Et Si On En Parlait du 05 Juillet 2023
Transcript
00:00:00 Nous avons tous entendu parler des tontines. En tout cas en Afrique, on sait ce que c'est.
00:00:07 Une djangui pour être plus terre à terre. En général, les femmes sont plus intéressées de se réunir autour d'une association qui prône des valeurs telles que l'entraide, la sociabilité et autres.
00:00:22 Mais surtout, elles cotisent de l'argent, elles font des tours. Aujourd'hui, on va parler de ces tontines.
00:00:29 J'ai une trésorière qui est venue m'annoncer à la maison qu'on l'a agressée. A ma grande surprise, on a agressé, on a pris la moitié de l'argent.
00:00:38 Je lui demande en aparté, elle me dit qu'on a volé l'argent.
00:00:44 La moitié ?
00:00:45 Oui.
00:00:46 Normalement, on peut ramener beaucoup d'argent et quand les maris vont demander que cet argent sorte d'où, même si elle ramène plus que ce qu'elle devait bouffer, elle va dire qu'elle fait plusieurs réunions en même temps pour avoir plus d'argent.
00:01:00 Je suis déçue parce que dans les associations que j'ai eu à fréquenter, il y a ce qu'on appelle des clans.
00:01:08 Voilà.
00:01:09 On trouve toujours ça dans les associations. Je veux avoir un clan de ceux qui s'habillent bien, de ceux qui parlent bien, de ceux qui ont des idées élevées.
00:01:21 Les hommes m'appellent pour demander que vous voyagez pour quel village. Ou bien vous n'êtes pas encore rentré, ma femme n'est pas encore à la maison.
00:01:31 Je suis obligée de mentir, de dire les embouteillages et tout, mais pourtant je n'aime même pas déléguer la femme à voyager.
00:01:39 C'est terrible !
00:01:40 Qu'est-ce que les femmes font dans les tontines ? Est-ce que les hommes savent ce que leurs femmes, leurs épouses, leurs compagnes vont souvent chercher dans des tontines quand elles se réunissent ?
00:01:50 Ce soir, est-ce qu'on en parle ?
00:01:53 [Musique]
00:01:56 [Musique]
00:02:22 Bonsoir et bienvenue à toutes et à tous dans votre programme "Est-ce qu'on en parle ?"
00:02:26 Ce soir, on parle d'un sujet d'intérêt national et international. Il s'agit des tontines longiangi.
00:02:33 Qu'est-ce que les femmes vont faire ou chercher dans les tontines ?
00:02:36 Pour en parler ce soir, nous allons appeler Émilie, Rosalie et Josiane.
00:02:41 [Musique]
00:02:50 C'est avec beaucoup de plaisir que nous accueillons donc Émilie, Rosalie et Josiane.
00:02:55 Avant de leur passer la parole, moi j'aimerais bien qu'un homme dans ce studio, sur ce plateau, nous dise qu'est-ce qu'il pense des tontines que font les femmes.
00:03:04 Bonsoir.
00:03:08 Bonsoir.
00:03:09 Alors j'aimerais bien savoir qu'est-ce que les hommes pensent des tontines que font les femmes.
00:03:13 Bonsoir monsieur, vous aurez bien le... Merci, vous vous levez ?
00:03:16 Bonsoir.
00:03:19 Bonsoir.
00:03:20 Déjà moi, la tontine, pour les femmes, c'est une bonne chose.
00:03:24 C'est un truc qui est bien et c'est pas aussi bien pour moi.
00:03:29 Alors, dites-nous.
00:03:31 Déjà pour moi, c'est bien parce que la femme nous rapporte quelque chose à la maison avec, dont des finances.
00:03:38 Déjà, elle nous amène de l'argent, ça nous aide, nous les hommes.
00:03:42 L'inconvénient maintenant, c'est les heures et l'organisation de leurs tontines.
00:03:46 D'accord.
00:03:47 Oui, quand elles vont là-bas, si elles sont à 15h, elles rentrent à 22h, 23h et ça, ça nous énerve.
00:03:54 Ça vous énerve ?
00:03:55 Ça nous énerve.
00:03:56 Ça c'est, c'est juste, on va dire quoi, un apéro, hein, c'est l'avant-goût.
00:04:00 Monsieur, bonsoir.
00:04:01 Bonsoir.
00:04:03 Et pour vous, est-ce que votre coeur bat la chamade quand madame part à la tontine ? Ou alors vous êtes serein ?
00:04:08 Déjà, je ne suis pas encore la tontine pour les femmes déjà.
00:04:13 Ah, ça commence bien.
00:04:15 Parce que là, la tontine, lorsque j'observe comment elle fonctionne, selon notre contexte ici,
00:04:24 vous verrez que chaque fois qu'elles y vont, elles y vont à la tontine, chaque dimanche,
00:04:29 et à la fin, elles y vont parfois dans un lieu pour boire, dans un bar, pour fêter,
00:04:37 et vous savez, lorsque l'alcool s'invite, tout ce qui peut se faire dans ces milieux-là.
00:04:42 Et aussi, vous verrez aussi que déjà, lorsqu'elle bouffe même la tontine,
00:04:48 vous ne saurez jamais à quel moment elle a bouffé cette tontine-là.
00:04:52 Donc, je ne vois vraiment pas l'importance, puisque lorsqu'elle bouffe,
00:04:59 si elles y vont pour pouvoir amener de l'argent pour le foyer,
00:05:03 si on n'est même pas capable de voir cet argent-là, à quoi ça sert vraiment.
00:05:07 Et vous verrez aussi que ce sont des milieux de concurrence.
00:05:10 Parce que si telle femme a porté tel habit, ou bien elle est venue avec une voiture,
00:05:14 il faut grave venir mettre la pression au mari à la maison,
00:05:22 afin d'avoir aussi les mêmes opportunités que l'autre.
00:05:26 C'est un avant-goût. Ne finissez pas tout. Parce que vraiment, ce que vous dites là...
00:05:31 S'il vous plaît, les idées n'ont pas tari, hein.
00:05:37 Et le monsieur, d'ailleurs, vous voyez qu'il ne porte pas les gants pour dire ce qu'il pense, mesdames.
00:05:43 Soyez rassurés, hein. Il y a un qui a dit que c'était bon, et un autre qui a dit que ce n'était pas bon.
00:05:49 D'accord ? Mais qu'est-ce que vous allez chercher là-bas, juste ?
00:05:53 Bon, pour moi, la tontine, c'est quoi ? C'est se retrouver d'abord entre femmes.
00:06:00 L'épanouissement de la femme passe par là aussi.
00:06:03 D'accord.
00:06:04 Et en plus, ça participe au développement dans la famille.
00:06:08 Personnellement, dans l'association dans laquelle je joue, on ne va pas s'amuser.
00:06:14 On a des objectifs. La plupart sont des femmes mariées.
00:06:18 Oui. On sait presque que toutes mariées étant déjà dans l'association aussi, en passant.
00:06:22 D'accord.
00:06:23 Ça aide au développement de notre famille.
00:06:27 D'accord.
00:06:28 La plupart de ce que j'ai chez moi, tout ce que j'ai chez moi, je l'achète grâce aux tontines.
00:06:35 Quand je bouffe, mon mari sait. Quand je vais à la réunion, c'est lui qui m'accompagne.
00:06:40 Ah !
00:06:41 Oui. C'est lui qui m'accompagne.
00:06:46 Je pense que monsieur tient le bon filon, là.
00:06:49 C'est lui qui m'accompagne. Quand je termine, je lui appelle, il vient me chercher. Il vient me chercher.
00:06:53 Donc, il sait. Ça, ça dépend aussi des couples où il y a des cachotteries.
00:06:58 Chez moi, ce n'est pas le cas.
00:07:00 D'accord.
00:07:01 On se dit tout. Et il sait.
00:07:03 Alors, est-ce que vous, quand vous bouffez, apparemment, monsieur n'est pas au courant. C'est Emilie ?
00:07:07 C'est Emilie.
00:07:08 Emilie ?
00:07:09 Oui.
00:07:10 Quand vous bouffez, comme on dit vulgairement, quand c'est votre tour d'encaisser, est-ce que monsieur est au courant ?
00:07:17 Bien évidemment, monsieur est au courant parce qu'à l'entame de l'année, nous nous assayons pour faire des projets.
00:07:27 Et pour parvenir à ces projets, il faut que nous ayons un plan d'action.
00:07:34 Grâce à ce plan d'action, nous prenons les dispositions dès janvier parce que notre association va de janvier à décembre.
00:07:44 D'accord.
00:07:45 Dès janvier, nous prenons des dispositions.
00:07:47 Nous pouvons faire une tontine de tel montant ou de tel montant en fonction du projet que nous avons dans notre foyer.
00:07:56 Raison pour laquelle forcément, quand nous avons, nous décidons de...
00:08:00 C'est lui et moi, parce que dans notre association, en janvier, nous demandons à chacune quel mois elle aimerait bouffer.
00:08:12 Cela permet à chacune de réaliser le projet qu'elle a mis sur pied le moment venu.
00:08:21 Donc, lorsque je bouffe ma tontine, monsieur est au courant, évidemment.
00:08:25 Cela nous permet de réaliser notre projet que nous avons dans notre foyer.
00:08:29 D'accord, super.
00:08:30 Il faut rappeler peut-être aux téléspectateurs qui ne savent pas ce que c'est que les tontines.
00:08:34 Les tontines, en fait, ce sont des associations dans lesquelles on se retrouve pour cotiser de l'argent.
00:08:41 On va dire que c'est une espèce d'épargne, mais dans l'approche de quelqu'un d'autre.
