• l’année dernière
Après le placement en détention provisoire d’un membre de la BAC marseillaise, soupçonné d’avoir roué de coups un homme en marge des émeutes début juillet, les policiers veulent exprimer leur ras-le-bol et surtout leur fatigue, au vue de leur condition de travail et au climat d'insécurité qui règne sur la cité phocéenne.

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Transcription
00:00 De nombreux policiers marseillais déclarés en arrêt maladie.
00:03 En réalité une grève déguisée pour montrer leur solidarité, mais surtout leur fatigue.
00:08 "J'étais malheureusement parti de ces policiers qui ont abandonné.
00:11 J'en vois ce mois avec dépit parce qu'aujourd'hui on a plus compris qu'on ne peut répondre
00:19 à l'abandon de l'Etat que par l'abandon.
00:20 Pour moi c'est normal qu'un policier aille en prison alors que des milices récidivistes
00:25 sans aucune garantie de représentation soient libérés."
00:28 Le placement en détention provisoire de deux policiers sonne comme un nouveau ras-le-bol
00:32 dans la cité phocéenne où les conditions de travail sont de plus en plus difficiles.
00:36 "80 gamins qui viennent pour piller un magasin que vous arrivez à 7 en face.
00:41 Comment voulez-vous que nous fassions pour interpeller ces gamins-là ? On ne va pas
00:45 leur donner un paquet de frais de tagada.
00:47 Ils ne croiront jamais, ils ne respecteront jamais cela.
00:50 Donc il y a un minimum de violence légitime à utiliser, de force légitime à utiliser,
00:58 sinon on n'y arrive pas."
00:59 Une colère qui est justifiée selon certains observateurs, au vu des conditions de détention.
01:04 "On applique des manières de faire qu'on n'applique pas aux truands.
01:10 C'est tout à fait normal qu'il y ait cette gronde, cette révolte qu'il va falloir
01:16 calmer le plus rapidement possible bien évidemment."
01:18 Dans les Bouches-du-Rhône, environ 450 policiers sont officiellement en arrêt maladie.
01:24 [Musique]
01:27 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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