Le consultant CNEWS, Georges Fenech, fait le bilan de la nuit du 14-Juillet. Le défi sécuritaire semble avoir été relevé. «Il y aura un avant et un après émeutes parce que la justice pour la première fois, à ma connaissance, n'a pas eu la main qui tremble».
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00:00 -Oui, il y a plusieurs raisons.
00:01 D'abord, la présence très importante des services de l'ordre,
00:04 qui sont dissuasives, déjà,
00:06 mais c'est vrai qu'il y aura un avant, me semble-t-il,
00:09 et un après des meutes,
00:10 parce que la justice, pour la première fois,
00:13 à ma connaissance, n'a pas eu la main qui tremble.
00:16 Je crois que les messages qui ont été adressés
00:19 par les juges à l'occasion de ces condamnations fermes,
00:23 avec des mandats de dépôt en comparution immédiate,
00:26 avec des peines lourdes, deux ans d'emprisonnement,
00:29 y compris pour des primo-délinquants,
00:31 a sans aucun doute dissuadé les candidats à les meutes.
00:35 C'est évident.
00:36 Je dis qu'il y aura un avant et un après
00:38 parce qu'on sait maintenant que c'est possible.
00:42 On le sait à condition, précisément,
00:44 de ce que réclament depuis longtemps
00:46 les syndicats de police, notamment, vous vous souvenez
00:48 de ces slogans "le problème de la police, c'est la justice".
00:52 -Le syndicat Alliance. -Le syndicat Alliance, notamment.
00:54 Ils réclament une justice ferme.
00:56 Le garder sous lui-même, il faut le reconnaître,
00:58 il faut l'appeler à cette fermeté par des circulaires,
01:01 par des déclarations.
01:02 Donc on sait que c'est possible, à condition de s'en donner les moyens
01:06 et d'impulser une véritable politique pénale.
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