00:08:45 Donc, je peux décider chaque mois d'épargner dans l'approche d'une soeur 200 000 francs.
00:08:50 Et à la fin d'année, chaque personne à qui j'ai donné 200 000 devra me le retourner.
00:08:55 Et il y a également un volet social qui voudrait que, s'il y a un malheur ou un bonheur,
00:09:00 que mes soeurs qui sont dans la même association que moi m'assistent.
00:09:05 Avec, bien entendu, une enveloppe qui me permettrait de recevoir des personnes
00:09:10 qui peuvent venir m'assister d'une façon ou d'une autre.
00:09:14 C'est bien ça, non ?
00:09:15 Oui.
00:09:16 Alors, vous, on a dit que vous partez dans des tontines aussi.
00:09:20 Des fois, vous faites des concurrences, des trucs comme ça.
00:09:22 Si Mme Agaré, comme elle, monsieur l'a accompagnée, vous aussi, monsieur doit vous accompagner ?
00:09:27 Si, si. Monsieur m'accompagne aussi.
00:09:30 Parce que déjà, au départ, il n'aimait pas que j'adhère dans les tontines.
00:09:34 Parce qu'il trouvait que ça pouvait déstabiliser notre foyer.
00:09:38 Bon, j'ai essayé de le convaincre, de parler de ma présidente.
00:09:42 J'ai même fait en sorte qu'il collabore avec ma présidente pour essayer de comprendre
00:09:46 ce qu'il avait souvent sorti, une fois par mois, cherché au milieu des autres femmes.
00:09:51 Dieu merci, il a adhéré.
00:09:53 Mais moi, j'aimerais savoir, monsieur était réticent pourquoi ?
00:09:56 Il était réticent parce que, avec les échos qui parviennent souvent.
00:10:00 Lesquels ?
00:10:01 Les femmes, lorsqu'elles vont en tontine, après les tontines, elles vont se retrouver dans les bars.
00:10:05 Si celle-là a bouffé l'argent, elles boivent l'eau verte, entre tard, chez elles.
00:10:10 Ça fait que ça déstabilise, ça casse l'ambiance du foyer, quoi.
00:10:14 Donc, il était vraiment contre.
00:10:16 Et c'est grâce à Mme la présidente qu'il a été convaincu d'adhérer.
00:10:20 Et voilà, je crois, cinq ans déjà, tout se passe bien.
00:10:24 Il a une autre image des tontines.
00:10:26 Aujourd'hui.
00:10:27 Aujourd'hui.
00:10:28 Alors, quand vous, au départ, quand vous avez fait part de votre volonté, de votre désir d'adhérer à la tontine,
00:10:35 c'est-à-dire à monsieur, c'était quoi vos motivations ?
00:10:39 Je voulais avoir des compagnies, comme des autres, parce que je me sentais isolée.
00:10:44 Monsieur n'était pas suffisant ?
00:10:46 Bon, isolée, au niveau de l'épanouissement, je trouvais que je ne m'épanouis pas assez.
00:10:51 D'accord.
00:10:52 Bon, monsieur, c'est un cas particulier.
00:10:55 Ah, pas ? Quand vous voulez faire le jacquard, c'est pas avec lui.
00:10:57 C'est ça, c'est ça.
00:10:58 Si vous voulez le calomnier, c'est pas avec lui, quand même.
00:11:01 Je trouvais que je ne m'épanouissais pas trop.
00:11:03 C'est ça.
00:11:04 En tout cas, l'épanouissement de la maison n'était pas suffisant, en fait.
00:11:06 Il fallait que je m'associe aussi à d'autres femmes pour apprendre d'autres choses, pas seulement des choses négatives.
00:11:13 Et grâce à cette tontine, monsieur m'a même vu à l'évolution.
00:11:17 Parce que c'est lui, déjà, au départ, c'est lui qui me donnait l'argent pour aller cotiser.
00:11:21 Ça fait que quand je bénéficiais de cette tontine, j'allais lui présenter.
00:11:26 Et puis, on essayait de faire des projets avec.
00:11:29 D'accord.
00:11:30 Alors, vous avez dit quelque chose tout à l'heure qui m'a un peu retenue mon attention.
00:11:34 Vous voulez aller vous épanouir avec d'autres femmes et apprendre d'autres choses.
00:11:39 Vous avez appris quoi là-bas que vous ne saviez pas déjà, qui aujourd'hui contribue à l'équilibre, à l'épanouissement de la femme que vous êtes ?
00:11:46 OK.
00:11:47 Merci, bien.
00:11:48 Déjà, l'association, bref, la tontine dans laquelle je joue, c'est Éméro.
00:11:55 Et à Éméro, lorsque nous commençons, déjà, le fait de prendre les nouvelles des familles et des petits enseignements,
00:12:03 que celles qui étaient mieux épanouies dans un domaine comme la santé, le social,
00:12:09 adapter le savoir, vivre les comportements dans le foyer,
00:12:12 parce que ce n'est pas toutes qui sont dans le foyer qui savent certains petits détails.
00:12:17 Donc, grâce à l'association Éméro, j'ai vraiment beaucoup appris.
00:12:20 Vous avez appris quoi ?
00:12:22 À Éméro, j'ai appris à épanouir.
00:12:24 Parce que j'ai un défaut, je suis dépensier.
00:12:27 Grâce à Éméro, j'ai appris qu'on peut épanouir de l'argent.
00:12:31 Et en fin d'année, lorsqu'on te remet cet argent, tu réalises quelque chose.
00:12:35 OK. Alors, Madame la présidente, parce que je pense que ça vous scie, ça vous colle à la peau, ça se voit là que c'est vous.
00:12:43 Alors, en fin d'année, on perçoit ce qu'on a épargné.
00:12:49 Mais il se trouve qu'en fin d'année, il y en a aussi qui pleurent
00:12:53 parce que d'autres femmes ont disparu avec l'argent qu'elles ont épargné.
00:13:01 À Éméro, quand tu épargnes ton argent en décembre, tu le perçois.
00:13:05 Ce n'est pas une publicité.
00:13:07 Non, ce n'est pas une publicité, sans publicité d'ailleurs.
00:13:10 Il y a arrivé aussi des moments où j'ai eu à engager des poursuites judiciaires.
00:13:15 Parlez-nous de ça.
00:13:17 Oui, c'était en 2016. J'ai une trésorière qui est venue m'annoncer à la maison qu'on l'a agressé.
00:13:24 À ma grande surprise, on a agressé, on a pris la moitié de l'argent.
00:13:28 Wow.
00:13:29 Donc moi, je lui demande en aparté, elle me dit qu'on a volé l'argent.
00:13:35 La moitié ?
00:13:36 Oui.
00:13:37 Donc le bandit, il a séparé les biens, voilà.
00:13:39 Comme je ne suis pas conne, je suis allée devant les femmes, on nous attendait.
00:13:43 J'ai parlé, j'ai supplié les femmes, personne n'a réjoui.
00:13:47 Elles étaient toutes d'accord, elles ont accepté.
00:13:49 J'ai donné le délai.
00:13:51 Elle m'a dit qu'elle allait rembourser, elle a donné un délai de six mois.
00:13:54 Je lui ai donné les six mois.
00:13:56 Malheureusement, elle n'a pas honoré.
00:13:59 Elle a déménagé, elle a changé de numéro.
00:14:03 Là, j'ai pris sur moi.
00:14:04 J'ai pris les antilles.
00:14:06 Je me suis allée au quartier, je me suis débrouillée aussi.
00:14:09 Parce qu'il fallait satisfaire les femmes qui me regardaient.
00:14:12 Exact.
00:14:13 Oui.
00:14:14 Je l'ai fait, on a trouvé son domicile, son nouveau domicile.
00:14:18 Et nous sommes allées au palais de justice avec nous.
00:14:22 Elle a remboursé l'argent.
00:14:24 Et ce qui fait que, quand j'ai été affectée avec mon mari en 2019,
00:14:29 j'ai demandé à laisser la présidence à une autre femme.
00:14:35 Elle a refusé.
00:14:36 La meilleure va souvent venir.
00:14:38 Ce n'est que toi.
00:14:39 Parce qu'on sait qu'avec toi, notre argent est en sécurité.
00:14:42 D'accord.
00:14:43 Félicitations.
00:14:44 Merci.
00:14:45 Alors, moi, j'aimerais aussi savoir,
00:14:47 aujourd'hui, beaucoup de femmes se réunissent pour, effectivement, faire des tontines, des trucs comme ça.
00:14:54 Est-ce que, quand vous vous réunissez, vous avez un projet social commun?
00:15:00 Ou alors, chaque femme vient avec un projet en début d'année?
00:15:04 Ou alors, c'est juste bon, chacun fait ce qu'il veut.
00:15:08 Juste une petite parenthèse.
00:15:09 Il y a des hommes qui adhèrent aussi à Emeraude.
00:15:11 D'accord.
00:15:12 Oui.
00:15:13 Bon, chacune a d'abord son projet.
00:15:16 Mais Emeraude, c'est aussi dans le social.
00:15:18 On est dans les orphelinats.
00:15:21 On est de jeunes filles, mères, célibataires, qui sont dans le besoin, sans emploi.
00:15:26 D'accord.
00:15:27 Oui, on est deux.
00:15:28 On se fixe des objectifs en début d'année.
00:15:31 On va faire ci, on va faire ça.
00:15:34 Si c'est l'orphelinat, on cherche, on cible bien.
00:15:37 Et puis, on s'engage donc pour les dépenses, y affirmer.
00:15:42 Et comment ça se passe chez vous?
00:15:43 On doit s'inscrire?
00:15:45 Est-ce qu'il y a des modalités?
