25:56 Tout à fait.
25:56 Vous faites vivre l'art.
25:58 Vous perdurez l'œuvre d'Hébert, justement.
26:01 Alors, cette exposition, qui s'appelait Contemplation, a eu un succès immense.
26:06 C'est pour ça aussi qu'on l'a choisie ici,
26:09 puisqu'elle rendait hommage aussi à notre territoire et à nos montagnes,
26:12 avec un tracé très spécifique.
26:15 Tout à fait.
26:16 Ce qui est intéressant, et ça ne date pas d'aujourd'hui,
26:19 il y a toujours eu cette volonté au musée Hébert,
26:22 à la fois d'interroger le XIXe siècle à travers des expositions sur Ernest Hébert
26:26 ou ses contemporains, mais aussi d'évoquer la création contemporaine.
26:30 Parce qu'Ernest Hébert, quand il était en Italie et professeur à l'Académie de France à Rome,
26:34 finalement, il formait à ses contemporains des jeunes artistes
26:37 qui étaient en pleine construction.
26:40 Et donc, c'est ce qu'on évoque aussi avec ces expositions temporaires
26:47 qui sont de la création contemporaine.
26:50 Et c'était un coup de cœur parce que c'est une artiste coréenne.
26:53 Donc, on ne peut pas dire qu'elle soit vraiment dauphinoise,
26:56 mais elle-même a des coups de cœur.
26:58 Et pour le dauphiner, elle a eu un véritable coup de cœur.
27:01 Elle a arpenté les montagnes.
27:03 Ji-Yong de Molparc s'est emparé de notre territoire
27:06 pour le donner à voir avec les codes de la peinture asiatique.
27:12 Et ces codes à elle, elle a fait vraiment des représentations assez magnifiques
27:16 de lieux qu'on reconnaît tout à fait, mais qui sont vraiment interprétés de manière personnelle.
27:21 Oui, une chaîne de belles donnes presque japonisées, japonisantes.
27:25 C'était assez surprenant.
27:27 Et alors actuellement, c'est l'exposition de l'été.
27:31 Aussi, François-Auguste Biard, alors les voilà les jardins dont on parlait,
27:35 le monde en scène, et là, on revient aux sources du classicisme.
27:39 C'est ça, on est au 19e siècle.
27:41 Alors, François-Auguste Biard, c'est un contemporain d'Ernest Hébert.
27:44 Néanmoins, ils ne se sont pas rencontrés.
27:46 Mais ce qui était très intéressant, c'était de présenter finalement un artiste
27:50 aujourd'hui inconnu du grand public, qui a été extrêmement célèbre de son vivant.
27:56 Et on a évidemment la presse pour nous en parler avec des articles dithyrambiques
28:00 sur ses expositions, la foule qui se précipite, etc.
28:02 C'est très amusant, parfois avec des plumes comme Théophile Gautier
28:07 ou Baudelaire qui parle de son travail.
28:09 Et ce qui est très intéressant avec François-Auguste Biard,
28:11 c'est qu'on comprend le processus créatif d'un artiste du 19e siècle.
28:17 Son regard sur la société, il est finalement assez critique.
28:23 Il est assez drôle.
28:25 Il est un peu décalé.
28:27 Voilà, assez impertinent.
28:28 Et il nous invite à regarder cette société et à comprendre
28:32 sous un angle assez nouveau.
28:35 Mais François-Auguste Biard a la particularité aussi d'avoir été un grand voyageur.
28:39 Et donc, dans la seconde partie de l'exposition, on voyage avec lui.
28:42 Et on peut dire quand même que c'était assez commun au 19e siècle
28:46 pour les artistes d'aller en Orient, par exemple, au Maghreb,
28:50 ou de la Croix, à la Faye, par exemple, mais il y en a beaucoup d'autres.
28:52 C'était assez commun, mais lui, il est allé jusqu'au Grand Nord,
28:54 il est allé au Spitsberg, il est allé dans l'océan Glacial Arctique,
28:58 il a fait des tableaux extraordinaires, mais il est allé aussi en Amazonie.
29:02 Et en Amazonie, en 1858, au fin fond de la forêt amazonienne
29:06 pour rencontrer les peuples autochtones.
29:09 C'est vraiment exceptionnel.
29:11 Et ça, c'est aussi montrer cette facette de son travail qui n'est pas commune du tout.
29:16 Qui est presque anachronique pour nous aussi.
29:18 Qui est presque anachronique et qui montre une détermination
29:21 et une volonté de se confronter à l'ailleurs, à d'autres cultures.
29:26 Et qui est très intéressante, ça en fait presque un peintre ethnographe,
29:29 avec un regard à la fois très plaisant dans son approche,
29:34 mais aussi très intéressant avec une précision dans la représentation
29:38 qui est vraiment intéressante.
29:40 Elle est splendide, cette exposition, sur les retours qu'on a.
29:43 Et on rappelle que c'est accessible à tous.
29:46 Le musée Hébert est un musée départemental qui est donc gratuit.
29:49 Tout à fait.
29:50 Et les jours de fermeture ?
29:53 C'est le mardi.
29:53 Les jours de fermeture, c'est le mardi.
29:55 Donc allez-y le week-end, allez-y pendant vos vacances.
29:57 Vous n'avez pas encore découvert ce musée.
30:00 C'est vraiment un petit coup de cœur.
30:02 Encore une fois, Éric, Hébert, nos racines ?
30:06 Oui, oui, oui, tout à fait.
30:07 Je prends l'exemple de ce musée départemental.
30:11 Je fais un petit parallèle avec la compétition,
30:13 parce qu'on fait de la course,
30:14 parce qu'on a la chance avec un autre musée départemental,
30:16 celui de la Résistance, d'organiser une belle course le 8 mai, bien entendu.
30:20 La course de la Résistance, tout à fait.
30:22 Voilà, c'est la culture et le sport.
30:23 On en parlait tout à l'heure avec le travail passé à Léventé-l'Arbre.
30:25 On le fait avec le département de l'Isère.
30:27 Et bravo pour ces belles expositions que vous organisez à ce musée Hébert.
30:30 Tout à fait. Ne jamais opposer le sport et la culture.
30:32 Parce qu'il y a une passerelle entre l'un et l'autre,
30:35 bien sûr, que nous avons dressée ici sur ce plateau.
30:37 Merci beaucoup, Fabienne Pluchard, et un très, très bel été au musée Hébert.
30:41 Et encore une fois, une grande édition à vous,
30:43 Éric Le Palmec, avec le trail des passerelles.
30:44 On sera là. Merci beaucoup.
30:46 À très vite et merci encore de votre fidélité.
30:48 À vous, au revoir.
30:49 [Musique]
30:59 Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
31:03 [Musique]
31:07 L'Entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moirant et Chérole Comboire,
31:11 Saint-Martin d'Air, vous a présenté "Si on parlait".
31:15 L'Entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
31:18 [Musique]

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