Chaque mardi, mercredi et jeudi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Gaspard Proust livre son regard sur l'actualité.
Retrouvez "Gaspard Proust - Les signatures d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/gaspard-proust-les-signatures-deurope-1
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00:00 l'olive. Vous êtes resté avec nous ce matin sur Europe 1 pour écouter Gaspard Proust qui nous a
00:04 rejoint. Bonjour Gaspard ! Bonjour Dimitri, bonjour à toute la fine équipe et c'est parti pour une
00:08 nouvelle semaine riche en actus et pleine d'énergie. Restez avec nous pour trois minutes de décryptage
00:13 avec nos meilleurs experts à Nice à la météo, du Croft et de Société Quitache, ma broc à la politique
00:17 et bien sûr Dimitri à la relance, toujours là pour puncher dans les côtes de l'info. J'en peux plus,
00:22 je crois que c'est la fin de saison. Bref, vu ce qui s'est passé ce week-end, j'ai envie de dire
00:25 « Zdravstvuyte » à tous ! Ah bah oui, on sent que vous avez suivi ce qui s'est passé en Russie
00:29 samedi. Quelle fin limiée du décryptage que vous êtes mon Dimitri ! Bien sûr j'ai vu et ce qu'on
00:34 peut dire à cette heure c'est qu'est-ce qui sont pas fiables ces Russes. Ça commence comme une blitzkrieg,
00:38 ça finit à une série à l'eau de rose. Ah oui ? En six heures on est passé de...
00:42 Et puis soudain...
00:46 Oh mon Prigogine, pourquoi tu m'as fait ça ? Je sais pas Vladimir, je savais plus comment te dire.
00:54 Mais me dire quoi mon Prigo ? Pourquoi ces colonnes de chars dans ma direction ? Parce que j'avais
01:00 besoin de secouer notre relation. J'avais besoin que tu me dises que tu m'aimais. C'est pour ça que
01:05 tu as fait ça le jour de la marche des fiertés. Oui Vladimir, j'ai voulu être subtil. Oh mon Prigo,
01:11 ça c'est tellement toi. Je suis si heureux de te revoir. Assieds-toi donc et prends donc un
01:15 bout de cette tarte aux champignons sauvages. Oh Vladimir, tu m'as préparé mon dessert préféré,
01:21 un moscou-kiev. Comme un Paris-Brest mais fourré à la crème d'amanit phalloïde de Tchernobyl. Tu
01:26 ne changeras donc jamais, vilain vilain. Et pour vous c'est une love story entre Poutine et Prigogine.
01:31 Bien sûr, parce que Dimitri, qu'est-ce qui ici-bas fait bouger les hommes, les femmes et le cul des
01:35 andalouses ? C'est l'amour. Merci pour votre analyse. Vous connaissez Karl-Olive Gaspar ? Oui,
01:41 bien sûr, je connais tout le monde. Et je me disais heureusement qu'il n'était pas berbère.
01:44 Berbère ? Pourquoi ? Comme Olive en berbère, ça se disait, mou. Sa peau s'aurait pu induire sur
01:50 de fausses pistes. Mais pour répondre à votre question, oui je connais très bien, c'est lui
01:54 qui m'a recruté dans l'équipe A du Château Football Club. Non, vous avez joué dans le club
01:57 managé par Karl-Olive, à quel poste ? J'étais à tous les postes. Attaquant, défenseur, centrale,
02:02 gardien. En fait, Karl n'arrivait pas à me trouver un poste. Et puis un jour, je me souviens très bien,
02:06 parce que c'était un match de gala, on jouait contre le sport olympique de Houille. C'est un
02:10 bon club ça ? Ouais, gros niveau les mecs, la moitié c'est des livreurs Uber, donc grosse
02:13 condition physique. Et à un moment, la balle est partie par-dessus, elle a fini dans le poulailler
02:17 du voisin. Moi je suis revenu super vite avec et Karl m'a dit "en fait ton poste c'est Stadier". Après,
02:22 on s'est perdu de vue, mais récemment par mégard j'ai eu de ses nouvelles. Racontez-nous. Trois jours,
02:27 je reçois un message "quand est-ce que tu vas quitter Born ? En tout cas, sache que moi je suis
02:32 prêt, ton biquet de poissé". C'est de l'info ça, vous pensez qu'Elisabeth Born va être remplacée ?
02:38 Il n'y a pas longtemps, elle a déclaré qu'elle pensait pouvoir être encore utile. Ouais, ça c'est
02:42 le genre de phrase, c'est comme la fièvre et la diarrhée dans le Covid, c'est les premiers symptômes
02:45 de la faim. C'est la phrase qui reste quand on t'a pris tous les dossiers, tu dis "je peux aider ?"
02:49 Non, non, t'embête pas Elisabeth. Vous pensez, vous. Ah oui, je pense, oh que je pense, cogito ergo sum,
02:54 je pense, donc j'ai la poisse. Typiquement, quand tu entends quelqu'un dire "je peux me rendre utile",
02:58 c'est que c'est la personne la plus désirée, tu sais, c'est la phrase quand t'as du monde chez
03:01 toi, tu cuisines et t'as réussi à filer une tâche à tous les postes. Toi, va laver la salade, toi,
03:06 fais la vinaigrette, toi, mets la table, toi, vas-y, ouvre le vin. Et on a toujours un qui reste,
03:09 c'est le poste de "toi, surtout, touche à rien". "Surtout, prends pas d'initiative,
03:14 prends ses CNCF". C'est l'Elisabeth Born de la soirée, tu sais que c'est une quiche, tu vois.
03:18 Alors de temps en temps, comme il sait qu'il sert à rien, même en tenant son verre de rosé,
03:22 il fait des relances pour sentir exister. "Mais t'es sûr que t'as pas besoin d'aide,
03:25 je peux me rendre utile ?" Non, boite ton verre. Donc Karl Oleker, qui sait, bientôt matignon.
03:30 - Merci beaucoup, Kaspar Pust. - Je vous en prie.
03:33 - Avec une suite bien réussie, hein. But ! - Ah ouais ? J'ai cherché, c'est ce qui m'a pris
03:37 plus de temps en chronique.
03:39 Comme quoi.
03:40 A demain matin mon cher Gaspard.