00:15:47 On doit être sûr que vous avez une activité génératrice de revenus?
00:15:51 Ou alors, on prend juste une personne qui vient désirer, adhérer tout simplement.
00:15:58 Ça se passe comment?
00:15:59 En général, quand on veut adhérer à une tontine comme la vôtre,
00:16:04 est-ce que vous vous rassurez que cette personne a une capacité de remboursement?
00:16:07 Parce que par rapport à la trésorière, par exemple, comment ça s'est soldé?
00:16:12 Bon, elle a payé l'argent et puis bon, elle est partie.
00:16:15 Elle a décidé de ne plus adhérer.
00:16:17 Mais elle a payé.
00:16:19 Vous vous rassurez au départ que la personne peut rembourser ce qu'elle prend?
00:16:22 Comment ça se passe?
00:16:23 Au départ, on s'assure que la personne peut bien gérer l'année, les exercices courants.
00:16:31 Mais bon, on n'est jamais trop prudent.
00:16:36 Tu peux avoir ta petite activité et puis après, il y a des problèmes au courant de l'année.
00:16:42 Peut-être que tu la perds et là, on fait avec.
00:16:47 À quel moment est-ce que vous avez dit vraiment, je suis heureuse d'être dans une association?
00:16:52 Et à quel autre moment est-ce que vous avez regretté?
00:16:55 J'ai toujours été heureuse.
00:17:00 Ah, tu n'as pas encore de regrets?
00:17:02 Non, je n'ai pas encore. Je commence par le bonheur que l'association m'a procuré.
00:17:07 J'ai toujours été heureuse d'être dans cette association, dans cette tontine.
00:17:13 Parce que je fais partie des membres fondateurs de cette tontine.
00:17:19 Nous étions dans une autre tontine qui a abattu de l'aile et puis nous avons décidé de partir de la pour créer celle-ci.
00:17:25 Elle a été créée en 2005 et légalisée depuis 2009, quatre ans après.
00:17:33 J'ai toujours été heureuse parce que la tontine m'a apporté beaucoup dans mon foyer.
00:17:40 Ma cuisine, elle a été faite qu'à partir de cette tontine.
00:17:47 Donc, des conseils procurés d'un part par mes soeurs et frères qui sont membres de la tontine,
00:17:58 me permettent d'évoluer, de me développer, d'épanouir dans mon foyer.
00:18:05 Et c'est quoi ces conseils qu'on vous donne là-bas?
00:18:08 Comment entretenir le foyer, des astuces de cuisine.
00:18:12 Non, c'est aussi une tontine d'idées.
00:18:14 Parce qu'avant de déposer l'argent, nous avons ce débat, cette partie qui parle des divers.
00:18:23 Chaque fois qu'une dame, chaque mois, nous partons dans les maisons de deux dames qui nous reçoivent.
00:18:31 Chaque mois, ces deux dames qui nous reçoivent préparent des sujets d'apprentissage.
00:18:39 Elles peuvent nous apprendre comment faire briller le cuir, comment cuisiner tel plat.
00:18:47 Elles peuvent nous apprendre des astuces, comment fabriquer par exemple de l'ovule naturelle, les soins de beauté.
00:18:54 Nous avons ces enseignements au sein de notre association, en dehors de cet argent que nous déposons.
00:19:01 Mais il y a quand même une chose qui est vraie.
00:19:04 Est-ce que dans cette tontine-là, vous n'étiez pas aussi beaucoup déjà pas le Kongoça?
00:19:09 Si, si.
00:19:11 Ça peut arriver, mais nous avons déjà un règlement intérieur.
00:19:20 Un règlement intérieur que nous respectons structureusement.
00:19:25 Nous avons notre censure qui est présente là, qui est tenue de faire respecter le règlement intérieur.
00:19:32 Et dans celui-ci, il y a des règles à ne pas fléchir.
00:19:39 Lorsque nous nous égarons, le règlement nous rappelle toujours.
00:19:43 Parce qu'il y a des amendes qui s'imposent à un genre de comportement.
00:19:49 C'est vrai que nous ne sommes pas parfaits pour arriver à des égarements,
00:19:52 mais ce règlement nous permet toujours de nous rappeler des amendes qui nous attendent.
00:19:57 Quels sont les égarements que vous avez déjà observés dans cette tontine?
00:20:02 Vous avez peur?
00:20:03 Non, non, non.
00:20:04 Pourquoi vous réfléchissez? Allez-y!
00:20:07 Vous ne voulez pas qu'on vous...
00:20:08 Je pense à plusieurs et je voudrais choisir un seul.
00:20:12 Mais vous choisissez celui qui est plus croustillant.
00:20:16 Je voudrais choisir un seul.
00:20:21 Nous étions dans... Deux dames nous ont reçus chez elles.
00:20:27 Pendant que nous y étions, notre règlement prévoit un menu qui doit être présenté obligatoirement.
00:20:40 Et lorsque le menu n'est pas présenté, vous pouvez ajouter d'autres plats à votre guise.
00:20:48 Mais le menu doit être structurellement respecté.
00:20:52 Alors les deux dames qui nous ont reçues n'ont pas respecté ce menu.
00:20:55 Et ça fait jaser beaucoup de femmes.
00:20:58 Elles se sont plaintes pour dire que chaque fois qu'elles sont venues chez elles,
00:21:01 ce n'est pas comme ça que nous les recevons.
00:21:05 Pour calmer les tensions, nous étions obligées de leur infliger une amende
00:21:10 pour que la scène ne se produise aussi.
00:21:13 Mais ça, ce n'est pas croustillant.
00:21:14 Moi, je veux des femmes qui s'engueulent.
00:21:17 Ça n'arrive pas souvent.
00:21:19 Je veux savoir qu'une femme a porté une chaussure et une autre a regardé bizarrement.
00:21:24 Est-ce que vous ne faites pas ça?
00:21:26 Je veux entendre qu'une femme est arrivée et elle a gâté le mari de l'autre.
00:21:31 Est-ce que vous ne faites pas souvent ça?
00:21:34 Vous avez quand même entendu parler de ça?
00:21:37 Oui.
00:21:38 Vous avez seulement entendu parler?
00:21:40 Pas encore.
00:21:42 Parce que les deux messieurs que la présidente a évoqués tout à l'heure,
00:21:47 ils sont là avec leurs épouses.
00:21:49 Ça fait qu'il n'y a pas encore eu d'égard de comportement pour gâter...
00:21:54 Et les maisons des gens, vous ne les critiquez pas aussi souvent?
00:21:57 Quand vous arrivez chez une copine, une soeur, vous ne regardez pas bizarrement sur ces canapés?
00:22:03 Si la petite soeur n'a pas encore, on souhaite seulement qu'elle évolue, qu'elle soit à notre niveau.
00:22:09 Je me rappelle d'une année, je pense que c'était en 2008,
00:22:14 nous sommes allées dans le domicile d'une de nos soeurs qui n'avait pas de couvert pour nous recevoir.
00:22:20 Elle n'avait pas de plat.
00:22:22 Lorsqu'elle a déposé, c'était avec des mamies qu'elle déposait,
00:22:25 mais à la fin, nous l'avons obligée à adhérer dans une tontine de 5 000 francs,
00:22:30 afin que...
00:22:31 Et quand elle a bouffé cette tontine, nous ne lui avons pas remis cet argent à main propre.
00:22:35 Nous sommes allées au marché central, acheter le couvert, les plats, les mamies, pour que lui remette.
00:22:42 Ça fait aussi bavader les femmes, on l'a critiqué parce que c'était une femme très belle dehors,
00:22:47 elle était toujours bien habillée et tout.
00:22:49 Quand nous sommes arrivées chez elle, c'était décevant de trouver que sa maison, sa cuisine n'était pas équipée.
00:22:55 Voilà, parce que je sais, il faut dire les choses, hein?
00:22:58 Vous êtes là, il faut dire la vérité parce que les femmes qui nous regardent, elles ne sont pas dupes.
00:23:03 On sait très bien que quand vous arrivez chez une de vos co-chères, vous regardez la déco,
00:23:09 vous critiquez même le mari, vous critiquez les enfants.
00:23:12 Bon, on va aller dans le public.
00:23:13 Vous ne voulez pas parler ici, les gens vont parler, hein?
00:23:17 On revient à vous, bonsoir une fois de plus.
00:23:20 Nous avons certainement des personnes qui sont intéressées de nous raconter leurs expériences,
00:23:23 soit personnelles, soit des expériences des voisins, des soeurs, voilà, ou des frères,
00:23:28 concernant justement cette tontine-là.
00:23:32 Merci.
00:23:33 Vous êtes?
00:23:35 Vous appelez?
00:23:36 Bonjour à tous d'abord, moi c'est Béa Labouji Nathalie.
00:23:39 Enchantée.
00:23:40 OK, moi également, je suis très enchantée d'être parmi vous.
00:23:44 Une fois de plus, bon, ça fait 5 ans que je suis dans l'Émirat.
00:23:50 Je suis entrée là, bon, je ne sais vraiment rien, mais grâce à mes mamans,
00:23:55 parce que moi je les appelle mes mamans parce que ce sont elles qui m'ont accueillie dans cette association.
00:24:00 Donc, au fil des années, je me rends compte que j'essaie d'évoluer par rapport à avant.
00:24:06 Parce que quand j'étais une femme au foyer, déjà tu es à la maison, tu ne fais rien,
00:24:10 même les tontines, comment on dit que les tontines, mais c'est très important vraiment pour une femme.
00:24:14 Les tontines vraiment, j'ai pu réaliser jusqu'à jouer un salon à la Nouvelle-Route, Nouvelle-Outa, Rosselle.
