• l’année dernière
Le gouvernement doit annoncer lundi 17 juillet le remplacement du terme « homicide involontaire » commis sur la route par celui d’« homicide routier , selon une information de BFMTV. La première ministre, Elisabeth Borne, procédera à cette annonce à l’occasion d’un comité interministériel consacré à la sécurité routière (CISR), qui se tiendra à Matignon. Ce changement sémantique vise à répondre aux demandes de longue date des associations de victimes de la route. Des requêtes de nouveau dans l’actualité depuis l’accident de Pierre Palmade en février dernier. La mort de trois policiers en intervention à Roubaix, dans une collision avec un véhicule roulant à contre-sens, a également relancé les débats.

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Transcription
00:00 Le changement est symbolique.
00:02 Un accident mortel sur la route lié à un délit,
00:05 alcool, excès de vitesse, feu rouge grillé,
00:07 ne sera plus qualifié d'homicide involontaire,
00:10 mais d'homicide routier.
00:12 C'est une reconnaissance des victimes.
00:14 Par ce changement, on marque le caractère inacceptable du mot involontaire.
00:19 En revanche, rien ne change sur le plan de la répression.
00:23 Tout comme l'homicide involontaire,
00:25 l'homicide routier restera puni jusqu'à 5 ans d'emprisonnement
00:29 et 75 000 euros d'amende.
00:31 Si les circonstances sont aggravantes,
00:34 comme la conduite sous alcool aux stupéfiants,
00:36 la peine peut atteindre les 10 ans d'emprisonnement
00:39 et 150 000 euros d'amende.
00:41 Autre changement symbolique,
00:43 celui qui concerne les blessures causées.
00:46 Elles ne seront plus involontaires, mais routières.
00:49 Certaines associations dénoncent une mesure cosmétique
00:52 qui ne vise que la dénomination.
00:54 Elles regrettent que les sanctions ne soient pas renforcées.
00:57 En 2022, 3260 personnes sont mortes sur les routes en France.
01:02 Un bilan stable par rapport à 2019.

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