Une semaine après la disparition du petit Emile, les enquêteurs vont désormais se pencher sur les éléments glanés sur le terrain. Pour regrouper toutes ces analyses, ils vont bénéficier de l'aide du logiciel Anacrim.
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00:00 C'est un logiciel régulièrement utilisé dans les enquêtes criminelles.
00:04 De son nom, Anacrim, il permet dans un premier temps de regrouper l'ensemble des éléments récoltés.
00:09 Quand on a une affaire très longue, on a des enquêteurs au bout de 10-15 ans qui ne sont pas les mêmes que ceux du début.
00:15 Ils ont besoin de trouver dans la machine, plutôt que de retourner des tonnes de papier,
00:19 les éléments qui ont pu être intéressants. La couleur d'une voiture, l'heure d'arrivée d'un témoin.
00:25 Disposant d'une intelligence augmentée, Anacrim peut ensuite analyser ces données et relever les incohérences de certaines versions ou des éléments rapportés.
00:33 Un logiciel qui va permettre également de faire des frisses chronologiques, c'est-à-dire un déroulé du temps.
00:39 Dans l'affaire de l'enlèvement, par exemple, les grands-parents disent que le petit a disparu à 17h30.
00:44 Imaginons qu'un témoin l'ait vu à 17h15, on va se rendre compte qu'il y a eu une erreur.
00:49 Cependant, pour tirer le maximum du logiciel, il faut bien l'alimenter.
00:53 Il faut lui donner à manger un maximum de données. Donc les analystes sont parfaitement formés à ça.
00:59 Tout ce qui peut avoir un intérêt matériel, tout ce qui, à un moment donné, peut faire l'objet d'un recoupement, d'une comparaison, doit être rentré dans la machine.
01:07 Le logiciel Anacrim a déjà fait ses preuves, notamment pour l'affaire du petit Grégory, ou encore de celle de Nordal-Lelandais pour le meurtre d'Arthur Noyer.
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