00:24:21 Vous ne nous indiquez pas votre salon, vous voulez qu'on vienne là-bas.
00:24:23 Non, mais il faut qu'on aille plus parce que, oui, c'est normal, parce que quand on parle des tontines...
00:24:27 Non, mais félicitations.
00:24:29 Donc vraiment, je ne peux pas dire le contraire, c'est vrai, il a à se plaindre.
00:24:34 Moi je me dis que ce sont les choses qui se sont passées avant, avant que les femmes ne prennent conscience.
00:24:39 Parce que franchement, moi j'ai 31 ans maintenant, mais la chose que j'ai pu réaliser depuis que je suis émigrée,
00:24:45 franchement, même mon mari qui me négligeait avant maintenant, c'est lui-même qui me donne l'argent.
00:24:50 Il vous supplie.
00:24:51 Ah oui, il me donne l'argent quand je bouffe.
00:24:54 Même peut-être que si je n'ai pas d'argent pour recevoir mes mamans, je prête sur lui.
00:24:59 Et puis quand je bouffe la tontine, je rembourse.
00:25:02 Ça c'est bien.
00:25:03 Ah oui.
00:25:04 Donc moi de ce côté, c'est quelque chose que j'ai d'abord eu, c'est ma mère qui m'a incroyable ça depuis mon enfance.
00:25:09 Parce que ma mère, même étant malade, elle se battait pour aller vendre les sachets d'eau, pour aller à la Réunion.
00:25:14 Pour moi la Réunion c'est la plus bonne chose, moi c'est ma vie.
00:25:17 Nous qui n'avons pas de père ni de mère, moi c'est ma vie ici.
00:25:20 Merci.
00:25:21 Merci à vous également.
00:25:24 Il faut rappeler que les femmes savent bien se réunir pour ces tontines-là.
00:25:29 Que ce soit celles qui sont dans les marchés, quand elles savent qu'elles ne peuvent pas aller tout le temps au domicile de leur consoeur,
00:25:35 elles font ces tontines dans leur lieu de travail, qui se trouve être des marchés, par exemple, populaires et tout.
00:25:42 En fin de journée, chacune cotise 5 000, 2 000, 3 000.
00:25:47 Et en fin de semaine, il y a une qui va bouffer, peut-être pour achalander son étalage ou quoi que ce soit.
00:25:53 Mais le côté pervers de ces tontines-là, moi je sais que les hommes en parlent beaucoup.
00:25:58 Monsieur, il paraît que les femmes font le blanchiment d'argent.
00:26:01 Monsieur n'a pas donné 50 000 mais elle va cotiser 200 000.
00:26:06 C'est clair, c'est clair.
00:26:09 Allez-vous s'il vous plaît, dites-nous.
00:26:13 En ce qui concerne, déjà, bonsoir encore une fois de plus.
00:26:17 Nous avons suivi tout à l'heure les avis de nos soeurs et de nos mamans.
00:26:25 Mais ce que je remarque, c'est que ce sont des réunions déjà réglementées.
00:26:29 Ce sont des réunions réglementées qui ont reçu, déjà, comme vous avez dit, l'agrémentation.
00:26:36 Vous savez que c'est bien réglementé. Mais nous avons de plus en plus de réunions non réglementées et pas de règlement.
00:26:44 Déjà, on peut vous féliciter pour cela.
00:26:47 Dans ce sens, on peut encourager les femmes, mais c'est aussi bien réglementé.
00:26:55 Maintenant, ce qui n'est pas réglementé, nous ne pouvons pas l'encourager déjà.
00:27:01 Nous ne pouvons pas l'encourager parce que, comme on l'a cité là avec le blanchiment d'argent,
00:27:06 vous verrez qu'une femme qui vient à la maison peut-être avec de l'argent ou bien qu'on la supprime avec de l'argent.
00:27:15 Pour justifier cet argent-là, elle dira que c'est à la réunion qu'elle a reçu cet argent-là.
00:27:21 Pourtant, elle a peut-être reçu cet argent-là d'un homme qu'elle coutoie d'ailleurs ou bien quoi que ce soit.
00:27:29 C'est un peu ça.
00:27:31 C'est bon pour vous ? D'accord.
00:27:34 Mesdames, vous recevez de l'argent des autres personnes dehors et vous justifiez que c'est dans la tontine qu'on vous a prêté ça ?
00:27:40 Bien, merci pour la parole donnée. Je suis Edith Fanny Bidja.
00:27:44 Enchantée Edith.
00:27:45 Enchantée également.
00:27:46 Déjà, quand on va à la réunion, comme on a dit, c'est de prime abord pour être avec les femmes, les autres femmes,
00:27:56 pour prendre un peu de ce qu'elles ont et avoir une plus-value.
00:28:01 C'est ça.
00:28:02 Voilà. Il ne serait donc pas possible de recevoir de l'argent ailleurs pour venir investir dans la réunion.
00:28:09 Surtout si on est en couple. Comment est-ce qu'on va expliquer ?
00:28:12 Puisque normalement, dans un couple, c'est la clairvoyance, c'est la transparence.
00:28:16 Comment est-ce qu'on va expliquer à son homme que, voilà, tu as l'habitude de me donner 50 000 par exemple,
00:28:22 pour aller épargner, pour aller cotiser, et moi je ramène, en fin d'année, je suis censée bouffer, disons, 300 000,
00:28:30 et je ramène 600 000.
00:28:32 Ça veut dire que cette réunion, si c'est véritablement la réunion, ça veut dire que même dans cette réunion-là,
00:28:38 il faut vérifier ce qu'on y fait.
00:28:39 Il faut vérifier pourquoi est-ce que l'argent n'est pas exact.
00:28:43 Il ne faut pas prendre l'argent seulement pour prendre. Je m'adresse comme ça aussi aux hommes.
00:28:48 Il faut être attentif, il faut regarder, parce qu'on peut ramener soit plus, soit moins.
00:28:54 Mais le monsieur, lui, il a même dit qu'il y en a qui ne ramènent même pas du tout.
00:28:58 Donc, je pense qu'on ne va pas pour le suivisme moutonnier.
00:29:02 On va à la réunion pour apporter une plus-value dans sa vie et même dans son foyer. Merci.
00:29:09 D'accord. Merci. Nous avons un autre monsieur qui voudrait intervenir.
00:29:12 Il voudrait participer. Descendez s'il vous plaît, parce que c'est très loin.
00:29:18 Bonsoir. Vous vous appelez comment ?
00:29:22 Rapprochez-vous. Merci. Bonsoir.
00:29:25 Bonsoir. Moi, c'est Franck.
00:29:28 Enchantée, Franck.
00:29:29 Je vais m'introduire dans la même veine que notre grand-frère ici présent,
00:29:35 qui a parlé de l'entraînement des femmes, bien sûr.
00:29:39 Bon, nos mamans peuvent ramener beaucoup d'argent.
00:29:43 Et quand les maris vont demander que cet argent sorte d'où,
00:29:46 même s'ils ramènent plus que ce qu'ils devaient bouffer,
00:29:49 elles vont dire qu'elles feront plusieurs réunions en même temps pour avoir plus d'argent.
00:29:55 Et maintenant, d'autres mamans aussi, nous pouvons parler de côté négatif.
00:30:00 Bon, elles vont sortir peut-être à 15h, rentrer à 22h, ne pas préparer.
00:30:06 Les enfants vont rester à la famille parce qu'ils attendent les mamans alors qu'elles sont à la réunion.
00:30:11 Donc, pour moi, ce n'est pas trop important.
00:30:14 Et ce n'est pas seulement ça. Il faut que les femmes nous disent.
00:30:17 On dit que vous, vous emballez beaucoup de noutilles dans les réunions, là.
00:30:20 Les tontines. Vous emballez.
00:30:23 Oui, oui, on emballe.
00:30:25 Oui, mais aussi, pour parler, le cas nécessaire de la réunion,
00:30:29 c'est pas poser des mamans, s'il peut-être elles ont un deuil, un festin,
00:30:35 et ces sœurs les permettent aussi, bon, les épaules aussi, pour pouvoir réaliser cela.
00:30:42 Ce n'est que du côté-là que c'est important.
00:30:45 Mais non, pas cela.
00:30:47 Oui, parce que si une maman cotise peut-être 10 000 et en fin d'année, disons qu'elle a 200 000,
00:30:53 bon, ils sont plusieurs, peut-être 20 personnes qui auront peut-être 2-200 000.
00:30:58 Si la même maman s'assoit chez elle et fait une caisse, en fin d'année, on aura la même somme.
00:31:03 OK, ma calcul, ma plan.
00:31:05 Non, non, non.
00:31:08 Mais le problème, mesdames, pourquoi vous ne faites pas cela chez vous dans une caisse?
00:31:13 Justement.
00:31:14 Moi, personnellement, je ne peux pas garder l'argent chez moi.
00:31:17 Il y a les banques.
00:31:18 Je ne peux pas.
00:31:19 Il y a les banques, il y a les comptes.
00:31:20 Je ne peux pas.
00:31:21 Bon, pourquoi vous ne portez pas la banque?
00:31:23 La banque peut même s'essayer tant qu'un moment.
00:31:25 D'accord.
00:31:26 On en a vu ici dehors.
00:31:27 Oui.
00:31:28 Il y en a qui peuvent s'essayer.
00:31:29 Je vais relever un aspect.
00:31:30 Oui.
00:31:31 Je ne veux pas aller trop loin.
00:31:33 Je ne veux pas aller trop loin.
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00:34:00 Je ne veux pas aller trop loin.
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00:34:02 Je ne veux pas aller trop loin.
00:34:03 Je ne veux pas aller trop loin.
00:34:04 Je ne veux pas aller trop loin.
00:34:05 Je ne veux pas aller trop loin.
00:34:07 C'est le groupe de la présidente en fait.
00:34:09 On a le dernier mot, c'est nous qui conclut tout, c'est nous qui terminons.
00:34:16 Bon, si on débat sur quelque chose, tous ceux que les autres parlaient savent qu'au
00:34:20 final, c'est ce qu'on va dire, ce qu'on va se parler.
00:34:23 C'est ça.
00:34:24 Et ce qui n'est pas bien.
00:34:25 Et ce qui n'est pas vraiment bien.
00:34:29 En fait, ça c'est le côté pervers des tontines en fait, des associations.
00:34:33 Et ça ne nous manque vraiment pas.
00:34:35 Côté emballage, ça ne manque pas.
00:34:39 Emballage de quoi?
00:34:40 De nourriture.
00:34:41 Voilà.
00:34:42 Jusqu'au piment, jusqu'au purdang.
00:34:44 Voilà.
00:34:45 Vraiment, il y a les femmes qui exagèrent.
00:34:47 Elles emballent aussi les pochettes.
00:34:49 Les purdangs, les serviettes de table.
00:34:52 Les pochettes de table.
00:34:54 Bon, en fait, c'est ce qui m'a un peu gênée dans cela.
00:34:58 Mais côté garder l'argent, c'est vraiment important.
00:35:01 Vu qu'au début de l'année, tu te fixes des bases.
00:35:05 Et quand vraiment tu obtiens ton argent, tu réussis à réaliser en fin d'année.
00:35:09 C'est vraiment très important et ça aide vraiment aussi à grandir personnellement.
00:35:13 Et vous êtes sortie des tontines aujourd'hui?
00:35:15 Bon, je suis en voie de sortie, vu que ça ne m'arrange vraiment pas.
00:35:19 Puisque je vois les gens avec qui je maille, ils ne sont pas prêts à changer.
00:35:23 Du coup, ça ne sert vraiment à rien.
00:35:25 Oh là là, dommage.
00:35:27 Bon, c'est mon problème.
00:35:28 Merci.
00:35:29 C'est dommage.
00:35:30 Oui, madame, bonsoir.
00:35:32 Merci.
00:35:35 Bonsoir.
00:35:36 Merci beaucoup de participer.
00:35:37 Moi, c'est Célestine Nélena.
00:35:38 Enchantée, Célestine.
00:35:39 OK.
00:35:40 Ce que je voudrais dire par rapport aux tontines, des associations en général,
00:35:46 il y a des problèmes parfois quand il y a deuil.
00:35:51 Et quand on délègue des personnes pour voyager, par exemple.
00:35:55 On dit une délégation de quatre personnes.
00:35:57 Mais celle qui n'est même pas déléguée va aller dire à son mari qu'on a deuil à La Réunion.
00:36:03 Parce que moi, je suis présidente d'association.
00:36:05 Et les hommes m'appellent pour demander que vous voyagez pour quel village.
00:36:13 Ou bien, vous n'êtes pas encore rentrée, ma femme n'est pas encore à la maison.
00:36:16 Je suis obligée de mentir, de dire les embouteillages et tout.
00:36:21 Mais pourtant, je n'ai même pas délégué la femme.
00:36:23 C'est terrible.
00:36:24 Vous voyez, ça aussi, ça crée tout le temps que je suis en jugement avec des hommes.
00:36:30 Oui.
00:36:31 On m'interpelle, on m'invite même.
00:36:33 Et vous êtes obligée de mentir.
00:36:35 Oui.
00:36:36 On dit par exemple que le règlement dit que quand c'est un membre, on va veiller jusqu'au matin.
00:36:41 Quand c'est un parent ou l'enfant, la veillée peut aller peut-être de 20h à 22h.
00:36:46 Mais tu vas voir, à 22h, elle ne rentre pas.
00:36:49 Elle dort là-bas.
00:36:50 Oui, elle va dire que la présidente a dit que tout le monde dort.
00:36:54 Toujours la présidente.
00:36:55 Oui, la présidente a dit que tout le monde dort.
00:36:57 Voilà.
00:36:58 C'est déjà des problèmes.
00:36:59 C'est déjà des problèmes pour les délégations des deuils et autres.
00:37:03 C'est des problèmes.
00:37:05 Ou bien quand il y a peut-être la fête, on dit que non, l'association doit cotiser comme ça.
00:37:10 C'est parce qu'elle partit à la maison.
00:37:12 Voilà.
00:37:13 Oui. Donne-moi le numéro de OM de la présidente.
00:37:16 Elle va dire que non, on va t'envoyer 30.000, tu as 5.000, j'ai 5.000.
00:37:20 Tu vois.
00:37:21 Donc il ne faut pas toujours dire le bon côté des associations.
00:37:24 Il y a aussi le mauvais côté.
00:37:27 Parce que les tontines, c'est bien.
00:37:29 Il y a les tontines de maçango, comme on appelle des ustensiles.
00:37:32 Ça aide les femmes dans le ménage.
00:37:35 Mais il y a aussi les femmes qui ne peuvent pas changer leur mentalité, qui viennent avec l'escroquerie.
00:37:40 Parlez-nous de l'escroquerie à milieu.
00:37:42 Oui, à la contre.
00:37:44 Il y a des femmes qui viennent avec l'escroquerie, quand elles comprennent par exemple que l'association est morode, là, il y a l'argent.
00:37:55 Oui.
00:37:56 Elle vient dans sa tête déjà avec son idée là de venir.
00:38:02 On va même mettre des bases, les associations réglementées, comme on dit là.
00:38:06 On va dire que tu ne peux pas emprunter plus que ce que toi-même tu as épargné, par exemple.
00:38:12 Elle va épargner, elle va venir là, elle va vous bluffer, elle va épargner un 5.000 ou un 100.000 même.
00:38:17 Elle va vous demander un prêt de 200.000.
00:38:19 On va dire que non, on ne peut pas te donner 200.000, il faut quelqu'un pour t'avaliser.
00:38:24 Ce qu'on fait généralement dans les associations.
00:38:26 Elle va chercher quelqu'un qui a beaucoup d'argent dans la caisse qui va l'épargner.
00:38:32 L'avaliser, exact.
00:38:34 Et dès qu'elle va prendre les 200.000, elle entre dans les sissongos.
00:38:39 Elle entre dans les sissongos, ça veut dire qu'elle prend la clé de 100.000.
00:38:43 C'est celle qu'il a avalisé maintenant, à la fin quand on va faire des comptes et tout, on va vider son argent.
00:38:49 Et ça vous est arrivé peut-être ?
00:38:51 Oui, oui.
00:38:52 Ah, on sent le mordu.
00:38:53 Oui.
00:38:54 Voilà.
00:38:55 Jusqu'à maintenant, dans mon association, je suis dans le problème, le seul problème,
00:39:01 parce qu'il y a beaucoup qui ont prêté de l'argent avant décembre déjà, on ne sait plus où ils sont.
00:39:05 Oh.
00:39:06 Oui.
00:39:07 Donc, on rencontre tout ça dans les associations.
00:39:10 Donc, ce n'est pas toujours du bon, du bon, du bon.
00:39:13 Merci.
00:39:14 Mais je pense qu'il y a plus de stress qu'autre chose finalement dans cette tontine-là.
00:39:18 Si un jour on en est, on doit se retrouver en train de rembourser.
00:39:21 J'imagine que monsieur est aussi souvent interpellé.
00:39:24 S'il vous plaît, placez-vous là.
00:39:26 Merci.
00:39:27 Bonsoir.
00:39:28 Bonsoir.
00:39:29 Vous vous appelez comment ?
00:39:30 Patricia.
00:39:31 Bonsoir Patricia.
00:39:32 Nous, on a été victime de des associations.
00:39:36 Des tontines.
00:39:37 Des tontines et des associations, des abus.
00:39:40 Oui.
00:39:41 Oui.
00:39:42 Ou quand tu arrives dans une association, une tontine, tu marches selon le barème de la tontine,
00:39:49 mais au jour où on veut te secourir, il faut qu'on regarde, est-ce que tu es dans, est-ce que tu as tel niveau,
00:39:56 est-ce que tu es dans quelle catégorie ?
00:40:00 Dans les tontines, il y a des catégories ?
00:40:02 Bien sûr.
00:40:03 Bien sûr.
00:40:04 Mais quand on donne l'argent, l'argent n'a pas de catégorie.
00:40:07 La catégorie, là, c'est comment ? On classifie ça comment ?
00:40:10 Moi, je ne sais pas comment ils font les histoires.
00:40:12 Madame la présidente, vous pouvez nous expliquer comment vous catégorisez vos membres tout à l'heure.
00:40:17 Allons-y.
00:40:18 Quand tu files ton argent, quand tu marches selon le barème, mais si quelque chose t'arrive, on va regarder par les yeux,
00:40:28 est-ce qu'elle mérite, mais c'est le barème qui doit parler, ce n'est plus le regard physique.
00:40:35 C'est ça.
00:40:36 Oui.
00:40:37 Moi, j'avais vu que c'était une façon d'escroquer les gens et certaines personnes qui sont naïves, qui se laissent faire,
00:40:44 même dans les secours, en cas de malheur, c'est le truc qui doit parler. Le registre doit parler.
00:40:53 Mais vous, vous avez été victime de ça, on dirait.
00:40:55 Bien sûr.
00:40:56 Vous parlez de ça.
00:40:57 J'ai été victime de ça et jusqu'à ce que j'abandonne, je dis que ça ne vaut pas la peine.
00:41:02 Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:41:03 J'étais dans une association de femmes et on avait un barème dans le secours, s'il y en a un jour, il faut être complet.
00:41:18 Mais chaque fois que tu partais, tu donnais l'argent au bureau, le bureau n'écrivait pas.
00:41:22 Ah !
00:41:23 Ils faisaient semblant d'écrire, mais ils n'écrivaient pas.
00:41:28 Voilà.
00:41:29 Quand tu tournes le dos, moi qui suis, tu repars, on te dit que tu as les ARS, mais quand tu vas chercher à t'expliquer,
00:41:36 mais quel ARS, j'étais là le mois passé, j'ai donné tel somme, vérifier le registre, un registre va parler que tu étais,
00:41:43 trois autres vont dire que tu n'étais pas.
00:41:45 C'est ça.
00:41:46 Ça ne se fait pas, il y a déjà erreur. Si au moins un registre certifie que j'étais le mois passé, les trois autres doivent aussi certifier.
00:41:55 D'accord.
00:41:56 Et donc vous, vous avez pris la résolution de sortir de cette offre.
00:41:59 Bien sûr, je suis sortie de ça.
00:42:01 Vous n'avez pas trouvé votre compte ?
00:42:02 Non, non, non.
00:42:03 D'accord. Merci beaucoup.
00:42:04 Merci.
00:42:05 On a peut-être d'autres personnes qui veulent intervenir dans le public, mais je préfère qu'on revienne sur le plateau,
00:42:13 avec les présidentes qui sont qualifiées de gourous quand même là.
00:42:18 Alors, Madame la Présidente, dans vos associations, dans vos tontines, vous regardez les femmes dans les yeux avant de leur accorder leur droit ?
00:42:27 Non, non, pas du tout.
00:42:30 À Émiraud, on obtient de l'aide en étant membre d'Émiraud.
00:42:37 Une fois que vous avez la qualité de membre, vous avez droit à tout.
00:42:41 D'accord.
00:42:42 Sauf, vous ne pouvez pas venir vous inscrire à Émiraud étant enceinte et attendre l'aide la même année.
00:42:50 Pour le voir bébé ?
00:42:51 Voilà.
00:42:52 Vous portez la grossesse étant à Émiraud là, on vous fait le voir bébé.
00:42:57 D'accord.
00:42:58 Vous ne pouvez pas venir vous marier, vous inscrire à Émiraud la même année que vous nous annoncez que vous vous mariez.
00:43:05 Il faut une ancienneté de deux ans.
00:43:08 Donc, si j'ai mon fiancé qui veut m'épouser dans les six mois, vous refusez ça ?
00:43:12 Justement parce qu'il y a des dames qui le font juste.
00:43:15 Qui le font juste, oui.
00:43:16 Parce qu'elles ont un objectif d'être aidées.
00:43:20 Alors, pour pallier à ça, nous ne pouvons pas organiser des aides financières.
00:43:27 Des aides surtout, chez nous on dit on ne prévoit pas le malheur.
00:43:34 On prévoit le bonheur.
00:43:36 On peut prévoir un accouchement, on peut prévoir un mariage, mais le malheur si vous inscrivez, on peut forcément vous aider.
00:43:43 Vous êtes des femmes, vous avez toujours prévu vos accouchements ?
00:43:46 Non, lorsque je parle de prévoir le bonheur, c'est dit ceci,
00:43:53 celles qui viennent s'inscrire étant des gens anciens et qui s'attendent à une aide quelconque,
00:43:59 parfois elles viennent, on les aide et puis elles repartent.
00:44:02 Elles ne restent pas dans l'association, nous avons connu plusieurs qui ont fait ça.
00:44:06 Elles sont arrivées, elles se sont mariées, on a aidé et puis elles sont parties.
00:44:10 Nous avons essayé d'encadrer dans la chose.
00:44:13 Vous arrivez, pas d'aide, d'événement, heureux, la première année.
00:44:19 La deuxième année, nous savons que nous sommes des gens ensemble, on peut commencer réellement à cheminer ensemble.
00:44:24 Et vous avez posé une question tout à l'heure, comment est-ce qu'on fait pour être membre ?
00:44:29 Est-ce qu'on regarde les gens en face ?
00:44:31 Non, lorsque un membre arrive, il faut que le membre soit parrainé.
00:44:36 Par exemple, quand il y a déjà un membre de l'association qui nous apporte, soit son ami,
00:44:43 il faut qu'il nous garantisse de la moralité de cette personne.
00:44:46 Et lorsque ce nouveau membre crée un souci, c'est son parent qui répond à son lieu et place.
00:44:53 C'est comme ça que nous essayons de sélectionner le membre qui entre dans l'association.
00:44:59 On va accueillir avec beaucoup de plaisir notre très chère Lisette Emerodundi,
00:45:04 qui est en ce moment en régie, qui a suivi les interventions tant sur ce plateau que dans le public.
00:45:10 Avec elle, on va essayer de comprendre le comportement de ces femmes des tontines.
00:45:14 Aujourd'hui, on ne parle que des femmes, parce qu'apparemment,
00:45:17 ce sont des femmes qui ont beaucoup de problèmes et beaucoup de polémiques.
00:45:21 C'est elles qui rentrent à minuit, elles dorment dans les veillées imaginaires, qui n'existent pas.
00:45:26 Alors, Lisette Emerodundi, dans quelques secondes, elle sera avec nous.
00:45:30 Nous recevons donc avec beaucoup de plaisir, comme à l'accoutumée, sur ce plateau, Lisette Emerodundi.
00:45:43 Bienvenue Lisette.
00:45:44 Merci Sido.
00:45:45 Aujourd'hui, j'imagine qu'à chaque fois qu'on parle de l'association Emerod, vous sursautez.
00:45:49 Vous voyez qu'on vous appelle. C'est l'association qui s'appelle Emerod.
00:45:53 Justement.
00:45:54 Alors, vous avez suivi les interventions des femmes sur le plateau.
00:45:58 Elles peuvent faire la fine bouche, parce que vous voyez.
00:46:01 Mais dans le public, vous avez quand même suivi des choses qui ont été relevées.
00:46:04 Qu'est-ce qui peut d'ailleurs justifier aujourd'hui qu'une femme n'ait pas envie de s'associer à d'autres femmes
00:46:12 pour, on va dire, conjuguer un avenir ensemble à travers justement ces tontines-là ?
00:46:17 Déjà, je dirais qu'au niveau… pourquoi les femmes voudraient s'associer ?
00:46:23 Parce que c'est partie des sociétés traditionnelles, avec la patriarchie qui a un peu toujours fait en sorte que la femme ne pouvait pas toujours s'émanciper.
00:46:32 Alors, dans ces sociétés-là, les femmes trouvaient ensemble de pouvoir se réunir dans un projet commun pour pouvoir se réaliser.
00:46:40 Mais je dirais ici que c'est assez hypotrite quand même que de dire que dans des réunions de femmes, même des individus,
00:46:49 on ne va pas seulement dire des femmes, chacun sa personnalité, chacun son éducation,
00:46:54 nous ne pourrons pas dire avec beaucoup d'hypothéses que non, tout va bien.
00:46:58 Non, nous savons que partout les êtres humains se rencontrent, il y a toujours, c'est-à-dire, c'est toujours parfois épineux.
00:47:06 Épineux pourquoi ? Parce que souvent les uns et les autres ne convergent pas avec la même idéologie et aussi comme j'ai pu entendre.
00:47:13 Et lorsqu'ils se réunissent ensemble, chacun se conforte avec une autre personne par sentiment ou alors par assentiment.
00:47:24 Par affinité.
00:47:25 Et par affinité, merci. Et généralement, c'est aussi ainsi qu'on va créter les uns et les autres.
00:47:30 Pourquoi je parle d'hypothéses ? Parce que nous savons que le monde des femmes fonctionne généralement par mimétisme.
00:47:35 Alors on va voir que l'autre, elle est comme ça, je voudrais à tout prix être comme elle.
00:47:40 Et pourquoi nos hommes n'aimeraient pas toujours que ce soit comme ça ? Pourquoi ?
00:47:46 Parce que lorsqu'une femme va rencontrer les autres, lorsqu'elle rentre, il y a comme un changement de comportement.
00:47:51 Voilà.
00:47:52 Et justement, les hommes, ils observent ça parce que les hommes, ils observent beaucoup, même si par exemple, ils parlent peu, mais ils observent.
00:47:58 Et lorsqu'ils l'observent, c'est, ils se rencontrent, une ou deux fois tu es parti, ils se rendent compte que dès lors que tu es rentré,
00:48:04 c'est plus le même comportement qu'il y a. Ils vont se dire, le problème, ce n'est pas le fait de réunir de l'argent, non.
00:48:10 Souvent, même, ils préfèrent peut-être que tu puisses faire, comment on peut dire, une cotisation sans toutefois adhérer à une association.
00:48:17 Parce que ça aussi, ce sont les deux volets à pouvoir comprendre. L'association, c'est le fait de manière mensuelle, vous deviez vous retrouver.
00:48:25 C'est comme par exemple, comment...
00:48:26 C'est domadaire ou primaire.
00:48:27 Voilà.
00:48:28 C'est comme une journée de libertinage pour la femme.
00:48:31 Ah bon ?
00:48:32 Oui.
00:48:33 Mais voilà.
00:48:34 La femme voudrait à ce moment-là se lâcher et ou par exemple, en retrouvant les autres, elle va se dire, bon, ce comportement que j'ai à la maison de toujours être comme ça,
00:48:42 ici, je vais pouvoir être moi-même dans la lèvre ou le manteau de la femme, de la femme vertueuse de la maison.
00:48:47 Elle va pouvoir être elle-même.
00:48:49 Et là-bas aussi, les hommes reprochent. Là-bas aussi, il y en a pour celles qui ne savent pas injurier. On les apprend à injurier là-bas.
00:48:55 On les apprend tout ce qui est...
00:48:57 À désobéir.
00:48:58 À être non négatif. Ça, il faudrait le dire.
00:49:00 Donc, ce qu'il fait, pourquoi ? Parce que il y a un problème de socialisation.
00:49:04 Dans ce problème de socialisation, tu apprends des autres, puisqu'en apprenant des autres, tu ne vas pas t'apprendre de bonnes choses.
00:49:09 C'est clair.
00:49:10 Avec les autres, tu vas aussi apprendre ce qui est mauvais.
00:49:12 Si l'autre te dit que non, moi, je trompe mon mari et puis je fais, je trouve telle ou telle astuce pour pouvoir et tout...
00:49:18 Le tromper.
00:49:19 Le tromper pour qu'il ne m'aggrave pas et tout et que peut-être toi, tu es un gringueur et puis tu ne savais pas comment faire, tu vas apprendre de l'autre.
00:49:25 Voilà.
00:49:26 C'est l'élément que nous devons comprendre qu'en association, ça existe.
00:49:29 Donc, ça essaie, ça essaie de potrer pour nous les femmes que de pouvoir dire que tout va bien.
00:49:33 Ça va bien au moment où, par exemple, nous respectons les clauses, nous respectons tout ce qui marche dans les associations.
00:49:39 Et que même aussi dans ces clauses-là, il y a souvent comme une dégradation de la confiance.
00:49:44 Pourquoi ? Parce qu'il y a toujours, en octobre, ces trésorières, là, ces fameuses trésorières qui...
00:49:49 Qui disparaissent.
00:49:50 Qui ont toujours des soucis, qui disparaissent.
00:49:52 Pourquoi ? Parce que le bureau dans les associations, ça, il faut le dénoncer ici, souvent est choisi par affinité.
00:49:58 Voilà.
00:49:59 Et par le fait que, par exemple, ce sont des membres ensemble qui ont dit nous fondons cette association.
00:50:04 Et entre les membres, ils décident de choisir des postes au décriment du reste des personnes, par exemple, qui seront fragiles.
00:50:11 Elle l'a dit bien relevé tout à l'heure.
00:50:12 Oui, qui seront fragiles dans l'association.
00:50:13 Voilà, la dame est là, on l'a vu.
00:50:14 Alors, moi ici, je vais parler de l'incidence psychologique dans ça.
00:50:18 Beaucoup de femmes aujourd'hui sont en état de stress, en état de charge mentale.
00:50:23 Pourquoi ? Parce que quand elles savent que, bon, c'est si c'est le premier dimanche du mois ou c'est le dernier dimanche du mois,
00:50:28 il faudrait qu'elles cherchent, est-ce que j'aurai la meilleure paire de chaussures pour pouvoir être acceptée dans le clan de cette association ?
00:50:35 Est-ce que ma voiture sera encore à même d'être acceptée ?
00:50:39 Alors, elle aura une charge mentale. Dans cette charge mentale, ça va consister à quoi ?
00:50:43 Si le mari rationne 50 000, elle va se dire, bon, c'est pas les 50 000 qu'on va pouvoir manger à la maison,
00:50:48 on va manger 30 000 parce que les 20 000 francs, il faudrait qu'elle ait la meilleure coiffure lorsqu'elle va être en association.
00:50:53 Il faudrait qu'elle ait la meilleure paire de chaussures.
00:50:55 Ça, ce sont des choses qui existent.
00:50:57 Pour celles-là qui ne le pourront pas, elles vont tellement se sentir fragilisées.
00:51:01 Non, ça veut dire que, il faut bien l'expliquer.
00:51:03 Oui.
00:51:04 Ça veut dire que dans cet argent de ration alimentaire que madame a reçu, elle va soustraire une bonne partie.
00:51:10 Bien sûr.
00:51:11 Parce qu'il faut se faire voir à l'association.
00:51:12 Oui, il faut impressionner aussi dans l'association.
00:51:14 Pourquoi ? Parce que les uns et les autres, et même nous devons même encore rentrer du fait que les associations aujourd'hui,
00:51:20 il y a une dame qui l'a relevée, on le fait par choix aujourd'hui.
00:51:25 On va se dire, bon, ok, on va voir est-ce qu'elle est élégante, on viendra te copter pour adhérer à l'association.
00:51:30 On va se dire, non, si tu n'es pas quelqu'un qui est bien misé, on va dire, non, non, non, tu ne devrais pas bien refléter l'image de notre association.
00:51:37 Il y a tout ça qui est dans les associations.
00:51:40 C'est vrai ça, madame ?
00:51:41 Non, non.
00:51:42 Oh, mais soyons quand même un peu...
00:51:44 Nous, on est des citoyens de famille, et vous, vous êtes des spectateurs.
00:51:48 Nous, on ne peut pas parler du physique, de bien mis, alors que nous mettons toute l'uniforme.
00:51:53 Non, peut-être, peut-être avant de continuer, peut-être je vais rentrer sur le coût de l'uniforme.
00:52:00 Pourquoi est-ce qu'il existe l'uniforme aujourd'hui ? Et même pourquoi dans nos établissements...
00:52:04 S'il vous plaît, dans le public, merci.
00:52:06 C'est pour ramener tout le monde au même niveau.
00:52:09 Pourquoi ? Parce que justement, il y avait ce problème d'inégalité sociale.
00:52:13 Mais il y a toujours d'autres éléments que, en dehors de l'uniforme, que les femmes vont pouvoir démontrer pour dire, non, je suis des hommes plus que vous.
00:52:23 Parce que peut-être, c'est pourquoi j'ai parlé de la paire de chaussures, parce que je sais qu'il y a l'uniforme.
00:52:27 Il y aura une différence peut-être au niveau des bijoux, au niveau peut-être de la coiffure, au niveau peut-être du véhicule.
00:52:34 Donc, il y a tout ça qui est là et aujourd'hui, on se rend compte que, peut-être pas Émeraude, pourquoi ? Parce que j'ai beaucoup d'affection pour Émeraude.
00:52:41 Mais, Lisette, on est aussi un peu pris par le temps.
00:52:46 Je voudrais quand même qu'on... Est-ce qu'il n'y a pas des femmes sur-endettées à cause de cette option-là ?
00:52:51 Justement, c'est cette charge mentale-là. Pourquoi ? Parce que lorsqu'elle va se rendre compte qu'elle ne peut pas suivre la donne.
00:52:57 Moi, je conseillerais aux femmes, fais l'association de ton niveau.
00:53:01 L'association n'est pas mauvaise en elle-même. Elle n'est pas mauvaise.
00:53:04 Mais il y a des femmes, parce qu'elles cherchent le relationnel, elles cherchent à avoir certaines relations, certaines...
00:53:10 C'est-à-dire, elles vont se dire, si peut-être je suis avec des dames qui cotisent dans les 200 000 francs de ce coup, par exemple,
00:53:17 peut-être elles vont pouvoir me porter. Mais elles ne pourront pas supporter de pouvoir être à même, de pouvoir aussi cotiser.
00:53:25 Et ça va lui faire un stress et une charge mentale qu'elle ne pourra pas supporter.
00:53:28 Donc, je demande aux femmes de faire des choses à leur niveau et de partir progressivement.
00:53:32 Et elles ne savent pas atteindre aussi ce niveau optimum.
00:53:35 Lisette, il y a également des femmes qui adhèrent à 1000 associations, à 1000 tontines.
00:53:40 Ça veut dire qu'elles prennent ici, ça veut dire qu'elles empruntent ici pour rembourser là-bas.
00:53:45 Elles remboursent, elles empruntent là, elles remboursent là. Et puis, c'est un cirque infernal.
00:53:50 Ces femmes-là, vous avez quelque chose à leur dire quand même ?
00:53:53 Oui, ça, c'est un manque de confiance à ces femmes.
00:53:56 Elles veulent toujours impressionner, elles veulent toujours montrer que non, je suis quelqu'un, par exemple, qui peut être dans un cercle reluisant.
00:54:04 Pourtant, si elle fait une association où, par exemple, elle est à 100 000 francs, parce que ça aussi, il faut voir selon le revenu de chacun.
00:54:12 Est-ce que vous vous rassurez des revenus de vos marques ?
00:54:15 C'est ça. Tu ne peux pas te permettre, par exemple, d'avoir un revenu, peut-être, mensuel de 150 000.
00:54:20 C'est vrai, il y a le mari, mais le mari, là, c'est chargé.
00:54:22 Ah, il n'y a pas toujours le mari.
00:54:23 Voilà. Et même que souvent, on nous demande, on ne peut pas toujours au mari, par exemple, quand tu vas adhérer à une association.
00:54:28 Et bien constater, bien plus après, qu'elle se rend compte que un dimanche par mois, tu disparais.
00:54:33 Et c'est là où tu lui dis que oui, comme tu vois, j'adhère à une association.
00:54:37 Et le bémol aussi dans ça, c'est que le mari est comme toujours, il est pour casser.
00:54:41 Parce que quand, par exemple, on vient déjà, la prisonnière, on vient t'accraper à la maison, il est obligé de signer, par exemple, la charge d'aller rembourser.
00:54:48 Donc, le pauvre, il est là, il ne connaît même pas tout ce que la femme fait.
00:54:51 Tu es dans mille associations et il découvre tout ça le même jour.
00:54:54 Le jour où on vient reclamer les multiples dettes que vous avez contractées.
00:54:59 C'est ça, donc, exactement. Donc, il est important pour les femmes de changer de comportement.
00:55:02 Ça, c'est vraiment pas, tu n'as pas besoin d'impressionner les autres.
00:55:05 Parce que tu es dans une association qui est au-dessus de tes moyens.
00:55:09 Sois toi-même. Le problème avec les femmes, c'est qu'elles n'arrivent pas à porter le manteau qui les sièvent.
00:55:15 Elles veulent toujours porter des manteaux au-dessus de leur poids et ce n'est pas bon.
00:55:19 On va se dire au revoir, mais je pense que dans le public, tout à l'heure, ça a parlé trop.
00:55:23 Vous savez que j'aime savoir tout ce qui se passe en société.
00:55:27 Alors, tenez.
00:55:30 Qui parle? Où je parle?
00:55:32 Allez-y, monsieur.
00:55:34 Ok. Je vais encore revenir sur le point dont mes soeurs ont soulevé.
00:55:40 Oui, parce que...
00:55:41 Mon frère, en fait. Mon frère, plutôt.
00:55:43 Pour moi, déjà, l'association, pour certaines femmes, c'est juste de nous voiler les yeux.
00:55:49 Comment expliquer?
00:55:52 Elles nous voilent les yeux. Beaucoup. Beaucoup nous voilent les yeux.
00:55:55 Elles vont sortir là. Qu'elles partent en association, ce n'est pas le cas.
00:55:59 Elles partent où, en réalité?
00:56:01 Dans les biboines. Je peux dire ça comme ça.
00:56:03 Ah!
00:56:05 Vous voyez un peu? Elles sont sorties. Il y a aussi celles-là qui ont plusieurs shows.
00:56:11 Ah!
00:56:13 Plusieurs shows. Et pourquoi? Elles vont venir voir Jean.
00:56:16 J'ai une réunion. J'ai besoin d'argent. Jean va me donner de l'argent. Paul va donner.
00:56:20 Marc va donner.
00:56:22 Mais les femmes sont riches!
00:56:24 Vous voyez, à la fin, parfois, moi, peut-être, je donne à ma copine peut-être de l'argent de la cotisation.
00:56:30 Je ne fais pas la cotisation. Chaque fois, je donne de l'argent. Et à la fin de l'année, elle ne me rapporte pas ce que je fais.
00:56:35 Mesdames, donc vous dites à Jean, à Pierre, à Luc, que vous allez dans les associations et chacun de vos maris vous donne de l'argent?
00:56:46 C'est la mentalité de la femme que tu fréquentes.
00:56:50 Ce n'est pas toutes les femmes qui papillonnent.
00:56:54 Non, mais est-ce que ça existe? Parce qu'à Éméraude, on a des anges.
00:56:57 Mais les autres, son argent, elle ne va pas me dire qu'elle a papillonné.
00:57:02 Elle ne va pas me dire qu'elle a papillonné. Moi, je regarde seulement ce qu'elle me dépose sur la table.
00:57:06 Je ne vais pas lui demander où elle a eu son argent.
00:57:09 Non, ça, ce n'est même pas votre rôle.
00:57:11 Et ce serait même déplacé.
00:57:13 Et déjà, l'association ici, sur place, elle est bonne. Mais ce n'est pas comme d'autres que nous voyons.
00:57:19 Vous voyez les autres comment?
00:57:21 Non, il y a trop de désordre.
00:57:23 Ah! Mais dites-moi!
00:57:26 Je viens de citer l'irresponsabilité des femmes.
00:57:30 Elles ne sont pas responsables dans leur démarche, dans leur mouvement avec les autres.
00:57:38 Vous allez voir d'autres, elles vont seulement venir peut-être pour donner l'argent.
00:57:41 Dès qu'elles donnent l'argent, elles sont parties.
00:57:44 Elles sont déjà parties ailleurs.
00:57:46 Comme la présidente a dit tout à l'heure, on va l'appeler.
00:57:49 Chaque fois, on va toujours appeler la présidente.
00:57:53 D'autres viennent seulement faire l'acte de présence, elles partent dans ses routes les dimanches.
00:57:57 Parce qu'elles savent que ce n'est que le dimanche seul qu'elles pourront sortir.
00:58:00 OK. Donc les femmes sont dans des espèces de prison.
00:58:04 Et elles utilisent des tontines comme des échappatoires. C'est ça?
00:58:11 Oui.
00:58:13 Oh là là! Est-ce qu'on va s'en sortir aujourd'hui? Allez-y!
00:58:17 Déjà, depuis qu'on parle de tontines, apparemment, il mérite, comme on dirait en journalisme, une ligne éditoriale.
00:58:24 Oui.
00:58:25 Un objectif bien visé.
00:58:26 Donc, tout dépend aussi de quel type d'acte de tontine ces femmes adhèrent.
00:58:30 Il y a des tontines où on dirait des femmes capables, des femmes indépendantes.
00:58:35 Des noms bizarres.
00:58:37 Des noms bizarres.
00:58:38 Et des tontines qui encouragent les femmes à manquer le respect à leur mari dans leur foyer.
00:58:43 Les femmes actuelles.
00:58:44 Oui. Donc, tout dépend aussi des objectifs de ces tontines-là.
00:58:49 Il y a d'autres tontines qui ont pour but vraiment de permettre aux femmes de s'élever.
00:58:55 Et il y a d'autres qui encouragent un peu du féminisme à outrance.
00:59:01 Féminisme du mauvais côté, en fait.
00:59:04 Mais les femmes, ne vous sentez pas indexées parce que vous ne faites que soulever les doigts.
00:59:08 On n'est pas en classe. Nous, on est déjà arrivés à la fin.
00:59:11 Je viens vous dire que Mérode, ce n'est pas une association d'anges.
00:59:14 Nous avons nos défauts, mais nous essayons de nous perfectionner.
00:59:17 J'ai envie de souligner qu'il faut un peu de tout pour faire un monde.
00:59:20 Nous ne pouvons pas avoir uniquement des femmes trop bien ou alors trop mauvaise dans une association.
00:59:24 Pour choisir des femmes, tout à l'heure, on a essayé de justifier parce que la dame a dit qu'on fait le choix en fonction peut-être du physique.
00:59:31 Est-ce qu'elle est capable de s'habiller comme ça ?
00:59:33 Ou le rang social.
00:59:34 Ou le rang social.
00:59:35 Voilà.
00:59:36 Nous avons des femmes à Mérode qui sont hautement placées, c'est vrai.
00:59:39 Mais nous en avons aussi qui se débrouillent.
00:59:41 Et on essaye de tirer tout le monde vers le haut.
00:59:44 Nous essayons.
00:59:45 Merci.
00:59:46 Merci.
00:59:47 On ne peut pas qu'on nous coupe à pleine émission parce qu'on a des hâtes de déborder quand même.
00:59:51 Une fois de plus, je ne veux pas encore le micro.
00:59:55 Moi, je m'en vais du contexte.
00:59:57 Quand on dit peut-être qu'on parle trop des tontines,
01:00:01 c'est pas sûr que tu me fais tellement mal.
01:00:04 C'est vrai que les tontines ont tellement traumatisé les gens.
01:00:06 Mais nous les femmes prenons conscience.
01:00:09 Prenons conscience.
01:00:10 Si peut-être il y a eu un tel comportement auparavant,
01:00:15 relevons-nous.
01:00:16 Et puis, quand c'est du premier que tu es, je fais peut-être que toi, tu te lèves, tu dis que tu parles à Réunion.
01:00:21 Et puis, tu parles de n'importe quoi.
01:00:23 Soyons raisonnables dans la vie.
01:00:25 Merci beaucoup.
01:00:26 Pas de réfléchissons pour ça.
01:00:27 Merci.
01:00:28 On peut applaudir quand même, non ?
01:00:29 Oui.
01:00:30 Merci.
01:00:31 Merci, Donny.
01:00:34 Vraiment, nous sommes arrivés au terme de ce programme.
01:00:37 Lisette, vous voulez peut-être dire quelque chose en deux secondes parce que la réalisation me fait signe que c'est fini.
01:00:42 Oui.
01:00:43 Je voulais dire aux hommes souvent, lorsque votre femme vous dit qu'elle adhère à une association,
01:00:47 pour une confiance peut-être, il faut prendre les clauses de l'association.
01:00:51 Savoir qu'est-ce qui est fait dans cette association, à quelle heure ça commence, à quelle heure ça se termine.
01:00:56 Les hommes qui ont des faibles personnalités, vraiment, ce n'est pas idone pour vous de pouvoir assister à des associations ou adhérer.
01:01:03 Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois, vous n'allez jamais vous épanouir là.
01:01:06 Pourquoi ? Parce que vous avez encore des problèmes à régler en vous.
01:01:09 Merci beaucoup, Lisette.
01:01:10 Mais faudrait-il encore que ces femmes soient conscientes qu'elles ont des faibles personnalités.
01:01:14 Merci à nos très chers téléspectateurs d'être restés d'un autre.
01:01:17 Merci à vous, très chères dames.
01:01:18 Vous êtes très belles d'être venues ici nous partager votre expérience.
01:01:21 Merci à notre très cher public d'être venu nombreux.
01:01:25 On va donc se dire à très prochainement pour une autre édition de « Et si on en parlait ? ».
01:01:30 Surtout, nous en appelons à la responsabilité de chacun et de chacune dans quelque association que ce soit où on voudrait adhérer.
01:01:37 Vraiment, soyons responsables et surtout, assumons nos actes.
01:01:41 On va donc demander aux tout-puissants de continuer à bénir, mais alors très abondamment, notre très cher et beau pays, le Cameroun, d'ici à ce qu'on se retrouve très prochainement.
01:01:49 Au revoir et à très vite.
01:01:50 Merci à tous.
01:01:52 (Applaudissements)